Manoir de Clotet

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Buxerolles

Une baie chanfreinée sur l'ancien logement du fermier à l'est du logis, et un encadrement de porte mouluré dans la boulangerie permettent de dater ces deux bâtiments du 17e siècle au moins. Le logis lui-même a dû être construit au 18e siècle, avec un agrandissement à toit en terrasse au nord, en 1854 ou 1881 selon le cadastre. Le plan cadastral de 1817 montre que l'aile de communs et le logis étaient reliés. Le bâtiment qui occupait cet angle était probablement la chapelle mentionnée dans les archives. Le plan de 1817 indique par ailleurs un petit édifice à l'entrée du domaine, soit un logement de gardien, et une grange qui formait un L avec le logement du fermier, à l'est. Ces bâtiments ont aujourd'hui disparu. D'autres n'apparaissent pas sur le plan de 1817 car ils ont été construits après, au 19e siècle : à l'entrée du domaine, dans le prolongement de la sellerie, se trouvait un garage à calèche ; à l'est de la grange s'enfilaient un pigeonnier accolé à des toits à porcs, puis un hangar et des écuries. Tous ces bâtiments, sauf le pigeonnier et les toits, ont disparu après 1945. Le hangar a été récemment reconstitué à l'identique. Il reste quelques vestiges des écuries et les fondations de la grange et de la chapelle.

Périodes

Principale : 17e siècle

Principale : 18e siècle

Principale : 2e moitié 19e siècle

Dates

1854, daté par source

1881, daté par source

Auteurs Auteur : auteur inconnu,

Le domaine est accessible par un portail au nord, qui donne sur une vaste cour au milieu de laquelle est planté un immense cèdre. A gauche, au nord de la parcelle, se trouve un jardin, au bord d'un ruisseau relié au Clain. Le logis et les bâtiments qui l'entourent occupent l'ouest et le sud-est de la parcelle. A l'ouest, un premier alignement voit se succéder, du nord au sud, une sellerie surmontée d'un ancien logement de palefrenier, et que précédait autrefois un garage à calèche surmonté d'un logement ; ensuite une boulangerie avec un ancien four ; l'extension du logis réalisée au 19e siècle, avec toit en terrasse à balustrade ; sous cette extension se trouve un puits intérieur et une petite pièce communiquant avec la boulangerie par une porte aux montants moulurés ; vient ensuite le logis lui-même ; enfin un logement de domestiques, plus bas que le logis, avec toit à longs pans et à tuiles creuses. Le logis, construit sur une hauteur, présente un toit à longs pans brisés couvert d'ardoises. Il comporte un étage carré et un étage de comble, accessibles par un escalier central en bois. La façade est du bâtiment ouvre par trois travées qui se prolongent par des lucarnes sur le brisis éclairant l'étage de comble. La porte centrale, à arc en plein cintre, présente des extrados brisés traités en bossage. La façade est marquée par un bandeau de niveau et par une corniche moulurée. Un balcon orne la porte-fenêtre centrale de l'étage. Au sud-est, un bâtiment est construit en retour d'équerre avec l'aile du logis. Les deux étaient autrefois reliés par un petit édifice, sans doute l'ancienne chapelle. Le bâtiment comprend deux parties : au nord-est un ancien logement de fermier dont une des baies, côté nord, est chanfreinée ; au sud-est, entre le logement et l'ancienne chapelle, un ancien cuvier avec pressoir. Depuis ce cuvier on accède par quelques marches à une cave creusée dans le rocher sous l'ancienne chapelle. A l'arrière de cet ensemble sont accolés des communs, peut-être construits après la destruction de la grange. Celle-ci se trouvait au sud-est du logement du fermier, en retour d'équerre. Elle ouvrait au nord-est par une grande porte charretière centrale, encadrée en hauteur par deux baies puis, de chaque côté de la façade, par deux portes piétonnes. A la suite de cette ancienne grange se trouvent un pigeonnier à toit en pavillon couvert d'ardoises, prolongé par des toits à porcs. Un hangar et les ruines des écuries achèvent l'enfilade. Le parc et la vallée occupent alors l'espace. Là, la propriété est délimitée par deux piliers de portail maçonnés, tout près d'une source.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Revêtement : enduit

  3. Revêtement : bossage

  4. Mise en oeuvre : moellon

  5. Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. ardoise, tuile creuse
Étages

1 étage carré, étage de comble

Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures
  1. Type de couverture : terrasse

  2. Forme de la couverture : toit à longs pans brisés

Couverts et découverts de jardin
  1. pelouse
Typologie
  1. maison de campagne
Décors/Technique
  1. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : fronton

  2. Representations : ange

  3. Representations : armoiries

  4. Representations : cheval


Précision sur la représentation :

Les trois lucarnes du logis présentent un fronton triangulaire. Celui de la lucarne centrale est surmonté d'une boule. La façade est ornée à l'étage, entre les baies, de quatre ornements en terre cuite. Chacun comporte deux anges portant des armoiries. Celles-ci représentent un cheval ailé vu de profil, inscrit dans un cartouche en faux cuir. A l'emplacement de l'ancienne chapelle a été découverte une pierre sculptée selon la forme suivante, hypothétique : deux côtés, sur trois à l'origine, d'un rebord mouluré dans lequel s'inscrivent trois pans se rejoignant sur ce qui pourrait être le départ d'une petite colonne engagée.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Buxerolles , 36 rue de Clotet

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Clotet

Cadastre: 1817 A18 1 à 4, 2004 AP 63 et 127

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