Villa dite Maroussia
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Palais-sur-Mer
La villa vue depuis l'est.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La villa, à gauche, au sommet des rochers des Pierrières vers 1910.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil général de la Charente-Maritime
La villa côté mer, vers 1910.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Collection particulière
La villa côté terre, peu après sa construction, en 1908.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Collection particulière
Le bow-window sur le pignon sud.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'encorbellement sculpté sous le bow-window.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La villa vue depuis le sud-ouest.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'avant-corps latéral ouest et ses balcons étagés.
Suire Yannis
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Historique
La villa a été construite en 1907, selon le cadastre, pour le compte d'André Labrunie-Laprade, avocat, demeurant au château de Balager, à Condat (Lot).
Détail de l'historique
| Périodes |
Principale : 1er quart 20e siècle |
|---|---|
| Dates |
1907, daté par source |
Description
Même si elle a perdu une grande partie de l'élégant décor de ses toitures, la villa Maroussia est une des plus belles et des plus représentatives du type cottage de l'architecture de villégiature à Saint-Palais-sur-Mer. Située en retrait par rapport à la voie, elle prend place dans une parcelle longue et étroite qui se termine à quelques mètres des rochers du Pont du Diable. En arrière, à l'angle avec la rue de la Ville d'Hiver, elle dispose de communs avec logement, ornés d'un décor en pans de bois.
La villa elle-même présente un plan en T qui permet un traitement soigné des trois pignons et des deux avant-corps latéraux en façade ainsi formés. Le mur pignon sud, le plus visible depuis la rue, est particulièrement élégant : un bow-window en pierre soutient un balcon et est soutenu par un encorbellement à clé pendante, en forme de pomme de pin. L'encorbellement est richement sculpté de branches de vigne et de chênes portant des fruits et entrelacées autour d'un treillage.
Les débordement de toit qui couronnent les avant-corps latéraux en pignon, côté mer comme côté rue et côté terre, étaient ornés à l'origine d'un lambrequin en bois finement ajouré, surmonté d'un épi de faîtage en bois très élancé. Le même décor se retrouvait sur la lucarne tombante qui a disparu sur la partie en retrait de la façade ouest (seule reste la lucarne côté est). Côté mer, des balcons en pierre étagent le regard sur l'avant-corps latéral. Le motif de leur garde-corps se répète sur celui du balcon qui occupe l'angle forme par l'avant-corps, à droite, et qui est soutenu par un second bow-window. Cette fois-ci rectangulaire, ce bow-window présente un décor de pilastres et de colonnes engagées, à chapiteaux sculptés de feuilles d'acanthes. Un troisième bow-window est appliqué contre la façade nord du bâtiment.
Galerie d'images 10
La villa, à gauche, au sommet des rochers des Pierrières vers 1910.
Auteur de l'illustration : Suire YannisLocalisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Palais-sur-Mer , 35 avenue des Pierrières
Milieu d'implantation: en ville
Cadastre: 2009 AC 541
