Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

Un puits est figuré sur le plan cadastral de 1825, feuille E2, à la convergence de la rue de la République, de la rue de Leignes, de la route d'Antigny et de la rue du Montoir.

Suite à la construction du pont neuf et à la modification du tracé de la route impériale n° 151 qui doit détruire ce puits, la commune est indemnisée pour la suppression du puits : le conseil municipal refuse une première offre à 270 francs (délibération du 15 mai 1854), cette somme étant insuffisante pour couvrir le coût de la construction d'un nouveau puits de 16 m de profondeur, avant d'accepter la somme de 340,50 francs (lettre du sous-préfet, août 1854).

La commune acquiert pour 25 francs une nouvelle petite parcelle de terrain (6,29 m²) le 29 avril 1856 pour y construire un nouveau puits à proximité de l'ancien. L'enquête publique de commode et incommode menée par M. Cuisinier-Delisle, juge de paix cantonal. L'emplacement a été expertisé par M. Baudroux, agent-voyer du canton de Saint-Savin, qui établit un devis pour un puits de 1 m de diamètre, avec des maçonneries en moellons calcaires d'au moins 50 cm d'épaisseur et une profondeur maximale de 20 m, de telle sorte qu'il y ait au moins 1 m d'eau en période d'étiage (de juillet à septembre). Le couronnement sera constitué d'une tablette en pierre de taille de 50 cm de longueur et 25 cm d'épaisseur. Des pas (ou trous) seront aménagés tous les 50 cm de manière à faciliter la descente d'un homme dans le puits. Les travaux sont adjugés à Jean Auzanneau, entrepreneur de maçonnerie, et réceptionnés le 28 septembre 1856.

En 1880, dans les plans d'aménagement de l'accès à la nouvelle age, une fontaine est dessinée au même emplacement.

Un document de 1945 signale que la pompe est de construction récente mais qu'elle est fendue et de faible débit. Le service hydraulique rappelle à la commune que l'entretien des pompes relève de la compétence de celle-ci.

Il existe toujours une pompe publique de marque Briau à ce carrefour.