Le mobilier de la basilique Notre-Dame de Buglose

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Le plus ancien élément mobilier du sanctuaire de Buglose, et celui qui a justifié sa construction, est la fameuse statue de la Vierge à l'Enfant, généralement datée des alentours de 1500 mais redécouverte seulement en 1620 dans des circonstances semi-légendaires. La petite chapelle de pèlerinage édifiée à la suite de cet événement fut meublée, entre autres, grâce à des dons de visiteurs illustres, parmi lesquels la future duchesse de Ventadour, Suzanne de Thémines. Ce mobilier assez opulent comprenait au milieu du XVIIIe siècle, selon le témoignage de l'abbé Delmeja (1779) : le maître-autel, surmonté d'un retable où la niche de la statue miraculeuse était entourée de "différents tableaux représentant divers mystères" et de nombreuses "figures d'argent [ex-votos], des cœurs, des têtes, des bras et des jambes, monuments précieux de la reconnaissance des miraculés" (au nombre de 27 d'après l'inventaire de 1790) ; les autels de saint Vincent de Paul (décoré après 1737) et de sainte Madeleine dans les bas-côtés ; une chaire en chêne sculpté et un bénitier en marbre, etc. De cet ensemble subsistent aujourd'hui le maître-autel et la chaire - tous deux ornés de scènes de la vie de la Vierge qui attestent leur provenance -, le premier déplacé dans la chapelle du Rosaire de la basilique actuelle. Sont également conservés d'importants éléments de l'autel de saint Vincent (sa statue, copie de l’œuvre monumentale de Pietro Bracci à Saint-Pierre de Rome [1754], et deux reliefs à l'effigie des lazaristes et des Filles de la Charité) et de celui de la Madeleine (deux reliefs).

A la Révolution, le mobilier et les objets du culte de l'église et du monastère des prêtres de la Mission, ainsi que leur riche bibliothèque, furent inventoriés à deux reprises (18 août 1790 et juin 1792). Les missionnaires quittèrent Buglose en mai 1792 en emportant "l'argenterie de table, quelques objets précieux et du linge" (Degert, 1923). En juin suivant, le commissaire du district de Pouy, Martin-Roch Lavielle, saisit "toute l'argenterie religieuse, trois lampes, deux ostensoirs, deux croix, deux plateaux, deux paires de burettes, quatre calices et un goupillon" (aussitôt envoyés à la fonte), ne laissant sur place qu'un calice d'argent à la requête des officiers municipaux. Le linge d'église et les archives du sanctuaire furent brûlés en frimaire an II (décembre 1794). En revanche, le mobilier proprement dit de l'église ne paraît pas avoir subi de dommages importants, à l'exception des dégradations causées par le pillage du 27 juin 1793, au cours duquel le Comité révolutionnaire de Pouy emporta "l'horloge, la cloche et un bénitier de marbre", dont les marguilliers de Buglose demandaient encore la restitution en 1812. Si la maison des lazaristes fut vendue dès le 16 décembre 1793 à un particulier (le tonnelier dacquois Arnaud Lafitte), le sanctuaire conserva officieusement son statut cultuel et continua de recevoir des pèlerins, dans une semi-clandestinité.

Le rétablissement officiel du culte après le Concordat de 1801 n'entraîna donc pas à Buglose le renouvellement plus ou moins complet du mobilier que l'on observe dans plusieurs paroisses voisines. Seuls le vestiaire et l'orfèvrerie devaient être remplacés : c'est sans doute à cette époque que les recteurs successifs du sanctuaire prirent l'habitude d'offrir un ou plusieurs objets (le plus souvent leur calice d'ordination) qui, ajoutés aux dons des pèlerins, constituent l'imposante collection de vases sacrés actuellement conservée à la sacristie (mais pour partie déposée à l'évêché de Dax à une date récente). Cet ensemble, dont l'étude précise n'a pas été autorisée, fait l'objet d'une énumération sommaire dans les annexes de ce dossier.

La reconstruction totale de l'église après 1850 - sous l'étroite surveillance des évêques d'Aire et peu après le retour des prêtres de la Mission (1844) - occasionna, en dépit des remplois déjà mentionnés, la vente de plusieurs éléments jugés démodés (ainsi des "vieux tableaux de l'ancien autel" en juillet 1858 ou de "l'ancien autel en marbre de Ste Magdeleine" en avril 1859). Parallèlement, la fabrique procède à des achats de mobilier et des campagnes de décoration qui font du sanctuaire, pour l'essentiel, une création de la seconde moitié du XIXe siècle. La pièce maîtresse en était le nouveau maître-autel du fabricant bordelais Daux, qui formait avec la statue de Notre-Dame (restaurée en 1855 et couronnée en 1866) et les peintures murales du Montois L.-A. Longa (de la même année 1855) un ensemble monumental, dénaturé en 1959 par la suppression du meuble de Daux au profit d'un nouvel autel du marbrier dacquois Dupin (sur un dessin du Père Pelletier, lazariste). Parallèlement, de nouveaux autels du marbrier bordelais Bernard Jabouin sont installés en 1857 dans les collatéraux, dédiés à saint Vincent de Paul (complété en 1858 par un reliquaire du bronzier parisien Louis Bachelet) et à saint Joseph (ce dernier remplaçant celui de sainte Madeleine avec autorisation épiscopale). L'autre grand chantier est la commande et la mise en place des nombreuses verrières figurées, dues au Clermontois Émile Thibaud (1855) et à son ancien collaborateur le Bordelais Joseph Villiet (1863). Des dons de notables de la région (essentiellement des femmes) permettent l'acquisition d'un ensemble de confessionnaux par le Bordelais Larroque et d'un chemin de croix par le fabricant messin Champigneulle (1864) et la restauration de la chaire par le menuisier Bernos et le sculpteur Saint-Vincent (1865), tandis que la fabrique toulousaine Virebent fourni bénitier et fonts baptismaux (1866). La fin du siècle voit l'installation dans le chœur des stalles de la maison lilloise Buisine Rigot (1891), complétées plus tard par celles exécutées en 1900 pour le Grand Séminaire d'Aire par Édouard Cazalis. Quelques acquisitions d’œuvres d'art (dont le beau Saint Joseph en marbre du comte d'Astanières, 1913) viennent parfaire le décor au tournant du siècle.

A partir de la mort de Mgr Épivent (1876), la chapelle du Rosaire est peu à peu transformée en nécropole des évêques d'Aire et de Dax et accueille au fil du temps de grands monuments de marbre (Mgr Épivent par Aristide Belloc en 1877, Mgr Delannoy par Clément d'Astanières en 1907), puis de simples dalles funéraires (Mgrs Touzet et de Cormont).

La dernière grande entreprise d'aménagement du sanctuaire est la constitution du fameux "carillon de Buglose", voulu par l'évêque Delannoy et réalisé par la fonderie savoyarde Paccard entre 1894 et 1925 (avec quelques ajouts de la fonderie Dencausse de Tarbes en 1922-1923). C'est à cet ensemble exceptionnel de 60 cloches, mû par la "machine à carillonner" conçue par le chanoine Jean Maisonnave en 1895, que l'église de Buglose (élevée au rang de basilique mineure en 1966) doit aujourd'hui l'essentiel de sa renommée.

Auteurs Auteur : Jabouin Bernard

Marbrier-sculpteur à Bordeaux, dit Jabouin aîné.

, marbrier (attribution par source)
Auteur : Verrebout Auguste

Fabricant de statues à Paris, successeur d'Ignaz Raffl à la Maison Raffl ou La Statue religieuse en 1879 ou 1880 (des articles de presse de janvier 1880 le qualifient de "nouveau directeur de la Maison Raffl et Compagnie, 64, rue Bonaparte à Paris"). Mentionné dans Le Temps du 8/6/1889 comme "Verrebout (Auguste), fabricant d'ameublements d'église, diplôme d'honneur à l'Exposition d'Anvers 1885". D'après le site Geneanet, Auguste Louis Léopold Verrebouckt dit Verrebout (Bruges, Belgique, 30 avril 1836 – Montlignon, 23 août 1889), sculpteur, épousa Cécile Rosalie Tarroux (morte en 1864), dont il eut une fille unique, Henriette Cécile Isabelle (1864-1888), femme en 1886 du notaire belge Johannes Franciscus Faict (1854-1929).

, fabricant de statues (signature)
Auteur : Diharce Léon

Marchand d'articles religieux, orfèvre et bijoutier à Bayonne (maison fondée en 1804 ou 1824). Né à Bayonne le 27 janvier 1822 ; fils de Jean Diharce et de Jeanne Bidoux ; marié à Bayonne, le 15 juin 1854, avec Saubade Camille Puyou, dont il eut quatre enfants : Jean Baptiste Camille (1855-après 1910), son successeur, Eugénie Elisabeth (1861-?), en 1894 Mme Paul Georges François Yvan, Marie Euphrasie Octavie (1866-1948), en 1895 Mme Etienne Alphonse Labéguerie, et  Jeanne Anne Clémence (1867-?), en 1892 Mme Amédée Laurent Cuzacq.

, marchand (signature)
Auteur : Biais François

François Félix Marie Pierre Biais, fabricant-marchand de bronzes d'église à Paris, né le 26 mars 1900 à Paris 6e et mort le 11 septembre 1985 au Chesnay (Yvelines), second fils de Pierre Amédée Marie Biais (1872-1941) et de Rose Simonnot (1874-1941) ; marié à Paris 7e, le 16 janvier 1923, à Eugénie Marie Suzanne Porché (1902-1985), dont il eut trois fils, Claude, Jean-Noël et Jacques. François fut le dernier héritier de la maison Biais (74, rue Bonaparte et rue du Vieux-Colombier), fondée en 1782 sous le nom de Biais Aîné, devenue par la suite Biais Aîné Fils et Rondelet (en 1865 au moins), Biais Aîné (au moins à partir de 1883), Biais Aîné et Cie (vers 1889), Biais Aîné et Noirot Biais (en 1897 : Henri Noirot, gendre de François-Marie Théodore Biais), Biais Frères et Cie (1905 - vers 1926), enfin Biais Frères et Fils (vers 1926 - après 1960). Lors de la prorogation de l'association entre Marie Alphonse, Pierre Amédée Marie et Félix Marie Pierre Biais ("Biais Frères et Fils"), le 6 juin 1932, les ateliers de fabrication de la maison étaient situés à Lyon (8, rue Pierre-Dupont).

, marchand (signature)
Auteur : Brunet Paul

Alfred Nicolas Paul, dit Paul Brunet père, naquit à Paris 4e (4, rue de la Ferronnerie) le 28 août 1844 et mort à Paris 7e (4, rue Monsieur) le 2 mai 1922 ; fils de Jean Nicolas Brunet (1810-après 1874), fabricant-marchand de bronzes, fondateur de la maison Brunet, et de Marguerite Françoise Nicole Pauline Cochois (1805-?). Il épousa en premières noces à Paris 4e, le 5 mai 1870, Blanche Amélie Boisgontier (Paris 8e, 17 mars 1848 - Paris 7e, 2 juillet 1874), fille de Toussaint Florentin Boisgontier, huissier près le tribunal de première instance de la Seine, et de Catherine (Artémise) Victoire Drouin-Brindossière. Le couple eut, entre autres enfants, Paul Henri Brunet fils (Paris 1er, 10 novembre 1872 - Paris, 8 février 1970), marié à Paris le 4 avril 1899 à Marie Henriette Élisabeth Mounier. Paul Brunet se remaria aux Andelys (Eure), le 8 août 1877, avec Louise Marie Eugénie Lecouturier (Les Andelys, 10 février 1856 - Paris 7e, 10 mai 1906), fille de Pierre Louis Lecouturier, avoué au tribunal des Andelys, et de Joséphine Émilie Bonnand. Sources : Archives de Paris, état civil reconstitué, V4E 472, V4E 3289, 5Mi1 635, 7D 147, 7D 174.

Orfèvre ou "fabricant d'orfèvrerie" à Paris (4, rue de la Ferronnerie, puis 13, rue de Grenelle), Paul Brunet père insculpa le 17 août 1871 un poinçon carré (garantie n° 8253) et un poinçon losangique le 27 novembre suivant (garantie n° 8278), tous deux avec les initiales PB et une mitre pour différent, qui furent biffés le 30 septembre 1913. Il racheta les modèles de la maison Alexandre et Marie Thierry lors de sa cessation d'activité en 1885 ainsi que ceux de la maison C. Picard, participa aux Expositions universelles de 1889 et 1900 et se spécialisa dans la création de chapelles épiscopales. Une carte publicitaire de la maison porte la raison sociale "Bronzes d'orfèvrerie, chasublerie P. Brunet ,13 rue de Grenelle Saint-Germain, Paris". Après sa retraite (et non sa mort comme le mentionne erronément R. Verlet), l'activité fut poursuivie par son fils qui procéda à de nouvelles insculpations les 2 et 15 octobre 1913 (garantie n° 2180 pour l'orfèvrerie et n° 2188 pour le doublé). Une nouvelle société, Brunet & Cie, comprenant Paul Brunet fils et ses sœurs Élisabeth Brunet et Mme Bidoire née Brunet, fut déclarée le 13 avril 1931 et dissoute le 13 mai 1957. Bibliographie : Remi Verlet, Dictionnaire des joailliers, bijoutiers et orfèvres en France, de 1850 à nos jours, Paris : Gallimard, L'Ecole des Arts joailliers, 2022, tome 1, p. 396-397.

, orfèvre (signature)
Auteur : Biais Aîné et Compagnie

Fabricant marchand à Paris (place Saint-Sulpice et 74, rue Bonaparte).

, marchand (signature)
Auteur : Poussielgue-Rusand Placide

Orfèvre et bronzier parisien, né à Paris le 9 septembre 1824 et mort dans la même ville le 29 décembre 1889. Fils du libraire Jean-Baptiste Poussielgue (fondateur en 1833 de la "Librairie ecclésiastique et classique" au 9, rue Hautefeuille) et de Marguerite Rusand (fille de l’imprimeur lyonnais Mathieu-Placide Rusand). Devenu orfèvre en 1847, Placide Poussielgue-Rusand rachète en 1849 le fonds de la maison Choiselat-Gallien, puis celui de Louis Bachelet entre 1880 et 1890. Le succès de sa production, assuré par la vente sur catalogue, lui vaut des prix aux expositions universelles de 1851 à 1878 et la commande d'œuvres prestigieuses comme le reliquaire de la Couronne d'épines (1862) ou le grand lutrin (1868) de la cathédrale de Paris. À sa mort, la fabrique, devenue quasi industrielle, est renommée Maison Poussielgue-Rusand Fils et passe à son fils Maurice (1861-1933), puis à son petit-fils Jean-Marie (1895-1967), qui ferme l'entreprise en 1963.

, orfèvre
Auteur : Billaux

Fabricant-marchand d'orfèvrerie à Bruxelles.

, orfèvre
Auteur : Lethimonnier Edmond François

Prénom usuel : Edmond. Orfèvre à Paris ; poinçon insculpé en 1858, encore en usage en 1875. Né le 15 avril 1826 à Paris 7e (4, rue du Temple) et mort dans le 4e arrondissement de la même ville (48, rue de Turenne) le 5 janvier 1867. Fils de Pierre Julien Lethimonnier, boulanger, et d'Aimée Mandard, il épousa à Paris 7e, le 20 novembre 1852, Élisabeth Adrienne Villemsens (Paris, 12 juin 1832 - Paris, 8 juin 1899), fille de Jean François Villemsens, fabricant de bronzes (71, rue du Temple), et de Fortunée Landon Vernon, dont il eut un fils, François Auguste (Paris, 15 juin 1856 - 25 octobre 1925). Tous trois sont inhumés dans une chapelle au cimetière du Père-Lachaise (division 56). Lethimonnier est dit "fabricant de bronzes, demeurant rue de la Verrerie n° 47" dans l'acte de son mariage en 1852 : il travaillait donc probablement avec son beau-père à cette date. Sa carrière d'orfèvre semble n'avoir commencé qu'en 1858 avec l'insculpation de son poinçon. Source : Archives de Paris, état civil reconstitué.

, orfèvre (signature)
Auteur : Chertier Jean-Alexandre

Orfèvre et bronzier d'art à Paris, né à Paris (183, rue Saint-Martin) le 3 décembre 1825 et mort dans la même ville le 27 septembre 1890 ; fils de Charles Gabriel Chertier, marchand épicier, et Marie Madeleine Sophie Wallet ; marié en premières noces, le 30 juin 1855, avec Louise Anaïs Duflos (1836-1886), et en secondes noces, à Boulogne-Billancourt le 17 septembre 1888, avec Noémie Victoire Duval (1838-?), veuve de Gustave Eugène Gresle. D'abord contremaître de la maison Louis Bachelet avant de fonder en 1857 sa propre entreprise au 7, rue Férou (puis rue Mazarine) à Paris. Son poinçon fut insculpé le 14 avril 1857 et biffé le 16 juin 1890 (son successeur Edmond Lesage insculpe le sien le même jour). Il collabora régulièrement avec des architectes célèbres comme Jean-Charles Danjoy, Eugène Viollet-le-Duc, Verdier, Pierre Prosper Chabrol ou Edmond Duthoit. Parmi ses œuvres les plus connues figurent la statue de Notre-Dame d'Aquitaine au sommet de la tour Pey-Berland à Bordeaux (1862), le ciborium du tombeau de saint Martin à Tours (1864) et les portes en cuivre de la cathédrale de Strasbourg (1879). Source : B. Berthod, G. Favier, É. Hardouin-Fugier, Dictionnaire des arts liturgiques du Moyen Âge à nos jours, Lyon, 2015, p. 191-192.

, orfèvre
Auteur : Favier Pierre-Henry

Pierre Henri (ou Henry) Favier, orfèvre à Paris, né à Meximieux (Ain) le 11 juillet 1809 et mort à Vincennes le 9 juillet 1884. Sixième fils de Jean Baptiste Favier (1776-1847) et de Marie Henriette Rivet (1774-1836), et frère de François et André Michel Favier (orfèvres à Lyon) et de Joseph Favier (orfèvre à Toulouse, successeur de Louis IV Samson). Pierre Henry reprit en 1848 l'atelier parisien de Jean-Baptiste Garnier, situé au 9, place Dauphine. L'entreprise changea plusieurs fois d'adresse : 44 quai des Orfèvres, 44-46 quai des Orfèvres, 8 rue Saint-Christophe, enfin 25 quai des Orfèvres. De son mariage, à Romans le 7 janvier 1839, avec Alexandrine Guillon (Romans-sur-Isère 14 février 1811 - Vincennes, 18 novembre 1884), fille d'Augustin-Emmanuel Guillon et de Marie Chosson, naquirent sept enfants : Marie Émilie, Mme Julien Guillon (1839-1925), Henri (1841-1860), Marie Joseph (1843-1937), Marie Eugénie (1845-1866), Louis-Marie (1847-1923), Marie-Anne Anaïs, Mme Charles-Honoré Baudry (1848-1924, grand-mère du psychanalyste Jacques Lacan), Marie-Adélaïde, Mme Paul Mounier (1851-1897). Louis Marie succéda à son père dès 1871. Pierre Henry se retira alors à Vincennes (8, avenue des Charmes) où il mourut en 1884 (et non en 1894, comme l'indiquent certaines biographies). Bibliographie : Claude Aliquot, "Un point de généalogie sur deux orfèvres parisiens du XIXe siècle : les « Favier » orfèvres parisiens de grosserie", In Situ, 12 | 2009. Source généalogique : Pierre Henry FAVIER : Family tree by Paul DAUPHIN (uriage) - Geneanet.

, orfèvre
Auteur : Desvergnes Charles Jean Cléophas

Sculpteur né le 19 août 1860 à Bellegarde (Loiret) et mort le 4 mars 1928 à Meudon (Hauts-de-Seine). Élève d'Henri Chapu, second prix de Rome en 1887, puis premier prix en 1889, il installe son atelier à Paris (131, rue de Vaugirard) à partir de 1895, où il crée de nombreux monuments commémoratifs et des statues religieuses (essentiellement de Jeanne d'Arc, son sujet de prédilection). Un musée, créé à partir des œuvres offertes à sa ville natale en 1912, porte son nom à Bellegarde.

, sculpteur, auteur du modèle (signature)
Auteur : Marron Marcel Célestin Joseph

Marcel Célestin Joseph Marron, né à Orléans le 2 juin 1877 et mort dans la même ville le 10 mai 1954, fils de Joseph Frédéric Marron, sabotier, et d'Angélique Joséphine Félicité Proutière, épousa à Orléans, le 1er août 1901, Berthe Hélène Poignant (Erceville, 2 février 1879 - ?), fille de Louis Hippolyte Poignant, négociant, et de Marie Julie Suzanne Anselmier (source : Geneanet).

Marcel Marron est en 1898 sous-officier au 31e régiment d'Infanterie, 10e compagnie à Blois. En 1901, il reprend la librairie Herluison à Orléans (il est qualifié de "papetier-libraire" au moment de son mariage), mais conserve dans un premier temps le nom de son prédécesseur. Toute sa carrière fut consacrée à faire connaître Orléans et sa région, et surtout Jeanne d'Arc, au travers de ses multiples activités de libraire, de statuaire et d'éditeur de cartes postales. Il fut l'un des fondateurs du Syndicat d'initiative d'Orléans, de la foire-exposition de cette ville à partir de 1922 et de nombreuses associations. Dès 1902, il édita la revue Le Cartophile Orléanais. Sa production de cartes postales est très variée : vues d'Orléans, des bords du Loiret et de communes du Loiret, du Loir-et-Cher et d'Eure-et-Loir, etc. Son oeuvre de statuaire consiste essentiellement dans ses statues de Jeanne d'Arc d'après les différents modèles du sculpteur Charles Desvergnes, avec lequel il collabora également pour des modèles de monuments aux morts de la Grande Guerre (source en ligne : Page Web du Cercle des Cartophiles du Loiret (free.fr)).

, fabricant de statues (signature)
Auteur : Daux Pierre Louis

PIerre Louis Daux, doreur sur bois et marchand d'ornements religieux bordelais d'origine parisienne, né à Paris le 25 août 1800 et mort à Bordeaux après 1855 ; fils de Remy Daux, boucher à Paris, et de Victoire Séré. Il épousa à Bordeaux, le 14 février 1824, Jeanne Françoise, dite Fanny Doumeret (Bordeaux, 21 novembre 1806 - Bordeaux, 23 septembre 1844), fille de Jean Joseph Doumeret (Bordeaux, 12 janvier 1778 - après 1853), doreur sur bois, et de Marie Jeanne Alexandrine Roché (époux séparés de biens par jugement du tribunal de Bordeaux le 6 juin 1853). Le couple eut deux enfants : Jeanne Amélie Alexandrine (née à Bordeaux le 13 juin 1826), mariée à Bordeaux, le 24 novembre 1849, à Louis Treignac, chasublier et marchand d'ornements religieux (né à Périgueux le 16 octobre 1825), fils de Guillaume et de Jeanne Chambareau ; et Jean Alfred Daux (Bordeaux, 1828 - Dax, 1878). Parmi les témoins du mariage de Pierre Louis Daux et Françoise Doumeret figurèrent le doreur Charles Marie Laporte (1760-?) et les ébénistes Justin Léonard (1789-?) et Guillaume Ladrée (1801-?) ; les déclarants du décès de Françoise Doumeret furent le peintre André Mousselard (27, rue des Remparts) et le doreur sur bois François Toulouse (8, rue Berquin) - tous, peut-être, collaborateurs de Daux et Doumeret.

Par ce mariage fut créée la maison Doumeret et Daux, chasublerie et dorure, puis fabrique de mobilier religieux à Bordeaux, spécialisée dans la production d'autels, active de la Restauration au Second Empire. L'atelier était situé au 58, cours de Tourny, le magasin au 2, rue de l'Archevêché, le domicile personnel de Pierre Louis Daux et de sa belle-famille au 14, cours de Tourny, puis 8, rue d'Albret. La fabrique produisit de nombreuses œuvres repérées en Gironde, en Charente-Maritime et dans les Landes. Ces dernières furent certainement fournies par la succursale de Dax (rue des Carmes), dirigée dans les années 1850 par "Daux fils" (Jean Alfred). En 1855, "M. Daux, fabricant d'autels à Bordeaux" (Pierre Louis), était membre, sous la direction de Léo Drouyn, de la section girondine de la Société française pour la conservation des Monuments historiques et participa au Congrès archéologique de France à Moulins en 1854, aux côtés de son gendre Louis Treignac, "chasublier et fabricant d'autels", de l’architecte Gustave Alaux et du marbrier-sculpteur bordelais Bernard Jabouin.

, fabricant de mobilier religieux (attribution par source)
Auteur : Daux Jean Alfred

Maison Doumeret et Daux, chasubliers et doreurs, puis fabricants de mobilier religieux à Bordeaux, spécialisés dans la production d'autels, actifs de l'époque de la Restauration (avant 1827) jusqu'au Second Empire. L'atelier était situé au 58, cours de Tourny, le magasin au 2, rue de l'Archevêché. Nombreuses oeuvres repérées en Gironde, en Charente-Maritime et dans les Landes. Ces dernières furent certainement fournies par la succursale de Dax (rue des Carmes), dirigée dans les années 1850 par le fils Daux. Celui-ci, Jean Alfred Daux (Bordeaux, 4 décembre 1828 - Dax, 24 novembre 1878), fils de Pierre Louis Daux, doreur sur bois d'origine parisienne (1800 - après 1855) et de Françoise Doumeret (Bordeaux, 1806-1844), beau-frère du chasublier Louis Treignac, épousa à Dax, le 6 mai 1855, Jeanne Eglina, dite Joséphine Baudichon (Mont-de-Marsan, 11 août 1838 - 1918), fille de Jean Baudichon, teinturier à Dax, et de Jeanne Dupouy. Il en eut deux filles : Jeanne Emma (Dax, 29 février 1856 - Bordeaux, 17 juillet 1863) et Marie-Amélie (Dax, 16 novembre 1857 - Paris, 25 décembre 1915), mariée en premières noces à Jacques Riollet et en secondes noces, à Paris, le 25 mars 1903, au brasseur et officier Émile François Cornil Claeys (1859-1911), préfet, maire de Bergues, sénateur et vice-président du Conseil général du Nord. Jean Alfred Daux, mort à Dax, résidait habituellement à Paris.

, fabricant de mobilier religieux (attribution par source)
Auteur : Larroque Bernard

Né à Langon (Gironde) le 27 février 1817 et mort à Bordeaux en 1870 ; fils de Jean Larroque, boulanger, et d'Anne Bruygues (de Cestas) ; marié à Bordeaux, le 30 décembre 1844, avec Marie Joséphine Eudoxie Dabasse (née à Bordeaux le 23 février 1823), fille de Bertrand Dabasse, ébéniste, et de Marie-Louise Germa, et sœur de Jules Antoine Dabasse, aussi ébéniste. Au moment de son mariage, Bernard Larroque, "doreur", habitait déjà au 15, rue Boule-du-Pétal (actuelle rue Duffour-Dubergier), chez ses futurs beau-père et beau-frère ébénistes, dont il était sans doute l'associé. Il devint ensuite fabricant et marchand de mobilier et d'objets religieux (au 9, rue Duffour-Dubergier avant 1860). La maison fut reprise après sa mort par le marchand Buisson (place Pey-Berland avant 1889).

, fabricant marchand (attribution par source)
Auteur : Delestan François-Dominique

François Dominique Delestan ou Délestan, fondeur à Dax, né à Saint-Esprit (Landes, aujourd'hui quartier de Bayonne, Pyrénées-Atlantiques) le 19 septembre 1806 et mort à Dax le 17 novembre 1865, à son domicile rue d'Eyrose. Fils et successeur de Jean Delestan, fondeur, et de Marie-Josèphe Sassien. De son mariage, célébré à Dax le 21 août 1833, avec Catherine Fautous (Dax, 22 avril 1810 - Dax, 14 octobre 1881), fille de Pierre Fautous, marchand et aubergiste, et de Jeanne Rey, naquirent plusieurs enfants, dont deux fils, Louis Rémy (1843-1896) et Jean Gustave (1845-1907), d'abord associés à leur père, puis ses successeurs à la tête de la fabrique familiale. La fille aînée de François Dominique, Marie Octavine (1839-1907), épousa en 1867 le peintre-décorateur parisien Louis François Icard (1820-1891), auteur de travaux de peinture à l'église du Berceau de Saint-Vincent-de-Paul (Gloire de saint Vincent) et à la cathédrale de Dax (coupole avec l'Assomption de la Vierge).

, fondeur de cloches (attribution par source)
Auteur : Lannes

Lannes (ou Lanne), serrurier à Bordeaux dans les années 1860.

, serrurier (attribution par source)

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