Historique
Le hameau de Tronc, parfois orthographié "Tron", est mentionné depuis l'an 1000. Un plan daté de 1728 montre la disposition de ses métairies le long des actuelles rues de Tronc et des Sables. Autrefois cantonné au sud de la route de Moulière, le hameau a connu une première extension dans la seconde moitié du 19e siècle, avec la construction de maisons sur le côté nord de cette même rue. Dans les dernières décennies du 20e siècle, de nouvelles maisons sont venues étendre le hameau vers le sud et vers l'est, le long de la rue du Grand chêne.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : Moyen Age Principale : 19e siècle Principale : 20e siècle |
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Description
Situé à l'est du bourg, le long de la route de la forêt de Moulière, le hameau de Tronc est situé sur un plateau environné au nord et à l'ouest par des vallées sèches. Les habitations sont construites de part et d'autre de rues sinueuses qui se croisent en plusieurs carrefours. Au nord commence la forêt. Là, à l'entrée nord-ouest du hameau, en retrait par rapport à la route, le long d'un chemin, se trouve un chêne pubescent plusieurs fois centenaire. Haut de 23 mètres, il est le troisième plus gros arbre de la Vienne par sa circonférence (5,71 mètres) et le second par son envergure (32 mètres).
Détail de la description
Toits |
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Informations complémentaires
La "villa que dicitur Truncus" est citée pour la première fois vers l'an 1000. L'orthographe évolue en "Truns" puis en "Trons" en 1320. Outre la maison de Tronc ou « du Colombier », le village comprend plusieurs métairies, représentées sur le plan de 1728. Le 12 juin 1689 par exemple, Nicolas Fourestier, marchand chapellier, époux de Françoise Letard, vend à Pierre Brin, sergent royal, et Catherine Thevin son épouse, demeurant à Poitiers, une borderie située au village de Tron consistant en une chambre avec un grenier au-dessus, un toit à côté, et une petite grange avec un toit y joignant, confrontant à la métairie de la dame Panet. Le 23 août 1701, la succession de Mathurin Chevagnon, notaire à Montamisé, époux de Renée Brouard, comprend deux borderies au village de Tron. Plus tard, aux 19e et 20e siècles, l´activité économique du hameau repose sur un peu de viticulture, au sud, et sur la production de scieries mécaniques, exploitées jusque dans l´Entre-deux-guerres. Un four à chaux fonctionne aussi à Tronc entre 1893 et 1924 (parcelle F 213 du cadastre de 1817). Tenu par Arthur Pivardière, également propriétaire des scieries, il se trouvait dans la vallée sèche à l´ouest du hameau, et a été démoli en 1926.
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA86004352 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Communauté d'Agglomération de Poitiers |
Phase |
repéré |
Date d'enquête |
2006 |
Copyrights |
(c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel, (c) Communauté d'Agglomération de Poitiers |
Citer ce contenu |
Hameau de Tronc, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel, (c) Communauté d'Agglomération de Poitiers, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/e1b407ba-497c-475d-adce-ab5e0b19bcdb |
Titre courant |
Hameau de Tronc |
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Dénomination |
écart |
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Montamisé
Milieu d'implantation: en écart
Lieu-dit/quartier: Tronc