Maison ou hutte dite la hutte de la Marnerie

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Jean-de-Liversay

Cette maison fait partie des huttes dont la construction sur les digues a été autorisée par les sociétés de marais desséchés à partir du début du 18e siècle. En échange de cette autorisation, les huttiers qui y habitaient étaient chargés de surveiller quotidiennement l'état de la digue, tout en respectant des règles strictes quant à l'implantation de l'habitation, à l'espace et au droit de passage au devant. La société de marais restait propriétaire du sol, le huttier n'étant détenteur que des matériaux de sa hutte, selon un accord qui pouvait être révoqué à tout moment. Cette hutte-ci apparaît sur le plan cadastral de 1811 et appartient alors à la veuve d'André Sausseau (soit probablement Marie-Anne Mingot, veuve d'André Sausseau (1759-1804), pêcheur et huttier). Le cadastre mentionne une reconstruction en 1880, correspondant probablement à la maison actuelle.

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle

Dates

1880, daté par source

La maison est construite sur la digue, sur un côté de l'étroite parcelle ainsi formée, de manière à laisser le passage. L'habitation, en simple rez-de-chaussée, est prolongée à l'est par ce qui devait être une petite dépendance (étable ?).

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. tuile creuse
Étages

en rez-de-chaussée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Typologie
  1. Maison indépendante
  2. Hutte
  3. 0/2

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Jean-de-Liversay

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Digue de Thairé

Cadastre: 1811 A 1484, 2019 OA 767

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