Moulin à blé de la Roche, puis minoterie Mirebeau

France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Saint-Loup-Lamairé

Deux anciens moulins à blé, dits moulins de la Roche, dépendent toujours, à la fin du 19e siècle, du château de Saint-Loup. Ils sont vendus en 1886, en même temps qu'un moulin à vent, à Isidore Guérin, puis, en 1892, à Louis Mirebeau. Ce dernier les agrandit et les transforme en minoterie en 1897. Un nouvel agrandissement de la minoterie et du logement est effectué en 1903. En 1918, la capacité de mouture est d'environ 90 quintaux de blé par jour, avec une puissance hydraulique de 50 ch fournie par deux turbines et une puissance de 45 ch produite par un moteur à gaz pauvre. Les magasins peuvent stocker 2000 quintaux de blé et 1000 quintaux de farine. Vers 1905, l'entreprise passe aux mains du fils de Louis Mirebeau, Clovis, puis à son petit-fils, René, vers 1920. Ce dernier transmet l'affaire à son ouvrier, Jean Boulin, dans les années 1980. L'activité de l'établissement cesse vers 1997 et les bâtiments sont désaffectés. Dans les années 1960, cinq ouvriers et une secrétaire y travaillent en plus du patron.

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle

Principale : 1er quart 20e siècle

Dates

1897, daté par source, daté par travaux historiques

1903, daté par travaux historiques

Les bâtiments, agrandis de façon successive, forment un îlot très dense. Tous sont en moellon de calcaire enduit. La minoterie, à deux étages carrés et comble à surcroît, est couverte d'un toit à croupes en tuile creuse ; des surélévations du toit, à certains endroits, ont permis l'installation de matériel de gros volume dans le comble : boisseau de blé et système pneumatique. Cet atelier a été prolongé perpendiculairement par un bâtiment faisant office de magasin et d'atelier d'ensachage ; ce dernier possède également deux étages carrés et un comble à surcroît. L'atelier de l'alimentation pour le bétail, à un étage carré, est couvert d'un toit à pignon en ardoise. Le bureau est doté d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée surélevé et d'un étage de comble éclairé par trois lucarnes à fronton triangulaire ; il est couvert d'un toit à longs pans brisés, à croupes, en ardoise. Le logement possède un avant-corps à pans coupés ; doté d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée surélevé et d'un étage carré, il est couvert d'un toit en ardoise à croupes. L'atelier mécanique en rez-de-chaussée et étage de comble possède un toit à longs pans brisés en ardoise.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. ardoise, tuile creuse
Étages

2 étages carrés, comble à surcroît

Couvrements
  1. charpente en bois apparente
Couvertures
  1. Type de couverture : verrière

    Forme de la couverture : toit à longs pans brisés

    Partie de toit : croupe

  2. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon couvert

Énergies
  1. Nature : énergie hydraulique

    Origine : produite sur place

  2. Nature : énergie thermique

    Origine : produite sur place

  3. Nature : énergie électrique

    Origine : achetée

État de conservation
  1. établissement industriel désaffecté
Décors/Technique
  1. ferronnerie

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Saint-Loup-Lamairé , place des Tanneries

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 1823 A 1600, 1601, 2002 A1 91

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