Turgon : présentation de la commune

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Le toponyme Turgon vient du mot gaulois Turco = sanglier. Au 16e siècle, Turgon formait avec Chassiecq et une partie de Vieux-Cérier une châtellenie qui appartenait à François Pastoureau, conseiller au Parlement de Paris. Vers la fin du 17e siècle, cette dernière passe avec le fief du Plessis aux mains de Louis Gille le Maistre, chevalier, marquis de Ferrières. En 1771, Madame la Duchesse d'Anville, baronne de Champagne-Mouton, acquit le tout moyennant la somme de 110 000 livres. Turgon dépend du diocèse d'Angoulême.

Turgon est la plus petite commune en superficie du canton de Champagne-Mouton et située au sud de ce canton. Elle est de faible altitude 18 m à l'est. Elle couvre 725 hectares. Elle est en partie couverte de landes et de châtaigneraies dont la forêt dite le parc de Turgon au sud-ouest de la commune. Pas de ruisseau mais deux fontaines, la Ganerie et la Font-Morte ainsi que deux lavoirs. Deux puits communaux se trouvent Chez-Valentin et à la Croix-Maret. Elle est traversée du sud-est au nord-ouest par la départementale D 172. Elle est constituée de 14 lieux-dits en plus du village de Turgon. En 1876 sa population était de 300 habitants, elle passe à 261 en 1926, à 201 en 1954 et 110 en 1990 et 85 en 1999. En 1990 il y avait 90 logements qui passent à 99 en 1999 dont 37 en logements principaux, 37 en résidences secondaires ou occasionnelles et 9 en logements vacants. Ses ressources sont agricoles. Une ancienne ligne de chemin de fer, disparue aujourd'hui, passait à la limite ouest de la commune. Dans le village de Turgon, la route longeant l'église au sud a été mise en place après la translation du cimetière, c'est-à-dire après 1854. En effet cette voie ne figure pas sur le cadastre de 1835.

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