Abattoir (ancien), aujourd'hui ateliers municipaux et maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Saint-Savin

La construction, 1883-1884

Pour justifier la construction d'un abattoir public, la commune estime en 1883 la consommation du nombre d'animaux abattus par les bouchers et charcutiers dans leurs tueries respectives, soit annuellement 150 bœufs ou vaches d'un poids moyen de 225 kg, 200 veaux de 40 kg, 200 cochons de 80 kg, 400 moutons de 15 kg et 200 chevreaux de 2 kg. Les bouchers et charcutiers devront apporter leur matériel et procéder au nettoyage des lieux tous les deux jours. Le comité d'hygiène émet un avis favorable à cette construction. L'enquête publique est menée en mai 1883 à Saint-Savin et dans les communes voisines de Saint-Germain, Antigny, Nalliers et Villemort. Le 15 mai 1883, environ 150 habitants signent une pétition contre la construction de cet abattoir : " Les soussignés [...] émettent l'avis que cet abattoir, au lieu de leur être profitable, est contre leurs intérêts, d'abord les charges qu'ils auraient à supporter et les impôts plus considérables. En conséquence, ils s'opposent fermement à cet abattoir ". Deux conseillers municipaux écrivent au préfet pour lui dire qu'il y a d'autres priorités pour la commune : " la mairie, la justice de paix et l'école des garçons sont réunis dans un bâtiment tout à fait insuffisant et dans le plus mauvais état ". Le sous-préfet autorise néanmoins le 26 juin 1883 la commune de Saint-Savin à acheter à Mme Lorioux un terrain non bâti en bord de Gartempe, à la Gassotte, au nord du moulin de la Gassotte (1200 francs inscrits au budget de la commune, 1000 francs réglés en 1883), à emprunter 10000 francs à la caisse des dépôts et à lever un impôts extraordinaire pendant 10 ans pour rembourser cet emprunt.

Le cahier des charges et l'avant-métré sont établis par l'agent-voyer cantonal Ducoudray et les travaux sont adjugés le 29 juillet 1883 à Ferdinand Philippon pour un total de 7057,72 francs (8206,75 moins un rabais de 14 %), relevé à 8098,15 en 1884 après réalisation de travaux supplémentaires. La construction comprend l'abattoir proprement dit et des écuries. La construction est réalisée en moellons calcaires de Saint-Savin, la charpente en sapin et en chêne, la couverture en tuile de Montchanin (Sâone-et-Loire), le dallage en béton de ciment.

Le 15 juin 1884, l'agent-voyer Ducoudray remet à la commune un cahier des charges et un devis estimatif de 2537,25 francs pour la construction de la maisonnette du gardien de l'abattoir public. Les travaux sont adjugés le 13 juillet 1884 à Paul Lebon, entrepreneur, avec un rabais de 7%, soit 2359,65 francs.

Le conseil municipal fixe en mars 1882 la taxe d'abattage et une taxe à percevoir " sur les viandes venant d'une autre commune, exposées en vente sur les places publiques, dans les rues ou dans [les] boucheries ", puis adopte un règlement intérieur de l'abattoir en 1884.

Selon le registre d'augmentations et diminutions du cadastre, la construction de l'abattoir est achevée en 1884 et celle de la maison du gardien en 1885 (parcelle E1 635p).

Des travaux d'amélioration en 1904-1909

En 1904, le service des épizooties demande à ce que l'écoulement du sang et des eaux de lavage ne se fasse pas dans la fosse à fumier mais directement dans la Gartempe. Il demande aussi à ce que la fosse à fumier soit rendue étanche car celle-ci reçoit, outre la paille et le fumier, les intestins, les fœtus et d'autres déchets organiques de l'abattoir. L'agent-voyer pense que l'éloignement de la Gartempe de cette fosse est suffisante pour éviter la contamination, mais le vétérinaire service d'hygiène maintient la nécessité de rendre la fosse étanche pour éviter la propagation des germes. Le 14 novembre 1904, le conseil municipal adopte les travaux de réparation de la fosse et des rigoles d'écoulement conformément au devis de l'agent-voyer André Duchesne. En 1905 puis en 1906, le service des épizooties réclame un règlement intérieur actualisé de l'abattoir.

Le 14 mars 1909, l'agent-voyer André Duchesne établit un nouveau devis pour la réfection des grilloirs. Les travaux (démolitions, fondations, maçonnerie et briquetage) sont confiés à Baptiste Baudu, entrepreneur à Saint-Savin, pour un total de 945 francs.

Le 28 mars 1911, un marché de gré à gré est signé entre la commune et Léon Gendre, entrepreneur à Saint-Savin, pour la construction de toits et servitudes à l'abattoir.

Si, en 1912, "l'abattoir est passable et assez bien tenu ", en 1914, le conseil général de la Vienne note son état d'insalubrité importante en 1914 (voir annexe). D'après ce rapport, 220 bovins adultes, 312 veaux, 3986 moutons, 238 chèvres et 431 porcs ont été abattus à Saint-Savin en 1913.

Insalubrité et projets de reconstruction dans les années 1930

Dans les années 1930, l'état de l'abattoir semble s'être considérablement dégradé : selon le Dr Veillon, inspecteur des services vétérinaires, " cet abattoir ne constitue qu'un cloaque infect " et il est urgent de le reconstruire entièrement dans les plus brefs délais (17 avril 1934). Un rapport des services vétérinaires note à nouveau le 29 novembre 1935 : " cet établissement est dans un état déplorable et il est certain qu'il est difficile d'y préparer des viandes dans de bonnes conditions de salubrité ".

Le conseil municipal autorise l'acquisition d'un terrain appartenant à Mme Auprêtre pour agrandir l'abattoir le 22 juin 1933 (premiers contacts fin 1932), signe une promesse de vente devant notaire, prend possession du terrain, réalise des sondages du sous-sol, mais ne finalise pas la vente en attendant d'avoir les crédits et l'autorisation de reconstruire l'abattoir.

L'architecte poitevin Jean-Marcel Boudoin rend le 1er février 1935 un rapport justifiant des choix pour servir à la demande de subvention, des plans, un devis de 558 152,50 francs et un cahier des charges, approuvés par le conseil municipal le 14 février 1935. Il prévoit le ré-emploi d'une partie des matériaux de l'ancien abattoir et comprend en outre une notice descriptive d'une installation pour l'épuration biologique des eaux résiduaires par le procédé " septic-tank " pouvant traiter 12 à 15 m3 par jour. M. Boudoin fait examiner le projet par le sénateur de la Vienne Victor Boret, ancien ministre de l'agriculture et du Ravitaillement (1917-1919), qui lui recommande par courrier de prendre l'attache de M. Doux, ingénieur en chef du génie rural à Tours. J.-M. Boudoin dresse une nouvelle série de plans en 1936. Le 7 avril 1936, le ministère de l'agriculture accorde une subvention de 167 537 francs pour les travaux d'agrandissement de l'abattoir.

Le 23 août 1936, la commune vote l'augmentation de la taxe d'abattage et une imposition extraordinaire qui ne sera recouvrée que si le produit de la taxe d'abattage est insuffisant. La commune rencontre des difficultés financières et délibère à nouveau le 20 janvier 1937 : elle couvrira les frais de la construction par un emprunt de 440 000 francs auprès du crédit agricole, remboursable par un impôt exceptionnel. La commune compte payer le terrain 18 000 francs alors que l'estimation faite par les services de l'enregistrement est de 7 240 francs, réévaluée ensuite à 10 000 francs en acceptant que le terrain est un terrain à bâtir et non un jardin. La commune justifie cet écart au sous-préfet : la vente est engagée depuis longtemps, et s'il doit y avoir une expropriation, cela retardera encore la mise en oeuvre du projet ; le sous-préfet met en avant les problèmes d'hygiène pour que le préfet autorise l'acquisition à 18 000 francs. L'arrêté préfectoral du 29 novembre 1937 autorise la commune à contracter un emprunt de 432 000 francs (budget de 580 083 francs dont 18 000 francs pour l'acquisition du terrain, environ 3930,50 francs de frais d'acquisition, 558 152,50 francs correspondant au devis des travaux, moins la subvention accordée de 148 083 francs).

Le 21 décembre 1937, Mme Auprêtre écrit au préfet pour mettre la commune en demeure de réaliser l'achat du terrain et de mettre fin aux nuisances liées au manque d'entretien de l'abattoir : " il me devient impossible de jouir du restant de mon jardin, les eaux sales croupissantes sur mon pré dégagent une odeur pestilentielle ".

Des dissentions se font jour autour de ce dossier et en janvier 1938, le maire, Jean Barrès, présente sa démission ; le sous-préfet estime dans une lettre au préfet qu'il ne pourra pas revenir sur sa décision (1). Le 31 mars 1938, une délibération du conseil municipal réuni par le nouveau maire, Clément Maître, demande le maintien intégral de la subvention du ministère de l'agriculture en dépit de la réduction du projet afin de réaliser des économies substantielles.

Le projet est à nouveau modifié et J.-M. Boudoin remet un nouveau cahier des charges avec un devis revu à la baisse (345 656 francs) à la commune le 14 mai 1938 après avoir supprimé toutes dépenses qui ne seraient pas indispensables. Le prix du terrain est désormais évalué à 22 842,80 francs. Le ministère de l'agriculture confirme sa subvention désormais calculée à 172 828 francs suite à changement de taux (30 et 40 % selon la nature des travaux en 1936 ; 50 % en 1938). La commune ne doit donc plus emprunter que 195 000 francs, toujours garantis par un impôt extraordinaire si le revenu de la taxe d'abattage est insuffisant pour couvrir les annuités ; le montant de celle-ci est par ailleurs augmentée (délibérations du conseil municipal des 13 et 14 novembre 1938). Un nouvel arrêté préfectoral, pris le 19 novembre 1938, acte ces changements. En octobre 1938, l'architecte J.-M. Boudoin remet un cahier des charges et un plan détaillé pour les parties en béton armé : poteaux, linteaux, chaînages et semelles.

Par délibération du 20 décembre 1938, la commune de Saint-Savin confirme sa décision d'agrandir l'abattoir en vue de la construction d'un hall d'abattage, d'une charcuterie, d'un grilloir et de WC. Les travaux sont déclarés d'utilité publique le 11 janvier 1939. La commune est autorisée à acquérir le terrain cadastré E 635 appartenant à Mme Auprêtre le 5 juillet 1939 mais celle-ci n'a toujours pas reçu le versement de la commune le 6 juin 1940. La quittance mainlevée ne sera finalement établie que le 25 novembre 1941.

Le 19 mars 1939, les travaux sont adjugés à M. Jammet, entrepreneur à Lussac-les-Château (lot 1, maçonnerie), à la société coopérative Le Progrès à Poitiers (lot 3, charpente, menuiserie, serrurerie), à Marcel César (plâtrier, lot 2) et Grégoire Albert (zingueur, lots 4 et 5), ces deux derniers étant installés à Jaunay-Clan, M. Herbault artisan à Saint-Savin (lot 6, peinture et vitrerie). Sur le budget total de 132000 francs, la commune a réglé 94915 francs en 1939.

M. Boudoin ajoute, à la demande de la commune, un avant-projet et un devis estimatif pour la construction d'une peausserie en juillet 1939. Le plan joint semble bien être de M. Boudoin, même si une lettre de l'architecte des bâtiments de France parle d'un dossier établi par M. Sailhau [sic pour Sailhan], ingénieur des travaux publics de l'Etat.

Le conseil municipal autorise le versement d'une première tranche d'honoraires à l'architecte le 20 mars 1940. Les premiers versements sont également effectués aux entrepreneurs de mai 1939 à mars 1940.

En août 1942, la commune, appuyée par la sous-préfecture, saisit le Génie rural pour l'informer de l'urgence de réaliser les travaux à l'abattoir.

Des travaux dans la tourmente de la Seconde guerre mondiale, 1941-1943

Le 28 mai 1941, M. Martineau, représentant les intérêts de M. Boudoin à la demande de l'épouse de ce dernier, qui avait fait une procuration notariée depuis le 30 avril 1940, rend un rapport sur les travaux réalisés et à achever. La commune met en demeure M. Marcel César et Grégoire Albert (prisonnier de guerre), entrepreneurs à Jaunay-Clan, en zone occupée, d'achever les travaux en octobre 1941 et charge M. Martineau d'établir un état des travaux pour pouvoir régler ce qui relève du marché de M. Albert. Parallèlement, la commune recherche des entrepreneurs locaux pour achever le chantier. La reconstruction de l'abattoir semble d'autant plus importante que la commune accueille la population évacuée de Creutzwald (Moselle), même si le maire n'y fait pas référence dans sa correspondance avec la sous-préfecture et le génie rural.

Le 22 mai 1942, devant les difficultés rencontrées, le directeur de la société Le Progrès accepte la résiliation de son marché. Le 4 juillet, Mme Boudoin, représentant son mari toujours prisonnier de guerre, accepte que la fin des travaux soit dirigée par une autre personne, mais rappelle que les honoraires dus à son époux sur la partie des travaux déjà réalisés doivent être réglés. Les matériaux déjà achetés par M. César seront rachetés par la commune. Le service du génie rural est mandaté pour achever les travaux sous la surveillance de M. Couraud, chargé d'études résidant à Montmorillon.

Un marché de gré à gré est conclu avec M. Jammet, entrepreneur à Lussac-les-Châteaux, en mars puis en novembre 1943 pour des travaux complémentaires de maçonnerie et de menuiserie, le déplacement des treuils et la pose de deux nouveaux treuils capables de porter une charge de 1,5 t. La plomberie est confiée à Alexandre Grégoire, à Chasseneuil (Indre). Les travaux d'éclairage des parties reconstruites sont réalisés fin 1943 par M. Lerat, électricien à Saint-Savin. Un autre marché est passé avec Camille Brulé, puisatier à Lathus, pour forer un nouveau puits, le puits existant étant trop vétuste et inutilisable.

Le 21 mai 1943, le ministère de l'agriculture note que la dépense n'ayant pas pu être être justifier, le versement du solde de 92 537 francs de la subvention accordée en 1936 a été annulé, mais qu'une nouvelle subvention de 130 400 francs, correspondant à 40 % du prix des travaux (326 000 francs) a été accordée. Le reste est financé par la désaffectation d'une somme de 50 000 francs initialement réservée pour l'aménagement de l'hospice et un emprunt sur 30 ans. 64221 francs sont inscrits en dépenses réalisées au compte de gestion de 1943 de la commune.

L'abattoir est toujours en activité en 1966 (plan d'urbanisme).

Après la fermeture de l’abattoir, le bâtiment principal a abrité le centre de secours.

Aujourd'hui, le bâtiment abrite les ateliers municipaux et l'ancienne maison du gardien a été transformée en habitation (mise en location par la commune) puis en vestiaire pour les employés municipaux.

(1) Le sous-préfet commente " comment comprendre qu'un conseil municipal qui, depuis plusieurs années, a confirmé plusieurs fois son intention de construire un hôpital inutile et un abattoir d'un prix excessif [...] ". Le projet de construction d'un hospice résulte du legs du baron Demarçay, député-maire décédé en 1907, de 60000 francs à la commune, pour créer un hospice dans l'ancienne abbaye.

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle, 2e quart 20e siècle

Dates

1883, daté par source

Auteurs Auteur : Duchesne André

André Duchesne est né le 9 janvier 1869 dans le 14e arrondissement de Paris, fils d'André Duchesne (1829-1896, confiseur à Saint-Savin, dirige des enquêtes publiques dans les années 1880). Agent-voyer du canton de Saint-Savin en 1898, poste auquel il succède à Yvonnet (cf Annuaire de l'arrondissement de Montmorillon, 1898). Il épouse Camille Boulet à Montmorillon en 1898. Il emménage à Saint-Savin vers 1900. Première mention à Saint-Savin en 1904 pour des travaux à l'abattoir (et en 1909) puis en 1905 pour des travaux dans l'école de garçons, auteur de la mairie-école d'Antigny en 1910, du monument aux morts de 1870-1871 dans le canton de Saint-Savin en 1911 ; du monument aux morts d'Antigny en 1920. Signe en 1926 " agent voyer " sur le plan des grilles du monument aux morts de 1914-1918 à Saint-Savin, etc. Il a également une activité d'architecte sur des bâtiments privés.

, architecte (attribution par source)
Auteur : Boudoin Jean-Marcel

Architecte né et décédé à Poitiers. Avait son cabinet 12 rue de l'Ancienne-Comédie puis 4 impasse Arthur Ranc à Poitiers. Le cabinet avait été fondé en 1880 par son grand-père, Marcel (agent voyer à l'origine). Son père, Gaston (1877-1932), et son fils Bernard (1933-), ont également été architectes à Poitiers. Source : https://agorha.inha.fr/

, architecte (attribution par source)
Auteur : Ducoudray Georges

Agent-voyer du canton de Saint-Savin dans les années 1870-1895 (école de garçons de Saint-Savin en 1885 ; école de filles de Saint-Germain en 1887 ; en 1886, il habite ancienne route de Poitiers à Saint-Savin) ; puis agent-voyer de l'arrondissement de Montmorillon (avant 1896-1897 ; habitait rue des Récollets en 1896), poste auquel il est remplacé par Edmond Douit en 1898 (cf Annuaire de l'arrondissement de Montmorillon, 1896-1898).

, agent voyer (attribution par source)
Auteur : Philippon Ferdinand

Entrepreneur de maçonnerie à Saint-Savin dans les années 1880.

, entrepreneur (attribution par source)
Auteur : Lebon Paul

Entrepreneur de maçonnerie à Saint-Savin à la fin du 19e siècle.

, entrepreneur de maçonnerie (attribution par source)
Auteur : Baudu Baptiste

Entrepreneur à Saint-Savin. Construit l'école de filles de La Bussière (1897-1899) et différents travaux à Saint-Savin au début du 20e siècle.

, entrepreneur (attribution par source)
Auteur : Gendre Léon

Entrepreneur de maçonnerie à Saint-Savin de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle.

, entrepreneur de maçonnerie (attribution par source)
Auteur : Société coopérative Le Progrès, aujourd'hui SCOFAB

Association coopérative des ouvriers, menuisiers, charpentiers bois et fer "le Progrès" créée dans les années 1920, dont le siège était situé 33 rue des Petites-Vallées à Poitiers. En 1977, à la suite de difficultés financières, des employés du "Progrès" ont repris l'entreprise sous la forme d'une nouvelle société coopérative, la SCOFAB (Société coopérative ouvrière fer aluminium bois).

, entrepreneur de charpenterie (attribution par source)
Auteur : César Marcel

Plâtrier à Jaunay-Clan dans les années 1930-1940.

, entrepreneur (attribution par source)
Auteur : Grégoire Albert

Zingueur à Jaunay-Clan dans les années 1930-1940. Prisonnier de guerre en 1941.

, entrepreneur (attribution par source)
Auteur : Jammet

Entrepreneur de maçonnerie à Lussac-les-Châteaux dans les années 1940, construit l'abattoir de Saint-Savin (1939-1942).

, entrepreneur de maçonnerie (attribution par source)

L'ancien abattoir, situé entre le moulin de la Gassotte au sud, la route de Nalliers à l'est et la Gartempe à l'ouest, est désormais utilisé par les services municipaux.

Des bâtiments de l'abattoir, il subsiste :

-

- l'ancienne maison du gardien

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : béton

    Mise en oeuvre : parpaing de béton

    Revêtement : enduit

Toits
Typologie
  1. logement en bord de rue
  2. logement à étage
  3. logement à 1 travée
  4. logement à façade en pignon
  5. logement à porte décentrée

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Saint-Savin , 18 rue du 8 mai 1945

Milieu d'implantation: en village

Lieu-dit/quartier: la Gassotte

Cadastre: 2022 AB 35

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