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Présentation de la commune de La Bachellerie
France > Nouvelle-Aquitaine > Dordogne > La Bachellerie
Historique
Les origines
Le territoire communal a été occupé au Paléolithique et au Néolithique. Durant la période antique, un chemin de longue distance entre Cahors et Limoges l'aurait traversé, au lieu-dit Pater Noster, franchissant le ruisseau le Cern sur un gué pavé signalé par une colonne "militaire anépigraphe" (repérée par le docteur Trassagnac en 1937, avec une autre colonne, également indiquée par lui plus au sud, à l'intersection du chemin du château des Fraux). C'est donc le tracé de ce chemin qui aura été repris à l'époque moderne, voire avant, pour établir le "grand passage de Paris a Thoulouze", lui attesté bien plus tard, en 1638 (voir plus loin).
Le Moyen Âge
A l'origine historique du territoire communal est la paroisse du Cern (ou Cerno, Corn, Sern), qui tire son nom du ruisseau venant d'Azerat et se jetant dans la Vézère en face de Condat. A suivre Bernard Fournioux, la création de la paroisse remonterait entre le Ve et le VIIe siècle, c'est-à-dire lors de la première période d'évangélisation du territoire autour de Montignac caractérisée par des églises fondées sous le vocable de Saint-Pierre-ès-liens. Un premier édifice cultuel aurait donc été construit lors de cette première période d'évangélisation, à proximité de la rivière du même nom, non loin du moulin du Muguet - un acte de 1746 précise que "l'ancienne église du Cern était dans le vallon du présent bourg où les murailles de la dite église en partie subsistent encore" et le cadastre de 1825 mentionne encore le lieu-dit "L'église" proche du ruisseau. Rien ne semble subsister de cet édifice cultuel d'origine, ni de ceux qui lui ont succédé au cours des siècles suivants, aucune fouille archéologique n'ayant confirmé à ce jour cette datation dont l'ancienneté ne repose pour l'instant que sur la dédicace de l'église au proto-martyr, tout comme les églises de Montignac, Bars et Thonac. Selon deux bulles papales, la première de 1153, la seconde de 1170, Saint-Pierre du Cern ("Sancti Petri de Corno") appartenait à l'abbaye de Sarlat, avant de passer aux moines de l'abbaye de Saint-Amand-de-Coly. Le Cern relevait de l'archiprêtré de Saint-Méard (près d'Excideuil) et du diocèse de Périgueux. L'église est encore mentionnée "Ecclesia de Cerno" en 1382 ou "de Sern" en 1400.
Au temporel, la paroisse du Cern faisait partie des quatorze paroisses constituant la châtellenie de Montignac et possédait son propre chef-lieu juridictionnel, Le Pouget. Au cours du XIIIe siècle, le seigneur-châtelain de Montignac concède en fiefs des portions de son territoire à des membres de la chevalerie de son entourage, domicelli ou milites castri, afin de protéger par des points d'appui sûrs son organisation castrale. Le "castrum novum" (aujourd'hui correspondant au lieu-dit le Chastel), les "mansos de Corn, de La Bachalaria et de la Negreria", le "mansi de Mirabel" (aujourd'hui lieu-dit situé non loin de la Tour du Pouget), le "mansum de La Chapolia", le "mansi Radulphi", le "mansum de Lacosta", "Al Perier Salat" et les borderies ("bordarias") "de Boadenas et de Labrossa", "Las Grezas", "La Vaishieira", "Chataloba", "deus Arpes", "Aurisencha", tous situés "in honore et castellania castri nostri de Montinhiaco", sont cités dès 1257 ; ces citations attestent aussi que le territoire était déjà largement occupé à cette période, avec un maillage déjà dense. En outre, l'acte de mariage de Jeanne de Pons, dame de Bergerac, avec Archambaud IV, comte de Périgord et châtelain de Montignac, le 26 novembre 1313, indique que cette noble dame apporte en dot cinq cents livres de rentes assignées sur différentes paroisses de la châtellenie de Montignac ; dans cet apport figurent plusieurs dîmes, notamment la dîme des blés et du vin du Cern. Par ce texte, nous apprenons en creux que la viticulture était déjà développée dans le territoire au Moyen âge.
Si la première mention du Pouget comme siège d'une juridiction date de 1321, et son "castrum novum" de 1323, ceux-ci sont probablement antérieurs : un texte de 1257 parle d'un "pratum cumtal prope Boadenas et castrum novum" ou "in predicto castro novo", qui, avec les "mansos de Corn [lire : "Cern"], de la Bachalarie et de la Negreria" et bien d'autres sites mentionnés, sont situés "in honore et castellania castri nostri de Montinhiaco". Cette juridiction est encore mentionnée plus tard : "Poget" en 1474-1475 et en 1538, "la Forget [lire : "Le Pouget"]" en 1502, ou encore "Pogetum" en 1512. Par un texte de la fin du Moyen âge (1474-1475), on apprend encore que celle-ci comprend également une "borderie du Poget" et "lo moly du Poget et cham du moly", la plus ancienne mention du moulin ; ajoutons qu'il est également question d'une "Tour du Pouget" en 1767 (Belleyme), distante de près de 2 km au sud du moulin.
Pour le reste, l'histoire du territoire suit les péripéties des seigneurs-châtelains de Montignac jusqu'au début de l'époque moderne : les affres de la guerre de Cent Ans avec les pillages et autres exactions des gens d'armes, les sièges de Montignac, l'exode des populations et la ruine ; la dépossession des biens des comtes de Périgord par le roi de France en 1398-1399, biens qui passent ensuite dans la maison d'Orléans, puis dans celle d'Albret...
Les Temps modernes
Au cours de la deuxième moitié du XVe siècle, les rois de Navarre, comte de Périgord et seigneurs-châtelains de Montignac, toujours en quête de liquidités, vendent et rachètent tour à tour la seigneurie et juridiction du Pouget, d'abord à Gilles d'Aubusson, seigneur de Villac, puis à Raymond Arnaud, seigneur de La Faye, puis encore à leur chancelier et trésorier général Jean Du Bousquet ; le 27 août 1506, Jean d'Albret, roi de Navarre, passe un contrat d'échange avec Du Bousquet par lequel ce dernier lui cède le "domaine du Pouget sis en Périgord". Finalement, celle-ci peu après à Jean Chapt, seigneur de Rastignac. C'est précisément avant cette date, en 1502, qu'un mémoire établi pour le seigneur d’Albret contre la dame de Montrésor, qui décrit le comté du Périgord, indique que "La paroisse de Cern, y compris la Forget [lire : "Le Pouget"], y a deux gentishommes, Rastinhac [Jean Chapt, seigneur de Rastignac] et Valette [Arnaud de Montardit, écuyer, seigneur de La Valette], chacun tient metayrie [lire : "seigneurie"] franche de tout guet et de commun, et grand domaine. Monseigneur n'y prend nuls dixmes [...]."
Entre 1506 et 1514, Jean Chapt, seigneur de Rastignac, rend aveu pour la seigneurie du Pouget ; en juillet 1534, il acquiert finalement toutes les rentes que l'héritier de Du Bousquet possédait encore à La Bachellerie. A partir de cette date, la situation de La Bachellerie, simple maison noble et petit lieu-dit de la paroisse du Cern, change singulièrement sous la houlette de ce seigneur. Plutôt que les sites escarpés défensifs du Chastel ou de la Tour du Pouget, ou encore son propre domaine seigneurial de Rastignac, Jean Chapt décide en effet de privilégier celui de La Bachellerie, qui a le mérite de se trouver à l'intersection de deux routes de longues distances importantes, de Toulouse à Paris et de Bordeaux à Lyon. En outre, en octobre 1538, pour mettre à profit ce carrefour entre deux axes du trafic de marchandises, ce gentilhomme, qui devait être bien en cour auprès de François Ier, obtient du roi des lettres patentes l'autorisant à créer et établir une foire annuelle, le 22 juillet (à la Sainte-Madeleine), et un marché hebdomadaire, tous les lundis, "à La Bachellerie [...] qui est le lieu le plus commode de la dite paroisse [du Cern]". Grâce à cette autorisation, Jean Chapt peut créer une halle près de son repaire noble de La Bachellerie, et percevoir des revenus fortement accrus par les rentes et taxes perçues sur les échanges générés lors des foire et marché nouvellement créés. A partir de ce moment-là, le hameau de La Bachellerie, devenu ainsi le nouveau centre névralgique de la paroisse du Cern, dut considérablement s'étoffer autour du repaire noble et de la halle.
Les conflits armés liés aux guerres de Religion dans la seconde moitié du siècle ont toutefois dû freiner cet essor, du moins ont-ils occasionné l'abandon progressif du marché local. Mais dès la paix revenue, la famille Chapt relève et remet à nouveau en bon ordre de marche ses terres. Toujours bien en cour, elle obtient de Louis XIII, en la personne de Jean IV Chapt, l'érection de ses domaines en marquisat, titre érigé sous l’appellation de Rastignac, le 12 mars 1617 ; celui-ci comprend les paroisses du Cern, de Peyrignac et de Saint-Rabier. En 1638, le fils de Jean mort en 1620, prénommé Jean-François, obtient encore du roi, non seulement le rétablissement des foire annuelle et marché hebdomadaire, mais également la création de trois autres foires annuelles, à la Saint-Martin, au jour des Rois et à la mi-Carême. L'acte royal précise la position privilégiée de La Bachellerie "dans un grand passage de Paris à Toulouse où abordent les marchands trafiquands des provinces d'Auvergne, Rouergue, Guyenne, Angoumois, Saintonge, Béarn et Limousin".
Les XVIIe et XVIIIe siècles sont florissants pour La Bachellerie, qui devient le véritable chef-lieu territorial, d'autant que l'église du Cern, sujette aux inondations, est abandonnée au profit d'un nouvel édifice situé à La Bachellerie. Là encore, un Chapt est à l'origine de la translation : la nouvelle église est construite à l'initiative et grâce au financement du marquis François Chapt de Rastignac au début du XVIIIe siècle. A partir de ce moment-là (avant 1709), la paroisse prend le nom de La Bachellerie. Par ailleurs, c'est encore un Chapt de Rastignac qui est à l'origine de la création d'une forge "à battre le fer" - celle-ci est créée avant 1668 près du moulin du Pouget - et d'un pressoir à vin banal, près de la halle du bourg de La Bachellerie, auquel les habitants de La Bachellerie sont "sujets à la banalité dudict pressoir, sans pouvoir porter allieur leur vandange [... moyennant] sept charges de vin ou le septième de celles qui seront pressé". La halle est rebâtie en 1716.
La carte de Belleyme, levée en 1767 pour cette partie de la vallée de la Vézère, témoigne du siècle florissant pour le territoire : elle figure de grandes zones viticoles, tout spécialement au sud-est de la "ville" de La Bachellerie (représentée comme telle sur la carte, à l'instar de Montignac, du Bugue ou de Limeuil), avec le Chastel, Mirabel et La Faurie, mais aussi ailleurs dans le territoire, autour de Rastignac, de Sinzelas, de Charnaillas, la Fontenelas ou encore de La Madeleine. La carte de Belleyme n'est pas le seul témoin de ce passé viticole : de nombreux textes mentionnent la présence de vignes et plusieurs maisons nobles, métairies ou fermes de la commune, certaines remontant au début de la période moderne, conservent des chais ou des cuviers en niveau de soubassement des demeures ou en dépendances isolées. S'ajoutent à ces ensembles viticoles des plaines agricoles bordées de zones boisées sur les coteaux et les reliefs, principalement de châtaigniers. En outre, la carte de Belleyme témoigne des infrastructures alors en place qui conditionnent l'activité économique de la paroisse : les routes royales récemment réparées ou refaites, et les moulins (de Muguet, du Pouget, de la Lande, du Jaric).
La Bachellerie compte alors en moyenne 200 à 215 feux entre la fin du XVIIe siècle et la Révolution française, soit environ 1 000 à 1 200 habitants, ce qui est en fait l'une des paroisses les plus peuplées de la vallée de La Vézère : sa démographie dépasse alors celles de Limeuil, Les Eyzies (Tayac) ou Saint-Léon-sur-Vézère ; avec 1 177 habitants en 1793, elle se place en quatrième position après Montignac (2 600 habitants), Le Bugue (2 486) et Plazac (1 580).
L'époque contemporaine
Dès 1790, la paroisse devient la commune de La Bachellerie, chef-lieu de canton du district de Montignac. Par la loi du 8 pluviôse an IX (28 janvier 1801) portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Terrasson (devenu canton de Terrasson-la-Villedieu en 1963, puis renommé en canton de Terrasson-Lavilledieu en 1997) dépendant de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965).
La première moitié et le début de la seconde moitié du XIXe siècle sont plutôt florissantes pour La Bachellerie qui voit sa population croître, passant de 1 000 habitants en 1800, à 1 214 en 1806, puis à 1 400 en 1821, et encore à 1 505 en 1835, pour atteindre son acmé à 1 658 habitants en 1861. Le cadastre ancien établi en 1825 témoigne à sa manière de cet essor, tout spécialement de l'importance de la viticulture dans cette partie de la Vézère : les coteaux exposés en contrebas de La Bachellerie, de Rastignac, de Charnaillas, de La Brauge, de Monteyx ou encore de Sinzelas comprenaient alors de grandes parcelles de vignes. La carte d'état major établie peu après en témoigne également : l'intensification de la viticulture s'est poursuivie au cours du XIXe siècle. L'enquête de C. Brard de 1835 indique quant à elle que près de la moitié du sol de la commune est utilisée pour la viticulture, notamment avec des cépages tels que le Piqua noir, l'Enragea et le petit blanc. L'essentiel du bâti repéré sur la commune remonte d'ailleurs à cette période, comme peuvent l'indiquer les millésimes rencontrés in situ. Une vingtaine de dates ont été repérées sur les maisons et fermes de La Bachellerie : la plupart concerne le troisième quart du XIXe siècle (36 %). La construction d'une nouvelle église à La Bachellerie à la fin des années 1850 par l'architecte Auguste Bouillon (1805-1864), élève de Léon Vaudoyer, témoigne à sa manière également de cet essor : l'envergure de l'église, avec sa nef précédée d'un narthex et flanquée de deux collatéraux, est faite pour accueillir de nombreux fidèles. Peut-être, là encore, l'action d'un Chapt de Rastignac n'est peut-être pas aussi étrangère à cet essor de la commune : après avoir émigré en 1791 et servit dans l'armée des Princes, Pierre Chapt de Rastignac est rentré en France sous le Consulat, et est nommé par Napoléon Ier, le 13 novembre 1809, président du collège électoral du département du Lot. C'est après cette nomination, entre 1811 et 1817, qu'il fait bâtir une nouvelle grande et belle demeure à La Bachellerie, le château de Rastignac, siège de son marquisat qu'il contribue à remettre en valeur à cette période. Après avoir adhéré au retour des Bourbons, Pierre Chapt est décoré par le roi Louis XVIII de la croix de chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, le 22 août 1814 et, par une ordonnance royale du 23 décembre 1823, il est fait pair de France. Après la Révolution de juillet 1830 et s'être rallié au gouvernement de Louis-Philippe, il siège à la Chambre des pairs, la chambre haute, jusqu'à sa mort survenue le 21 octobre 1833 dans son château de Rastignac.
A partir des années 1860, on note d'abord des fluctuations de la population, qui baisse à 1 586 habitants en 1872, pour ensuite remonter à 1 637 en 1881, avant de baisser à nouveau et constamment jusqu'à la fin du siècle : 1 535 en 1886, 1 488 en 1891, 1 294 en 1896 et 1 202 en 1901. Cette baisse constante de la population de La Bachellerie, liée à l'exode rural, va perdurer jusqu'au début des années 2000 (où la population n'est plus que de 664 habitants). Au cours de cette période en effet, la grave crise du phylloxéra a ravagé les vignobles, y compris ceux des plus beaux domaines, comme ailleurs dans la vallée au cours de la seconde moitié du siècle. Certains domaines vont toutefois tenter de résister, comme celui de Sinzelas qui se dote d'un cuvier moderne de type médocain au tournant du XXe siècle. La création de la ligne de chemin de fer de Limoges à Brive-la-Gaillarde par Uzerche, avec raccordement par la vallée de la Vézère, ouverte entre 1879 et 1893, et la création de la "gare de La Bachellerie" (en réalité située sur la commune de Saint-Rabier), malgré les débouchés qu'elles pouvaient laisser espérer, ne freineront semble-t-il en rien l'exode rural, la déperdition de population et le déclin de la commune. Les quelques grands domaines viticoles subsistants finissent par péricliter à leur tour, sonnant le glas de la viticulture dans la vallée dans les années 1960.
Le 30 mars 1944, le château de Rastignac est brûlé par les troupes allemandes de la division Brehmer à la suite d’une opération de représailles contre la Résistance, et les 33 tableaux de collection de la galerie Bernheim-Jeune qui y étaient cachés depuis le début de la guerre disparaissent (parmi lesquelles des Cézanne, des Manet, des Renoir, des Toulouse-Lautrec, un Matisse et un Van Gogh). Classé dès 1946 (château, parc et communs) et à nouveau en 1951 (vestibule d'entrée et son escalier) au titre des Monuments historiques, le château est finalement restauré en 1952 par l'architecte en chef des monuments historiques Yves-Marie Froidevaux. Beaucoup plus récemment, en 2010, le château des Fraux est inscrit au titre des Monuments historiques.
Description
La Bachellerie se situe au nord-est de l'aire d'étude, entre les communes d'Azerat, Saint-Rabier et Peyrignac au nord, d'Auriac-du-Périgord à l'ouest, du Lardin-Saint-Lazare et des Farges à l'est et enfin d'Aubas au sud. Le Cern, affluent de la Vézère, découpe le paysage en vallons, présentant bois et parcelles agricoles. Le ruisseau délimite La Bachellerie au nord. Après avoir pris sa source dans la commune voisine d'Azerat, le Cern se jette dans la Vézère au Lardin-Saint-Lazare. Cinq moulins ont été recensés à La Bachellerie : en amont, deux moulins apparaissent sur la carte de Belleyme distants d'une centaine de mètres sur le cours d'eau (moulins du Jarric) ; seul l'actuel moulin du Jarry subsiste aujourd'hui, comme ancienne dépendance du château de Rastignac. On rencontre ensuite le moulin de la Lande qui appartenait aux Chapt de Rastignac au début du XVIIIe siècle, le moulin de Lescampe (au Cros) ne conserverait plus trace de son équipement et n'apparaît pas sur Belleyme, ensuite le moulin de Muguet, et enfin le moulin de Pouget associé à une forge attestée en 1668, n'a pas conservé de vestiges liés à son fonctionnement. Tout à fait en aval, le moulin Destieux n'a laissé aucune trace et n'apparaît pas sur la carte ancienne. Pour le reste, la répartition détaillée de l'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), en 2018 est la suivante : forêts (45,9 %), prairies (26,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), zones urbanisées (2,6 %). Le nord du territoire communal accueille l'échangeur autoroutier, il est aussi traversé par l'ancienne route nationale 89 ainsi que par le chemin de fer. Ces différentes voies de circulation traversant La Bachellerie d'ouest en est ont pour ainsi dire engendré l'"enclavement" du hameau de Sinzelas, isolé du reste de la commune. Le bourg est traversé par la route départementale 65 qui rejoint la route de Montignac.
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'aire d'étude |
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Référence du dossier |
IA24001435 |
Dossier réalisé par |
Becker Line
Pagazani Xavier |
Cadre d'étude |
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Date d'enquête |
2011 |
Copyrights |
(c) Conseil départemental de la Dordogne, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Présentation de la commune de La Bachellerie, Dossier réalisé par Becker Line, (c) Conseil départemental de la Dordogne, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/eac5ca24-b5ce-4d9c-8c2b-9e9439a61379 |
Titre courant |
Présentation de la commune de La Bachellerie |
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