Porte du canal du Cravans
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Charron
Historique
La porte a dû être créée en même temps que le canal, dans les années 1640. Elle apparaît sur les différents cartes et plans de la région établis par Claude Masse vers 1700. A la même époque, un contentieux oppose l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm à son fermier de la métairie de Richebonne, Jacob Bruant, au sujet de l'entretien du canal du Cravans et de sa porte.
Comme tous les ouvrages de ce type, la porte est reconstruite en tout ou partie au fil des siècles (l'ouvrage actuel remonte sans doute à la première moitié du 20e siècle). Le 18 décembre 1711 par exemple, quittance est donnée à Antoine Coussot, tailleur de pierres, adjudicataire des travaux de curage du canal du Cravans et de réfection de sa porte. En 1800, Samuel Demissy, directeur de la Société des marais du Cravans, passe marché avec André Brochet l'ainé, maître charpentier à Marans, pour reconstruire les deux battants de la porte du Cravans ainsi que la vanne coulisse. Peu après, Pierre Coumalliau, commandant la barque Le Saint-Jacques, livre 200 pierres de taille depuis Saint-Savinien, pour le compte de Samuel Demissy, sans doute pour la reconstruction de la porte. La marchandise est réceptionnée par André Simonneau, fermier de la cabane de Montifaut.
La porte est abandonnée en 2000-2001 lorsque l'embouchure du canal est réorientée vers la porte du canal de la Brie (opération visible sur des vues aériennes prises ces années-là).
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 2e quart 17e siècle, 1ère moitié 20e siècle |
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Description
Cette ancienne porte était située à l'embouchure du canal du Cravans, permettant de réguler l'évacuation de son eau via le chenal, désormais presque comblé, qui s'étirait au-delà. La porte ne comprenait qu'un seul vantail en bois. Pour manoeuvrer sa vanne verticale, placée en arrière du vantail, on avait conservé le principe d'une vis sans fin actionnée manuellement à l'aide de bras en métal, le tout soutenu par une poutre en bois appuyée sur deux poteaux en pierre ou en béton, appelés "hissons". Ce principe était celui d'origine, tel que représenté par Claude Masse au début du 18e siècle sur ses plans des portes-écluses du Marais poitevin. Les crics à crémaillère ont généralement remplacé ce type de mécanisme dans la seconde moitié du 19e siècle.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA17047296 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Vallée de la Sèvre Niortaise, Marais poitevin |
Phase |
repéré |
Date d'enquête |
2018 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques |
Citer ce contenu |
Porte du canal du Cravans, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Centre vendéen de recherches historiques, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/a853fa0d-d8e1-472e-9fb3-9f52060cb966 |
Titre courant |
Porte du canal du Cravans |
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Dénomination |
barrage mobile |
Statut |
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Intérêt |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Charron
Milieu d'implantation: isolé
Lieu-dit/quartier: Ecluses du Brault (les)
Cadastre: 1820 B, 2016 OB 3