Présentation de la commune de Persac

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1- Un peuplement ancien

Le peuplement de Persac est ancien et, tout comme à Gouex sur la rive gauche de la Vienne, des traces d'occupation remontant à la fin du paléolithique ont été repérées sur le territoire communal. Cette occupation se prolonge au néolithique, puis à l'âge du bronze et à l'âge du fer, comme en témoignent les traces archéologiques de campements, bâtiments ou enclos. Plusieurs vestiges de l'époque gallo-romaine ont fait l'objet de fouilles et de repérages, dès le 19e siècle par le Père Camille de la Croix, puis au cours du 20e siècle. Deux villas gallo-romaines ont ainsi été repérées à Villars et du côté des Genévriers de Bagneux, un sanctuaire également situé à Bagneux (Champ Baron), plusieurs bâtiments (Chaume, la Grande Métairie, Les Ménardières, Peusec, et le Champ Cabaret, à la frontière avec Moulismes) et enfin des ferriers (la Brande des Prunes, étang de Maleffe, la Porcelaine, Pommeil, le Grand Terrier). La voie romaine menant de Lemonum (Poitiers) à Augustoritum (Limoges) franchissait la Vienne au Port de Queaux et traversait les Mâts. Elle est d'ailleurs indiquée sous le nom d'ancienne chaussée sur les cartes d'état-major.

2- Le territoire jusqu'à la Révolution

Bien que le nom de Persac n'apparaisse pas dans les textes avant la fin du 11e siècle, il semblerait qu'une première communauté d'habitants se soit installée autour d'une église primitive dont l'autel mérovingien de la chapelle Saint-Honorat pourrait bien être un vestige. Des sarcophages mérovingiens et carolingiens ont été retrouvés à la fin du 19e siècle par le père de la Croix, autour de la chapelle et de l'église, attestant de son ancienneté. L'église, dont le vocable de Saint-Gervais et Saint-Protais apparaît aux débuts de l'ère chrétienne, est citée pour la première fois dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Cyprien sous le nom d'Ecclesia de Paraciaco en 1097-1100 (d'après Louis Redet). Le clocher est édifié par le curé Pierre Brunet en 1315. Il semble qu'à cette époque l'église soit entourée de fossés et serve de refuge en cas de danger. Avant la Révolution, la paroisse de Persac relevait de la châtellenie de Lussac-les-Châteaux. Dénommée Pairacac (ou Perrecac), Patriciacum, Peiressac, aux 13e et 14e siècles, le toponyme de Persac semble se fixer au 16e ou 17e siècle.

Le château de la Mothe, laisse supposer l'existence d'une première fortification, peut-être dès l'époque romane, dont il ne subsiste rien d'autre que la motte sur laquelle elle devait s'édifier. Aux 12e-13e siècles, le territoire de Persac se morcelle en plusieurs fiefs relevant soit de la châtellenie de Lussac, soit de la châtellenie de Calais dont le siège se trouvait à l'Isle-Jourdain. Ces deux châtellenies relevaient elles-mêmes du comté de la Basse Marche. Cette "inféodation" des terres semble poussée à l'extrême puisqu'on ne dénombre pas moins de cinq seigneuries vers le milieu du 14e siècle, toutes dotées d'un hébergement plus ou moins fortifié situé dans le bourg de Persac, dans un périmètre de moins d'1 km². Elles se partagent le territoire communal en fiefs et arrières-fiefs (comme Torfou ou les Aubières, cités dès le 13e siècle). Viennent s'ajouter deux autres seigneuries d'importance situées un peu plus à l'écart, Villars et Oranville, attestées au 15e siècle et dont les terres s'étendent au-delà du territoire communal en direction de Lussac pour l'une et de Nérignac pour l'autre. Grâce aux travaux du dernier quart du 19e siècle menés par le baron Guisbert d'Huart sur la châtellenie de Calais, à partir du chartrier de la Brulonnière et, dans une moindre mesure, de celui de Villars, les propriétaires de ces fiefs, puis de ces domaines après la Révolution, sont tracés presque sans interruption, depuis 13e siècle pour les plus anciens jusqu'à l'époque contemporaine.

Les troubles de la guerre de Cent Ans passés, les familles de Feydeau, seigneurs de la Mothe, et Brûlon, seigneurs de la Brulonnière, font reconstruire et fortifier leurs châteaux respectifs, situés à 200 mètres l'un de l'autre. A cette époque, Guichard Brûlon a déjà réuni dans sa seigneurie celle de la Brousse, tandis qu'Antoine de Feydeau réunit sous son nom les seigneuries de la Mothe et Beauchamps à celle d'Oranville. Les frictions sont fréquentes entre ces deux seigneurs aux territoires entremêlés, ainsi qu'avec leur suzerain, Geoffroy Taveau, seigneur de Lussac. Les querelles portent sur l'exercice des droits de justice, régulièrement contestés par le suzerain, sur la perception de taxes diverses, notamment sur les rivières (ports, passages, pêches et bien sûr moulins), et enfin sur les droits honorifiques, qui opposeront les seigneurs de la Mothe et de la Brulonnière pendant deux siècles, et plus particulièrement la préséance dans les honneurs de l'église (banc et sépulture dans le chœur).

Les guerres de religion ouvrent une nouvelle période de troubles dans la région : le château de la Brulonnière est pillé par un lieutenant de Coligny, lors du siège de Poitiers en 1569, et la chapelle Saint-Honorat est incendiée. La famille de Feydeau, endettée par les passages incessants de troupes, doit se résigner à hypothéquer la plus grande partie de ses biens au début du 17e siècle. C'est ainsi que Gaspard de Nuchèze, alors seigneur de la Brulonnière, acquiert la seigneurie de la Mothe, tandis que Pierre de Feydeau ne conserve que sa baronnie d'Oranville. Mais Gaspard de Nuchèze est emprisonné et démis de ses droits de justice pour violences à l'encontre de plusieurs personnes de la paroisse, subornation de témoins et faux contrats. Sa mort en 1651 entraîne un long procès pour dettes qui se solde par la vente de la seigneurie de la Brulonnière en 1669 à François Le Maistre. Celui-ci, en achetant également les seigneuries de Beaulieu et de la Roche de Mérigné réunies au 16e siècle, devient l'unique propriétaire de l'ensemble des hôtels nobles du bourg de Persac. Il ne reste au 18e siècle que trois seigneuries : la seigneurie de la Brulonnière dite de Persac, celle de Villars et celle d'Oranville.

En janvier 1672, François le Maistre obtient du roi des lettres patentes lui permettant d'établir un marché tous les jeudis et quatre foires par an : les 23 avril, 24 juin, 29 août et 2 novembre. Il fait construire, probablement dans la même année, les halles et bancs permettant d'assurer la sécurité des marchandises et d'en percevoir les droits. Le 24 juin est également le jour de pèlerinage à la chapelle Saint-Jean, située entre l'église et les halles. Fondée avant le 16e siècle par les seigneurs de la Mothe, cette chapelle a été détruite en 1771.

La fin du 18e siècle voit également la création d'un nouveau cimetière à l'extérieur du bourg, et le déplacement des tombes situées autour de l'église. La Révolution ne perturbe pas vraiment l'organisation sociale de la commune : peu de biens sont saisis et vendus au titre des biens nationaux, ceux qui le sont, sont en majorité les biens dépendant de la cure de Persac : le presbytère et des terres composant le temporel de la cure. Parmi les émigrés, on trouve les frères Lachâtre, alors propriétaires du manoir des Aubières et Augier Cremiere, propriétaire de la petite métairie des Champs vendue en l'an IV. Le curé Bonnet consigne dans les registres de catholicité (ex registres paroissiaux) comment, bien qu'il ait dû cesser ses fonctions le 3 mars 1794, il continue d'administrer les sacrements à ses paroissiens dans le plus grand secret, étant continuellement veillé par le comité de surveillance. Il n'y a eu que pendant un mois et demi ou j'ai été obligé de m'absenter pour éviter les poursuites qu'on faisait contre moi pour m'arrêter. Le sacristain et les sages-femmes assurent les baptêmes et, à son retour, il reprend les cérémonies chez lui, jusqu'au 9 avril 1795, date à laquelle il est autorisé à reprendre son ministère. Il vit une nouvelle interruption de deux mois en 1797, jusqu'à ce qu'il prête le serment exigé par la loi du 18 fructidor, an V. A partir de là, tous les sacrements sont de nouveau donnés dans l'église, publiquement.

3- Le 19e siècle

Au début du 19e siècle, la population avoisine les 1350 habitants. Le territoire est principalement agricole, et, grâce aux améliorations apportées aux méthodes de culture au cours du 19e siècle, ce sont plus de 1200 hectares de brandes et de terres incultes qui sont mises en culture au cours de ce siècle (entre 1825 et 1915). En 1851 l'activité s'organise autour de 33 propriétaires fermiers ou cultivateurs, et permet à 732 hommes et femmes de vivre de leur activité de métayers, colons, journaliers ou domestiques d'exploitation agricole. Les activités artisanales se concentrent dans le bourg, bien qu'on trouve également dans certains hameaux des artisans dont l'activité est directement liée à celle exercée par le voisin : maréchal ferrant (à Fleigné et à la Crouzette), charpentier (à la Brousse de Favard) par exemple.

La municipalité, peu riche, recourt assez régulièrement à l'imposition extraordinaire auprès des familles les plus imposées de la commune que ce soit pour la réalisation des travaux d'amélioration et d'entretien des voies de communication, pour les réparations au clocher ou au presbytère, pour l'assistance aux sœurs de la Croix de Saint-André qui assurent l'enseignement et apportent des soins aux malades, ou encore pour fournir de quoi subsister aux indigents de la commune. La présence dans le conseil municipal des familles de la noblesse d'ancien régime se manifeste dans le soutien apporté à certaines causes nationales : en 1821, les membres du conseil municipal et les dix plus imposés de la commune aux cris de vive le roi et la famille de Bourbon a voté une somme de 50 francs pour participer à la souscription nationale en vue d'offrir le château de Chambord au duc de Bordeaux qui vient de naître.

Si l'existence d'une école primaire semble attestée dès 1834, la première maison d'école identifiée est achetée par la municipalité en 1842 et se situe dans la Grand Rue. Elle fonctionne jusqu'en 1874, date à laquelle la commune fait l'acquisition d'un nouveau bâtiment donnant sur le champ de foire et où l'école primaire se situe toujours. L'éducation des filles est assurée par la congrégation des sœurs de la Salle de Vihiers depuis 1855, suite au départ des religieuses de la Croix de Saint-André à la fin des années 1820.

Le bourg connaît de profondes modifications dans la seconde moitié du 19e siècle, avec l'alignement de la Grand'Rue, lié à l'aménagement de la route départementale n°11 menant de Lussac-les-Châteaux à l'Isle-Jourdain. Auparavant, deux ponts ont été construits, un sur la Petite Blourde entre Lussac et Persac, et l'autre sur la Grande Blourde, entre Moussac et Persac, à la fin des années 1850. De nombreuses maisons sont reconstruites après les travaux d'alignement, plus belles et plus confortables, et de nouvelles viennent se placer dans les espaces vides le long de la voie qui offre des perspectives de développement économique.

Les quatre foires annuelles passent à huit en 1824, puis à 12 et ont lieu tous les 7 de chaque mois à la fin du 19e siècle. Elles se tiennent sur un terrain qui après avoir servi de cimetière (avant le 18e siècle), a été échangé par le syndic de paroisse en 1776, avec Jacques Mirel des Essarts, lui donnant un statut particulier de propriété privée d'utilisation publique qui n'est pas sans créer des frictions entre les propriétaires et la commune. Le champ de foire est agrandi en 1867-1868, tandis que le marché aux volailles se tient toujours dans les halles sur la place de l'église.

Deux tuileries sont installées au cours du 19e siècle, à l'est de la commune, non loin de l'ancienne route royale menant de Poitiers à Limoges (actuelle route départementale n° 747). En 1851, Edouard Levavasseur, leur propriétaire, fait également construire une usine de porcelaines. Malheureusement cette expérience de développement industriel ne dure pas et, faute de moyens financiers suffisant, l'usine est vendue en 1853. Les cours de la Vienne, de la Grande et de la Petite Blourde sont propices à l'installation de moulins. Beaucoup ont déjà disparu au 19e siècle (les Isles, la Baudéterie, Fleigné, Fontenelle, le Petit Moulin, la Pilatière, seul moulin à eau associé à un moulin à vent situé à Peusec, le moulin de Rosières). La plupart des moulins à farine encore en place au 19e siècle cessent leur activité au 20e siècle (le Petit Port, Fontperron, le Moulin Brûlon, la Brousse de Favars). Seul le moulin de Villars poursuit son activité et prend de l'ampleur en 1892, transformé en minoterie à cylindres.

La création de la ligne ferroviaire de Saint-Saviol (Civray) au Blanc, inaugurée en 1891, vient conforter le développement économique et commercial de Persac. Il avantage également le développement de la minoterie puisque M. de Villars obtient la création d'une gare afin de desservir son usine. La population atteint pratiquement les 2000 habitants cette année là, son maximum.

4- Le 20e siècle

Les aménagements publics se poursuivent dans la première moitié du 20e siècle : aménagement d'un bureau de poste et d'un service télégraphique en 1898-1899, construction d'une école publique de filles en 1905, acquisition des halles la même année, construction d'un abattoir en 1909, installation de l'éclairage public entre 1922 et 1925 et création d'un centre de sapeurs-pompiers en 1924. Une bascule publique est installée sur le champ de foire en 1925. La commune compte vers 1911 un médecin, une pharmacie, deux agents d'assurances, cinq aubergistes, deux cafés, un hôtel situé place de l'église, et un grand nombre de petits commerçants et d'artisans y sont présents (bouchers, boulangers, charpentiers, cordonniers, couvreurs, épiciers, sabotiers, tailleurs d'habits, couturières,...). Une école est créée à Gros Bost en 1928, rassemblant les enfants des écarts les plus éloignés du bourg.

Les problèmes liés à l'hygiène de l'eau amènent la commune à faire creuser deux puits dans le bourg qui en compte déjà quatre ou cinq, en 1905. Mais, suite au décès, en 1921, de neuf enfants du typhus, pour avoir bu de l'eau contaminée dans la cour de l'école, et suite à une nouvelle épidémie de suette en 1926, il devient urgent de réaliser des travaux d'adduction d'eau dans le bourg. Le syndicat des eaux de Persac est créé dans ce but en 1930 et les travaux réalisés dans la foulée.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune accueille des réfugiés des départements envahis (la Moselle principalement, selon le plan national d'évacuation) et les liens avec la Résistance s'organisent, notamment lorsqu'un bombardier américain s'écrase sur le territoire de la commune le 4 juillet 1944.

Du point de vue démographique, après un lent exode rural amorcé à partir de 1901 et accentué par les décès de la Première Guerre mondiale puis par la fermeture de la ligne ferroviaire entre 1939 et 1969, la population ne cesse de décroître pour passer sous la barre des 1000 habitants après 1975. Les premiers aménagements de lotissements se font à la fin des années 1950 vers l'ouest (le Pré de la cure vers 1957-1959) puis vers l'est et se poursuivent jusqu'au milieu des années 1980, avec l'installation d'un lotissement EDF en 1987, lié à la construction de la centrale nucléaire de Civaux. La minoterie de Villars et transformée en centrale hydroélectrique en 1982.

Sur le plan patrimonial, la pierre tombale avec inscriptions mérovingiennes située dans la chapelle Saint-Honorat fait l'objet d'un classement en 1908, le clocher de l'église en 1935, et le château de la Mothe en 1984.

D'une superficie de 5941 hectares, la commune de Persac est établie sur la rive droite de la Vienne. Elle est limitrophe de Lussac au nord, Montmorillon et Moulismes à l'est, Nérignac et Moussac au sud et enfin Gouex et Queaux à l'ouest, sur l'autre rive. Elle compte 770 habitants (population de 2017 selon l'INSEE), ce qui lui donne une faible densité, de 13 habitants au km².

Le paysage de la commune

Le sous-sol de Persac est diversifié : si les plateaux sont composés essentiellement de calcaire, au sud de la commune, le socle primaire granitique affleure dans la vallée de la Grande Blourde et du côté de Favard. A l'ouest, la rive droite de la Vienne se compose d'une basse terrasse alluvionnaire. Enfin, à l'extrême est, du côté de Moulismes, on trouve des grès rouge vif ou brunâtres, à ciment argileux, datant de l'éocène, qui sont localement appelés "pierre de Moulismes". Le relief est lui aussi varié, marqué par la présence de la Vienne à l'ouest, à une altitude de 70-80 mètres et des deux vallées assez encaissées de la Petite et de la Grande Blourde. Le bourg de Persac est installé sur un promontoire culminant à environ 130 mètres, entre la Grande Blourde à l'ouest et la Petite Blourde au nord-est. A l'est de la commune, le plateau continue de s'élever jusqu'à plus de 150 mètres d'altitude. La confluence des trois rivières se fait à un peu plus de 2 kilomètres au nord-ouest du bourg, entre les hameaux de Breux et de Villars. Outre ces trois rivières, la commune de Persac compte également le ruisseau des Ages qui coule au nord-est, alimenté par de nombreux étangs (la Crouzette, Maleffe, le Chanceau,...), le ris et le déversoir d'Oranville, et enfin, le ris Tors, tous trois venant alimenter la Petite Blourde. De nombreuses sources et fontaines émaillent le parcours de ces ruisseaux et rivières.

Marqué par ce sous-sol, ce relief et ce réseau hydrographique dense, le paysage bocager, est composé de pâturages et de bois dispersés, propice à l'élevage des ovins et des bovins, et à la polyculture familiale. Les versants des vallées sont recouverts par une végétation arbustive basse, notamment le versant sud-est de la Petite Blourde, couvert de petits chênes, genévriers... Les terres de brandes, meubles et acides, présentes au sommet du plateau, ont fait l'objet de défrichements successifs et de mise en culture, jusqu'au début du 20e siècle. De grandes exploitations céréalières, déjà bien présentes dans la vallée alluvionnaire de la Vienne, favorable à ce type de culture, tentent de s'y adapter.

Cette diversité paysagère constitue autant de zones de préservation de la biodiversité. Six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) couvrent entre 1 et 2% de la surface communale : le coteau de Rosières, le bois de l'Hospice, les coteaux de Bagneux, la basse vallée de la Blourde, le coteau de Torfou et les environs de l'étang de Beaufour (situé sur la commune de Saulgé).

La commune de Persac est traversée à l'est par la route nationale 147, ancienne route royale. Mais, très éloignée du bourg (un peu plus de 5 km), elle n'a pas contribué à son développement. Du nord au sud, c'est la route départementale 11 qui dessert le bourg, allant de Lussac-les-Châteaux à l'Isle-Jourdain.

L'habitat se partage entre le bourg et quelques hameaux importants situés majoritairement dans la vallée de la Vienne (Breux, le Petit Port et le Grand Port) ou à proximité d'un cours d'eau (Favard, Bagneux). Les coteaux des rivières et des ruisseaux sont parsemés de petits hameaux composés d'une à deux fermes, parfois davantage. Les fermes isolées sont minoritaires et correspondent à des zones de défrichement plus récentes.

Quelques éléments remarquables du patrimoine

La commune compte 2 monuments protégés au titre des Monuments Historiques : le château de la Mothe et le clocher. Deux arbres remarquables sont également recensés sur la commune.

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