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Église paroissiale Saint-Barthélemy
France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Rion-des-Landes

Vue d'ensemble depuis le sud-ouest.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Extrait du plan cadastral du début du XIXe siècle, section N dite du Bourg, par Bernard Preneron, géomètre (AD Landes, 286 W 243).
Maisonnave Jean-Philippe
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Plan schématique. Dess. J.-Ph. Maisonnave, 1990.
Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
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Vue aérienne de l'église. Carte postale, années 1960.
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L'église vue du sud. Carte postale, première moitié du XXe siècle.
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Le porche de l'église. Carte postale, Marcel Delboy, Bordeaux, avant 1941.
Delboy Jacques-Marcel
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Vue intérieure de l'église depuis l'entrée. Carte postale, H. Dassie, première moitié du XXe siècle.
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Vue intérieure de l'église. Carte postale, Marcel Delboy, Bordeaux, avant 1941.
Delboy Jacques-Marcel
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Vue d'ensemble depuis le nord-est.
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Vue d'ensemble depuis l'est.
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Vue d'ensemble depuis le nord-est.
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Chevet.
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Clocher vu depuis le nord-est.
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Détail de la flèche du clocher.
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Vue d'ensemble depuis le sud-ouest.
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Clocher vu depuis le sud-ouest.
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Porche vu depuis le sud-ouest.
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Face occidentale du porche.
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Face méridionale du porche.
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Façade occidentale du collatéral nord.
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Porte occidentale du collatéral nord.
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Vue intérieure du porche vers l'ouest.
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Vue intérieure du porche vers le nord.
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Vue intérieure du porche vers l'est.
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Portail occidental.
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Vue intérieure vers l'est, sous la tribune.
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Vue intérieure vers l'est.
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Vue intérieure vers l'est.
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Vue intérieure du collatéral sud vers l'est.
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Porte occidentale du collatéral sud, face intérieure.
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Oculus zénithal de la tribune occidentale avec verrière figurée (colombe du Saint-Esprit).
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Détail de la voûte du vaisseau central dans les combles.
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Voûte appareillée de la tourelle d'escalier.
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Détail de l'intérieur de la tourelle d'escalier.
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Premier niveau du clocher.
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Premier niveau du clocher vu depuis l'escalier intérieur.
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Porche et clocher vus depuis le sud-ouest (en 1990).
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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes

Face ouest du porche (en 1990).
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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes

Portail occidental (en 1990).
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Vue intérieure vers l'est (en 1990).
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Délibération du conseil municipal de Rion-des-Landes au sujet de la fonte de deux cloches par le fondeur Martin, 10 mai 1849 (AD Landes, 2 O 1751) : première page.
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Délibération du conseil municipal de Rion-des-Landes au sujet de la fonte de deux cloches par le fondeur Martin, 10 mai 1849 (AD Landes, 2 O 1751) : deuxième et troisième pages.
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"Commune de Rion. Restauration de l'église. Devis estimatif", par l'architecte Gustave Alaux, 12 mai 1866 (AD Landes, 2 O 1751) : extrait concernant le marché particulier pour la sculpture.
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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : première page.
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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 2 et 3.
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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 4 et 5.
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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 6 et 7.
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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 8 et 9.
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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 10 et 11.
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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 12 et 13.
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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 14 et 15.
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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 16 et 17.
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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 18 et 19.
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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 20 et 21.
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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 22 et 23.
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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 22 et 23.
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"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 1 et 2.
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"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 3 et 4.
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"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 5 et 6.
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"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 7 et 8.
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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 9 et 10.
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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 11 et 12.
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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 13 et 14.
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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 15 et 16.
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"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 17 et 18.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Titre : Église paroissiale Saint-Barthélemy
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Auteur de l'oeuvre : Alaux Gustave, Ozanne Alexandre, Minvielle Barthélemy Paul, Lespessailles Jules, Saint-Sébastien Vincent, Castandet Jean, Lasserre Jean, Beuza, Brunache Bernard I, Ducournau J., Bonnet Jean-Henri, Darlanne Jean-Baptiste, Peyroutas Pierre
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Période : limite 12e siècle 13e siècle , 3e quart 19e siècle , 4e quart 19e siècle
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Localisation : Landes , Rion-des-Landes , place des Droits-de-l'Homme
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Type de dossier : Dossier d'oeuvre architecture
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Aire d'étude : Tartas ouest
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Phase du dossier : étudié
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Date d'enquête : 2018
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Auteur du dossier : Maisonnave Jean-Philippe
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Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Historique
Rion, que certains auteurs du XIXe siècle (A. Vielle, P. Cuzacq) identifiaient à tort avec un vicus gallo-romain du nom de Cocosa, était au Moyen Âge une station sur une voie secondaire des chemins de Compostelle. Le Liber rubeus de la cathédrale de Dax mentionne dans la seconde moitié du XIIe siècle une unique église située sur son territoire, Sanctus Martinus de Arrione. Cet édifice, selon les Notes de l'abbé Foix, existait encore au milieu du XVIIe siècle, avec son cimetière, dans le quartier du même nom situé à l'est du bourg de Rion, assertion toutefois contestée par Césaire Daugé dans sa monographie de la commune (1912).
L'église Saint-Barthélemy, au centre du village, dut être édifiée au tournant des XIIe et XIIIe siècles, comme le suggère le style de son portail occidental, seul vestige conservé (très restauré) du bâtiment primitif. L'abbé Daugé, sur la foi de documents aujourd'hui disparus, date du XVIe siècle une première reconstruction de l'église, antérieure au passage des troupes protestantes de Montgomery en 1569, qui ne semble pas avoir affecté Rion. L'église, entourée d'un cimetière, comportait un vaisseau principal et un collatéral au nord, sur lequel se greffait un clocher haut de 36 mètres et couronné d'une flèche en bois ; trois "sacristies" épaulaient l'abside, sans doute à trois pans ; une chapelle hors-œuvre dédiée à Notre-Dame était accolée à la nef, tandis qu'une "rotonde" au rez-de-chaussée du clocher abritait les fonts baptismaux et une chapelle Saint-Roch. Affectée en 1794 au culte de la Raison, l'église ne semble pas avoir subi de dégradations importantes sous la Révolution. Après le rétablissement du culte en 1801, les marguilliers successifs font effectuer des réparations mineures : blanchiment des murs et ouverture de nouvelles fenêtres à la chapelle (de la Vierge ?) en août 1820, vitrage de deux fenêtres par le vitrier dacquois Brunache (sans doute Bernard I ou l'un de ses fils, Vincent II et Jacques) l'année suivante, réfection complète de la couverture par le charpentier Jean Lasserre dit Belon en 1833. Dans le même temps, le mobilier est presque entièrement renouvelé.
Cependant, l'augmentation sensible de la population (passée de 1.200 habitants sous la Révolution à 1.332 en 1824 et 2.263 en 1861) et l'état de ruine du clocher font ressentir dès le milieu du siècle le besoin d'une rénovation et d'un agrandissement. Après plusieurs demandes du curé Dominique Lestage et de l'évêque d'Aire, le conseil municipal décide le 21 février 1864 la construction d'un collatéral au sud du vaisseau, puis vote un crédit de 90.000 francs et approuve en mai 1867 le projet présenté par l'architecte bordelais Gustave Alaux. Celui-ci prévoit, outre la construction précitée, celle de deux sacristies, d'un grand porche néoroman contre la façade occidentale et d'un clocher monumental au-dessus de la première travée de la nef, ainsi que le rhabillage complet de toutes les élévations. Les travaux, estimés à la somme de 80.343 francs 39 centimes, sont adjugés le 26 juillet 1866 puis en mai 1868, pour 72.308 francs 97 centimes, à l'entrepreneur Jules Lespessailles, de Tartas, qui les mène à bien en 1872, après une brève interruption due à la guerre franco-prussienne et un litige (finalement résolu) avec la commune. L'important décor sculpté est exécuté par le sculpteur Vincent Saint-Sébastien (1829-?), déjà collaborateur d'Alaux sur les chantiers du sanctuaire de Buglose en 1864-1865 et de l'église de Mugron en 1866. Deux devis supplémentaires d'Alaux, concernant l’exécution d'un nouveau maître-autel (3.500 francs) et la pose des verrières du chœur (2.390 francs), sont approuvés dès le début du chantier. Le décompte final porte la dépense à 91.404 francs et 58 centimes. A l'exception de la façade pignon occidentale avec son portail sculpté, l'édifice a été presque entièrement rebâti. Peu de temps après l'achèvement des travaux, l'architecte départemental Alexandre Ozanne rédige un projet "d'abat-jours" pour les baies du clocher (1.200 francs), exécuté par l'entrepreneur Callède. Le dernier remaniement intervient en 1893-1894, avec l'ajout, par l'architecte bordelais Paul Minvielle, d'une tribune sur la première travée de la nef, dont le rez-de-chaussée devient ainsi un vestibule ou une avant-nef ; les travaux sont exécutés par les entrepreneurs Jean-Baptiste Darlanne (menuisier à Rion) et Pierre Peyroutas (maçon à Morcenx). A partir de 1892, le décorateur local J. Ducournau couvre les murs et voûtes de peintures ornementales, complétées en 1897 par le Bordelais Jean-Henri Bonnet (ensemble supprimé à la fin du XXe siècle).
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : limite 12e siècle 13e siècle Principale : 3e quart 19e siècle Secondaire : 4e quart 19e siècle |
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Dates |
1868, daté par source 1893, daté par source |
Auteurs |
Auteur :
Alaux Gustave, architecte (attribution par source, signature) Auteur : Ozanne Alexandre Né à Bonneboscq (Calvados) le 21 novembre 1828, mort à Dax le 18 novembre 1888 et inhumé au cimetière Saint-Pierre de cette ville. Ingénieur civil, architecte départemental des Landes de 1859 à 1879. Fils de Célestin Ozanne (1797-1870) et de Florentine Prévost (1805-1881) ; marié en premières noces, le 28 avril 1857 à Bordeaux, avec Jeanne Mathilde Brousse († Bordeaux, 17 juillet 1858) ; marié en secondes noces, le 25 février 1862 à Dax, avec Anne Clary Mène (Dax, 12 avril 1831 - Dax, 11 mars 1924), fille de Pierre Paul Mène (1792-1866), notaire, et de Marie Amélie Bonnecaze (1797-1877). Il eut du premier lit une fille, Mathilde Isabelle Jeanne (1858-1929), Mme Eugène Levassor, du second lit deux autres filles, Marie Amélie Célestine (1863-1942), épouse en 1890 d'Eugène Louis Joseph Deschamps, sous-commissaire de la Marine, et Joséphine Anne Marguerite (1864-1954). Auteur : Minvielle Barthélemy Paul Barthélemy Paul (prénom usuel) Minvielle, né à Bordeaux le 24 mai 1845 ; architecte, dessinateur dans l'atelier de Charles Burguet (architecte de la Ville de Bordeaux) de 1861 à 1868 ; élève de son oncle paternel l'architecte Ernest Minvielle de 1868 à 1870 ; inspecteur municipal de la Ville de Bordeaux de 1875 à 1892, participe à ce titre à la construction de la faculté de médecine et de pharmacie (place d'Aquitaine, aujourd'hui de la Victoire) sous la direction de Jean-Louis Pascal ; vice-président de la Société des Architectes de Bordeaux et du Sud-Ouest (avant 1906). Auteur : Lespessailles Jules, entrepreneur (attribution par source, signature) Auteur : Saint-Sébastien Vincent Sculpteur ornemaniste à Bordeaux, collaborateur de l'architecte bordelais Gustave Alaux sur les chantiers des églises de Buglose (1864-1865), de Mugron (1866) et de Rion-des-Landes (1868), et de l'architecte Taillarda fils à l'église Saint-Nicolas de Nérac (1856) ; il travailla aussi à la chapelle de la Vierge de la cathédrale de Dax en 1864-1871. Il est nommé "M. Vincent" et "Vincent St-Sébastien" dans les archives de Buglose, "Vincent Saint-Sébastien" à Nérac, mais signe "Sébastien" tout court les sculptures de Mugron et de Rion. Enfant trouvé à la porte de l'hospice civil de Pau le 23 janvier 1829 (le lendemain de la fête de Saint-Vincent et trois jours après la Saint-Sébastien), Vincent Saint-Sébastien épousa le 29 novembre 1854 à Saint-Paul-lès-Dax (où il était alors domicilié) Jeanne Lamaison (née à Laurède le 11 février 1828), institutrice, fille de Jean-Baptiste Lamaison, tonnelier à Laurède, et de Marie Lagraulet, et sœur aînée de Françoise, qui devait épouser en 1858 le sculpteur nantais Aristide Belloc (1827 - 1888/1908), auquel Saint-Sébastien succédera en 1861 sur le chantier de Buglose, dirigé par le Père Antoine Lamaison, oncle par alliance des deux sculpteurs. Auteur : Castandet Jean, menuisier (attribution par source) Auteur : Lasserre Jean, charpentier (attribution par source) Auteur : Beuza, peintre, décorateur (attribution par source) Auteur : Brunache Bernard I Bernard I Brunache, peintre-vitrier à Dax, issu d'une famille dacquoise qui compta onze peintres-vitriers sur cinq générations et qui s'allia par mariage à la famille Monique, charpentiers et vitriers. Né à Dax le 22 octobre 1763 et mort dans la même ville le 9 décembre 1833 ; quatrième fils de Jean Brunache, maître-vitrier, et de Marie Bétis ; marié à Dax, le 29 janvier 1788, à Claire Lafitte (morte à Dax le 29 mars 1836), fille de Bernard Lafitte et de Catherine Cailleba, dont il eut trois fils maîtres-verriers, Jean (1788-?), Vincent II (1790-1867) et Jacques (1794-1851), père de Bernard II (1816-1891). Auteur : Ducournau J., peintre, décorateur (attribution par source) Auteur : Bonnet Jean-Henri Jean (prénom unique à l'état civil) dit Jean-Henri Bonnet, peintre-décorateur à Bordeaux au tournant des XIXe et XXe siècles. Né à Bordeaux (au 33, rue Villedieu) le 11 avril 1854, il était le fils d'Élie Bonnet, "peintre en décors", et de Marguerite Lassus, et le frère cadet et associé du peintre-décorateur Jean Charles Bonnet (1838-?). Jean-Henri épousa à Bordeaux, le 23 août 1877, Marie Blanche Sauts (Bordeaux, 11 juillet 1856-?), fille de Jean Sauts, tailleur d'habits, et d'Anne Jeanne Constantin, et tante maternelle du peintre-décorateur Léon Gouillaud (1866-1952). Le couple Bonnet-Sauts eut cinq enfants : Élie Daniel (1878), Marguerite (1881, Mme Benoit Henry Fédou), Amélie Magdelaine (1886, Mme André Joseph Loustalot, puis Mme Roger Pierre Bouchillou), Élie Marie Louis (1891-1915) et Jean Marie (1893-1973). Un en-tête de lettre de 1894 porte la raison sociale : "BONNET & FILS FRÈRES, J. Henri Bonnet Successeur. 4, rue Valdec - Bordeaux / Peintures décoratives, historiques et archéologiques pour Église, Monuments et Appartements, dorure". En 1913, les "bureaux et ateliers" étaient installés au 73, rue d'Arès. Parmi les collaborateurs de la maison figurèrent le dessinateur Jean-Baptiste Vettiner (1871-1935) et Jules Millepied, "peintre-décorateur, ancien ouvrier de la maison Bonnet de Bordeaux (...) pendant vingt ans" (L'Espérance, 3 avril 1904). Auteur : Darlanne Jean-Baptiste Jean-Baptiste Darlanne, menuisier et entrepreneur à Rion-des-Landes. Né le 17 août 1846 à Rion et mort dans la même commune le 2 août 1909 ; fils de Jean Darlanne (1817-1849), cultivateur, et de Catherine Luxey (1816 - ?) ; marié le 17 février 1870, à Rion, avec Catherine Marie Batbedat (Laluque, 9 avril 1851 - Rion, 23 mai 1876), fille de Pierre Batbedat et de Catherine Villenave. Le couple eut deux enfants : Jeanne (1871), en 1899 Mme Justin Castets, et Jean-Baptiste (1874-vers 1940). Source : Geneanet ; AD Landes, 4 E 243/19-24, 26-27, 4 E 243/34. Auteur : Peyroutas Pierre Pierre Peyroutas, entrepreneur de maçonnerie à Morcenx (Landes) à la fin du XIXe siècle. Né à Diusse (Basses-Pyrénées) le 10 août 1840 et mort à Morcenx le 20 mars 1902 ; fils d'Étienne dit Charles Peyroutas, scieur de long, et de Jeanne Lapoudge ; marié à Solferino (Landes), le 3 novembre 1868, avec Jeanne dite Eugénie Batbédat (Escource, 31 octobre 1847 - ?), domestique puis maîtresse d'hôtel, fille de Simon Batbédat, pasteur, et de Jeanne Serrant. Le couple eut au moins deux filles : Marie (1880-1932), Mme Arnaud Douthe, et Mathilde (1882), en 1903 Mme Jean Ducamp. Pierre Peyroutas, qualifié de maçon dans les actes de son mariage et de la naissance de ses enfants, métier qu'il pratiquait encore en 1894 (travaux à l'église de Rion-des-Landes), exerçait à la fin de sa vie la profession de maître d'hôtel avec sa femme. Source : Geneanet ; AD Landes, 4 E 303/1-2, 4 E 197/23, 4 E 197/31. |
Description
L'église, orientée, autrefois entourée d'un cimetière, est implantée au centre du bourg, sur la place de la Liberté (ou des Droits-de-l'Homme), au croisement des rues Frédéric-Bastiat et du Commerce. L'édifice, qui mêle des éléments en style néoroman (porte, clocher) et néogothique (chevet), est bâti en moellon calcaire enduit, à l'exception de la façade occidentale, du porche et du clocher, des encadrements de baies et des contreforts de la nef et du chevet, en pierre de taille. Il comporte trois vaisseaux de quatre travées. Le vaisseau central est prolongé par une travée de chœur carrée et par une abside à trois pans épaulée par deux sacristies. Il ouvre sur les bas-côtés par des grandes arcades en arc brisé, dont les moulures se fondent dans les piles rondes qui les supportent. L'ensemble de l'édifice est couvert de voûtes d'ogives retombant, dans le vaisseau central, sur des dosserets à cinq pans, dans les collatéraux sur des colonnes adossées, dans le chœur sur des culots sculptés. Une tribune massive règne sur la première travée du vaisseau central. Celle-ci est surmontée d'un imposant clocher-tour quadrangulaire, à deux niveaux de largeur décroissante, le niveau supérieur (chambre des cloches) percé de baies géminées inscrites dans des gâbles et couronné d'une flèche octogonale en maçonnerie, elle-même cantonnée d'édicules à colonnettes et gâble fleuronné. Adossé au mur-pignon occidental, un grand porche hors-œuvre, de plan rectangulaire, est ouvert sur trois côtés par des arcades en triplet sur colonnettes de marbre rose. Il protège l'unique vestige de l'église romane primitive, un portail à voussure en plein cintre et tympan sculpté.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Plans |
plan allongé |
Étages |
3 vaisseaux |
Couvrements |
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Couvertures |
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Escaliers |
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Décors/Technique |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA40001634 |
Dossier réalisé par |
Maisonnave Jean-Philippe
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Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Tartas ouest |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2018 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Église paroissiale Saint-Barthélemy, Dossier réalisé par Maisonnave Jean-Philippe, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/a236b461-2a91-40c0-aabb-ae690f65bec5 |
Titre courant |
Église paroissiale Saint-Barthélemy |
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Dénomination |
église paroissiale |
Vocable |
Saint-Barthélemy |
Statut |
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Documents d'archives
AD Landes. 2 O 1751. Rion-les-Landes : église, presbytère, cimetière (1816-1926)
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 2 O 1751
ISBD/Commentaire :
Rion-les-Landes : église, presbytère, cimetière (1816-1926).
AD Landes. 70 V 286/7. Inventaire des biens dépendant de la fabrique de Rion, 22 février 1906
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 286/7
ISBD/Commentaire :
Inventaire des biens dépendant de la fabrique de Rion, 22 février 1906.
AD Landes. 70 V 286/8. Legs à la fabrique de Rion, 1831-1833
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 286/8
ISBD/Commentaire :
Legs à la fabrique de Rion : Bernard Taris et Marie Prat épouse Taris (1831-1833).
AD Landes. II F 919. Notes de l'abbé Vincent Foix : vieux clochers, vieilles églises
Mention : p. 32-33
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : II F 919
ISBD/Commentaire :
Notes de l'abbé Vincent Foix : vieux clochers, vieilles églises.
Bibliographie
DAUGÉ Césaire. Rion-des-Landes : son histoire
ISBD/Commentaire :
DAUGÉ Césaire. Rion-des-Landes : son histoire. Bergerac : Imprimerie générale du Sud-Ouest, 1912.
DUFOURCET Eugène. L’Aquitaine historique et monumentale : Rion-des-Landes
Mention : tome 1, p. 141-158
ISBD/Commentaire :
DUFOURCET Eugène. L’Aquitaine historique et monumentale : Rion-des-Landes. Dax : Société de Borda, 1895.
Cartulaire de la cathédrale de Dax. "Liber Rubeus" (XIe-XIIe siècles)
Mention : p. 435
ISBD/Commentaire :
Cartulaire de la cathédrale de Dax. "Liber Rubeus" (XIe-XIIe siècles). Texte édité, traduit et annoté par Georges Pon et Jean Cabanot. Dax : Comité d'études sur l'histoire et l'art de la Gascogne, 2004.
CUZACQ René. Les Landes pittoresques
Mention : p. 39-41
ISBD/Commentaire :
CUZACQ René. Les Landes pittoresques. Mont-de-Marsan : éd. Jean Lacoste, 1960.
PILLEMENT Georges. La France inconnue. Paris : Grasset, 1956.
Mention : tome II (Sud-Ouest), p. 236
ISBD/Commentaire :
PILLEMENT Georges. La France inconnue. Paris : Grasset, 1956.
CHABAS David. Villes et villages des Landes
Mention : tome I, 1968, p. 313
ISBD/Commentaire :
CHABAS David. Villes et villages des Landes. Capbreton : D. Chabas. Tome I, 1968 ; tome II, 1970 ; tome III, 1972 ; tome IV, 1974.
ZAPATA Francis, ROUSSET Jean-Pierre. Les chemins de Saint-Jacques dans les Landes
Mention : p. 213-215
ISBD/Commentaire :
ZAPATA Francis, ROUSSET Jean-Pierre. Les chemins de Saint-Jacques dans les Landes. Bordeaux : Ed. Sud-Ouest, 2002.
LERAT Serge (dir.). Landes & Chalosses
Mention : tome I, p. 370
ISBD/Commentaire :
LERAT Serge (dir.). Landes & Chalosses. Pau : Cairn, 1984.
Annexes
Extraits de : Césaire Daugé, "Rion-des-Landes, son histoire", première partie, chapitres XI ("Curés de Rion de 1753 à la Révolution") et XIII ("Fabrique : ses revenus. Marguilliers : leurs attributions"), p. 96-109
P. 101-102 : "M. le curé Lafourcade aimait la décence du lieu saint. Le 10 août 1777, il fit provoquer, par le marguillier Darrouzet, une assemblée capitulaire qui décida de faire remettre en état l'autel de Notre-Dame. Jean Castandet, maître menuisier d'Ygos, entreprit la menuiserie pour la somme de 700 livres "du consentement de M. le Curé et des jurats". Chargé de procurer un sculpteur et un peintre, M. Lafourcade présenta, le 11 janvier 1778, le sculpteur Giraudy, de Lescar, qui proposa le plan suivant : / "1° Une notre Dame de Piété avec le Christ mort sur les genoux de la Vierge, les deux figures bien groupées sur une terrasse et un support proportionné au local. 2° Deux bas-reliefs pour être placés aux extrémités de la dite Chapelle, l'un représentant l'Annonciation et l'autre la Purification, le tout d'une étendue relative au local. 3° La figure de l'Ascension [sic pour l'Assomption], groupée en moitié bosse avec des nuages, et deux chérubins de la hauteur et largeur qui conviendront au local. 4° Deux figures, l'une Jacobine avec le Chapelet, et l'autre Carme avec le Suaire [sic pour la scapulaire] en ronde bosse, pour être placées de l'attitude qui convient sur le haut des deux bas-reliefs des extrémités. 5° La figure de l'Ascention (sic) sera dorée en plein hors les carnations, de même que les ailes des deux chérubins. Les nuages seront argentées (sic). Les draperies de toutes les autres figures seront peintes et filetées en or, et les ornements qu'il convient de dorer au grand prêtre de la Purification, c'est-à-dire la tiare principalement et l'ornement de devant la poitrine du grand prêtre et aussi de même l'écharpe du Christ sur les genoux de la Notre Dame, le tout en bois de tilleul, peuplier ou de tremble. / Le dit entrepreneur veut s'obliger de faire porter toutes ces figures et de les rendre à Dax à ses dépens, et, de Dax jusques à Rion, les marguilliers seront tenus de payer le transport, et, s'il s'en casse ou gâte quelqu'une de Dax à Rion, c'est aux dépens de l'entrepreneur ; sera obligé de venir placer les dites figures et le tout fait et parfait conformément au devis une fois jusques au 24 Aoust prochain." Pour le prix des sculptures, on convient de 730 livres "et même d'avantage s'il est nécessaire". M. Lafourcade sert de caution au sculpteur [Note : Étude Bousseau, Arengosse]. Je vous laisse à penser combien fut belle la fête de Saint-Barthélemy de l'an 1778 qui vit l'inauguration de l'autel de la Sainte-Vierge, rutilant d'or et d'argent, dans la vieille église de Rion."
P. 109 : "Jean Bellegarde, marguillier sortant [en 1774], nomme Dominique Villenave, à Miquelot, qui est aussitôt "confirmé dans la charge de marguillier de Rion pour desservir la dite église jusques au jour de la Fête-Dieu de l'année prochaine 1775 [...]". On l'autorisa à faire placer aux fonts baptismaux une balustrade en fer exigée par Mgr l'évêque de Dax."
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Extraits de : Césaire Daugé, "Rion-des-Landes, son histoire", deuxième partie, chapitres I ("Rion de 1789 à 1793"), II ("Rion en 1793"), III ("Rion en 1794") et IV ("Rion de 1795 à 1803"), p. 189-268
P. 193 : "M. Maque fut le premier maire élu en 1790. La première municipalité ne parait pas avoir montré un grand enthousiasme pour les idées nouvelles."
P. 208 : "Trois jours après, 25 novembre 1792, sur l'ordre du citoyen André Casalis, commissaire procureur syndic du district de Tartas, qui rappelle la loi du 10 septembre 1792 enjoignant aux municipalités de faire l'inventaire de l'argenterie des églises, la municipalité s'exécute pour la forme. "Nous, maire et officiers municipaux nous nous sommes transportés dans l'église de Saint-Barthélemy de Rion où nous avons trouvé une lampe et une croix d'argent, un encensoir, une navette. Nous nous serions conformés à la dite loi par l'envoi des objets mentionnés si la communauté assemblée ne nous avait déclaré que la lampe et l'encensoir étaient une acquisition propre à la commune qui..." le procès-verbal n'achève pas sa phrase et rine n'est envoyé à Tartas. [...] Un nouvel appel, signé d'un administrateur du district, est fait le six décembre, pour que l'argenterie soit envoyée à Tartas le plus tôt possible. Bougue somme la municipalité de nommer un commissaire "pour faire l'inventaire de l'argenterie de Rion, s'il s'en trouve, pour être pesée et envoyée au District à l'exception des vases sacrés". On se met en mesure d'obéir pour la forme. "Aujourd'hui, neuf décembre 1792, l'an premier de la République française, le Conseil général de la communion de Rion assemblé, a été procédé au choix d'un commissaire pour procéder à l'inventaire des meubles, effets et ustensiles en or et argent employés au service du culte de l'église de cette paroisse. Pour cet effet, Jean Lasserre, officier municipal, a été choisi pour la confection du dit inventaire, lequel, après visite faite, nous a présenté une lampe, une croix, un encensoir, une navette avec sa cuillère et un instrument pour donner la paix, le tout d'argent massif de vingt livres et seize onces la livre, lesquels meubles ont été mis entre les mains du dit Lasserre, commissaire nommé, que nous avons chargé de porter au directoire du District de Tartas, le jour suivant, qui en donnera descharge en faveur de la municipalité. Maque, maire, Lasserre, officier, Bourda, secrétaire greffier." L'argenterie de l'église reste encore à Rion."
P. 216-217 : "Le curé constitutionnel [Joseph Ducos] donnait la note guerrière ; six jours après [10 mai 1793], l'église elle-même était réquisitionnée pour la défense de la République. En effet, le procureur du District de Tartas écrivait à la municipalité de Rion, le 10 mai : "Citoyens, conformément à l'arrêté du Département du 28 avril dernier, art. 13, nous vous enjoignons de faire transporter dans cette ville vos cloches pour les convertir en canons, à la réserve d'une par chaque église paroissiale et de celle de l'horloge. Nous partagerons les frais de transport. Mancamp." [...] En juin, Tartas demande [...] l'envoi des cloches [...]."
P. 221 : "Jacques Maque, maire de Rion, mourut en décembre [1793]. Il fut remplacé, le 10 du même mois, par Jean Lasserre, de Maubay, premier officier municipal."
P. 223 : "L'année 1793 se termina par cette équipée administrative pour l'enlèvement des cloches et la suppression totale des fêtes religieuses."
P. 250 : "En cette malheureuse année 1794, le culte public cessa par toute la France. Rion avait par ordre démoli les autels. [...] L'église avait changé de nom : on l'appelait le Temple. On y avait installé, comme partout, le culte de la Raison. [...]"
P. 255 : "Une note lugubre est celle de l'inventaire "des meubles qui nous restoit dans la si devant église (sic). 1 armoire, plusieurs portes en mode de buffet. / 1 plaque au mur représentant une porte. / 1 autre à 2 batans et le reste de la boiserie plaqué. / 1 fontaine en fer blanc. / 4 vieux missels. / 2 fauteuils en paille. / 9 tringles de fer servant à tenir les rideaux des si devant autels. / Environ 8 livres de petits morceaux de fer. / 1 vieux encensoir avec sa navette avec un donne-paix en cuivre. / 1 boîte en fer blanc. / 1 petit sac de toile peinte. / 1 bannière. / 1 seconde bannière. / 2 vieilles croix de cuivre. / 1 chapiteau (?) de fer blanc avec un entonoer. / 1 autre grande armoire à plusieurs batans. / 1 commode à deux portes. / 1 vieux meuble en forme de prie-Dieu plaqué. / La boisure d'un devant d'autel en bois. / 4 fauteuils en bois où on chantait les si devant offices. / 4 mauvaises colonnes en bois. / La boisure de trois confessionnaux. / 1 niche en bois escruté (sculpté). / 1 lampe en lames de fer. / Des fonds (sic) baptismaux dont le baffon (bassin) est en marbre. / 3 vieux cadres. / Cantité de débris provenus de la démolition des autels. / 2 petits pupiltres d'autel. / 1 chandelier en cuivre. / 2 chandeliers en bois. / 1 lampe en cuivre avec sa chaîne suspendue. / Idem, 3 en bois avec des plaques de fer blanc. / Les grillages en fer du si devant autel. / 2 serviettes fines. / 1 balustrade en bois soutenue par 4 petits bras de fer. / 6 cierges cire. / 8 vieux rideaux tant grands que petits des si devant autels. / Id. 2 rideaux petits. / 2 vieux drapeaux déchirés couleur tricolore très ensiens. / 1 vieux coffre fort que nous avons fait ouvrir devant la municipalité et dans lequel il ne s'est rien trouvé. / Nous maire et officiers municipaux de la commune de Rion certifions sincère et véritable la déclaration ci-dessus." Pourquoi cet inventaire qui ne constate que des débris ? C'était pour achever la ruine des objets destinés au culte. "Nous, Pierre d'Arnaudin, commissaire du district de Tartas pour les recherches des meubles et biens nationaux ainsi que des restes des dépouilles du fanatisme, en vertu des pouvoirs qui nous ont été donnés par l'administration, authorisons la municipalité de Rion de faire la vente de tous les articles cy dessus sur la place publique, en par la dite municipalité portant un procès verbal estimatif d'enchères et versant le produit dans la caisse du receveur du district. A la maison de Rion le 18 nivôse l'an 3e de la république française une et indivisible. D'Arnaudin, commissaire." [Note : Arch. des Landes, p. 130 et 131.] C'est donc le 5 janvier 1795 (17 nivôse) qu'un nommé Darnaudin vint intimer l'ordre de vendre, sur la place publique, les débris des profanations précédentes de l'église de Rion, appelés "le reste des dépouilles du fanatisme" dans le style de l'époque."
P. 265-266 : "Dès 1799, Jean-Pierre Laborde Meignos, né à Saint-Sever le 19 novembre 1755, dominicain assermenté, curé constitutionnel de Saint-Sulpice de Lézat, près de Toulouse, prenait la direction de la paroisse de Rion. [...] Avec lui, le culte reprend ostensiblement. [...] On recommence à nipper l'église. "Le marguillier [Jean Bellegarde] a acheté deux ornements pour l'église qu'il a payé soit de la recepte et des aumones : 26 livres". [...] Jean Bellegarde acheta aussi "une aube de toile et une corde pour la cloche pour 21 livres, 6 sols, et céda sa charge à un autre Jean Bellegarde avec 16 sous de reliquat en caisse. Le nouveau marguillier resta en exercice un an, et fut remplacé en 1803 par le citoyen Jean Barbasse."
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Extraits de : Césaire Daugé, "Rion-des-Landes, son histoire", troisième partie, chapitre I ("Rion paroissial de 1803 à 1863"), p. 269-286
P. 276-282 : "Le 1er décembre 1810, Barthélemy Lasserre, métayer à Jouanlong, m'a donné six francs pour l'église à la place d'un abeillé dont il voulait faire don à St-Barthélemy". M. Baffoigne [curé de Rion] put ainsi acheter un calice de la somme de 80 francs, pour le coffre duquel on acheta une serrure. La dépense de 1807 atteignit 121 francs, y compris l'achat d'une aube à Madame Moreau, de Tartas, [...] l'achat d'un surplis à Félicité Moreau pour 27 livres, et 5 livres 10 sols de fil de fer pour l'horloge."
"Thomas Dupon [marguillier] acheta une aube, deux chandeliers, un ornement complet de velours noir, galon en argent demi fin, deux nappes d'autel, trois crémières (sic) en argent qui coûtèrent 36 francs, des bouquets et anneaux pour le dais."
"Girons Cuzac, "marguillier, sacristain et coupier", de 1811 à 1816 paya 10 francs pour une croix plantée au cimetière le 24 juin 1811, et 2 francs pour la façon d'une autre croix plantée près de la maison Du Blanc. Le 24 août 1812, il fit blanchir la lampe qui était devant le maître-autel, coût 10 francs, acheta treize bouquets pour parer le maître-autel, coût 28 francs, et changea le vieil encensoir et la navette par un neuf plaqué en argent. Enfin, le 3 mars 1813, il acheta "un surplis de toile sans ailes" qui coûta 13 francs 10 centimes [...]."
"Darrouzet [Jean Darrouzet, nommé marguillier le 15 mars 1818 après Mathieu Maisonnave, démis avant août 1820] acheta un ciboire en argent, doré en dedans, 60 francs, une aube pour les jours de fête et quelques petites dentelles pour les manchettes d'étoles, 34 francs, une paire de burettes, vingt sous, un surplis en organdin, 24 francs, 3 aunes et un quart de dentelle pour garnir deux corporeaux (sic), une livre, seize sols, 6 serviettes, 9 livres 12 sols, un soubassement d'aube, 10 livres, 10 sols, un banc mortuaire, 6 livres."
"Barthélemy Bousquet, son successeur [de Darrouzet] fit blanchir l'église en août 1820 et ouvrir des fenêtres à la chapelle : la dépense dépassa 200 francs. Bernache, vitrier à Dax, réclama 100 francs "pour le vitrage et treillage de deux fenêtres de l'église" en 1821. [...]"
"Un texte précieux pour nous est celui du compte de Barthélemy Bourdens, à la date du 25 mai 1833. "Aujourd'hui, 25 mai, Jean Lasserre, dit Belon, charpentier, s'est engagé, moyennant la somme de 180 francs, à recouvrir toute l'église, les trois sacristies, le porche et la tour, qui est à l'entrée du cimetière ; et il doit fournir la chaux, les tuiles et tout le bois qu'il est nécessaire de changer ; et tout le bois de la tour doit être de chêne." Ainsi donc, l'ancienne église avait trois sacristies dont la trace a disparu et une tour dont nous parlerons plus loin."
"M. Baffoigne mourut à Rion en 1823. Son successeur, M. Dominique Lestage, qui devait gouverner la paroisse pendant 40 ans, pouvait écrire qu'en 1834 ont ne voyait encore dans l'église de Rion "que des débris d'un autel avec un tableau de Saint-Blaise". La sacristie ne possédait que 4 ornements délabrés. Grâce au legs Grué et à des créances que le trésorier recouvra, M. Lestage put élever un maître-autel convenable dédié à Saint-Barthélemy, patron de la paroisse. Cet autel, du prix de 2.700 francs [Note : Registre des délibérations, p. 20], fut construit par des italiens, en juin 1825. La piété et la générosité des habitants permit deux ans plus tard, en 1827, d'ériger à Saint-Roch un autel dont la dépense s'éleva à 780 francs. Ceux qui contribuèrent le plus à l'érection de cet autel furent : Bougue, maire ; Bonnan, à Mougnoc ; Bonnan, à Vignoles ; Boré et Mougnoc, à Chambret ; Loubère, au Grand Pilat ; Dumora, à Gragues du Midi; Menin ; Bourden, à Pinache ; Pesquès, chirurgien ; Bellegarde, à Charot ; Castaings, au moulin d'Estuchat ; Lasserre, à Laulhé ; Chibrac, à Lagot et Lasserre, à Maubay. / Girons Bonnan, à Mougnoc, chargea de vive voix son fils de remettre, après son décès, 300 francs à la fabrique pour l'achat d'un dais. Le vœu fut réalisé par Jeanne Bonnan et Jean Bellegarde qui ajoutèrent la somme de 180 francs, ce qui permit à M. Lestage d'acheter non seulement le dais, mais encore un beau ciboire. En 1826, Pierre Cuzacq verse dans la caisse du trésorier, 150 francs légués par son père."
"Citons comme curiosité l'article suivant d'un compte de 1826 par le marguillier : "20 juillet 1826, payé à Vingez, forgeron, pour du fer fourni à l'estatue de Saint-Barthélemy, 4 fr. 20 c." M. Lagarde, doreur à Saint-Sever, dora la croix et six chandeliers du maître-autel : pour ce travail le marguillier paya 95 fr."
"En 1842, M. le curé fit appel à la générosité et à la piété des habitants pour réparer les vitraux du chœur et dorer certaines parties de l'autel. La dépense monta à 872 francs dont 337 furent fournis par M. le curé, les habitants n'ayant pas atteint la somme voulue."
"En 1847, nouvel appel à la générosité et à la piété des habitants. La cloche, qui durait depuis 127 ans (elle avait donc était [sic] fondue en 1720), se trouva entièrement hors de service. La charité publique se surpassa ; la quête par quartiers produisit 1.900 francs. Le résultat eut été plus beau encore sans une scission qui se produisit parmi les habitants. Quelques-uns opinaient pour un bourdon dont la voix sonore aurait ébranlé tous les échos de la paroisse. D'autres préféraient deux cloches s'harmonisant entre elles. Ces derniers l'emportèrent ; mais les premiers, tenant rigueur, ne décordèrent pas leur bourse. Les deux cloches furent fondues avec un plein succès, au pied même du clocher, le 11 novembre 1847, jour de Saint-Martin, par le sieur Martin, fondeur [Note : Mairie de Rion, D. I, p. 57, v.]. M. Jacques Maque arrive en tête des plus généreux donateurs avec une somme de 600 francs. A sa suite, nous trouvons M. le curé Lestage, 217 fr. ; Jeanne Lasserre, veuve Callede, à Chambret, 50 fr. ; Boré, à Chambret, 50 fr. ; Marguerite Bonnan et Boré, son gendre, à Pinache, 10 fr. [...] Nous ne citons pas les souscriptions à 5 francs ni celles qui leur sont inférieures : c'était l'obole du pauvre aussi méritoire que celle du riche. Nous ne citerons pas non plus les réfractaires ; car il y eut des réfractaires ainsi flétris sur le registre qui mentionne ce bel élan paroissial : "La liste de ceux qui au lieu d'écouter la voix de l'honneur, du bien public, de la charité, de la piété et de la générosité, n'ont écouté que la voix de l'égoïsme et de l'avarice, et ont renoncé à avoir aucune part aux avertissements des cloches qui sont, dans tant d'occasions, la voix même de Dieu, n'ont voulu rien donner - ou n'ont pu - Dieu le sait". Qu'il nous suffise de dire qu'il y eut 9 réfractaires au quartier du Cournau, autant au quartier d'Estiey, 18 au quartier du bourg, 9 au quartier de Mascous et 10 au quartier de la Gouarde."
"L'année 1852 vit établir le Chemin de la Croix dans l'église de Rion qui, jusqu'à l'heure, ignorait cette dévotion. Sur les 300 francs que coûtèrent les images, une souscription dans la paroisse en apporta 261."
"Le 9 juin 1833, le trésorier paya 272 livres, 2 sols à M. le curé de Laluque pour un ostensoir acheté à Bayonne. En cette même année, le peintre italien Beuza fit, dans l'église de Rion, des travaux pour la somme de 60 francs. "Un pied de bonnet carré et 3 cordons" sont payés 16 francs en 1830."
"Deux inventaires de la sacristie, l'un de 1838 [Note : Registre des délibérations, p. 61, verso], l'autre (de) 1841 [Note : Registre des délibérations, p. 72, verso], nous font connaître l'état du linge d'église et des ornements. Nous y constatons 15 serviettes, 9 manuterges, 10 amicts, 242 purificatoires, 3 aubes communes et 4 fines qui sont un peu usées en 1841, 3 nappes d'autel vieilles et 4 neuves avec garnitures, 4 nappes de communion, 4 surplis avec ailes, 3 sans ailes, 2 ornements noirs, 1 rouge, 1 violet, 1 blanc, 3 de toute couleur, 2 chapes, 3 étoles pastorales dont 1 pour baptême et 1 pour funérailles, 2 calices, un commun et l'autre du prix de 235 francs, 10 bouquetiers dorés, 10 bouquets neufs, 1 bannière vieille, etc. Nous sommes heureux de constater que Rion possède déjà un missel romain sur trois, bien avant la réforme faire par Mgr Lanneluc. Le rituel et le processionnal sont parisiens. L'église possède aussi deux dais dont un petit et l'autre grand "neuf avec 4 vases dorés"."
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Extraits de : Césaire Daugé, "Rion-des-Landes, son histoire", troisième partie, chapitres II ("Rion municipal de 1800 à 1832") et III ("Rion municipal de 1833 à 1846"), p. 287-326
P. 288 : "Jean-Baptiste Labeyrie, ancien secrétaire de la mairie, devient maire en 1801, fait restaurer le clocher en 1804 au moyen de rentes dues à la fabrique [...] et conserve l'écharpe jusqu'en 1807. Pierre Callede succéda à Labeyrie et garde l'écharpe jusqu'en 1814 [...]. En session de mai 1807, il fit voter la restauration de l'église, du clocher et du presbytère."
P. 296-297 : "La session de mai 1832 fut des plus chargées. On vota le transfert du cimetière à 300 mètres au milieu du bourg, la réparation du clocher [...], la construction d'une maison commune [...]."
P. 302 : "M. Jacques Maque devint maire de Rion en 1833 par arrêté préfectoral du 18 juin. [...] Le nouveau maire se mit à l'œuvre. Dès le 10 août 1834, on votait 10.000 francs pour les réparations et constructions sur les fonds provenant de la vente des communaux. Immédiatement, on démolit les murs du cimetière qui entourait l'église. Ces murs avaient 5 mètres de hauteur et 1 mètre d'épaisseur. Ils faisaient partie des fortifications de l'église. Une vieille tour carrée romane, qui servait de prison et donnait un cachet spécial à cette enceinte fortifiée, ne trouva pas grâce devant la pioche du démolisseur. [...] Avec une partie des pierres provenant des démolitions, on pava le bourg dont le pavage était en bois, on construisit une maison commune et une nouvelle halle qui n’existent plus [...]. On recouvrit à neuf le clocher. A peine eut-on restauré ce dernier que la foudre tomba sur lui et l'incendia totalement : c'était en 1837."
P. 311 : "Nous avons vu la refonte des cloches en 1847. Un supplément de dépenses de 217 francs pour placement des cloches, achat des moutons, des cordages, etc., fut supporté par le conseil municipal, en séance du 10 mai 1849."
P. 325 : "L'horloge mourait de vieillesse. Un vote de mille francs (18 mai 1862) met au clocher une horloge neuve."
P. 326. "L'idée d'agrandir l'église était lancée On y joignit le projet de construire une maison d'école devant servir aux garçons et aux filles."
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Extraits de : Césaire Daugé, "Rion-des-Landes, son histoire", troisième partie, chapitre VI ("Rion municipal de 1864 à 1870. Agrandissement et restauration de l'église paroissiale Saint-Barthélemy"), p. 327-341
"Désormais l'idée dominante est l'agrandissement de l'église, la construction d'un groupe scolaire et la mise en valeur des communaux. [...] De jour en jour, la population augmentait. Elle comptait 1.200 âmes pendant la Révolution et 1.332 en 1824. Subitement, elle avait presque doublé, et atteignait, en 1861, au chiffre de 2.263 âmes. L'église paroissiale devenait insuffisante. En vain, M. le doyen Lestage, appuyé par Monseigneur l'évêque d'Aire, demandait la construction d'un bas-côté, au midi de l'édifice religieux. Le conseil municipal promettait toujours et n'exécutait jamais. Enfin, le 21 février 1864, il tint séance et rédigea une délibération dans laquelle, prenant acte des réclamations de l'autorité ecclésiastique et des désirs de la population tout entière, il s'exprime en ces termes : "L'accroissement considérable de la population qui est survenu depuis l'établissement du chemin de fer, a fait constater l’insuffisance de l'église principalement les jours de dimanche et de fêtes." Et l'on déclare la construction d'un bas-côté parallèle à celui qui existe déjà [note : Mairie de Rion, D. I, p. 168, verso] [...].
Peu à peu, le projet se précise. D'ailleurs, le clocher en bois menace ruine. Dès lors, pas d'hésitation : on commence par l'église. En session de mai 1867, le conseil municipal de Rion émet un vote de 90.000 francs, suivant un plan et cahier des charges présentés par M. Alaux, architecte [note : Ibid., D. I, p. 14]. Un entrepreneur de Tartas, Jules Lespessailles, se rend adjudicataire des travaux qui commencent sans retard et sont en pleine effervescence le 27 mai 1868. L'ancien maître-autel est détruit. L'architecte en présente un nouveau, dont le prix s'élève à 3.500 francs. Le conseil accepte et ajoute à cette somme celle de 2.390 francs pour les vitraux du chœur. L'enthousiasme fut tel que l'on décida le vote d'une plaque de marbre sur laquelle furent gravés les noms des conseillers municipaux qui méritent certainement de passer à la postérité. Cette plaque, apposée au mur intérieur de la sacristie, porte l'inscription suivante : / Cette église a été restaurée et agrandie en 1868, étant conseillers municipaux : MM. Bougue (Auguste). Loubère (Jeantet). Tartas (Guillaume), maire. Callède (Guillaume). Poisson (Victor). Poudenx (Louis), adjoint. Seguine (Jean). Barbasse (Pierre). Castets (Pierre). Loubère (Jean). Barbasse (Augustin). Callède (Jacques). Bellegarde (François). Maisonnave (Pierre). Maisonnave (Dominique). Lassalle (Laurent). G.ve Alaux, architecte. Lespessailles, entrepreneur.
Il est bien rare qu'une entreprise considérable n'offre pas de difficultés dans le règlement des comptes. L'adjudication des travaux de restauration de l'église St-Barthélemy de Rion avait été faite sur la mise à prix de 80.343 francs 39 centimes. M. Lespessailles, qui avait consenti un rabais de 10 pour cent, soit une adjudication de 72.308 francs 97 centimes, porta une note de 86.016 francs. [note : Mairie de Rion, p. 72] L'écart était énorme et d'autant plus sensible que les finances municipales étaient engagées dans un emprunt de 11.000 francs "pour l'habillement, l'équipement, l'armement et la solde de trois mois pour la garde nationale mobilisée". On était au cœur même de la guerre avec la Prusse. Un emprunt par obligations de 250 francs, à 6 pour cent d'intérêt, avait été décidé le 30 octobre 1870. Que faire en cette douloureuse occurrence ? [...] Le conseil choisit, en qualité d'expert, M. Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, qui devait décider si les travaux, exécutés en dehors du cahier des charges, présentaient un caractère d'urgence suffisant. Un premier décompte du 5 février 1871, remis au conseil, portait les dépenses à 91.404 fr. 58 c. Un second décompte du 4 août suivant arrêtait les dépenses à 94.241 fr. 20 c. Pourquoi cette différence de 2.836 fr. 62 c. dont l'architecte ne s'était pas aperçu ? [...] Comme toujours, l'affaire traînait en longueur, lorsque le conseil de préfecture, sur le dire des experts, porta à 72.712 fr. 94 c., la valeur des travaux exécutés à l'église. Jules Lespessailles, entrepreneur malheureux, accepta la décision du conseil de préfecture (17 novembre 1872) et implora la pitié du conseil municipal qui lui alloua 3.000 fr. de gratification.
Des abats-jour (sic), dont le plan fut dressé par M. Ozanne, ornèrent et garantirent les baies du clocher en pierre. Callède, entrepreneur, réalisa le plan dont le devis s'élevait à 1.200 francs.
Le moment nous semble venu de décrire l'église ancienne et l'église nouvelle.
Avant sa restauration, l'église Saint-Barthélemy de Rion était ogivale à l'intérieur, reconstruite vers le XVIe siècle sur une église romane du onzième. "Comme toutes celles de la contrée, dit M. Dufourcet, elle a été romane avant d'être ogivale. Il ne reste de roman qu'un portail très remarquable, auquel un architecte bordelais, M. Minvielle, a jouté un porche et un clocher dont le style, chose rare, est en parfaite harmonie avec celui de la partie ancienne." [note : M. Dufourcet fait erreur. M. Alaux fut l'architecte du porche, en même temps que de la restauration ou transformation complète de l'église. M. Minvielle fut l'architecte de la tribune qui occupe toute une travée, à l'entrée, et pèse d'un poids énorme sur l'élégance parfaite de l'église.] [...]
Cette vieille église possédait cinq autels dédiés à saint Barthélemy, patron principal, Notre-Dame, saint Michel, saint Jean et saint Roch. Une chapelle spéciale abritait l'autel Notre-Dame, et saint Roch se trouvait dans une abside ou rotonde sous le clocher, vis-à-vis du chœur, avec les fonts baptismaux. [...]
La porte d'entrée se trouvait au nord, près de la base du clocher. Le clocher, dont la flèche était en bois, jouissait de la renommée d'une élévation peu ordinaire, soit environ 36 mètres. Trois sacristies, dont les traces ont disparu, accostaient l'église qui, suivant l'antique usage, était entourée du cimetière. [...]
Décrivons l'église actuelle. Tout d'abord un porche roman de 7 mètres au carré précède le portail roman primitif. La voûte du porche, en pierre de taille de petit appareil, est soutenue par six colonnes de marbre, placées sur piliers de 1 mètre, y compris la base de la colonne qui mesure 31 centimètres. Les chapiteaux ont 60 centimètres de hauteur ; ils sont foliés excepté les deux chapiteaux du nord qui restent inachevés. La clef de voûte porte : "Alaux, architecte, 1868". Le plan de l'église à trois nefs est embrassé par un compas et un stylet.
Aux encoignures, 4 fûts de colonnes en pierre, mesurant 1 mètre, 8 centimètres de hauteur comme les colonnes de marbre. Une colonnade superposée, formant cinq niches, orne l'intérieur du porche au nord, au midi et à l'ouest. La niche centrale de l'ouest est plus haute que les autres et percée d'une baie oblongue qui éclaire le porche. Une simple baie existe aux niches centrales du nord et du midi. Une croix de pierre, dans le style de l'édifice, surmonte le porche à l'ouest. / Ce porche, vaste et harmonieux, auquel on accède par trois marches de pierre de taille, protège heureusement le portail roman d'une belle venue, sans avoir les proportions grandioses des vieilles cathédrales. Le lecteur nous saura gré de céder la plume à M. Dufourcet pour en dire la valeur et la signification. / "Le portail saint Barthélemy de Rion (sic) est d'un type très en honneur au commencement du XIIe siècle, peut-être même un peu avant. Trois rangées de pieds-droits séparés par deux colonnes, de chaque côté, supportent un égal nombre de voussures ornées de torsades, de bandelettes, d'étoiles et de tores. Toutes ces moulures classiques entourent un tympan plus classique encore. Ce tympan, à lui seul, est une date. On y voit en effet, dans un médaillon central, la représentation du Christ, docteur, entouré des quatre évangélistes, figurés par les quatre animaux symboliques si en honneur à la fin du XIe et au commencement du XIIe siècles... [...] Ces quatre animaux - il est convenu de les appeler ainsi, après l'Apocalypse, quoiqu'il y ait parmi eux un ange - sont nimbés et s'appuient sur le livre des Évangiles. On retrouve le même sujet sur le tympan de l'église de Soustons.
Le soubassement et les bases des colonnes sont conformes aux règles architecturales de l'époque et les quatre chapiteaux sont des plus remarquables. Leur tailloir est formé par une corniche qui sert d'appui aux voussures, des deux côtés du tympan, et qui est ornée de rinceaux. La première des corbeilles, à gauche en regardant le portail, représente Daniel dans la fosse aux lions. Ce sujet est plus finement traité à Rion qu'à Œyreluy où nous l'avons signalé sur le portail mérovingien de l'église. La seconde nous offre le massacre des innocents et la fuite en Égypte, que nous retrouvons à Arthous et à Sorde. Les deux corbeilles de droite sont encore plus artistiquement sculptées que celles que nous venons de décrire, mais leur interprétation n'est pas aussi facile. Sur l'une, M. Taillebois voyait la Présentation au temple, avec le vieillard Siméon et Anne la prophétesse. Sur l'autre, se trouve un personnage assis sur un banc, rompant une galette et s'apprêtant à manger ; à sa droite, deux jeunes gens semblent s'enfuir, poursuivis par une bête féroce ; à sa gauche, une femme assise tient sur ses genoux un vase ; un dragon lui parle à l'oreille. M. l'abbé Beaurredon a vu, avec raison croyons-nous, dans ce groupe, le prophète Élisée, les enfants qui l'insultaient dévorés par des ours, et la femme de Sunam qui lui donne à manger et dont il renouvela miraculeusement la provision d'huile. M. l'abbé Pédegert croyait y voir une scène de la vie de Tobie.
Pour le R. P. Labat, l'ensemble des sujets devait s'interpréter de la façon suivante : on va à Dieu (à droite 4e corbeille) 1° par la vertu, c'est à dire la PRUDENCE, qui sedens computat, dit Notre Seigneur ; la TEMPÉRANCE qui, de sa main, réprime ses passions (geste employé ailleurs) ; la FORCE qui, de son poing, arrête l'ennemi ; la JUSTICE accompagnée du lion son symbole : justus est leo, etc. ; 2° en suivant l'exemple de Notre-Dame allant au temple avec l'offrande de son Fils et de ses présents : non apparebis in conspectu meo vacuus, dit le Seigneur. En quittant Dieu (à gauche) 1° on partage le sort de Notre-Dame fuyant en Égypte ; on rencontre le monde et on a peine à fuir les séides d'Hérode ; on quitte Dieu surtout par le vice ou bien c'est au moins lui qu'on rencontrera ; mais on résiste à l'orgueil, à la concupiscence et à l'avarice au moyen de la parole de Dieu et des sacrements, remède puissant que présente la Religion."
En réalité, si la lecture des deux chapiteaux de gauche est facile, celle des deux chapiteaux de droite est difficile soit dans le sens naturel, soit dans le sens mystique. Les scènes sont certainement bibliques ; les deux premières sont du nouveau testament et les deux autres paraissent appartenir à l'ancien. [...]
Entrons dans l'église. Une tribune, qui occupe l'espace d'une travée, vole de son harmonie à la voûte élégante de l'église ogivale. Cette tribune a été ajoutée en 1894 [note : L'architecte en fut M. Minvielle, de Bordeaux, qui liquida les comptes à 4.724 francs.] pour remédier à l'insuffisance de l'église devant l’accroissement de plus en plus sensible de la population, sur la proposition de M. Albert Poisson, maire.
La nef principale se compose de quatre travées. La première supporte la tribune. Les murs de l'église primitive ont été arrondis pour former colonne avec pilier à pan coupé accolé et supportant la naissance des nervures de la voûte. Contre le premier pilier à droite, en entrant, statue de Saint-Antoine de Padoue ; contre le deuxième pilier grand Christ faisant face à la chaire. Contre les piliers de gauche, statue de Saint-Roch et chaire en bois du XVIIIe siècle, remarquablement sculptée. Les cinq panneaux représentent Notre Seigneur debout entre les quatre évangélistes. Quelques-uns de ces panneaux forment tableau avec paysage. Dans le coin des travées au chœur, à droite, statue du Sacré-Cœur ; à gauche, statue de Notre-Dame du Sacré-Cœur.
Les clefs de voûte de la nef principale sont unies sauf une qui porte les initiales du patron de l'église S.-B Sanctus Barthomœus (sic), séparées par un large couteau. On sait que Saint-Barthélemy, apôtre, subit le martyre et qu'il se vit enlever la peau. De là, l'expression gasconne autrefois en usage partout : Sen Bertoumiu / Pelat tout biu.
Dans le chœur, un bel autel en pierre, dont le retable est orné de 12 colombes becquetant un olivier, auquel on accède par trois marches de pierre. Trois vitraux géminés avec trèfle à l'ogive représentant, à gauche : Saint-Mathieu et Saint-Luc, avec Dieu le Fils, dans le trèfle ; au centre : Saint-Pierre et Saint-Paul, avec Dieu le Père, dans le trèfle ; à droite, Saint-Jean et Saint-Marc, avec Dieu le Saint-Esprit sous la forme d'une colombe, dans le trèfle. Au-dessus de la porte des deux sacristies latérales, une grisaille géminée.
A droite et à gauche, deux anges posés sur un socle et portant un candélabre de 7 bougies, s'adossent au mur et complètent l'ornementation de l'autel. Six nervures de pierre ogivent la voûte du chœur. Une boiserie sculptée comprend trois fauteuils pour célébrant de chaque côté du chœur. Les sculptures du pupitre pour lutrin méritent une mention spéciale : le pied est en colonne torse.
Dans le bas-côté nord, qui est ancien, un autel en marbre, surmonté d'une statue dorée de Notre-Dame de Lourdes, est plaqué contre le mur et forme la chapelle de la Sainte-Vierge. A droite et à gauche, contre le mur, statuettes de Sainte-Marie Madeleine et de Sainte-Monique. Contre le mur, vers le premier pilier, statue de Saint-François d'Assise, confessionnal et statue du bienheureux J. Gabriel Perboyre.
Les clefs de voûte, en partant de l'autel, supportent la 1re une fleur de lys, la 2e une étoile, la 3e un cœur, la 4e un épanouissement de feuilles. Sur la large porte de sortie à deux battants dans le fonds (sic) même de l'église, en forme de clef de voûte faisant face à l'autel, les attributs de maçon-compagnon avec l'exergue : Jos. Lespessailles, entrepreneur.
Dans le bas côté midi, qui date de l'agrandissement de l'église en 1868, contre le mur, autel en marbre de St-Joseph, surmonté d'une statue de ce saint. Toujours contre le mur, à droite et à gauche, statuettes de St Louis et de Ste Élisabeth. Contre le mur extérieur, en allant vers le fond de l'église, statue de St Vincent de Paul, banc de l'œuvre, confessionnal, statue de St Barthélemy, fonts baptismaux avec tableau représentant le baptême de Notre-Seigneur par St Jean-Baptiste. Comme clefs de voûte, en allant de l'autel vers la porte du fond : 1° initiales enlacées de St Barthélemy ; 2° armoiries de Pie IX ; 3° armoiries de Mgr Epivent ; 4° attributs sacerdotaux entourés du nom du curé, au moment de la restauration, Théodore Étienne Destribats. Sur la porte de sortie, à deux battants, une clef de voûte portant le marteau et le ciseau du sculpteur.
A l'intérieur des piliers, sous les travées : 1er pilier, statue de Jeanne d'Arc. Trois petits lustres dorés sont suspendus sous l'ogive de chaque côté entre la nef et les bas côtés. Le chemin de croix est peint sur toile et d'assez bon goût.
Un clocher monumental à larges assises, et en pierres de taille jusqu'au sommet, s'élève au-dessus de la première travée de l'église, à l'ouest, et abrite trois cloches dont deux sont de belle dimension. Sur la grande cloche, on lit : Sanctus Bartholomœus. M. Lestage Dominique, curé. M. Tartas, maire, 1847. Parrain : M. Maque Jacques ; marraine : Mme Lasserre Jeanne, à Chambret. Sur la seconde cloche, ont lit : Sancta Maria. M. Lestage Dominique, curé. M. Tartas Guillaume, maire, 1847. Parrain : M. Boré Jean, à Chambret ; marraine : Mme Bonnan Marguerite, à Pinache. Augustin Martin, fondeur. On sait que ces deux cloches furent fondues au pied même du clocher de Rion. La troisième cloche, au son argentin, au bronze un peu fruste, est de petite taille, mais elle a bravé les ans puisqu'elle porte en caractères du XVe siècle les mots : Ave Maria gratia plena Dns. Cette cloche est certainement une des plus anciennes, sinon la plus ancienne du diocèse d'Aire. M. Dufourcet, qui en parle dans son Aquitaine historique et monumentale, a mal lu la fin de l'inscription. Ce qu'il croit les trois initiales S.N.C. n'est autre chose que la continuation de la salutation angélique, c'est à dire Dominus, ou Dns suivant l'abbréviation (sic) usitée au Moyen Age. Une lecture attentive faite sur place ne nous laisse aucun doute à cet égard.
[...] Un revenant, M. Alaux, suscita un gros procès en 1877. Il réclamait 1335 fr. 80 c. d'honoraires. Le conseil déblatéra copieusement contre cet architecte qui, sur les 87.624 fr. 54 c. qu'avait coûtés l'église, avait déjà reçu 4.500 fr. d'honoraires, soit 138 fr. de plus qu'il ne lui était dû. Pourquoi mettre 4 ans à réclamer ? On lui propose 600 fr. à titre de transaction. L'affaire fut portée au conseil de préfecture et, de là au Conseil d’État. Ce dernier condamna la commune de Rion à payer 2.203 fr. 93, en ce compris les intérêts et les frais de procédure, tant il est vrai qu'un mauvais arrangement vaut mieux que le meilleur des procès, au dire d'un proverbe gascon. Le 8 novembre 1881, le conseil votait la somme sans mot dire."
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Extraits de : Césaire Daugé, "Rion-des-Landes, son histoire", troisième partie, chapitre IX ("Rion paroissial de 1863 à 1912. Curés de Rion. Vicaires de 1820 à 1912")
P. 373-374 : "Né à Saubrigues en 1815, M. Théodore-Étienne Destribats fut ordonné prêtre en 1842, et successivement vicaire à sabres à St-Esprit, curé à Lesperon et à Ste-Marie de Gosse. Il eut à lutter pour le bien pendant les 26 ans de son ministère dans la paroisse de Rion où il succédait en novembre 1865 à M. Labadie. Il eut la consolation de voir l'agrandissement de l'église. [...] Des funérailles solennelles, présidées par M. le chanoine Sarrauton, archiprêtre de St-Sever, furent faites à M. Destribats, en l'église de Rion, le 27 octobre 1892. [...]"
P. 375-376 : "Son successeur, M. le chanoine Flavien Claverie, naquit à Arreau, Hautes-Pyrénées, en 1841. [...] L'indifférence l'affectait vivement : souvent il se plaignait de voir sa belle église trop peu fréquentée ; cependant, grâce à la générosité des fidèles, il l'orna d'une foule de statue. [...] L'église, suffisante les dimanches ordinaires, malgré une population de 2.600 habitants, devient insuffisante pour les grandes fêtes. Le Conseil municipal, dont les finances sont de plus en plus prospères grâce aux revenus des gemmes communales, vote la construction d'une tribune avec tambours à la porte principale. Il choisit comme architecte M. Paul Minvielle, de Bordeaux. / La tribune était achevée en 1894 et les comptes liquidés à 4.724 francs. M. Claverie eut aussi la joie de voir terminer les peintures murales de l'église qu'un artiste peintre avait commencées deux ans auparavant : à cet effet, le Conseil municipal avait voté 2.500 francs en faveur de M. Ducournau, peintre à Rion."
P. 380 : "En 1911, grâce à la générosité de quelques-uns de ses paroissiens, M. L'abbé Pécastaing, curé-doyen [Bernard-Charles Pécastaing, né à Saubrigues en 1861, curé de Rion le 13 septembre 1908], a installé dans l'église Saint-Barthélemy une superbe crèche à plusieurs personnages, y compris les trois rois mages. Une splendide fête de Jeanne d'Arc, en 1910, inaugura dans l'église une belle statue de Jeanne d'Arc."
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Inventaire des biens dépendant de la fabrique de Rion, 22 février 1906 (AD Landes, 70 V 286/7)
"Inventaire des biens dépendant de la Fabrique de Rion.
L'an mil neuf cent six, le vingt-deux février à dix heures du matin, En présence de MM. Despré, curé doyen de Rion, V. Poudenx, J. Larrivière, Loubère, membres du conseil de Fabrique et de M. Poisson, maire de Rion. / Nous soussigné, Planche, percepteur de Bégaar, demeurant à Tartas, dûment commissionné et assermenté, spécialement délégué par le Directeur des Domaines à Mont-de-Marsan, avons procédé ainsi qu'il suit, à l'inventaire descriptif et estimatif des biens de toute nature détenus par la fabrique paroissiale de Rion.
Chapitre I. Biens de la fabrique paroissiale de Rion. / Dans la sacristie. / 1. 1 armoire-buffet à deux corps superposés, en bois de chêne ; mesurant 1° le corps du bas 1m40 de long sur 0m83 de large et 1m06 de haut, renfermant 5 tiroirs ; 2° le corps du haut, composé d'étagères & fermé comme le premier corps par deux portes pleines & mesurant 1m30 de long sur 0m42 de large & 1m55 de haut. / 2. Un grand placard en bois de chêne de 5m80 de long sur 3m de haut et garnissant tout le côté droit de la sacristie, de 0.60 de profondeur. Ce meuble est composé ainsi qu'il suit : à chaque extrémité d'une placard avec portemanteau et trois étagères de 1m de large ; dans le milieu s'avance un avant-corps de 3m80 de long sur 1m de profondeur et 1m10 de haut, au-dessus de cette partie se trouvent huit vitrines renfermant des étagères. L'avant-corps est entouré d'un marchepied de 0.60 de large sur le devant et de 20 c. sur les côtés, le tout scellé au mur. / 3. Quatre aubes d'enfants de chœur laine rouge 2 f. l'une - 4. / 4. Quatre aubes id. laine bleue à 2 f. - 4. / 4. Quatre surplis toile à 1 f. - 4. / 6. Trois canons d'autel, un grand de 40 c. de long et deux petits de 0.30 avec cadres dorés - 6. / 7. Une garniture de catafalque en velours noir galon d'argent à 40 f. - 40. / 8. Un drap mortuaire velours noir, garniture argent, galons & glands argent - 60. / 9. Une garniture ou parements d'église pour enterrements, laine noire - 40. / 10. Un prie-Dieu en bois de pin - 3. / 11. Un prie-Dieu en bois - 5. / 12. Une cheminée prussienne en fonte - 12. / 13. Une statue de la Vierge plâtre, dorée, 0.90 de haut - 5. / Une table bois de chêne 1m50 sur 1m70 avec étagère - 10. / 15. Un ostensoir en argent, rayons & pied tout doré enrichi de pierreries, haut 60 - 200. / 16. Un ciboire en bronze doré, coupe argent doré, 0.35 de haut - 100. / 17. Un ciboire en bronze doré id. 0.30 de haut - 60. / 18. Deux calices et leur patène-coupe en argent, pied bronze doré - 7. / 19. Une petite croix avec crucifix en métal argenté hauteur 0.25 - 2. / 20. Deux candélabres à sept lumières, haut. 50 c. bronze argenté", valeur 14 f. l'un - 28. / 21. Deux grands chandeliers métal argenté à 10 f. l'un, haut 0m50 - 20. / 22. Un tapis laine blanche grande frange argentée & galon argenté - 10. / 23. Un ornement complet 1° une chasuble satin noir, 2° un manipule, 3° étole, 4° chape, 5° deux dalmatiques, 6° voile de calice, 7° une bourse, le tout en satin noir, galon argent - 100. / 24. Un ornement complet : le même que ci-dessus en soie, blanc, galon doré - 100. / 25. Un ornement complet : le même que le n° 23 en soie, violet, garniture argent - 100. / 26. Un ornement complet : le même que le n° 23 en velours noir brodé argent - 100. / 27. Un dalmatique [sic] garniture or damas - 30. / 28. Une chape moire blanche brodé or - 30. / 29. Une chape jaune soie & or - 100. / 30. Une chape soie violette garnie galon doré - 30. / 31. Un ornement complet : le même que le n° 23 rouge vieux, galon doré - 100. / 32. Un ornement complet : le même que le n° 23 vert, galon argent vieux - 15. / 33. Un ornement complet : le même que le n° 23 blanc, galon doré vieux - 15. / 34. Deux étoles, noire & blanche en soie, galon argent, à 3 f. vieilles - 6. / 35. Deux chaises & un fauteuil - 3. / Dans le sanctuaire. / 36. Un autel complet en marbre blanc, avec quatre colonnes sur le panneau de devant, scellé au mur. / 37. Une console marbre blanc à gauche et à droite du maître-autel portant deux anges,, scellés au mur. / 38. Trois grands chandeliers métal doré, 0.50 de haut, de chaque côté du retable, à 5 f. l'un - 15. / 39. Deux bras de lumières fixés au mur, en cuivre doré. / 40. Une statue de la Vierge et une statue du Sacré-Cœur, sur supports en pierre, 20 f. - 40. La statue du Sacré-Cœur est revendiquée par Mme veuve Poisson. / 41. Deux stalles avec accoudoirs à 3 places en chêne, fixées au mur, à droite et à gauche du sanctuaire. / 42. Deux prie-Dieu bois de chêne à 8 f. - 16. / 43. Quatre chaises en paille 1 f. - 4. / 44. Huit bancs à dossier 5 f. - 40. / 45. Un pupitre pour lutrin sculpté, hauteur 1m60 - 50. / 46. Quatre petites consoles marbre appliquées au mur où elles sont scellées. / Petites chapelles latérales. / 47. Côté gauche : un autel en marbre blanc complet, scellé au mur. Revendiqué par Mme Vve poisson. / 48. Une statue de la Vierge en stuc, dorée, sur support en pierre haut 1 mètre. Revendiquée par Melle Lucie Dumora -50. / 49. Trois grands chandeliers dorés de chaque côté de l'autel soit 6 chandeliers à 3 f. - 18. / 50. Un Christ en métal doré - 10. / 51. Côté droit : un autel marbre blanc, fond marbre brun, sans exposition, fixé au mur, surmonté de la statue de St Joseph. Le tout revendiqué par M. Joachim Maisonnave de Rion. / 52. Deux consoles en marbre blanc fixées au mur. / 53. Une statue de Ste Elisabeth à gauche de l'autel haut 50 c. en plâtre doré - 5. / 54. une statue de St Louis à droite de l'autel id. - 5. / 55. Une lampe-veilleuse en métal doré à un rang de 6 lumières (revendiquée par Mlle Marie Boré) - 30. / 56. Un grand lustre dans le sanctuaire en métal doré, rang de 6 lumières en haut et de 12 lumières en bas à - 70. / 57. Une grille de communion et porte, 18 mètres de long sur 0m75 de haut, fixée au mur. Revendiquée par M. Poudenx Victor - 100. / 57 bis. Quatre vitraux blancs longs ; sur chaque porte latérale. 1 vitrail blanc long et quatre autres vitraux blancs sur les bas-côtés, soit 10 vitraux à 10 f. - 100. / Dans la nef & les bas-côtés. / 58. Un grand banc d'œuvre à 2 rangs de sièges, bois de chêne, scellés au mur. / 59. Deux confessionnaux en bois de chêne. Revendiqués par la famille Larrivière - 200. / 60. Une statue de St Vincent de Paul en plâtre, haut 1m - 20. / 61. Une statue de St Barthélemy en plâtre, haut 1m - 20. / 62. Une statue de J[ea]n Gabriel Perboyre en plâtre, haut 1m - 24. / 63. Une statue de St F[ran]çois d'Assise en stuc, haut 1m - 20. / 64. Une statue de St Antoine de Padoue 1m en plâtre - 20. / 65. Une statue de St Roch en plâtre 1m - 20. / 66. Un grand Christ, sur croix noire, en stuc, 1m50 haut, scellé au mur. / 67. Un tableau 2m de haut sur 1.40 large, représentant l'ascension de la Vierge, fixé au mur. / 68. Fonts baptismaux en marbre gris, scellés au sol, et entourés d'une grille en fer, 3m60 long sur 1.60. / 69. Deux bancs pour brûler les cierges à 2 f. l'un - 4. / 70. Six petits lustres à 2 rangs de lumières 4 en haut, 8 en bas, 0.40 de diamètre, haut 1m - 240. / 71. Neuf petits bancs avec dossiers à 4 f. - 36. / 72. Neuf grands bancs avec dossiers à 7 f. - 63. / 73. Une chaire à prêcher en chêne vieux, sculptée, escalier tournant, surmonté d'un abat-voix et un banc mobile, le tout adossé au mur, où elle est fixée. / 74. Un harmonium de 1m de haut, 1.25 de long et 0m64 de profondeur, en chêne - 300. / 75. Un grand lustre à cristaux à 8 lumières, haut 1m50 - 50. / 76. Les chaises de l'église appartiennent à un fermier. / 77. Cinq vitraux longs coloriés dans le chœur, scellés au mur. / Tribune. / 78. Six grands bancs à dossiers à 6 f. en bois de pin - 36. / 79. Deux grilles de 3m50 de long sur 0m90 hauteur, scellée(s) au sol et au mur. / 80. Une grille de 4m50 id. sur 0.90 hauteur, scellée au sol et au mur. / 81. Trois rosaces : 1 coloriée à la voûte et 2 par côtés scellées au mur. / Clocher. / 82. Une horloge à 4 cadrans revendiquée par M. le Maire au nom de la commune. / 83. Une cloche bronze 0.75 cent. de haut, diamètre 0.80 - 500. / 84. Une cloche bronze 0.68 cent. de haut, diamètre 0.80 revendiquée par Mme Vve Poisson - 200. / 85. Une cloche bronze 0.55 de haut, diamètre 0.55 - 200. / Ces cloches sont installées sur charpente isolée. L'horloge, article 82, est fixée dans le mur. /
Deniers et valeur en caisse. / Excédant : 158 f. 70 c.
[...]
Toutes les évaluations portées sur le procès-verbal ont été faites par le Percepteur>.
Déclarations concernant l’actif et le passif. Néant.
Observations d’ordre général. / Au début de l'inventaire, M. le curé nous a lu la protestation suivante qu'il nous a requis d'insérer dans le procès-verbal d'inventaire. [...]
En conséquence, nous avons clos le présent inventaire contenant quatre rôles, - renvoi et - mots rayés seuls, le vingt-deux février 1906 à trois heures du soir et, après lecture faite, nous l'avons signé seul, les comparants ayant refusé de le revêtir de leur signature. / A Rion, le 22 février 1906. / Planche."
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Extraits de documents concernant l'église de Rion-des-Landes (AD Landes, 2 O 1751)
1837 (1er janvier). Délibération du conseil municipal : projet de réparations au clocher de l'église paroissiale, par Carrère, maître-charpentier à Rion.
1849 (10 mai). Délibération du conseil municipal : "Fonte de cloches. / [...] Monsieur le Maire [Guillaume Tartas] expose que la cloche de l'église, fêlée depuis longtemps, devint l'année dernière tout à fait impropre au service du culte. Il fut alors chargé par le conseil municipal de mettre la commune en possession d'une nouvelle cloche. Mais les ressources dont pouvait disposer la commune étaient insuffisantes pour une dépense aussi considérable. Ce magistrat crut devoir faire un appel à la générosité de ses administrés : des dons volontaires réunirent une somme de dix huit cents francs. / Un marché fut alors conclu avec le sieur Martin fondeur de cloches qui s'engagea pour cette somme à refondre la cloche ancienne et à en fournir une nouvelle du poids de quatre cent cinquante kilogrammes. / Ces conventions ont été remplies, et les cloches mises en place fonctionnent depuis longtemps. / Mais des dépenses imprévues, nécessitées par le placement des cloches, l'achat des moutons, des cordages, etc. etc., ont rendu cette somme insuffisante. Un nouvel appel à la population de la commune, dans l'état de gêne où elle se trouve, n'est pas possible ; M. le Maire propose au conseil municipal de voter la somme de deux cent dix sept francs, qui est nécessaire pour acquiter [sic] ce surcroît de dépenses, mais cette somme ne se trouve pas disponible dans la caisse municipale, il propose en même temps de la créer au moyen d'une vente de biens communaux. / Le conseil, ouï l'exposé de M. le Maire, considérant que la fonte des deux cloches était nécessaire au service du culte, que la générosité des habitants de la commune de Rion a été si grande en cette circonstance qu'il y aurait inconvenance à la solliciter de nouveau, vote à l'unanimité la somme de deux cent dix sept francs nécessaire pour solder entièrement le sieur Martin fondeur des deux cloches. / Attendu que cette somme ne se trouve pas disponible dans la caisse municipale, il est d'avis qu'elle soit créée au moyen d'une vente de landes communales perprises [sic] dans les sections B C D E M. / Fait et délibéré à Rion [...]. Pour copie conforme, Rion, 14 juin 1850, le Maire, Tartas. / Le sous-préfet de St-Sever, Vu la délibération en date du 10 mai 1849, par laquelle le conseil municipal de la commune de Rion vote une somme de 217 f. pour solder le sieur Martin fondeur de cloches ; / Considérant que les fonds qu'il s'agissait de créer à l'époque pour le paiement de ce solde, ont été réalisés depuis par la vente de landes communales dûment autorisée, et que ces fonds existent dans la caisse municipale ; Est d'avis : qu'il y a lieu d'approuver. / St-Sever le 21 juin 1850. Le sous-préfet, C. d'Estampes. / App[rouv]é Mt-de-Marsan le 28 juin 1850. Le Préfet."
1862 (18 mai). Délibération du conseil municipal : projet d'achat d'une horloge pour l'église.
1866 (12 mai). "Commune de Rion. Restauration de l'église. Devis estimatif, charges et conditions de l'entreprise", par Gustave Alaux, architecte à Bordeaux : maçonneries, voûtes, charpenterie, carrelage "en ciment Boubès", serrurerie, peinture et vitrage, sculpture. Montant total du devis : 97.500 francs (dont sculpture : 4.288,00). Extrait concernant la sculpture : "Art. 10. Sculpture (marché particulier). Intérieur, nef. Sept clefs de voûte à 20 f. l'une - 140.00. 12 culots, pierre tendre à 15 f. l'une - 180.00. / Extérieur. Porche. Six chapiteaux isolés en pierre dure de 0m70 x 0.70 x 0.45 à 100 f. l'un - 600.00. / 4 chapiteaux d'angles en pierre tendre de 0m40 x 0m40 x 0m45 à 20 f. l'un - 180.00. / 32 chapiteaux engagés en pierre dure de Rauzan ayant environ 0m30 x 0m30 pour les portes et les arcatures à 20 francs l'un - 640.00. / Une croix en pierre de Rauzan, sur le pignon du porche - 45.00. / Un fleuron sur le pignon de la nef - 25.00. / 4 chapiteaux isolés pour l'étage du beffroi exécutés en pierre dure de 0m60 sur 0m60 à 90 francs l'un - 360.00. / 8 chapiteau engagés au beffroi de 0m60 de large sur 0m40 environ en pierre tendre à 30 f. l'un - 240.00. / 8 chapiteaux isolés, en pierre dure pour les lucarnes de la flèche à 20 f. l'un - 160.00. / Un grand fleuron, en pierre dure, au sommet de la flèche ayant 0.55 environ sur 1.00 de haut - 50.00. / 8 petits culots sur les couvre-joints des arcs du beffroi à 6 francs l'un - 48.00. / 4 petits amortissements sur les gables à 5 francs l'un - 20.00. / 16 pattes, pierre tendre, à 1 f. 50 chacune - 24.00. / 16 pattes de bans au beffroi dans la pierre dure à 2.50 chacune - 40.00. / 28 pattes pierre dure pour le porche à 2.50 l'une - 70.00. / 84 pattes pierre dure aux colonnettes des portes, des arcades et des clochetons à 2 francs l'une - 168.00. / 300 mètres linéaires d'ornements des les archivoltes, cordons, tailloirs des portes ou des arcatures à 4 f. le mètre linéaire - 1.200.00. / 20 petits culots sous les retombées des couvre-joints, au-dessus des arcatures, à 5 francs l'une - 150.00. / Montant de la sculpture - 4288 f. 00."
1866 (16 mai). Délibération du conseil municipal : le maire Victor Poisson "communique au conseil municipal les plans, devis et cahier des charges que M. Alaux, architecte à Bordeaux, a faits sur sa demande pour la restauration de l'église de Rion". Approuvé.
1866 (26 juillet). Procès-verbal d'adjudication des travaux de restauration de l'église, en présence de l'architecte Gustave Alaux : adjugés à Jules Lespessailles, entrepreneur à Tartas, pour 80.343,49 francs (avec un rabais de 10 %). Autres soumissionnaires : Jean Fleurant (entrepreneur à Bègles, collaborateur régulier d'Alaux), Guillerie et Salle-Freslan.
1868 (27 décembre). Délibération du conseil municipal : approbation d'un devis pour "la construction d'un beffroi et de jougs pour les cloches", d'un montant de 720,60 francs.
1869 (20 juin). "Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église [...] sous la direction de M. Alaux architecte. Par Lespessailles, entrepreneur à Tartas" (contresigné par l'architecte Alaux à Bordeaux, 5 février 1870). "1° Démolitions. [...] 2° Travaux neufs. Fouilles. [...] Maçonnerie ordinaire. [...] Maçonnerie en élévation [...] en pierre de taille de Mugron [[...]. Colonnes et chapiteaux engagés en pierre dure d'Angoulême pour le porche. [...] Maçonnerie en pierre de taille de Mugron pour les piles intérieures, les colonnes engagées et les dosserets du clocher. Piles rondes, dosserets des archivoltes et de la nef. [...] Maçonnerie en pierre de taille de Bourg entre la pierre dure et la naissance des arcs du clocher dans les colonnettes et pour les parties des dosserets de la nef contre les piles du clocher. [...] Maçonnerie en pierre de taille de Bourg pour les socles et contreforts du porche et des façades latérales, pour les façades au-dessus du socle et les dosserets. Piédroits des croisées Nord. Porche, contreforts et parties au-dessous des taill. Contreforts du clocher au-dessous du glacis. Glacis entre les contreforts du clocher. Contreforts du collatéral Nord et glacis des vieux. Sous la tablette du couronnement Nord. Contreforts du collatéral Sud. Sous la tablette du couronnement Sud. Cage de l'escalier (parties). Culots du sanctuaire. Culots du collatéral Nord. Colonnes monolithes en marbre pour le porche ayant 1m20 de hauteur sur 0m30 de diamètre coulées au plomb, nombre 6. Murs du porche au-dessous du tailloir et des chapiteaux des colonnes et façades principales des collatéraux exécutés en pierre de Bourg de choix à l'extérieur et pour les piédroits de boutisses, doublage intérieur en maçonnerie de moellon avec carreaux d'angle et appareil en pierre de Latresne [...]. Façades latérales exécutées en pierre de Bourg [...]. Baisser les 3 fenêtres du collatéral Nord de 0,33, fait un arc en pierre de Bourg [...]. Archivoltes exécutées en pierre de Bourg [...]. Dérasement du collatéral Nord et pose d'une corniche en pierre de Bourg [...]. Sacristies construites en pierre de Latresne pour les angles et les ouvertures, le reste en moellon crépi. [...] Colonnes monolithes pour les arcatures du porche et des deux portes latérales avec bases et chapiteaux, le tout en pierre dure de Mugron [...]. Colonnes monolithes avec bases et chapiteaux en pierre dure de Mugron pour la porte d'entrée [...]. Tablettes en pierre dure de Mugron au-dessus de la façade du porche, sur le pignon de la nef et au-dessus des murs transversaux des collatéraux. [...] Une croix en pierre dure de Mugron sur le pignon du porche exécutée suivant le dessin fourni. [...] UN fleuron de couronnement sur le pignon de la nef en pierre de Mugron. [...] Fait deux fenêtres sur la 1e travée du sanctuaire, jambages et arcs en pierre de Bourg dans les murs de 1.00 d'épaisseur. [...] Construction de deux petites portes dans les deux arcs de la 1e travée du sanctuaire, jambages et arcs en pierre de Bourg [...]. Meneaux verticaux des croisées en pierre dure de Mugron [...]. Seuils et marches droits sans moulures exécutés en pierre dure de Bidache. [...] Appuis et revêtement en pierre dure de Mugron pour les collatéraux, le sanctuaire et le clocher. [...] Partie suppérieure [sic] de la façade de la nef, parement extérieure en pierre de Bourg [...]. Plus value pour percer l'oculus dans le vieux mur du clocher et le rebâtir en Bourg [...]. / Clocher. 1° Partie au-dessus des arcs au-dessous du glacis exécuté en pierre de Bourg [...]. 2° Partie étage du beffroi construit entièrement en pierre d'Angoulême [...]. Colonnes monolithes pour l'étage du beffroi, fût en marbre de 2,40 sur 0,27 de diamètre, bases et chapiteaux en pierre dure très fine [...]. 3° Partie pyramidale et octogonale, exécutée entièrement en pierre d'Angoulême [...]. Plus value pour la taille des nervures sur les arêtes de l'octogone [...]. Lucarnes composées chacune d'un socle uni en pierre d'Angoulême, au-dessus des gâbles de deux colonnettes avec bases et chapiteaux, enfin d'un fleuron au-dessus, le tout exécuté et posé d'après les dessins [...]. Fleuron du couronnement au-dessus de la flèche exécuté en pierre dure et fine de Mugron et coulé au plomb. [...] Colonnes monolithes en pierre dure de Mugron de 0,80 de fût avec bases et chapiteaux [...]. Corbeaux en pierre dure pour le beffroi [...]. Tirans [sic] en fer méplat [...] supportant la tige de la croix [...]. / Voûtes. Arcs doubleaux et arcs diagonaux exécutés en pierre de gros Bourg [...]. Formerets en pierre de Bourg [...]. Remplissage des voûtes exécuté en pierre de Latresne [...]. Garnissage des flancs des voûtes en mortier de chaux grasse [...]. Cercle en fer maintenant les voussoirs de la lunette de la voûte du clocher. [...] Marches ou plafonds en pierre dure de Mugron pour l'escalier du clocher. [...] Reconstruction d'une partie des colonnettes du sanctuaire avec leur base. [...] Réparation aux arcs diagonaux et construction d'un formeret à la 1e travée du collatéral Nord {...] Piédroits des vieilles croisées du sanctuaire et arc au-dessus [...]. Reconstruction partielle des colonnes rondes côté Nord de la nef avec de la pierre dure du pays. [...] / Vieilles voûtes. Repicage [sic] des archivoltes des arcs doubleaux, arcs diagonaux, des formerets, des voûtes, colonnes rondes et demi-rondes [...]. / Murs intérieurs. Repicage et enduit à 2 couches de tous les vieux murs de la nef, du sanctuaire, du collatéral et du vieux mur des sacristies vides [...]. / Carrelage. Pose des vieux carreaux de Bidache au sanctuaire devant les collatéraux entre les piliers [...] enfin au-dessus de la voûte du clocher. [...] Carrelage de la nef et des collatéraux en ciment Boubès [...]. Carrelage des sacristies en petits carreaux de Laluque posés en losanges. [...] Carrelage du porche en carreaux neufs de Bidache posés en losanges. [...] Pose de la 1e marche pour l'appui de communion dans la nef et le collatéral Sud, de la 2e marche entre les piliers du sanctuaire. [...] Construction du canal du paratonnerre recouvert avec des dalles en pierre d'Angoulême. [...] Dalles de recouvrement en pierres de Bidache [...]. / Extérieur. Retaille de 3 vieux contreforts côté Nord avec remplacement des pierres détériorées ou manquantes et socle en ciment. [...] Contreforts du sanctuaire contre les sacristies refaits en pierre du pays. [...] Socle en ciment entre les contreforts des collatéraux Nord et au pourtour du sanctuaire. [...] Fourniture de ciment de Portland pour la reconstruction des piles rondes, la consolidation des archivoltes et des arcs. [...] / Maître-autel. Maçonnerie ordinaire pour la pose des marches de l'autel. [...] Maçonnerie en pierre de taille d'Angoulême supportant l'autel. [...] Carrelage de derrière en vieux carreaux de Bidache. [...] Carrelage neuf devant l'autel appareillé suivant le dessin en pierre de Bidache. [...] / Charpenterie. Reconstruction d'une partie de la charpente du collatéral Nord avec les vieux bois utilisables. [...] Charpentes neuves en bois de pin gemmé de 1e qualité pour les collatéraux, le porche et les sacristies [...]. Plancher du beffroi, en soliveaux de pin gemmé [...]. Plancher apparent des sacristies en soliveaux de pin refaits [...]. Escalier en bois de pin à deux paliers, du dessus de la voûte du clocher au-dessous du plancher du beffroi. [...] Echelles superposées pour aller du plancher du beffroi au plancher des lucarnes. [...] / Couvertures diverses. Couverture du collatéral Nord en vieilles tuiles. [...] Couverture de la nef, du collatéral Sud, des sacristies et du porche en tuiles neuves. [...] Entablement à trois rangées d'ardoises afin d'abord de préserver les corniches et de permettre l'établissement des dalles autour de la nef, des collatéraux, des sacristies et du porche. [...] Dalles en zinc [...]. Tuyaux de descente en zinc. [...] Tuyaux en fonte [...]. / Vitrage et peintures. Vitrage des fenêtres des bas-côtés, du porche et des croisées des sacristies. [...] Barrotières [sic] pour les grandes croisées des collatéraux et celles du porche. Barrotières des petites croisées des collatéraux, des deux petites du porche et les deux du clocher. [...] Ferrement des croisées des sacristies par deux charnières et une targette [...]. Grillage en fil de fer sur chassis en fer pour les croisées des collatéraux, des sacristies et du porche. [...] Fourniture et scellement à chaque croisée des sacristies d'un barreau et d'une traverse en fer [...]. Peinture à l'huile à 2 couches de toutes les portes en bois de chêne [...] à 3 couches du plancher apparent des sacristies [...] des chassis des croisées des sacristies [...]. Chassis en menuiserie sur le dessus de l'autel neuf avec incrustation pour la pierre sacrée. [...]. / Montant général des travaux faits par le Sr Lespessailles : 94.241,80 94.437,80. / Présenté par l'Entrepreneur le 20 juin 1869. [Ajout à la suite : "Déduire le rabais de 1/10 pour cent consenti par l'entrepreneur - 94.241,80 94.443,78. Reste pour règlement - 84.817,62 84.994,02. [...] Bordeaux le 31 mars 1870. G.ve Alaux archit. Restauration de la porte d'entrée (voir le compte ci-joint) - 1198,40. Total général - 86.016,02 86.192,42. Arrêté au chiffre de quatre-vingt-six-mille-seize francs 02 c. Bordeaux le 4 août 1870. G.ve Alaux archit. Aprouvent |sic] le décompte de l'église de Rion. Lespessailles."]
1870 (1er mai). Délibération du conseil municipal : contestation de Jules Lespessailles, entrepreneur des travaux de restauration de l'église, "trouvant que le décompte établi par M. Alau [sic], architecte de la commune, n'a pas fixé le chiffre exact de la somme qu'il a à recevoir [...]." La commune estera en justice. Le dossier du procès Lespessailles en conseil de préfecture est annexé à la délibération. Il sera réglé par une réévaluation des sommes dues à l'entrepreneur (voir ci-dessus les totaux modifiés les 31 mars et 4 août 1870 sur le décompte de l'architecte Alaux).
1870 (30 juin). Procès-verbal de réception des travaux de restauration de l'église, "par le sieur Lespessailles", signé de l'architecte Gustave Alaux.
1871 (25 août). Délibération du conseil municipal : "M. le Maire présente un mémoire dressé par M. Alau [sic], architecte des travaux de restauration de l'église de Rion, et relatif aux travaux de sculpture exécutés par Mr Veisent [sic] St-Sébastien, à la porte d'entrée principale dont le montant s'élève à la somme de six cent soixante six francs cinquante centimes. [...] Le Conseil, considérant que ce travail de sculpteur, non prévu au devis, avait été autorisé par le conseil municipal qui l'a précédé, vote la somme de six cent soixante six francs cinquante centimes qui sont justement réclamés par le sculpteur St-Sébastien."
1872 (6 mars). Arrêté du préfet des Landes nommant "MM. Ozanne et Dupérier" comme experts dans le différend survenu entre la commune et l'entrepreneur Lespessailles au sujet de travaux non prévus au devis exécutés à l'occasion de la restauration de l'église.
1872 (5 avril). "Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts / "Nous soussignés Alexandre Ozane [sic pour "Ozanne"], Architecte du département des Landes, demeurant à Mont-de-Marsan, et Gustave Dupérier, entrepreneur de travaux publics, domicilié à Dax, Experts désignés par jugement du Conseil de Préfecture des Landes en date du cinq avril mil huit cent soixante-douze, à l'effet d'évaluer d'après le devis, article par article et en suivant le décompte dressé par Monsieur Alaux le quatre août mil huit cent soixante-dix, les travaux exécutés à l'église ; de faire ressortir dans une colonne distincte les travaux faits en dehors du devis et dans une colonne d'observations de discuter le degré de nécessité, d'utilité et d'urgence de chacun de ces travaux ; d'évaluer les travaux de démolition dont l'entrepreneur doit prendre charge, et donner leur avis sur le point de savoir s'il y a lieu de soumettre au rabais de dix pour cent les travaux de restauration de la porte d'entrée. [...] Nous avons visité l'église, compulsé le devis, le décompte et commencé le dépouillement des pièces. [...] Le trois juin mil huit cent soixante-douze, nous nous sommes de nouveau transportés à Rion où nous avons avec le concours de Monsieur le Maire et de l'entrepreneur Lespessailles arrêté les chiffres indiqués dans le présent procès-verbal. [...] [Suit la transcription du décompte du 20 juin 1869 avec annotations concernant le repiquage des voûtes, la réfection de carrelages, de contreforts, etc.] / Nous avons remarqué que dans l'exécution des travaux certains matériaux prévus au devis avaient été remplacés par d'autres, notamment la pierre de Rauzan par celle de Mugron et toute la flèche prévue en pierre de Bourg par de la pierre d'Angoulême. Nous estimons que cette substitution ne saurait être qu'avantageuse à la commune. / L'architecte n'ayant prévu dans son devis que des travaux neufs, porche, clocher, bas-côté du Midi et sacristies, une fois ces travaux exécutés, les parties de l'ancien édifice qui n'avaient pas été touchées, présentaient un contraste choquant avec les parties neuves. Les murs, les contreforts, les voutes, les fenêtres et meneaux, le carrelage étaient dans le plus triste état. Il est donc certain que la commune n'aurait pas pu ajourner longtemps l'exécution des travaux de restauration du corps de l'église ; mais il est également certain qu'à l'exception de la reprise des piliers, aucun de ces travaux ne présentait un caractère d'urgence tel qu'il y eut lieu de les exécuter sans autorisation préalable. Parmi les travaux exécutés sans autorisation, il y en a très peu qui auraient pu l'être à moindres frais. Les plafonds et les carrelages des sacristies seuls auraient pu être faits plus économiquement. / De tout ce qui vient d'être dit, il résulte que le montant du règlement final s'élève à 94.659 f. 96 au lieu de 94.241,80. montant du décompte, soit une différence en plus de 416 f. 16. En appliquant à ce total le rabais de l'adjudication de dix pour cent, la somme revenant à l'entrepreneur sera de 85.193 f. 97. / En ce qui concerne les travaux de restauration de la porte d'entrée, travail non prévu et fait en dehors de l'entreprise, nous sommes d'avis qu'il n'y a pas lieu de lui appliquer le rabais de l'entreprise. Il est de règle en effet qu'un travail spécial fait dans ces conditions se trouve tout-à-fait en dehors du marché. De plus, dans l'espèce, l'entrepreneur avait fixé ses débours à - 1168 f. 00. Et son bénéfice au dixième, soit 116,80. Ce qui faisait en totalité - 1.284,80. L'architecte a réduit cette demande en fixant les débours à - 1.089 f. 50. et le bénéfice à - 198,90. Ensemble - 1.198,40. Différence en moins - 86,40. Si on appliquait encore le rabais de dix pour cent au chiffre ainsi réduit, non-seulement le bénéfice serait supprimé, mais encore il y aurait perte pour l'entrepreneur. / Quant aux matériaux provenant de la démolition, le texte du marché est précis et les évalue à la somme de 7.500 francs, laquelle a été acceptée à forfait par l'entrepreneur lors de l'adjudication. / De la sorte, le montant total du décompte quatre vingt-six mille trois cent quatre-vingt-douze francs trente-sept centimes (86.392 f. 37) doit être réduit dans le règlement définitif à soixante-dix huit mille huit cent quatre-vingt-douze francs trente-sept centimes (78.892 f. 37) à payer en espèces à l'entrepreneur. / Fait et clos le présent rapport pour servir et valoir ce que de droit. / Ozanne. G. Dupérier."
1873 (16 juillet). Mandat de paiement d'une somme de 3.301,36 francs à "Lespessailles, entrepreneur de la restauration de l'église" pour solde de son travail.
1889 (10 février). Délibération du conseil municipal : "Vote de 1.200 f. provenant de la vente des pins d'éclaircissage pour faire quelques peintures dans le chœur de l'église" ; le conseil "charge M. le maire de confier ce travail à un artiste de son choix".
1893 (26 février). Délibération du conseil municipal : "Il est nécessaire d'établir dans cet édifice [l'église] une tribune en rapport avec l'ensemble du bâtiment et dans le même style. Le conseil [...] vote la somme de 3.675 francs pour l'exécution de ces travaux conformément au plan et devis fournis par M. Paul Minvielle, architecte à Bordeaux. [...]"
1893 (14 mai). Procès-verbal d'adjudication "pour travaux de construction d'une tribune à l'église de Rion-des-Landes". Adjugés à Jean-Baptiste Darlanne et Peyroutas, "domiciliés, le premier à Rion, le deuxième à Morcenx". Autres soumissionnaires : Lafferrère, de Tartas, Bonnemaison, de Tartas, Michel Ducournau, de Rion.
1894 (9 septembre). Délibération du conseil municipal : "M. le Maire expose que par suite d'augmentation de travaux, l'entreprise de la tribune de l'église s'élève à la somme de 4.724 f. 42. Le conseil n'ayant voté que 3.500 f., il reste à voter en faveur des entrepreneurs Darlanne et Peyroutas la différence, soit 1.224 f. 42. [...]"
1894 (8 juin). Procès-verbal de réception des travaux de la tribune : escalier en pin (vingt-deux marches), tambour en chêne, rampe en chêne pour l'escalier, arc, voûte et clés en pierre de Nersac.
1897 (14 novembre). Délibération du conseil municipal : "Les peintures de l'église n'étant pas achevées, il y aurait lieu de les faire terminer".
1897 (20 novembre). Devis du peintre-décorateur Jean-Henri Bonnet, de Bordeaux, pour les peintures de l'église : "Devis des travaux à exécuter en peinture décorative à l'Eglise de Rion des Landes. / Deux travées de la grande nef, comprenant voûtes, murs, pilastres à peindre à 4 couches de peinture à l'huile et à l'essence, mesurant ensemble 300 mètres carrés à 2 fr. le mètre..... 600 f. 00. / Décoration en peinture murale de ces mêmes surfaces à 3 fr. le mètre..... 900 f. 00. / Montant du devis fr......1500 f. 00 (quinze cents francs). / Bordeaux, le 20 novembre 1897. Signé : Bonnet. / Pour copie conforme : Rion, le 11 février 1898. / Le Maire, A. Poisson. [Ajout en marge : "Vu et approuvé : Mont-de-Marsan le 16 février 1898. Pour le Préfet, le Secrétaire général délégué (illlisible)".]
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Extrait du plan cadastral du début du XIXe siècle, section N dite du Bourg, par Bernard Preneron, géomètre (AD Landes, 286 W 243).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Plan schématique. Dess. J.-Ph. Maisonnave, 1990.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
Le porche de l'église. Carte postale, Marcel Delboy, Bordeaux, avant 1941.
Auteur de l'illustration : Delboy Jacques-Marcel
Vue intérieure de l'église depuis l'entrée. Carte postale, H. Dassie, première moitié du XXe siècle.

Vue intérieure de l'église. Carte postale, Marcel Delboy, Bordeaux, avant 1941.
Auteur de l'illustration : Delboy Jacques-Marcel
Porte occidentale du collatéral sud, face intérieure.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Oculus zénithal de la tribune occidentale avec verrière figurée (colombe du Saint-Esprit).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Détail de la voûte du vaisseau central dans les combles.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Détail de l'intérieur de la tourelle d'escalier.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Premier niveau du clocher vu depuis l'escalier intérieur.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Porche et clocher vus depuis le sud-ouest (en 1990).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
Face ouest du porche (en 1990).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
Portail occidental (en 1990).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
Vue intérieure vers l'est (en 1990).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
Délibération du conseil municipal de Rion-des-Landes au sujet de la fonte de deux cloches par le fondeur Martin, 10 mai 1849 (AD Landes, 2 O 1751) : première page.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Délibération du conseil municipal de Rion-des-Landes au sujet de la fonte de deux cloches par le fondeur Martin, 10 mai 1849 (AD Landes, 2 O 1751) : deuxième et troisième pages.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Restauration de l'église. Devis estimatif", par l'architecte Gustave Alaux, 12 mai 1866 (AD Landes, 2 O 1751) : extrait concernant le marché particulier pour la sculpture.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : première page.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 2 et 3.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 4 et 5.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 6 et 7.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 8 et 9.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 10 et 11.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 12 et 13.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 14 et 15.
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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 16 et 17.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 18 et 19.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 20 et 21.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 22 et 23.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 22 et 23.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 1 et 2.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 3 et 4.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 5 et 6.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 7 et 8.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 9 et 10.
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"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 11 et 12.
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"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 13 et 14.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 15 et 16.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-PhilippeLocalisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Rion-des-Landes , place des Droits-de-l'Homme
Milieu d'implantation: en village
Cadastre: 2017 AB 41
Extrait du plan cadastral du début du XIXe siècle, section N dite du Bourg, par Bernard Preneron, géomètre (AD Landes, 286 W 243).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan schématique. Dess. J.-Ph. Maisonnave, 1990.

Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue aérienne de l'église. Carte postale, années 1960.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'église vue du sud. Carte postale, première moitié du XXe siècle.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Le porche de l'église. Carte postale, Marcel Delboy, Bordeaux, avant 1941.

Delboy Jacques-Marcel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure de l'église depuis l'entrée. Carte postale, H. Dassie, première moitié du XXe siècle.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure de l'église. Carte postale, Marcel Delboy, Bordeaux, avant 1941.

Delboy Jacques-Marcel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue d'ensemble depuis le nord-est.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue d'ensemble depuis l'est.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue d'ensemble depuis le nord-est.

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Chevet.

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Clocher vu depuis le nord-est.

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Détail de la flèche du clocher.

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Vue d'ensemble depuis le sud-ouest.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Clocher vu depuis le sud-ouest.

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Porche vu depuis le sud-ouest.

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Face occidentale du porche.

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Face méridionale du porche.

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Façade occidentale du collatéral nord.

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Porte occidentale du collatéral nord.

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Vue intérieure du porche vers l'ouest.

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Vue intérieure du porche vers le nord.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure du porche vers l'est.

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Portail occidental.

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Vue intérieure vers l'est, sous la tribune.

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Vue intérieure vers l'est.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure vers l'est.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vue intérieure du collatéral sud vers l'est.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Porte occidentale du collatéral sud, face intérieure.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Oculus zénithal de la tribune occidentale avec verrière figurée (colombe du Saint-Esprit).

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Détail de la voûte du vaisseau central dans les combles.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Voûte appareillée de la tourelle d'escalier.

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Détail de l'intérieur de la tourelle d'escalier.

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Premier niveau du clocher.

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Premier niveau du clocher vu depuis l'escalier intérieur.

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Porche et clocher vus depuis le sud-ouest (en 1990).

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes
Face ouest du porche (en 1990).

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes
Portail occidental (en 1990).

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes
Vue intérieure vers l'est (en 1990).

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes
Délibération du conseil municipal de Rion-des-Landes au sujet de la fonte de deux cloches par le fondeur Martin, 10 mai 1849 (AD Landes, 2 O 1751) : première page.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Délibération du conseil municipal de Rion-des-Landes au sujet de la fonte de deux cloches par le fondeur Martin, 10 mai 1849 (AD Landes, 2 O 1751) : deuxième et troisième pages.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
"Commune de Rion. Restauration de l'église. Devis estimatif", par l'architecte Gustave Alaux, 12 mai 1866 (AD Landes, 2 O 1751) : extrait concernant le marché particulier pour la sculpture.

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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : première page.

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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 2 et 3.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 4 et 5.

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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 6 et 7.

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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 8 et 9.

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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 10 et 11.

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"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 12 et 13.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 14 et 15.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 16 et 17.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 18 et 19.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 20 et 21.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 22 et 23.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
"Commune de Rion. Décompte des travaux exécutés pour la restauration de l'église sous la direction de Monsieur Alaux, architecte, par Lespessailles, entrepreneur à Tartas", 20 juin 1869 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 22 et 23.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 1 et 2.

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(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 3 et 4.

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"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 5 et 6.

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"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 7 et 8.

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"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 9 et 10.

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"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 11 et 12.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 13 et 14.

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"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 15 et 16.

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"Commune de Rion. Règlement des travaux de l'église. Rapport des experts", par Alexandre Ozanne, architecte départemental, et Gustave Dupérier, entrepreneur à Dax, 5 avril 1872 (AD Landes, 2 O 1751) : pages 17 et 18.

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Devis des travaux en peinture décorative à exécuter à l'église de Rion-des-Landes, par Jean Henri Bonnet, peintre-décorateur à Bordeaux, 20 novembre 1897 (AD Landes, 2 O 1751).

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Vue d'ensemble depuis le sud-ouest.

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