Portail de l'ancien prétoire de la Justice de paix

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Marans

En 1860, la municipalité décide de construire, rue Gambetta, dans le jardin de la mairie (alors située dans un bâtiment aujourd'hui démoli, place Fabbro) le siège du prétoire de la justice de paix du canton de Marans. L'architecte du département Antoine Brossard en présente les plans le 5 mars 1861 puis le devis le 1er juillet (avec sculpture et inscription à graver), et les travaux sont adjugés le 8 octobre à André Deschamps, entrepreneur et tailleur de pierre à Marans. Le bâtiment est achevé en 1862, les travaux sont réceptionnés le 20 janvier 1863. Le bâtiment disparaît en 1990, bien après la suppression des justices de paix, en 1958. Son mur pignon nord, qui s'élevait le long de la rue Gambetta, est déplacé dans le parc de l'hôtel de ville.

Périodes

Principale : 3e quart 19e siècle

Dates

1862, daté par travaux historiques

Auteurs Auteur : Brossard Aubin-"Antoine"-Magloire

Fils d'André Aubin Brossard, architecte à La Rochelle et architecte départemental de la Charente-Inférieure, son frère est second grand prix de Rome de peinture. Elève de Lépine et de l'école des Beaux-Arts, il succède à son père comme architecte départemental en 1825, et est également architecte de la Ville de La Rochelle et architecte diocésain jusqu'en 1873. On lui doit entre autres l'asile d'aliénés du département, le séminaire, les prisons de Rochefort et de Saintes, le lycée de La Rochelle, la bibliothèque et le cabinet d'histoire naturelle, le théâtre de Rochefort, l'hospice de Saint-Jean-d'Angély, l'église de Saint-Vivien de Saintes, plusieurs églises : Bois, Loix, Saint-Vivien de Saintes, la flèche de l'église d'Ars et des bains publics. Il a aussi participé à l'achèvement de la cathédrale où il a réalisé la chapelle de la Vierge.

(source : Elec, répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle, dir. Jean-Michel Leniaud, elec.enc.sorbonne.fr)

, architecte (attribution par source)

Dans le parc de l'hôtel de ville, au sud-ouest du bâtiment, un haut mur percé d'une porte en plein cintre sépare la cour d'un jardin qui s'étend à l'ouest. Il s'agit de l'ancien mur pignon nord du prétoire de la Justice de paix qui se trouvait rue Gambetta, sur l'actuel parking au nord de l'église.

La porte possède un encadrement mouluré et une agrafe au linteau. Au-dessus, les mots "Justice de paix" sont inscrits sur l'entablement.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : balance


Précision sur la représentation :

Le portail est surmonté d'un élément sculpté : la balance de la Justice, sous l'inscription "la loi", est sculptée en bas-relief sur deux tables de la Loi, entourées par des motifs végétaux et, à droite, un bouclier.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Marans , place Ernerst-Cognacq

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 2016 AA 489

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