Hôtel Larigaudière, caserne des douanes, actuellement immeuble d'habitation

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Marennes

Le plan de 1770 indique à cet emplacement "cour maison et jardin du sieur Larigaudière". Le bâtiment très remanié conserve des travées traitées en ressaut qui pourraient correspondre à cette époque. La famille Froger de La Rigaudière comprend plusieurs branches issues d'un négociant en sel, armateur protestant de La Tremblade au 17e siècle (André II Froger). Parmi ses descendants, André et Michel Froger obtiennent une confirmation de noblesse en 1740.

La bâtiment a abrité la caserne des douanes indiquée dans ce secteur sur des plans de la ville dressés dans les années 1880. En revanche, sur le plan de 1850, la caserne des Douanes est signalée avec le numéro XI, non loin du bassin de port. Les augmentations et diminutions du cadastre signalent effectivement la maison appartenant à Bazil Sourbier [?] convertie en caserne des douanes vers 1856.

Selon Michelle Lallement, les casernements de la brigade se situaient rue de Verdun : le portail en serait le seul vestige. Michelle Lallement retrace l'histoire de François Henri de Régnier, nommé inspecteur des douanes à Marennes dans les années 1860.

Périodes

Principale : 2e moitié 18e siècle

Le bâtiment à étage a été entièrement remanié en logements. La façade occidentale conserve toutefois deux travées d'ouvertures traitées en ressaut et faisant saillie sur la corniche sommitale.

Un portail à arc surbaissé encadré de deux pilastres et couvert d'un entablement à corniche faisait peut-être partie de la propriété.

Murs
  1. Revêtement : enduit

Toits
  1. tuile creuse
Étages

1 étage carré

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

État de conservation
  1. remanié

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Marennes , 31 rue de Verdun

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 1832 G5 1258, 2024 BK 63

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...