Granges-étables, hangars et remises agricoles de Saint-Ciers-sur-Gironde

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Comme pour le bâti domestique et les dépendances viticoles, les granges et étables les plus anciennes repérées dans la commune ne semblent pas antérieures à la fin du 18e siècle, caractérisées par des bâtiments rustiques dans le prolongement ou à l'arrière des logis, parfois à ouvertures en arc segmentaire comme pour une étable repérée aux Mardinauds, mais sont en général difficilement datables.

L'essentiel du bâti agricole, composé de granges-étables, hangars et remises, a été construit au 19e siècle, que l'on se trouve sur les hauteurs de la commune ou dans les zones basses des marais. Selon la Statistique du département de la Gironde de 1874, les près et pâturages représentent 920 hectares dans la commune, qui exporte des foins et du bétail. L'élevage est donc important à cette époque, dont témoigne le nombre de bâtiments repérés dévolus à cette activité. Les dépendances agricoles de la fin du 19e siècle adoptent généralement le même mode constructif que pour les logis : murs de moellons enduits, chaînes d'angles et encadrements harpés.

Périodes

Principale : 18e siècle

Principale : 19e siècle

Principale : 1er quart 20e siècle

Les granges-étables sont fréquemment associées au corps de logis, dans le prolongement ou à l'arrière. Les bâtiments indépendants sont généralement composés d'une partie grange-étable et d'une partie à usage de hangar agricole, par exemple à la ferme Chez Mallet. Le moellon calcaire est le principal matériau mis en oeuvre, avec la pierre de taille utilisée pour les piliers, les chaînes et les encadrements. Quelques bâtiments de dépendances repérés sont bâtis en brique, avec de la pierre de taille pour les encadrements.

Les granges-étables et hangar disposent habituellement d'un étage destiné à abriter le fenil, en partie ajouré et en partie fermé de planches verticales (voir par exemple une maison du hameau des Michenauds ou une maison à Saint-Fiacre) ou de planches disjointes permettant la circulation de l'air (par exemple pour une ferme aux Renauds ou une maison aux Babinots). Des parois intérieures en pans de bois et torchis ont été repérées, souvent à la jonction du logis avec des parties agricoles.

Les dépendances attenantes aux logis sont abritées par le prolongement longitudinal de la toiture ou sous son prolongement arrière, formant alors un profil asymétrique. Les parties agricoles séparées du logis sont généralement couvertes d'une toiture à longs pans de tuiles creuses ou tuiles mécaniques. Quand un mur-pignon est ajouré, il est protégé par le débord de la toiture.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : brique

  3. Matériau du gros oeuvre : bois

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