Maison et pension de voyageurs, puis maison communale

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Laruns

Partie intégrante de l'ensemble construit le long de la route nationale, cette maison apparaît dans la documentation iconographique au début des années 1860, notamment dans les lithographies de Pierre Gorse, puis sur la maquette de la station vers 1885. Comme l'ensemble des édifices de cette rue, elle accueillait à l'origine une pension pour voyageurs.

A partir de 1895 et 1896, suite au procès intenté par les fermiers des eaux Béchat et Cazaux, à l'issue duquel la commune est condamnée pour avoir hébergé à demeure le vicaire des Eaux-Chaudes au sein de l'établissement thermal, il semble que, après plusieurs propositions infructueuses, ce soit cet édifice qui ait finalement accueilli le logement du desservant affecté à la station - il apparaît sous le nom d'ancien presbytère dans les documents de travaux ultérieurs. C'est sans doute à cette période que la commune, en concertation avec l’Évêché de Bayonne, fait l'acquisition de cet édifice.

En 1973, d'après les plans de l'architecte J.-J. Biraghi, la municipalité y aménage des locaux communaux au rez-de-chaussée, des gîtes dans les étages et aménage le garage attenant.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Secondaire : 3e quart 20e siècle

Dates

1973, daté par source

Auteurs Auteur : Biraghi J.-J.

Architecte actif dans la seconde moitié du 20e siècle.

, architecte (attribution par source)

Située au bord de la route nationale, cette maison participe d'une série d'édifices mitoyens se référant à la fois au modèle urbain et à l'architecture vernaculaire ossaloise.

Sur la route nationale, sa façade en gouttereau, en moellons recouverts d'enduit blanc, se compose de trois travées, deux étages et un niveau de combles. Selon le même modèle que les maisons Fourçans, Casadebaig et Frotté voisines, la porte d'entrée alterne avec des baies, simple ou en porte-fenêtre.

Les encadrements de baies, relativement soignés, sont en pierre de taille bouchardée provenant des carrières locales. La couverture d'ardoises pyrénéennes, dotée d'un pare-neige, est agrémentée d'une lucarne en chien-assis centrale, caractéristique de l'architecture vernaculaire.

Un garage en béton attenant comporte deux accès fermés par des portes d'un commerce de la fin du 20e siècle.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : béton

Toits
  1. ardoise
Plans

plan carré régulier

Étages

2 étages carrés, étage de comble

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon couvert

Escaliers
  1. Emplacement : escalier dans-oeuvre

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Laruns

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Eaux-Chaudes

Cadastre: 2018 BE 75

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