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Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

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  • Cabane vue de l'ouest.

    Pyrénées-Atlantiques > Urepel

    Grange dite Xalbadoren Borda

    Cabane vue de l'ouest.

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Les ensembles pastoraux de la commune d'Urepel


La communauté d'agglomération Pays basque et la région Nouvelle-Aquitaine vous invitent à découvrir l’histoire du patrimoine pastoral de la commune d’Urepel à travers un nouveau numéro de ses Carnets du Patrimoine. Réalisé dans le cadre de l’inventaire du patrimoine pastoral, ce carnet fait la part belle à l’étude des bordes (granges) et des etxolak (cabanes pastorales) Urepeldars jalonnant le massif des Aldudes

Carnet du patrimoine

Publié le 24 janvier 2024
# Pyrénées-Atlantiques, Urepel
# Opération d'inventaire : Montagne basque
# Architecture agricole, pastoralisme
# Toutes périodes

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Aux origines du pastoralisme Aldudar

Moyen-Age : l’organisation monastique des montagnes

Si l’occupation humaine des Aldudes durant l’antiquité suggère une activité d'élevage dès cette époque [1], il faut néanmoins attendre le Moyen-Âge pour voir apparaître les premiers indices de la présence de bovins et de porcins dans la vallée de Baigorry. La vicomté du même nom est alors suzeraine du Royaume de Navarre.

Les archives du monastère royal de Roncevaux en Espagne, mentionnent dès le 12e siècle les donations pieuses de plusieurs prés au profit du monastère. En 1193, Doña Mayor, mère du comte de Pallars (Espagne), lègue ainsi plusieurs pratos situées aux Aldudes [2]. Assimilé à des buztalizas par Isabel Maria Ostalaza, le terme ferait alors référence à un bien foncier pastoral délimité au moyen de mugas ou de bornes [3]. 

La reconnaissance de Roncevaux comme un acteur de premier plan dans l’organisation pastorale des Aldudes est confirmée en 1441, notamment à l’occasion d’une vente de seles au bénéficie du monastère [4]. Le terme désignerait une fraction de buztaliza délimité et dédié au rassemblement du troupeau [5]. Si ces prés pouvaient accueillir indifféremment des vaches ou des brebis, la mention des "bustes" ou vacheries de Roncevaux dans les sources modernes incitent à poser l’hypothèse d’un pastoralisme bovin, les bustes de Roncevaux étant des terres exclusivement destinées au pâturage des vaches.

Quant à la présence de porcs, elle est attestée par un compte de l’administration royale Navaraise de 1305 mentionnant la quinta [6], une redevance royale prélevée en nature sur 1/5 du bétail étrangers entrant dans la vallée ou la forêt des Aldudes. La mention témoigne ainsi en creux de l’exemption de taxes pour les habitants de la vallée et de la propriété du roi de Navarre sur les Montagnes [7].

Epoque moderne : des estives contestées

Faisant l’objet des convoitises de ses puissants voisins, la Navarre est le théâtre de plusieurs conflits durant le 16e siècle. Ceux-ci aboutissent d'abord à la conquête de la Haute-Navarre par le Royaume d’Espagne en 1512, avant que la Basse-Navarre, d’abord indépendante, ne soit à son tour annexée par le Royaume de France en 1589. Les montagnes d’Aldudes, précédemment située au cœur d’un royaume unifié, marquent désormais la frontière entre les couronnes de France et d’Espagne, entrainant ainsi des dissensions entre les communautés de part et d’autre des montagnes.

Les capitulations royales de 1612-1615

C’est précisément pour remédier aux troubles causées par la partition de la Navarre qu’il fut procédé à un bornage des Aldudes, notamment afin de conserver les pâturages nécessaires à la nourriture des vaches qui faisaient alors la principale occupation des communautés Aldudar [8]. Les "capitulations Royales", dont les termes sont fixés entre 1610 et 1615 entre la France et l'Espagne, établissent la manière dont les acteurs des deux royaumes, le chapitre de Roncevaux (Espagne) ainsi que les vallées de Baigorry, Baztan (Espagne), Erro (Espagne) et Valcarlos (Espagne), jouissent des pâturages frontaliers.

Un extrait des capitulation royales, cité dans les relations des conférences d'Arnéguy de 1702, nous apprend que les bustes de Roncevaux ne sont plus respectés, notamment car les commissaires chargés des capitulations ordonnent leurs rétablissement [9]. L’espace occupé par les anciens bustes sont connus par un texte explicatif des capitulations datant de 1755 [10]. Les vacheries prendraient place au-dessus de la ligne formée par les sommets de Mendikoreta (1162 m, communes de Banca et Valcarlos) et de Behorzubustan (994 m, communes Aldudes et Baztan) et les limites de Haute-Navarre (cf. n°1 sur plan ci-contre).

Antérieurement, les vallées de Baïgorri et d’Erro y introduisaient un nombre égal d’animaux sous la protection de vachers, eux-mêmes dirigés par quatre maîtres ou chefs appelés maisterrak en basque et mayoralles en espagnol [11]. Le chapitre de Roncevaux y avait également un troupeau de moindre taille dont les vachers étaient appelés porcionistes. La surintendance de ces troupeaux appartenait alors au chapitre auquel les vallées payaient une taxe pour chaque tête de vache afin de financer l’entretien et la garde du troupeau. Pendant la nuit, les vaches étaient gardées dans des lieux bas couverts par des arbres appelés seles en espagnol et çarroyac en Basque [12]. Il pourrait s’agir d’un pré clôturé par des murets bas en pierres sèches dotés d’un couvert boisé.

Le site pastoral observé sur les pentes du sommet d’Ichterbeguy (1033 m) semble bien correspondre à la description des seles mentionnés dans les textes. On y observe notamment les vestiges d’un muret ovoïdal de pierres sèches enserrant un petit bois de hêtre. L’ensemble est situé dans le périmètre des anciennes vacheries de Ronceveaux, à côté de ruines de plusieurs cabanes identifiées comme telles grâce au cadastre napoléonien [13]. Curieusement, ces cabanes diffèrent du type de celles observées dans la vallée des Aldudes : elles sont plus grandes et dotées de plusieurs pièces, ce qui interroge sur le nombre d'usagers et sur leur fonction. L'identification formelle de ce site comme çarroyac nécessite cependant une exploration documentaire complémentaire et, éventuellement, des fouilles archéologiques, pour préciser notamment la relation fonctionnelle de l'enclos avec les cabanes et établir la chronologie de l'ensemble.

Selon les capitulations, les taxes des bustes étant trop élevés, les habitants des montagnes ont peu à peu délaissé l’élevage des vaches pour se concentrer sur celui des brebis, beaucoup moins coûteux, entrainant ainsi la fin des bustes de Roncevaux. Les çarroyac et leurs arbres furent détruits au profit de terres labourables et de maisons des deux côtés de la frontière. Les Aldudars jouissant alors des montagnes en commun indivis.

Au-delà de restaurer les bustes, le document fixe également les usages de chaque communauté valléenne vis-à-vis des Aldudes. Ainsi, les habitants de Baigorri ont le droit :

  • de faire construire leurs maisons, labourer leurs terres et faire paître leurs bétails jusqu’à une ligne allant d'Ehunzaroy (col, 971 m, commune de Banca et Valcarlos) à Ixtaux (sommet, 1024 m, commune de Banca). Noté 2 sur le plan,
  • de pâturage de jours et de nuit pour les juments, brebis et chèvres toute l’année et pour leurs pourceaux en dehors de la glandée avec couvert et cabanes jusqu’à Mahatze (sommet, 1206 m, communes de Banca et Valcarlos) Jusqu’à Behorzubustan (sommet, 994 m, communes Aldudes et Baztan). Noté 3 sur le plan,
  • de "facerie" de soleil à soleil sans pouvoir passer plus loin du coté de Val d’Erro jusqu’à la première borne de Mendikoreta (sommet, 1162 m, communes de Banca et Valcarlos) jusqu’à celle de Behorzubustan (sommet, 994 m, communes Aldudes et Baztan). Noté 4 sur le plan,
  • de pacage de jour et de nuit avec corrals, couvert et cabanes jusqu’aux champs de Roncevaux faisant une ligne droite depuis Urdia (Urdiako Lepoa, 923 m, communes de Baigorri et d’Anhaux) et Occoca jusqu’à Mahatze (sommet, 1206 m, communes de Banca et Valcarlos). Noté 5 sur le plan,
  • et de facerie de soleil à soleil pour le bétail sortant depuis Mendikoreta (sommet, 1162 m, communes de Banca et Valcarlos) sans s’approcher à moins de 300 pas du chemin royal. Noté 6 sur le plan.

Du côté espagnol, les habitants de la vallée d’Erro reçoivent le pacage des Aldudes jusqu’à la ligne formée par Ehunzaroy et Ixtaux sans pouvoir aller plus loin du côté de Baigorri. Ceux de Baztan et de Val Carlos obtiennent au même endroit la facerie de soleil à soleil, les habitants de Valcarlos peuvent toutefois jouir comme bon leur semblent des montagnes jusqu’à Eyhabea. Il est également précisé que selon la coutume, le pâturage des porcs durant la glandée avec droit de couvert est autorisé du côté de Valcarlos et dans les Aldudes tout en respectant les droits de franchises, d’exemption et de privilèges en vigueur. Il en va de même concernant la chasse à la palombe. Ainsi, les détenteurs de palomières [palombières] possèdent un droit de chasse interdisant notamment à quiconque de couper les arbres nécessaires à la chasse des palombes.

Par ailleurs, le texte explicatif des capitulations de 1755 précise que [14], malgré l’ordre de restaurer les bustes et les pacages des Aldudes, les habitants de Baigorri peuvent conserver leurs terres cultivées jusqu’à présent tant en Val d’Erro et aux Aldudes sans pouvoir en ouvrir de nouvelle. Ils ont également le droit de bâtir des granges à proximité de leurs labours et d'y habiter le temps de la récolte, sous réserve de ne pas y fonder de bourg ou de village.

Conférence d’Arnéguy

Le statu quo établi au début du 17e siècle ne suffit pas à apaiser les tensions entre les communautés valléennes, bientôt attisées par une multitude de conflits entre les couronnes de France et d’Espagne tout au long du Grand Siècle. L’opposition est telle que des conférences Franco-Espagnoles sont organisées à Arnéguy en l'année 1702, notamment afin de régler les différends survenus au sujet des montagnes d'Aldudes. Malgré la paix signée entre la France et la ligue des Habsbourg à Riswick en l’année 1697, les relations des conférences décrivent les montagnes d’Aldudes comme : "fameuses dans les Pyrénées dont elles font partie par les troubles qu'elles ont causés entre les François et les Espagnols. Ces peuples dont l’animosité a été de tout temps aussy irréconciliable que leur union est aujourd’hui solidement affermie, ne pouvoit jouir en commun d’un territoire de sept ou huit lieus sans donner souvent des marques de l’antipathie de leurs nations. Les incendies et tous les désordres de la guerre [il est fait notamment référence au vol de bétail cité plus loin] ont été commis jusque dans les derniers temps" [15].

Les capitulations royales n’ayant pas été respectées, les conférences sont le lieu de demande du chapitre de Roncevaux et des vallées d’Erro, Bastan, Valcarlos et Baigorri visant à détruire les maisons, bordes, clôtures et cultures faites depuis 1615 afin de remettre les montagnes en pâturage. Chaque parti cherche alors à obtenir la destruction des propriétés qui lui sont étrangères tout en conservant les siennes. La carte accompagnant les relations des conférences témoigne de la colonisation des estives par les habitants de Baigorri, notamment au-dessus de la ligne tirée entre Ehunzaroy et Ixtaux et en dessous de celle entre Behozsu et Mendikoreta ; précisément à l’emplacement des futures communes des Aldudes, de Banca, et d’Urepel. Le déséquilibre entre populations françaises et espagnoles est signalé dans un texte daté de 1755, également assorti d’une carte [16], visant à expliquer les capitulations royales. L’implantation française est estimée à vingt fois celle des Espagnols. L’appropriation des montagnes est alors certainement due à l’essor démographique qui se manifeste à la même époque, poussant les cadets des fermes de Baigorri à habiter les pâturages communs des Aldudes. In fine, le phénomène qui aboutit à la création de la paroisse d’Aldudes en 1773, des communes de Banca en 1793 et d’Urepel en 1862 [17].

Syndicat de vallée de Baigorri

Les archives du syndicat de vallée de Baigorri font également état de conflits d’usages durant le 18e siècle [18]. Ancêtre de la commission syndicale actuelle, il est composé de jurats et députés des paroisses et des quartiers de la vallée situés dans les communes actuelles : Anhaux, Ascarat, Irouléguy, Lasse, Saint-Etienne-de-Baïgorry et leurs quartiers [19]. Le syndicat a la charge des biens indivis, notamment la gestion des estives et des forêts communes, ce qui en fait un acteur de premier plan dans la gestion de la montagne ; tant d’un point de vue réglementaire que de la protection des habitants. Ainsi, en juillet 1764, le syndicat fait envoyer des hommes dans chaque hameau pour secourir les propriétaires qui sont troublés par les soldats espagnols.

Epoque contemporaine : fixation des frontières et gestion syndicale

Ligne d’Ornano

Il faut attendre 1785 et le traité d’Elizondo entre les royaumes de France et d’Espagne, pour que la "ligne d’Ornano" donne à la frontière le tracé qu’on lui connaît aujourd’hui. Le traité partage les vallées de Haute et de Basse-Navarre et supprime les faceries. Les terres indivises des Aldudes ou "Quint Royal" sont divisées entre les deux royaumes, attisant alors les conflits d’usages entre les communautés valléennes [20]. Dans le même temps, le syndicat de vallée apparaît comme un acteur de premier plan dans la gestion de la montagne.

La Mapa topográfico de los Montes Pirineos datée de 1788 montre la frontière franco-espagnole et les villages qui la jouxtent [21]. La localité d’Urepel y apparaît forte d’une occupation humaine déjà bien établie. L’ancien bourg, actuellement quartier Gaineko Karrika, est composé d’une quinzaine de bâtiments entourés de labours, tandis que plus au nord, le bourg, portant le toponyme d’Inharabia, n’est alors qu’un petit hameau. Un examen rapide des toponymes révèle l’existence de fermes, dont le nom est formé du patronyme de leur propriétaire et du suffixe enea, "appartenant à", et de bordak associées au suffixe co et du nom de leur ferme de rattachement. Ainsi, près de 80 ans avant sa date de fondation officielle, Urepel fait état d'une occupation humaine structurée selon le diptyque etxe et borda. Fait qui tend à valider l’hypothèse linguistique formulée par Orpustan situant la colonisation de ce secteur des Aldudes, par les cadets venants des paroisses de Saint-Etienne de Baigorri et des villages aux alentours, durant les 17e et 18e siècles [22].

Cependant, si l’on trouve des bordes et, dans une moindre mesure, des fermes jusqu’à la frontière espagnole, il est plus compliqué d'identifier des cabanes. La carte montre néanmoins des bâtiments, parfois regroupés en quartiers, sans labours ou prés associés, laissant à penser qu’il s’agit de constructions agricoles servant aux pâtres et à leurs troupeaux mis en pâture sur des terres communes. On les trouve notamment dans la partie occidentale du Pays-Quint septentrionale, le long des pentes du sommet Ardi (1144 m) et sur l’estive de Sorogain dans le Pays Quint méridional. Quelques bâtiments sont également signalés le long de la frontière du côté Français à Urtaraiko Lepoa, au Col d’Hortzorotz ou à Beardegi. Aucune de ces constructions ne semble avoir été conservée. Néanmoins, au vu de leurs tailles et de leurs formes, les vestiges identifiés à Berascoingosaroa au Pays Quint septentrional pourraient appartenir aux cabanes figurant sur la carte.

Le plan cadastral de 1840 et ses états de sections figurent également une dizaine de cabanes de part et d’autre de la frontière et dans la partie ouest du Kintoa septentrional [23]. Côté Français, les cabanes d'Ichterbegui appartiennent à la vallée de Baigorri et adoptent une forme barlongue [24], tandis que du côté Quint, où elles sont la propriété de cultivateurs des Aldudes, elles adoptent un plan plus réduit et sont associées à une pâture de petite taille [25], vraisemblablement dédiée à la contention d'un troupeau de brebis. La proximité des cabanes d'Itchterbegui avec un probable çarroyak pourrait expliquer cette différence typologique : les unes seraient liées à un pastoralisme bovin et les autres ovins. Aucune de ces cabanes ne subsistant en élévation, l'hypothèse reste cependant à étayer par des investigations approfondies.


Si l’on en croit le traité de Bayonne de 1856 [26], le fait que ces cabanes soient majoritairement construites, "en bois, en planches et en branchages, à la façon du pays" pourrait expliquer leur disparition précoce [27]. Sur la base des vestiges évoqués précédemment et des sources écrites, ces cabanes devaient être dotées d’un solin en pierre et d’une élévation en bois. Enfin, les extraits des capitulations royales stipulent que les habitants de Baigorri jouissent du droit de "corrales, couvert et cabanes". Il est probable que les pâtures, certainement ceinturées d'un enclos, aient pu correspondre aux corrals mentionnés dans les textes.

Au regard de ces documents, de la rareté des toponymes formés sur la base des mots extola, olha, ou cabane, l’omniprésence des implantations de bordes dans l’étage montagnard et la faible élévation des estives Aldudars laissent penser que, contrairement aux Pays de Cize ou de Soule, les cabanes étaient peut-être moins nombreuses et moins indispensables dans le système pastoral Aldudar.

Traité de Bayonne

À la suite des conflits opposant l’Espagne à la France depuis la première moitié du 18e siècle, le traité de délimitation fait à Bayonne le 2 décembre 1856 confirme le tracé de la ligne d’Ornano [28]. Il a pour finalité de prévenir le retour des conflits qui ont eu lieu à cause de l'incertitude au sujet de la propriété des territoires pyrénéens et de leurs usages. Le traité attribue aux habitants de la vallée de Baigorri la jouissance exclusive et perpétuelle des pâturages de la partie des Aldudes comprise entre la crête principale des Pyrénées et la ligne de Lindusmunua à Beorzubustan, par Isterbeguy.

Au-Delà de cette ligne, les Baigorriars obtiennent un fermage à bail perpétuel et l’exclusivité du pâturage dit du Pays Quint septentrional, moyennant une rente annuelle de 8 000 francs payés par l’état Français avec le droit : "d’y faire passer leurs troupeaux librement en étant exempté du droit de douane et de les y établir à demeure et pendant toute l'année, s'ils le veulent. [...] d’y faire des cabanes en bois, en planches ou en branchage pour abriter les gardes, les bergers et leurs troupeaux". Pour construire ces cabanes et pour les besoins ordinaires, les gardes assermentés et les pasteurs français ont le droit de couper tout le bois qui leur sera nécessaire. Les gardes assermentés sont nommés par les communautés françaises et espagnoles. En cas de délit ou de contravention aux règlements, ils sont tenus de porter leurs plaintes devant l'autorité territoriale compétente. Les vallées propriétaires du territoire dont le pâturage est donné à ferme sont obligées de régler l'exploitation des bois de telle sorte qu'ils puissent suffire aux besoins ordinaires des gardes et des pasteurs, et donner aux troupeaux l'abri qui leur est nécessaire pour se garantir du mauvais temps ou du soleil. Quant aux Français et aux Espagnols qui, antérieurement au traité, ont bâti des maisons dans le Quint septentrional et dans les Aldudes françaises, ils sont reconnus par les états concernés comme propriétaires légitimes.

Dans la partie des Aldudes dite du Pays Quint Méridional [29], les vallées de Baztan et d’Erro accordent la compascuité aux troupeaux de Baigorri moyennant un fermage renouvelable payé par l’état Français pour une durée de 15 ans. Moyennant une taxe de pacage, les troupeaux bénéficient du droit de jouir des herbes et des eaux. Les berges peuvent y construire "des cabanes en bois, en planches et en branchages, à la façon du pays, et des abris de même sorte pour y enfermer les troupeaux pendant la nuit". Pour ce faire et "pour les besoins ordinaires de la vie, les pasteurs auront le droit de couper, dans [...] tout le bois qui leur sera nécessaire". En revanche, les pasteurs ne peuvent pas construire de bordes en pierre ou aucune espèce d'habitations autres que les cabanes indiquées. En l’absence du renouvellement de la ferme, les bordes anciennement construites [30], les cabanes et les abris reviennent au propriétaire du terrain, les Français en ayant la jouissance, mais pas la propriété. Afin de prévenir les désordres futurs, le traité se termine par l’encadrement de la saisie des bestiaux. Ainsi, seuls les gardes assermentés par les vallées sont désormais autorisés à procéder aux saisies.

Depuis la réaffirmation des limites frontalière, les troupeaux passant de la France vers l’Espagne sont marqués à l’occasion de la "marque d’Urepel" [31]. Le dernier week-end du mois, les bovins transhumant sur l’estive navarraise de Sorogain sont menés à Urepel pour être marqués des lettres VE (Vallée d'Erro). L’événement sonne le début de la transhumance et donne lieu à une fête, toujours célébré dans le bourg d’Urepel.



La commission syndicale



Cependant, le traité ne mit pas fin aux conflits d’usages. Les archives de la commission syndicale de Baigorri, créé suite à la loi municipale du 18 juillet 1837 [32], fourmillent d’épisodes de pacages illégaux, de saisies de bétail, d’incendies de cabane ou encore de difficultés causées par les autorités et l'administrations espagnoles quant à l’enregistrement du bétail. Héritière du syndicat de vallée supprimé par la révolution française, la commission syndicale assure la gestion des biens indivis de la vallée, à l'exemple des montagnes et de la forêt de Heyra se trouvant au cœur des territoires pastoraux. La commission est composée des communes des Aldudes, Anhaux, Ascarat, Banca, Baigorry, Irouleguy, Lasse, et Urepel.

Les troupeaux aldudars sont admis sur les estives syndicales moyennant un droit de pacage. Un mémoire rédigé en 1882 par la commission à l’intention du préfet à Mauléon décrit la transhumance comme suit : "Conformément à un usage immémorial, les habitants de la vallée de Baïgorry envoient au printemps leurs vaches et leurs brebis dans les montagnes des Aldudes et du Pays Quint. Les vaches n'y demeurent ordinairement que de la fin du mai à la fin septembre ; elles y sont conduites par leurs propriétaires respectifs par petits groupes de deux, trois quatre cinq et [non lu], n’étant pas gardées, elles rentrent souvent seules à la maison. Quant aux brebis, elles y restent jusqu’au cœur de l’hiver sous la surveillance de leurs pasteurs par troupeau de 150 à 200 brebis chaque année plus de 900 vaches et de 9 000 brebis sont ainsi nourries dans ces pâturages" [33]. Par ailleurs, les troupeaux d’ovins peuvent être autorisés pour une durée de cinq ans renouvelables à pâturer dans les bois syndicaux [34], exception faite des chèvres dont la présence est déclarée comme nuisible à partir du 18e siècle [35].

Entre 1912 et 1935, les archives des redevances dues par l’État français contenant le Pays Quint font état du nombre de bêtes envoyées par les communautés Aldudars dans l’estive de Sorogain. À titre d’exemple, on apprend que pour l’année 1932, les propriétaires des communes d’Aldudes, Anhaux, Banca, Baigorri, Lasse et Urepel envoient 9 juments, 288 vaches et 1041 brebis au pacage de Sorogain [36]. La réglementation reste inchangée durant le 20e siècle. Ainsi, ovins, bovins, équins et porcins continuent ainsi à être admis dans les estives Aldudar. Néanmoins, les pâturages du Pays Quint étant déclarés comme surpeuplé en 1955, les pottok (chevaux) sont exclus des communaux de la vallée en 1961 [37].

À partir de la fin des années 1960 et jusqu’au début des années 1980, le mouvement d’amélioration des conditions de travail, initié par la commission syndicale et le programme du fonds interministériel de développement et d'aménagement rural (FIDAR), bouleverse considérablement la vie en estive. La rationalisation des réseaux viaires et la mise en place d’adduction d’eau désenclavent considérablement les estives, autorisant ainsi la mise aux normes des cabanes pastorales et la construction d’infrastructures à destination des troupeaux. Ainsi, entre 1962-1968, les archives des Aldudes témoignent d’aménagements considérables en montagne, à l’instar de l’installation de 92 abreuvoirs nécessitant la mise en place 34 km de conduits et de réservoirs et de 19 baignoires de déparasitages [38].



Le patrimoine pastoral au prisme de l'inventaire général



Fruit d'un héritage multiséculaire, le pastoralisme aldudar a produit de nombreuses traces matérielles à Urepel. Ainsi, une soixantaine de sites pastoraux ont été identifiés dans le cadre du repérage. Ceux-ci se composent principalement de bergeries, granges et cabanes qui occupent les étages collinéens et montagnards du massif des Aldudes. Urepel et le Pays Quint partageant des pratiques communes en matière de pastoralisme, le repérage y a été étendu de manière à proposer la synthèse la plus complète possible du système montagnard Aldudar.

Ces sites sont actuellement accessibles par des routes pastorales ou, à défaut, par des pistes carrossables. Ils sont majoritairement implantés dans des zones de pâturages naturels. La forêt recouvrant une bonne partie du massif des Aldudes, celle-ci n’est jamais loin, peuplée de hêtres particulièrement nombreux. Si l’abondance des ruisseaux et des sources fournissent à la majorité des sites un accès immédiat à l’eau, certains établissements d’altitude peuvent être situés jusqu’à un kilomètre des points d'eaux.



Les granges dites bordes



Bordak



Les granges sont implantées sur les hauteurs de la vallée de la Nive des Aldudes ou se concentrent les fermes d'Urepel. Elles prennent place sur des parcelles de prés ou, plus rarement de landes, appartenant aux propriétaires des exploitations valléennes. Les sites sont implantés en bordure de forêt et, dans la mesure du possible, à proximité des ruisseaux ou de sources. Si les premières d’entre elles sont installées à une hauteur comprise entre 400 et 500 m, les granges sont majoritairement construites entre 500 et 600 m d’altitude. Les plus hautes se trouvent à une hauteur avoisinant les 900 m d’altitude. Elles prennent alors place sur des prés enclavés dans les estives syndicales.

Les granges sont desservies par des routes ou plus rarement, des pistes carrossables. Elles se caractérisent par un rez-de-chaussée accueillant une bergerie et un comble à surcroît servant de fenil. De plan rectangulaire, ces bâtiments ont une surface majoritairement comprise entre 70 et 110 m² [39]. La bergerie est accessible par une porte bâtarde située sur le mur pignon. L’espace est éclairé par des jours d’aération disposés sur l’un des murs gouttereau et, moins fréquemment, sur les murs pignon. Il n’est pas rare que la porte soit redoublée par un accès situé sur le second mur pignon, créant ainsi une circulation traversante. Lorsque le mobilier est présent, il se compose de mangeoires et de râteliers disposés le long des murs lorsqu’ils sont en bois, et au centre de l’espace lorsque ceux-ci sont en métal.

Le rez-de-chaussée est couvert par un plancher dont les solives reposent sur des sablières transversales. Celles-ci sont fréquemment étayées par des poteaux en bois. Il s'agit cependant de distinguer les étais de fortune des poteaux disposés dès la conception du plancher à l’enture des sablières, autorisant ainsi l’utilisation de bois plus courts. Dans le cas des granges les plus longues, les sablières de planchers peuvent être posées dans le sens de la longueur. Elles sont alors supportées à leurs entures par des poteaux. Ainsi, avec le même nombre de sablières, il est possible de réduire significativement la longueur des solives. Une trappe peut être ménagée dans le plancher afin de basculer le fourrage depuis le comble.

Une porte disposée au niveau du surcroît sur l’un des murs gouttereau permet d’accéder au comble. Bien souvent aveugle, le comble peut également être éclairé par une fenêtre disposée sur un des murs pignon. Il prend place sous un toit à deux pans et faible pente. Bien qu’il existe plusieurs variantes dans les types de charpente, elles possèdent toutes une panne faîtière portant des chevrons eux-mêmes assemblés à des sablières posées sur le haut des murs gouttereau. La faîtière peut alors être supportée par :

  • Une file de poteaux simples portant sur les sablières de plancher ;
  • Une file de poteaux simples reposant sur les sablières de plancher et associés à des arbalétriers dissymétriques portant des pannes ;
  • Un entrait et un poinçon, le premier portant alors les pannes ;
  • Une double file de poteaux portant des pannes supportant elles-mêmes un entrait et un poinçon.

Dans tous les cas, aucun contreventement n’a été identifié.

Parfaitement adaptées au contexte montagnard, les bordes ont un faîtage disposé parallèlement au sens de la pente, de sorte qu’un de leurs murs gouttereau, souvent semi-encavé, soit protégé du vent. La façade est disposée sur le mur pignon est ou sud dans le prolongement du chemin d’accès, ce dernier épousant les courbes de niveau. Ainsi orientées, les granges bénéficient d’un bon ensoleillement sur leur façade et sur leur mur gouttereau antérieur, dans lesquels sont ménagés les jours d’aération. Autre avantage, la pente offre une rampe pour accéder au comble à surcroît, facilitant ainsi l’accès au fenil tout en offrant une meilleure isolation à la bergerie.

Les murs des granges sont construits en moellons liés avec un mortier de terre ou, plus rarement, de chaux, chaînés aux angles par des blocs grossièrement équarris et assemblés en besace. Sans constituer la règle, il n’est pas rare de constater l’emploi d’un enduit à la chaux sur les bordes les mieux entretenues. Si les jours et les portes du rez-de-chaussée sont montés en pierre, les encadrements des fenêtres du comble sont tous en bois. Quant à la couverture, elle est composée de tuiles creuses et, à défaut, de tuiles mécaniques ou de tôles.

Prés de 60 % des édifices étudiés possèdent un toponyme fondé sur la base du mot borda et de leur ferme de rattachement, à l’image de la grange dite "Xalbadorren borda". Ce qui confirme les fonctions agricoles qui leur sont attribuées. Par ailleurs, la moitié du corpus figure dans les états de sections accompagnant le cadastre de 1840 [40]. À cette époque, les granges sont indifféremment qualifiées de bordes ou de bâtiments ruraux. Elles appartiennent alors à des cultivateurs résidants aux Aldudes, vraisemblablement dans le quartier d'Urepel. En fonction de la distance les séparant de leurs fermes, ces granges servent à accueillir les troupeaux en hiver ou au printemps. Durant la mauvaise saison, les brebis trouvent abri dans la bergerie et peuvent indifféremment se nourrir dans le pré attenant ou consommer le foin remisé dans le fenil. Une fois le printemps venu, le troupeau est envoyé plus haut sur la montagne. La grange constitue alors la dernière étape avant la transhumance vers les estives syndicales. Une fois libéré, le pré sert à la fauche du foin qui, après séchage, est stocké à l’étage de la grange. Enfin, à l'automne, la fougère est fauchée dans la lande alentour. Celle-ci est utilisée comme litière avant d’être répandue sous forme de fumure afin d’assurer la fertilisation des prés. C'est notamment pour cette raison que les bergeries sont dotées de portes assez large pour laisser passer une charrette. Témoins de cette pratique, les bordes sont, encore aujourd'hui, souvent accompagnées de parcelles de fougères.



bordako etxolak



14 des granges étudiées sont associées à des cabanes. Celles-ci sont construites en bordure ou sur des parcelles enclavées au sein des estives syndicales, notamment sur les pentes des sommets Ichterbeguy, de Sorogain et d’Urtarai. Lorsque les etxolak ne sont pas installées sur un plateau, elles sont implantées parallèlement au sens de la pente. Leur façade se trouve sur le mur pignon faisant face à leur borde. De plan rectangulaire avec un rez-de-chaussée simple, les cabanes n’occupent généralement pas plus de 30 m² de surface au sol [41]. Leurs intérieurs se résument à une pièce unique, aveugle ou éclairée par une unique fenêtre. Lorsque le mobilier a été conservé, il se compose d’une table, d’une couchette et d’une cheminée, assurant ainsi le confort minimum pour un berger. Rien n’indique néanmoins que ces éléments aient été présents dès l’établissement de la cabane. Concernant les modes de construction, ils sont similaires à ceux mis en œuvre dans les granges. Ces cabanes servaient à accueillir les pâtres ayant la garde de troupeaux appartenant aux fermes situées dans la vallée. L'usage d'une cabane se justifie à la fois par l’éloignement entre l’exte et la borde ainsi que par la proximité du site avec les estives syndicales. Ainsi placée, la borde peut également servir durant la période d'ouverture des estives, les brebis étant envoyées sur le parcours syndical le matin avant de revenir à la grange en fin de journée. L'etxola est alors utilisée comme une cabane d'estives ; elle accueille le berger ayant la garde du troupeau durant la belle saison.



Un type hybride



Par ailleurs, le profil élancé de certaines granges interroge. Au-delà d’une praticité accrue, un comble haut facilite le changement de destination depuis la borde vers l’exte. C'est notamment le cas de Behodeyco-borda qui, après avoir été mentionnée comme bâtiment rural, est transformée en maison en 1878 [42]. Ainsi parmi les "bâtiments ruraux" attestés sur le cadastre de 1840 [43], quatre ont fait l'objet de changement de destination. A l'image de la ferme de Sabuchar, anciennement Lohitceco-borda, elles accueillent une bergerie au rez-de-chaussée tandis que leur étage est partagé entre un logis et un fenil.  Ainsi, une fois transformées, ces anciennes bordes se rapprochent du type de la "ferme en corps de bâtiment unique, divisé en hauteur avec logis à l'étage sur l'étable ou la bergerie" décrit par l’Inventaire, notamment dans la ferme d’altitude de Jabola. Ce type d’édifice semble particulièrement adapté à la vague d’anthropisation de la montagne décrite par Orpustan et dont le point d’orgue est justement la création de la commune d’Urepel en 1862.

La question est de savoir si l’investissement de l’étage montagnard par ces mêmes bordes ne répond pas à une dynamique ancienne de colonisation des habitants Aldudars dans des espaces contestés par leurs homologues espagnols. Cela expliquerait notamment pourquoi déjà, au début du 17e siècle, les capitulations royales fixent les usages de ces granges :  "Que les [habitants] de Baigorry bâtiront les granges nécessaires et environ de leur labourage pour seulement y amasser les [fruits, relever] et battre les bleds, et y habiter aux saisons qu’il conviendra faire ladicte récolte et travailler et semer lesdites terres sans y faire bourg n’y village sous ombre desdites granges desquelles les fondements seront [déposés] jusqu’à la superficie de la terre et la rente de bois." [44]. Des abus durent cependant avoir lieu, puisqu'à l’occasion des conférences de 1702, il est décidé que "les maisons, bordes et cultures faites depuis les capitulations royalles tant par lesdits habitants des vallées de la Haute Navarre que par ceux de Baigorry fussent démolies détruites et remises en pâturage" [45]. L’interdiction de construire des bordes en Pays Quint méridional est clairement réaffirmée lors du traité de 1854 : "sous aucun prétexte, il ne sera permis aux fermiers français de construire sur le terrain affermé des bordes en pierre ni aucune espèce d'habitations autres que les cabanes indiquées" [46]. Cependant, comme cela a été indiqué précédemment, huit bordes françaises occupent encore le Quint septentrional.

À l’inverse, une quinzaine d’édifices dotés d’une élévation à deux niveaux remplissant actuellement la fonction de borde sont en réalité des anciennes fermes, signalant ainsi la versatilité de ce type de construction. Comme certaines bordes, ces exteak sans dépendances possèdent une bergerie au rez-de-chaussée et un fenil à l’étage. La taille du logis, situé en hauteur, variant en fonction des exemples. Tous identifiées comme des maisons sur le cadastre de 1840 [47], ces bâtiments disposent de parties domestiques parfois sacrifiées au profit du fenil, à l’image de Putunena, rendant ainsi la ferme indissociable d’une grange. D’autres, comme la ferme Muxketenea, conservent leurs logis et semblent avoir été abandonnés pour ne plus servir que de bergerie. Installées sur les sommets collinéens bordant la vallée, ces fermes ont périclité, peut-être du fait de la fin de la progression démographique puis de l’exode rural qui touche le territoire dès la seconde moitié du 19e siècle. Ces fermes, dépourvues de dépendances et davantage isolées que leurs homologues valléennes, ont certainement été délaissées au profit de ces dernières, plus accessibles et environnées de meilleures terres.



Enclos



Les prés accompagnant les granges ont une superficie comprise entre un et trois hectares. Leur forme varie selon leur implantation, trapézoïdale le long des cours d’eau ou des réseaux viaires en vallée, tandis qu'ils prennent une forme ovoïdale à mesure que les contraintes s’amenuisent à l'approche des sommets. Clôturés par des poteaux de bois et du fil de fer barbelé, ils étaient antérieurement délimités de murs en pierres sèches. Ainsi, six de ces enclos, dont quatre ovoïdale, ont été identifiés à proximité des bordes. Au-delà de contenir le troupeau lorsqu’il pâture, ces enclos protègent les prairies de fauche des dents des animaux de passage. C’est notamment le cas des prés situés à proximité des estives syndicales où la menace est plus importante. Le foin étant une ressource précieuse, l’existence d’enclos isolés en bon état laisse penser que l’herbe continue d'y être fauchée, y compris après la destruction de leur borde.

Les enclos ne sont cependant pas les seules constructions de pierre sèche. Ainsi, l’identification de trois anciens sentiers bordés par des murets laisse penser qu’il devait exister de nombreux sentiers du même type, aujourd’hui disparus. La présence de murets est notamment nécessaire à la conservation du chemin lorsque celui-ci nécessite un terrassement, à l’image des sentiers d’altitude.



Ressources naturelles



Une grande majorité des sites repérés est implantée à moins de 500 m d'un boisement de feuillus. Ainsi, leur piste d’accès et leurs abords sont bordés par des arbres têtard parmi lesquels le châtaignier, le frêne ou le hêtre. En fonction de l’altitude et, le cas échéant, du type de taille, les arbres peuvent servir de bois d’œuvre (châtaignier, hêtre), de bois de chauffage ou de consommable pour les troupeaux ; notamment sous forme de fourrage (frêne), ou de fruit (châtaignier et hêtres). Ainsi, les archives de la vallée de Baigorri font état de demandes déposées par les cultivateurs Aldudars de bois afin réparer leurs bordes, à l'exemple de Joanne Grigaray et Erramond d’Anhaux, de Jaureguyberry d’Ascarat et d’autres qui demandent jusqu’à une trentaine de hêtres pour réparer leurs bordes en 1764 [48]. Par ailleurs, la pierre (calcaire, schiste, grès) et l'argile employée comme mortier étant aisément accessibles en montagne, il est vraisemblable que les propriétaires aient utilisé des matériaux pris sur place pour construire leurs bordes. Les tuiles nécessitant d’être cuites avant d’être mises en œuvre, elles constituent le seul matériau devant être transporté depuis la vallée. 



Une datation à acquérir



Le cadastre de 1840 offre le terminus ante quem des bordes et de leurs etxolak [49], attestant ainsi leurs utilisations durant la première moitié du 19e siècle. Plus de la moitié du corpus ne figurant pas sur l’ancien cadastre, il est probable que ces édifices aient été construits jusqu’à la fin du 19e siècle et durant la première moitié du 20e siècle. L’absence de route carrossable interdisant, alors, le recours à des matériaux exogènes. Néanmoins, la démographie des Aldudes, en constante croissance jusqu’au milieu du 19e siècle, autorise à resserrer la datation sur la première partie du siècle voire, au vu des modes de construction de certains exemples, du 18e siècle. Hypothèse corroborée par les granges identifiées sur la Mapa topográfico de los Montes Pirineos et dans les sources écrites du 18e siècle [50].

Malgré l’homogénéité du corpus, quelques transformations semblent être apparues au cours du 19e siècle. Ainsi, les granges antérieures à 1840 possèdent un plus grand nombre de jours et de portes en pierre là où les exemples plus récents sont dotés d'une porte bâtarde et de fenêtres, y compris au rez-de-chaussée, dont les encadrements sont intégralement en bois. Fait qui indique un remplacement et/ou à un passage progressif de la pierre vers le bois durant le 19e siècle. Le constat est similaire pour les cabanes dont les plus anciennes semblent dépourvues de fenêtres et d'une cheminée.



Les bergeries



Les bergeries sont implantées sur les hauteurs avoisinant la vallée de la Nive des Aldudes où se concentrent les fermes d'Urepel. Celles-ci prennent place sur de parcelles de prés ou plus rarement, de Landes d’une contenance variant d’un à trois hectares et appartenant aux propriétaires des exploitations voisines, généralement situées dans un rayon de 500 m. Les bergeries se caractérisent par une élévation en rez-de-chaussée, non séparée du comble. Le faîtage est implanté parallèlement au sens de la pente tandis que la façade est majoritairement orientée à l’est ou au sud afin de tirer profit d’un meilleur ensoleillement tout en se prémunissant des vents froids et humides. L’accès s'effectue indifféremment par le mur pignon ou le mur gouttereau. Différence qui peut être comprise comme une adaptation aux contraintes montagnardes, notamment l’emplacement de la piste, la situation par rapport au pré, etc.

Le rattachement de ces bâtiments à des fermes, leurs situations au sein de prés, leurs sols en terre battue et, dans les rares cas où le mobilier a été observé, les râteliers à foin, permettent de leur attribuer la fonction de bergerie. Les modes de construction témoignent d’une scansion chronologique entre l’usage de matériaux traditionnels et industriels. Parmi les six édifices construits en moellons de pierre liés au mortier de terre couverts de tuiles creuses, seules les bordes de Sara et de Jakaluzenborda ont été identifiées comme des bergeries. Les autres, antérieurement dotées d’un plancher, appartiennent en réalité aux corpus des granges. L’absence de ces exemples sur le cadastre de 1840 et l'usage de matériaux préindustriels permettent d’estimer leur époque de construction de la seconde moitié du 19e siècle [51].

Les six autres bergeries sont construites en parpaings de béton et en essentage de tôle. Elles sont couvertes de toits à deux pans recouverts de tuiles mécaniques ou de tôles. Au contraire de leurs semblables traditionnelles, ces bergeries sont dotées de larges portes disposées préférentiellement sur le pignon. Au vu de leurs modes de construction, elles peuvent être datées de la fin du 20e siècle ou du début du 21e siècle.

Comme c’est le cas aujourd’hui, les bergeries les plus anciennes devaient appartenir à des propriétaires cultivateurs ayant leur ferme à proximité. Elles pouvaient alors être utilisées durant l’hiver lorsque les brebis étaient mises en pâture dans les prés à proximité de la ferme. Le peu d’exemples identifiés témoignent cependant de l’usage réduit de ce type d’édifice en dehors du périmètre immédiat des exteak.



Les Etxolak



Les cabanes occupent essentiellement les estives syndicales du sud de la commune et du Pays Quint, notamment sur les pentes des sommets d’Ichterbegui, de Sorogain, d’Urtarai ou encore du col d’Auzarai. Les etxolak sont généralement implantés à une hauteur variant de 800 à 1000 m d’altitude. Comme c’est le cas avec les bordes, ces bâtiments sont accessibles par une route ou une piste carrossable et sont toujours à proximité de sources ou, à défaut, de ruisseaux et de forêts syndicales.

Deux grands types se dessinent parmi les cabanes repérées : les cabanes dites "traditionnelles" et les cabanes "modernes".



Les cabanes traditionnelles



L’état de conservation des 11 cabanes repérées, qui sont soit profondément remaniées, soit réduites à l'état de vestiges, empêche de saisir pleinement la matérialité de ce bâti. Tout au plus peut-on affirmer que ce sont des constructions rectangulaires de petite taille (inférieures à 35 m² au sol [52]), majoritairement implantées parallèlement à la pente, avec une façade disposée sur le mur pignon. La façade, implantée à l’est ou au sud, est percée d’une simple porte. L’intérieur se résume à une unique pièce sous comble. Si certains exemples sont dotés de fenêtres en bois et équipés d'une cheminée, il est pour l’heure impossible d’affirmer que ces aménagements sont d’origine. Ainsi, l’hypothèse d’une pièce unique, sans foyer et dotée d'une simple couchette n'est pas écartée. Dans la mesure où aucun espace d’affinage n’a pu être identifié, rien ne permet non plus d’y attester une transformation fromagère. Ce postulat est renforcé par la parenté avec les cabanes identifiées à Banca par le Parc national des Pyrénées [53]. Reconnues comme typiques de la vallée des Aldudes, celles-ci sont de petite taille, aveugles, destinées à un seul berger et dépourvues de saloir. Dès lors, l'absence d'enclos ou de couloir de traite en pierre à Urepel pourrait indiquer que les brebis, montées taries, ne sont pas traites en estives.

Les murs des etxolak sont construits en moellons de pierres liés au mortier de terre ou, dans le cas de remaniement, de ciment. Ils sont chaînés aux angles par des blocs grossièrement équarris assemblés en besace. Mieux entretenues, les maçonneries des cabanes en activité sont recouvertes d’un enduit blanc ne laissant apparaître que les pierres d’angle. Il n'est pas rare que ces cabanes aient été agrandies à l’aide de murs en parpaings de béton et recouvertes d’un enduit en ciment. Les rares charpentes visibles sont constituées de simples pannes reposant sur les pignons. Elles supportent des toits de tuiles creuses ou de tôles. Comme c’est le cas pour les bordes, les matériaux mis en œuvre sont d'origine locale. Ainsi, le traité de 1856 stipule que "pour construire ces cabanes et pour les besoins ordinaires de la vie, les gardes assermentés et les pasteurs français auront le droit de couper dans ce territoire tout le bois qui leur sera nécessaire ; notamment [...] pour construire les cabanes et y habiter".

Aucune des cabanes repérées n’est attestée sur le cadastre de 1840. Le plan et les états de sections mentionnent pourtant une dizaine de cabanes réparties de part et d’autre de la ligne séparant Urepel du Pays Quint, malheureusement toutes détruites. Dès lors, même si elles se rapprochent des cabanes de petites tailles figurant sur le cadastre, il est peu probable que les etxolak identifiées soient antérieures à 1840. Elles pourraient ainsi avoir été construites durant la seconde moitié du 19 siècle ou la première moitié du 20e siècle, à une époque de déclin démographique. Fait qui pourrait expliquer le nombre plus important de ces cabanes dans les limites de la commune, là ou les anciennes, poussées plus haut par la concurrence des implantations des bordes d’altitudes, devaient se trouver plus éloignées en Pays Quint. La diminution de la population et la réduction du nombre de bordes autorisant alors l’implantation de cabanes plus près des exploitations. L’hypothèse tend à se confirmer au regard des implantations des etxolak "modernes" (voir ci-après), majoritairement construites dans les limites de la commune. Néanmoins, la vallée étant à la fois propriétaire des estives et des cabanes, il est possible que les cabanes d'Urepel n’aient pas toutes été dessinées sur le plan cadastral, interdisant ainsi d’écarter complètement une datation plus ancienne.



Les cabanes dites "modernes"



À l’exception d’Urtaraiki Lepoa, ces cabanes sont composées d’un plan rectangulaire doté d'un rez-de-chaussée simple et occupent une surface au sol supérieure à 35 m² [54], la moyenne se situant autour de 53 m². Lorsqu'elles ne sont pas construites sur un replat, leur faîtage suit l'orientation de la pente. La façade est majoritairement orientée. En revanche, contrairement à leurs homologues "traditionnelles", une dizaine d’entre elles ont leur façade disposée sur le mur gouttereau, ce qui a l’avantage d’augmenter considérablement la surface disponible pour le percement de fenêtres. Par ailleurs, la surface au sol et les nombreuses ouvertures percées dans les murs gouttereaux des huit cabanes dotées de façades sur pignon ont conduit à les rapprocher en un type unique. Ainsi, ces cabanes disposent généralement d’au moins trois ouvertures, attestant en creux, de l’existence de séparations internes ; ainsi, par exemple, la cabane d’Urtaray, reconstruite en 2009 et dont l’organisation interne fait état d’une pièce de vie séparée d’une chambre et de sanitaires. Au-delà d'un meilleur ensoleillement, ces cabanes se caractérisent par une recherche de confort, notamment avec l'utilisation de cheminées ou des poêles et une séparation fonctionnelle des espaces de vie et de travail.

Dans la majorité des cas, ces cabanes sont destinées à accueillir un berger durant la journée, la proximité des fermes et le réseau viaire autorisant ce dernier à faire l’aller-retour depuis sa ferme dans la journée. La traite en estive étant très peu pratiquée à Urepel, aucun éleveur ne fait de transformation fromagère au sein des etxolak étudiées [55]. Ce qui explique le faible nombre de saloirs identifiés au sein de corpus [56].

Les matériaux mis en œuvre font également état de cette recherche de salubrité. La plupart des cabanes sont ainsi construites sur des dalles en bétons avec des parpaings du même matériau et recouvertes d’un enduit en ciment, réduisant ainsi considérablement l’humidité. Les toitures sont à deux pans et sont couvertes de tuiles creuses, le plus souvent mécaniques, ou de tôles. Les matériaux de construction employés, industriels, ainsi que la recherche de confort est à rapprocher du mouvement d’amélioration de conditions de travail dans les estives initié durant la seconde moitié du 20e siècle. La construction de routes carrossables rend alors possible l’acheminement de matériaux industriels à moindre coup, tandis que les subventions aident à la reconstruction des cabanes et de leurs enclos. Ainsi, la plupart de ces cabanes datent de la seconde moitié du 20e siècle.

Héritiers des corrals mentionnés dans les textes du 17e siècle, les cabanes sont accompagnées de petit enclos de forme rectangulaire comportant parfois une partition et un couloir [57]. Dimensionnés en fonction de la taille du troupeau, ceux-ci servent au soin et, plus rarement, à la traite du troupeau. Lorsque l’enclos est divisé en deux, il est doté d’un espace enherbé destiné au rassemblement du troupeau et d’une zone de contention, généralement bétonnée. À l’intérieur de cette dernière, des barrières mobiles ou un couloir peuvent être utilisés afin de resserrer le troupeau et de procéder plus aisément à un passage en revue, tache indispensable aux soins ou à la traite.

La rationalisation des réseaux viaires et la mise en place d’adduction d’eau desservant les estives se sont également accompagnées de l’installation d’infrastructures à destination des troupeaux. C’est notamment le cas des abreuvoirs ou des baignoires de déparasitage [détiquatage] construit par les commissions syndicales.

Les abreuvoirs sont construits à proximité des cabanes ou le long des parcours empruntés par les brebis. Majoritairement construits en ciment, ils sont dotés de robinets d’arrêt et de flotteurs, autorisant ainsi une alimentation automatique en eau jusqu’à leur remplissage. Entre 1962 et 1968, les archives des Aldudes témoignent ainsi d’aménagements importants à Urepel, à l’instar de l’installation de 29 abreuvoirs et de trois baignoires de déparasitage à San Firmin, Micharoateguy et Eluz Handy [58].

Les baignoires ou enclos de déparasitage sont construits en parpaings de béton et, plus rarement, à l’aide de barrières de bois. Ils se composent de deux enclos reliés entre eux par un couloir associé à un espace circulaire dédié au déparasitage. Faute d’efficacité ou suite à la dangerosité des produits utilisés, ces enclos ne sont plus utilisés. 



La vallée des Aldudes aujourd’hui



Héritière d’une tradition pastorale de montagne, la vallée de Baigorri est forte de 225 éleveurs transhumants. En 2020, les 6 500 hectares d’estives accueillaient ainsi 46 298 ovins, 1 081 bovins, et 394 équins. 48 cabanes pastorales fonctionnent encore durant la transhumance en montagne [59]. La production laitière, en grande majorité récoltée à la ferme, sert notamment à alimenter la fromagerie d’Urepel. Celle-ci produit un fromage au lait cru portant le nom de la commune éponyme.

La dynamique d’amélioration des conditions de travail en estives engagée au 20e siècle continue grâce au travail de la commission syndicale de Baigorri, ponctuellement appuyée par l’État, la Région, ou encore la Commission européenne. Mobilisée pour la mise en oeuvre d’actions variées, la commission syndicale participe à l'aménagement d’infrastructures pastorales, telles que les réseaux viaires et d’adduction d’eau, ou la construction de parcs de contention, comme l'illustre par exemple la construction récente de l’enclos d'Ixterbegi. Elle s'investit encore dans la préservation de la biodiversité : la création de placettes d’équarrissage à destination des vautours fauves participe de cette démarche.



Auteur : Hadrien Rozier


1. SRA Nouvelle-Aquitaine, 2022.
2. OSTALAZA, 1978, p. 103.
3. LEGAZ, 2011, p. 55-65.
4. GARCIA ARANCON, 1985, p. 212.
5. LEGAZ, 2011, p. 55-65.
6. Arch. gén. de Navarre. Section compte, Reg. 9, f° 106-113 et 114-121, 155-160.
7. LEGAZ, 2005, p. 161.
8. La source originale intitulée : Négociation et traicté entre le roy [de France] et le roy d'Espagne touchant les différens pour les pasturages des montagnes d'Aldude, entre les habitans de la vallée de Baigorry, en la Basse-Navarre, et les habitans des vallées de Valderro, Valcarlos, Roncevaux et autres, en la Haulte-Navarre [1610-1615] est conservé à la Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits. Français 15845. Malheureusement, elle n'a pas été consultée. Les informations utilisées proviennent d’extraits des capitulations royales telles quelles sont décrites dans les : Relations de ce qui s'est passé dans les conférences des commissaires du Roy et du Roy catholique assemblés à Arnéguy [...], 1702. Arch. Dép. Pyrénées Atlantiques. 1 J 237. pp. 103.
9. Arch. Dép. Pyrénées Atlantiques. 1 J 237. pp. 103.
10. Bibli. Nat. Manuscrit. MS-6640. 1755. Fol n°1 et suivants
11. LEGAZ, 2005, p. 286.
12. Arch. Dép. Pyrénées Atlantiques. 1 J 237. pp. 103.
13. AD Pyrénées-Atlantiques. Serie 3P, commune des Aldudes. Plan cadastral. 1840.
14. Bibli. Nat. Manuscrit. MS-6640. 1755. Fol n°1 et suivants
15. Arch. Dép. Pyrénées Atlantiques. 1 J 237.
16. Bibli. Nat. Manuscrit. MS-6640. Fol n°1 et suivants. Carte : Bibli. Nat. Manuscrit. ARS MS 6440
17. ORPUSTAN, 2010, p. 166.
18. Arch. Dép. Pyrénées Atlantiques. 1 J 234/1.
19. Notamment Bartule (non localisé), Guermiette (quartier de St-Etienne-de-Baigorri), Occos (quartier de Baigorri), Leispars (quartier de Baigorri) et Sorhouette [Soroheta] (quartier d’Irouléguy).
20. PAPEREZKONA Errefentzia, MURRAY, David Seth, 2003, p 375-388.
21. ACEGCGE, Ar.H-T.5-C.8-240(b). 1786-1792.
22. Orpustan, 2010, p. 166-167.
23. AD Pyrénées-Atlantiques. Serie 3P, commune des Aldudes. Plan cadastral. 1840.
24. AD Pyrénées-Atlantiques, 3P Urepel Art 4-1. Etat de sections. En l'absence de numéro, la propriété a été établie en se référant à la parcelle.
25. AD Pyrénées-Atlantiques, 3P Aldudes Art 5-1, Etat de sections.
26. [En ligne] https://www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr/contenu/telechargement/39909/254931/file/18561202_Trait %C3%A9+des+limites+-++trait%C3%A9+de+Bayonne.pdf
27. [En ligne] https://www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr/contenu/telechargement/39909/254931/file/18561202_Traité +des+limites+-++traité+de+Bayonne.pdf
28. Traité de délimitation du 2 décembre 1856. [En ligne]. https://www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr/content/download/39909/254931/file/18561202_Trait%C3%A9%20des%20limites%20-%20%20trait%C3%A9%20de %20Bayonne.pdf
29. du col de Curuchespila, sur les confins méridionaux de l'ancien Pays-Quint, suivra, en se dirigeant vers l'ouest, la crête qui passe à Berascoinzar, Arcoleta, Sorogaïn, Iterumburu, Odia, Ahaddi, Ernacelaïeta, Urtiaga, le col d'Urtiaga, Ernalegui, Urisburu, et descendra sur les versants méridionaux pour passer par Gorosti, Segurrecolarea, Alcachury, Gambaleta, Presagaña, Zotalarreburua, Erroaguerri, Lizarchipi, Gorosgarate, Martingorribarrena, Lasturlarre, Lasturcoiturieta, Larreluceburua, et revenir à Curuchespila.
30. Au nombre de huit dans le texte.
31. En juin 2017, la marque d’Urepel à fait l’objet d’un web documentaire. [en ligne] https://www.youtube.com/watch?v=TNeonm3bY_Y
32. POUMARÈDE, 2011, p. 55-70.
33. AD Pyrénées Atlantiques, 1 M 248, 1882.
34. AD Pyrénées Atlantiques, E DÉPÔT ALDUDES 1 N 1
35. AD Pyrénées Atlantiques, 1 J 234/1.
36. AD Pyrénées-Atlantiques, 1 M 248, 1932.
37. AD Pyrénées Atlantiques, E DÉPÔT ALDUDES 1 N 1, 1961.
38. AD Pyrénées-Atlantiques, E DÉPÔT ALDUDES 1 N 1, 1962-1968
39. selon le cadastre (2022).
40. AD Pyrénées-Atlantiques, 3P Urepel Art 4-1.
41. selon le cadastre de 2022.
42. AD Pyrénées-Atlantiques, Aldudes 3P2 art. 1, 1878.
43. AD Pyrénées-Atlantiques. Serie 3P,1840.
44. Bibli. Nat. Manuscrit. MS-6640. 1755.
45. AD Pyrénées Atlantiques, Pau, 1 J 237, 1702.
46. Traité de délimitation du 2 décembre 1856. [En ligne]. https://www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr/contenu/telechargement/39909/254931/file/18561202_Trait%C3%A9+des+limites+-++trait%C3%A9+de+Bayonne.pdf
47. AD Pyrénées-Atlantiques. Serie 3P, 1840.
48. Arch. Dép. Pyrénées Atlantiques, 1 J 234/1, 1764-1765.
49. AD Pyrénées-Atlantiques. Serie 3P, 1840.
50. "les habitants de Baigorri peuvent conserver leurs terres cultivées jusqu’à présent tant en Val d’Erro et aux Aldudes sans pouvoir en ouvrir de nouvelle." Bibli. Nat. Manuscrit. MS-6640. 1755.
51. AD Pyrénées-Atlantiques. Serie 3P, 1840.
52. Selon le cadastre de 2022.
53. RANGASSAMY Régis, IZANS Jean-Pierre. L'art de bâtir les cabanes pastorales dans les pyrénées, Hautes Vallées du Béarn et du Pays basque. Tarbes : Parc National des Pyrénées, 2002. p. 161-169
54. selon le cadastre de 2022.
55. EHEMB, 2021, p. 35.
56. Malheureusement, une grande partie de ces cabanes n’ont pas été visitées
57. Environ 300 m² en moyenne selon EHMEB. 2021, p. 27.
58. AD Pyrénées-Atlantiques, E DÉPÔT ALDUDES 1 N 1, 1968
59. Chiffres commission syndicale de Baigorri 2019
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