Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Lieu de conservation : Archives départementales de la Gironde, Bordeaux

Côte : 3 P 58/8-18

ISBD/Commentaire :

Matrice cadastrale et états de sections, 1834-1973.

Lieu de conservation : Archives municipales, Blaye

Côte : non coté.

ISBD/Commentaire :

Matrice cadastrale, registre des augmentations et diminutions, 1836-fin du 19e siècle.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Gironde, Bordeaux

Côte : 2 O 858

ISBD/Commentaire :

Aliénation de voirie pour la construction d'une maison, 1856.

Lieu de conservation : Archives départementales de la Gironde, Bordeaux

Côte : 2 O 858

ISBD/Commentaire :

Plan de la maison de M. Robert (feuille A), visé le 20 février 1856. Dessin, encre et lavis.

Mention : 4 novembre 1849, p. 2 ; 10 juin 1855, p. 1 ; 19 décembre 1869, p. 5.

ISBD/Commentaire :

L´ESPERANCE. Journal de l´arrondissement de Blaye, littérature, beaux-arts, commerce, agriculture et annonces, 1836-1904.

[collection numérisée en ligne sur le site Gallica.fr : https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32768861f]

Demande du sieur Robert (coiffeur) pour acquérir de la ville de Blaye la cession d'un terrain de 10,65 m situé sur la place du port pour l’agrandissement et la reconstruction de sa maison d’habitation, 1856.

- Courrier 20 février 1856 : propriétaire d'une échoppe cours du Commerce aux abords de la route nationale 137 dans la traverse de la ville, désire faire construire une maison à son emplacement. Celle-ci est disposée de façon à embellir cette partie de la voie publique, mais demande pour la réalisation du projet d'obtenir 1 m de terrain "de toute la longueur de la façade principale, qui se trouvera établie sur la place du port faisant face à l'allée du débarcadère", et un morceau de terrain rue Premayac, suivant le plan dressé par M. Dufréchou (plan A), surveillant des travaux de la ville expert désigné par le maire ; s'engage à construire un trottoir conforme à ceux existant et prend sur lui de "donner satisfaction à tous ceux qui pourraient avoir des droits au puits existant extérieurement dans le mur midi de ma bâtisse actuelle" ; s'engage à terminer les travaux extérieurement dans un délai d'un an ; plus demande de rectification de l'alignement de la façade sur la route impériale auprès des Ponts et Chaussées ; en cas de refus, plan B "qui serait d'un effet disgracieux pour le quartier".

- Estimation du terrain par Dufréchou, 26 février 1856.

- Délibération du Conseil municipal, 29 février 1856 : [...] "Considérant que l’échoppe du sieur Robert est située sur le port, partie la plus importante de la ville, faisant face au débarcadère et au chenal sur une place où s’opère la jonction d’une route impériale et d’une route départementale. Il est essentiel pour l’embellissement du quartier que cette échoppe étant reconstruite, elle soit remplacée par un édifice mieux en rapport avec les autres maisons voisines, et qui fasse disparaitre l’effet disgracieux et choquant que produit son état actuel.

Considérant que l’espace restreint qu’occupe cette échoppe ne permettrait pas au sieur Robert d’élever un bâtiment aux abords desquels elle est située, et que ce n’est qu’en obtenant la concession qu’il sollicite qu’il pourra donner à sa construction un développement suffisant pour la mettre en parfaite concordance avec tout ce qui l’entoure, la route impériale et départementale ; le port, le chenal et le débarcadère."

=> la ville doit céder le terrain.

- Enquête commodo, PV 31 mars 1856 :

[...] "Attendu qu’il résulte d’actes produits par Mlle Lapeyre à la suite de sa protestation que le sieur Aussenac précédent propriétaire de la maison Robert et de celle de la dame Lapeyre aurait été obligé en 1766 de céder à la ville pour se soumettre à l’élargissement de la grande route actuelle 1,33 m à prendre au couchant dans les maisons appartenant en ce moment au sieur Robert et qui est désigné dans cet acte sous le nom d’échoppe.

Attendu que pour lui tenir lieu de la portion ainsi retranchée de son échoppe le sieur Aussenac demanda alors qu’il lui fut concédé une quantité égale de terrain dans la partie midi de son échoppe sur la place Premayac, c’est-à-dire à l’endroit même où le sieur Robert demande à acheter 1 mètre de terrain [...].

Attendu que [...] l’intendant de la province n’ayant pas approuvé cette transaction, la ville fut obligée de payer en argent le terrain dont le sieur Aussenac avait été dépossédé [...].

Attendu [...] que la place est aujourd’hui beaucoup plus vaste, par suite des terrains alluvionnaires qui l’ont considérablement étendu depuis cette époque [...],

il y a lieu de donner suite au projet d’aliénation."

- Délibération du Conseil municipal, 9 avril 1856 : accord et rejet des oppositions.