Maison Carrerette, puis pension des Roches

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Eaux-Bonnes

Relevant de la deuxième vague de construction de la station, cet édifice fut bâti pour un dénommé Jean Carrerette, qui entame les démarches de ce chantier dès 1853. Les travaux sont réalisés entre 1854 et mai 1855. Cependant, à partir de 1871, les documents cartographiques de la commune, notamment les plans d'alignement, indiquent qu'il appartient à Michel Claverie. Jusqu'au début du 20e siècle, la bâtisse, toujours en possession de la même famille, est exploitée par Omer Claverie qui diffuse des cartes de visite publicitaires la nommant Pension des Roches. Cette pension pour touristes bénéficie alors d'un garage, d'un jardin ombragé et vante sa cuisine "recommandée" et ses spécialités béarnaises. Durant l'entre-deux-guerres, les cartes postales attestent que l'édifice passe aux mains de la famille Hourcade qui y établit sa boulangerie.

S'inscrivant dans le contexte du développement urbain du Second Empire, elle participe au singulier ensemble architectural d'Eaux-bonnes. Destinée initialement à l'accueil des voyageurs, cette ancienne "maison garnie" puis boulangerie, et enfin magasin de souvenirs dans la seconde moitié du 20e siècle, abrite de nos jours une résidence privée.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Dates

1854, daté par source

Située sur la place de la Poste, l'ancienne Maison Carrerette se distingue par ses modestes proportions aux regard des constructions environnantes.

Suite à un remaniement au 20e siècle, l'élévation principale, en grande partie dénaturée, est intégralement recouverte d'un enduit ciment, laissant entrevoir quelques pierres du chaînage d'angle au rez-de-chaussée. A ce niveau, les baies ont été obturées par des panneaux de lambris blancs. Selon les modèles de l'architecture vernaculaire ossaloise, la couverture d'ardoises pyrénéennes était dotée de fenêtres en chien-assis. Les stores présents dans les années 1920 ainsi que les volets ont été déposés.

En ce qui concerne l'élévation postérieure, elle donne directement sur le précipice du Valentin et, à l'instar des constructions urbaines de l'époque, fait l'objet d'un soin moindre car elle n'était pas destinée au regard, contrairement à la façade d'apparat. S'adaptant nécessairement au relief escarpé, cette élévation comporte trois étages en soubassement et totalise dix niveaux dont quatre sont recouverts d'un enduit ciment. De ce côté, cet édifice exigu, coincé entre les deux bâtisses voisines au creux d'une courbe naturelle, ne comprend qu'une travée unique. Comme la plupart des bâtisses en surplomb au-dessus du Valentin, des galeries couvertes ont été ajoutées à la construction originelle afin de profiter du panorama et d'accroître l'emprise au sol.

Murs
  1. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  3. Matériau du gros oeuvre : béton

Toits
  1. ardoise
Étages

3 étages de soubassement, 1 étage carré, étage de comble

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Eaux-Bonnes , place de la Poste

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2018 AN 27

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