Le 25 janvier 1920, en réponse à l’enquête préfectorale sur l’érection des monuments aux morts, le maire de la commune fournit les informations suivantes :

-        Total de la dépense : environ 2 500 francs

-        Total des souscriptions : 1 100 francs

-        Montant du crédit inscrit au budget communal : néant

-        Nature des ressources envisagées pour couvrir la dépense : néant

-        Chiffre de la population : 340

-        Nombre de centimes communaux : 48,80

-        Valeur du centime communal : 17,14 francs.

Suite à l’enquête préfectorale sur la construction des monuments aux morts, la préfecture dresse un tableau récapitulatif des situations des communes charentaises le 9 février 1920.

Pour la commune figurent les informations suivantes :

-        Population en 1914 : 340

-        Nombre de centimes communaux : 48,80

-        Valeur du centime : 17,14 francs

-        Total de la dépense nécessaire à l’érection du monument : 2 500 francs

-        Total des souscriptions recueillies : 1 100 francs

-        Montant des crédits ouverts au budget : néant

-        Nature des ressources envisagées par le conseil municipal en vue de faire face à la dépense inscrite au budget : non renseigné

-        Observations : non renseigné

Le 15 février 1920, conformément à la loi du 25 octobre 1919, une subvention de 1 100 francs est allouée à la commune afin d’ériger un monument aux morts. Le prix de l’édifice étant d’environ 2 500 francs, le Président invite le conseil municipal à voter une somme de 200 francs, qui sera prise sur les fonds libres pour le même emploi. Le Conseil accepte.

Par la suite, le 1er juillet 1921, le Conseil municipal vote la somme de 2600 francs pour l’érection du monument.

Dans sa séance du 12 août 1921, la commission d’examen des projets de monuments aux morts demande la suppression des feuilles d’acanthes. Le projet de la commune repasse à la séance du 3 octobre 1921. Il reçoit un avis favorable. Le décret ministériel d’approbation du projet est signé le 31 octobre 1921.

Le monument est inauguré le 8 octobre 1922.

La commune n'a pas eu de “ mort pour la France” au cours de la Seconde Guerre mondiale.

En 1949, le monument fait l'objet de divers travaux de mise en valeur : nettoyage, peinture et entourage en ciment. Pour ce faire, la commune a dû débourser la somme de 9 338 francs, ce qui témoigne de l’importance des travaux. Ils ont été réalisés par Paul Chambord de Saint-Claud.

Enfin, une dernière série de travaux est lancée sur décision du Conseil municipal du 27 mars 1992. Cette campagne de travaux s’avère nécessaire compte tenu des dégâts importants que le monument a subi à cause du gel. C’est dans l’urgence que le conseil municipal décide d’agir afin d'empêcher la ruine de celui-ci qui devenait un danger public. Grâce à une subvention de l’Etat au titre de la dotation globale d'équipement (DGE), le montant des travaux - qui était de 26 922,79 francs - a pu être honoré.