Ferme dite Maison Lahountine

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > La Bastide-Clairence

La maison a été construite en 1754, d'après la date gravée au-dessus de la porte d'entrée. Tout comme les maisons Loustau, Chourio et la Borde d'Iharse, son histoire est liée au développement artisanal du quartier. En octobre 1757, un acte fait état d'un arpentage, marquage et bornage de 60 carreaux de terre au bois commun de Pessarou en faveur du sieur Darrigade de Lahountine, pour l'établissement d'un moulin à tan qui était situé derrière la maison. Cet artisanat est attesté du 18e au 19e siècle.

La maison est représentée sur le plan cadastral de 1835 selon une emprise plus réduite que l'actuelle. Dans la matrice, elle est la propriété de la veuve de Bernard Darrigade et de ses héritiers, qui possédaient alors une dizaine de maisons dans la commune - dont les maisons Barrruch, Janon, Mariachou et Duhagon qui ont disparu, mais également au quartier Pessarou, les maisons Uguine de bas, Guillemin, et Mouraca. Parmi les héritiers, est cité ensuite Jean-Baptiste Darrigade. Les frères Baptiste et Pierre Darrigade sont également mentionnés en 1875 comme propriétaires des maisons Abraham (au village), Marchand (La Côte) et Istile (Pessarou).

Ses dimensions ont quasiment été doublées à partir de la deuxième moitié du 20e siècle, avec la création d'une extension à l'ouest, afin d'agrandir l'étable et le fenil.

Le versant sud de la toiture était autrefois plus en avancée côté route, les aisseliers formant des équerres sous le débord du mur gouttereau : cet aménagement en galerie servait de séchoir pour les peaux. Il ont été raccourcis par le propriétaire actuel dans les années 1990, au même moment que le réaménagement de la partie ouest en habitation.

Périodes

Principale : 3e quart 18e siècle

Secondaire : 3e quart 20e siècle

Dates

1754, porte la date

Cette maison bordée par la route au sud, domine un ruisseau affluent de l'Arbéroue. Elle est formée de deux parties : la ferme initiale à l'est couverte d'un toit à longs pans et demi-croupe, complétée par une dépendance plus basse, abritant étable et fenil. Son élévation principale à l'est sous pignon est légèrement asymétrique. Les ouvertures sont hétérogènes ; la porte centrale est en arc surbaissé en pierres de Bidache, son agrafe est surmontée d'une plaque avec millésime accompagné de motifs géométriques. Elle est jouxtée d'une porte plus étroite, à encadrement bois et arc segmentaire, donnant probablement un accès direct sur la pièce à vivre. Un balcon est aménagé à l'étage, desservi par une porte-fenêtre ; de part et d'autre, deux fenêtres à encadrement de bois ont un couvrement en arc segmentaire. Les combles sont éclairées par deux petites fenêtres carrées, également en bois.

Côté route au sud, toutes les ouvertures ont été reprises en ciment. Un balcon surmonte l'entrée. des solives débordantes à hauteur du surcroît témoignent d'une galerie disparue.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : grès

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : béton

    Mise en oeuvre : parpaing de béton

    Revêtement : crépi

Toits
  1. tuile creuse
Étages

1 étage carré, comble à surcroît

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon couvert

  2. Partie de toit : demi-croupe

État de conservation
  1. remanié
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : rosace


Précision sur la représentation :

Ornements de deux rosaces encadrées de deux virgules au-dessus et en-dessous de la date.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , La Bastide-Clairence , Route départementale 123

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Quartier Pessarou

Cadastre: 1835 D 575, 2016 D 598, 2016 D 813 (Extension à l'ouest.)

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