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Présentation des objets mobiliers de l'église d'Arçais

France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Arçais

L'on sait peu de choses du mobilier qui ornait l'ancienne église d'Arçais qui occupait le côté nord de la place de l'Eglise actuelle. On relève dans les registres paroissiaux la bénédiction d'une cloche le 1er mars 1643, prénommée Catherine, puis d'une autre (remplaçant sans doute la précédente) le 4 juin 1787. Le 3 juin 1878, le conseil de fabrique décide de céder au curé d'Amuré "la statue de la sainte Vierge en terre cuite de l'ancienne église, afin qu'il la mette sur les pierres druidiques (sic)".

La totalité des objets mobiliers présents dans l'église d'Arçais est postérieure à sa construction dans les années 1850-1860. Le dimanche de Quasimodo, 16 avril, 1862, le curé Favriou expose au conseil de fabrique que l'église, bientôt achevée, doit maintenant être décemment ornée d'un maître-autel, de deux autels latéraux, d'une table de communion, d'une chaire à prêcher, d'un confessionnal, de fonts baptismaux, d'un bénitier et d'un beffroi pour des cloches. Le conseil sollicite alors le maire et le préfet pour, au moins, acquérir un maître-autel, un beffroi et des fonts baptismaux.

Demeure aujourd'hui en particulier le premier maître-autel, installé en 1862, remplacé par l'actuel maître-autel en 1890, et déplacé dans le bras ouest du transept. Les trois cloches ont été bénites le 4 mars 1875. L'essentiel des statues semble remonter au début du 20e siècle. Dans les années 1960, l'intérieur de l'église a été repeint et beaucoup de pièces de mobilier ont été retirées. Les verrières, alors en mauvais état, ont été restaurées, voire refaites à l'identique ou remplacées. L'orgue placé dans le bras est du transept est le dernier élément arrivé dans l'église, en 2020.

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