Les maisons et les fermes de la commune de Condat-sur-Vézère

France > Nouvelle-Aquitaine > Dordogne > Condat-sur-Vézère

L'habitat de Condat-sur-Vézère est fixé au XVIIIe siècle comme le montre la carte de Belleyme. Il suit le cours des deux rivières qui traversent la commune, le Coly et la Vézère. Les fermes isolées sur le territoire communal sont anecdotiques, représentant 1,8 % des sites repérés. Elles sont majoritairement regroupées dans le centre-bourg (62,5 %) et en hameaux (35,7 %). L'implantation de la commanderie au début du XIIIe siècle a fortement contribué au développement du bourg, dans un premier temps autour de ses bâtiments, puis au Barry (quartier nord) avec de nombreuses fermes, puis enfin au-delà, dans le quartier Saint-Roch et des Mérigots. Les espaces agricoles sont voués à la polyculture, mais la part consacrée à la viticulture semble s'être considérablement accrue au cours des siècles, principalement à partir du XVIIIe : la carte de Belleyme, qui n'en donne qu'une vue fragmentaire en 1767-1768 (seule la partie sud est précisément représentée de ce point de vue), révèle l'ampleur de la viticulture à ce moment. Certaines zones de viticulture ont une ampleur considérable, tout spécialement celle de La Filolie qui remontait au nord au moins jusqu'à la Machonie. Certaines constructions sont de l'époque médiévale (la Machonie), mais l'essentiel du bâti repéré remonte aux XVIIIe et XIXe siècles. Le fonds documentaire de l'abbé Brugière indique qu'en 1886, on comptait dans le bourg 15 maisons pour 66 habitants, alors que 171 maisons pour 667 habitants étaient recensées sur l'ensemble de la commune. Peu de dates ont été repérées sur les maisons et fermes de Condat-sur-Vézère : la plupart concerne la première moitié du XIXe siècle (22,2 %) et le début du XXe siècle (16,7 %), rencontrées sur le linteau de porte des logis et sur la clef des portails.

Périodes

Principale : 14e siècle (incertitude)

Principale : 15e siècle

Principale : 16e siècle

Principale : 17e siècle

Principale : 18e siècle

Principale : 19e siècle

Principale : 1ère moitié 20e siècle

Le moellon de calcaire est le principal matériaux de construction rencontré sur l'ensemble du corpus des maisons et des fermes repérées. La pierre de taille est réservée aux chaînages d'angle et à l'encadrement des baies. L'utilisation du pan de bois à l'étage est anecdotique et concerne quelques maisons de bourg. Un enduit est présent sur 39,3 % des constructions. Sur les toits, l'ardoise domine les autres matériaux de couverture, avec 73,2 %. Viennent ensuite la tuile mécanique et la tuile plate. La lauze de calcaire est largement minoritaire avec 1,8 %. Pour autant, on peut citer le hameau de Combelguy, dont l'ensemble des habitations (aujourd'hui en ruines, à l'exception d'une ferme restaurée) étaient couvertes en lauze. Elle est peu présente pour l'égout des façades des logis (près de 9 %), largement concurrencée par le chevron visible avec 85,7 %. Les logis présentent majoritairement un étage (76,79 %), coiffé d'un comble simple (80 %), l'étage de comble étant présent sur les demeures les plus cossues. Avec 53,6 %, les fermes au logis isolé des bâtiments agricoles sont les plus fréquentes dans l'espace communal. Près de 9 % des fermes présentent des modèles dissociés où logis et grange ont un mur en commun. Les autres types de ferme sont anecdotiques. Les dépendances reflètent l'agriculture vivrière, avec la prédominance de la grange-étable, des hangars et remises, puits et four à pain.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Revêtement : enduit

  3. Mise en oeuvre : moellon

  4. Mise en oeuvre : pierre de taille

Typologie
  1. ferme au logis individuel
  2. maison classique
  3. ferme dissociée
  4. maison de ville

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