Paire de chandeliers d'autel

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Saint-Yaguen

Le modèle de ces chandeliers figure au catalogue de l'année 1882 du (fabricant-) marchand toulousain Henri Bent fils aîné (3, place Saint-Étienne) - page 76, n° 14 ("chandeliers romans à ange, vernis dorés") - ainsi qu'à celui de deux maisons lyonnaises de la fin du XIXe siècle : sous le n° 136 ("candélabres XIIIe siècle à anges") à la page 48 du catalogue 1900 de la maison L'Art catholique lyonnais, fondée en 1898 par le fabricant-marchand Claudius Bouvard, dans sa variante avec bouquet de lumière amovible ; et sous le n° 24 ("chandelier roman à ange") à la page 3 du catalogue de la maison Monteilhet jeune. Dans les trois cas, il s'agit du plus petit modèle (53 cm), au prix de 32 francs. Le fait que l'église conserve également une croix de procession sortie de la fabrique Bouvard, peut-être acquise en même temps, est un indice en faveur de cette dernière, d'autant que Bent et Monteilhet semblent avoir été principalement de simples revendeurs.

Périodes

Principale : limite 19e siècle 20e siècle

Stade de création oeuvre de série
Auteurs Auteur : L'Art catholique lyonnais

Fabrique fondée à Lyon en 1898 par Claudius Bouvard, fusionnée vers 1935 avec la maison Duviard-Dime et Compagnie (créée vers 1860), devenant alors la maison "J. Bouvard et Duviard-Dime et Cie Réunis, S.A." Elle était située à Lyon, 20 rue Lafont, puis 12 quai Saint-Clair de 1919 à 1937. Elle collabora notamment avec les bronziers et orfèvres Henry Nesme, Florand, Hebrard, Désir et Jacquet. Le catalogue de la maison daté de 1900 porte la mention : "L'Art catholique lyonnais, Manufacture de chasublerie, bronzes et orfèvrerie d'église".

, fabricant (attribution par travaux historiques (incertitude))
Auteur : Bouvard Claude François, dit Claudius

"Fabricant de dorures et ornements d'église" à Lyon, d'après le journal Le Salut Public de Lyon en date du 27 juin 1913 (voir Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit et graphique en Auvergne-Rhône-Alpes). Directeur en 1898 de la fabrique L'Art catholique lyonnais.

Né le 11 mai 1848 à Lyon (3e arrondissement), décédé le 27 juin 1913 à Caluire-et-Cuire (où il est enterré).

, fabricant (attribution par travaux historiques (incertitude))
Auteur : Monteilhet

Marchand d'ornements religieux à Lyon ; maison fondée en 1835, active au 2, avenue de l'Archevêché. Les annuaires professionnels mentionnent à sa tête : André Monteilhet Fils (1858-1869), Monteilhet Veuve Fils (1869-1875), Antoine Monteilhet (1832), Monteilhet Veuve (1858-1872), Vachier-Monteilhet (1875-1881), Vachier Ch. Père et Fils (1889-1890), Vachier Fils et Dutruc (1891-1899), A. Dutruc (1900-1918), Dutruc Veuve A. et Fils (1919-1929), P. Dutruc (1929-1935) (B. Berthod, G. Favier, E. Hardouin-Fugier, Dictionnaire des arts liturgiques, 2015, p. 354).

, marchand (attribution par travaux historiques (incertitude))
Auteur : Bent Henri

Henri (ou Henry) Charles Pierre Marguerite Bent, né à Toulouse le 6 juillet 1832, deuxième enfant et fils aîné de Guillaume Jacques Marie Bent (1808-1885), marchand d'ornements religieux (m, et de Marguerite Sarrebayrouse (1810-1886), fille de boulanger. A son tour fabricant-marchand d'articles religieux, brodeur et chasublier, il s'établit à son compte à Toulouse en 1857 et était encore actif au tournant des XIXe et XXe siècles ; il est décédé avant février 1905. Une publicité de 1906 mentionne encore la "Maison Henri Bent fils aîné 21, rue Saint-Étienne à Toulouse / Articles d'objets d'églises, chasublerie, lingerie, étoffes, cuivrerie, orfèvrerie, statues". Un magasin succursale, installé à Paris, ferma ses portes dès 1863. La maison obtint une médaille d'or de 2e classe à l'exposition des beaux-arts et de l'industrie à Toulouse en 1866. Deux des frères cadets d'Henri, Jean Joseph Marguerite (1841-1916) et Guillaume Louis Antoine (1847-?) étaient aussi marchands chasubliers. Marié à Toulouse, le 19 avril 1856, à Marie Joséphine Jacquette Garres (Toulouse, 2 juillet 1834 - Toulouse, 19 février 1905), fille de Jean Garres, chapelier, et de Jeanne Pétronille Ledussant, Henri en eut cinq enfants : Jeanne Guilhermine Marie (1857), Marguerite Stéphanie Marie (1858-1859), Marguerite Philomène Joséphine Jeanne (1861, en 1883 Mme Bernard Sevelliac), Isidore Louis (1862-1862) et un fils mort-né (1874). Source : Geneanet.

, fabricant marchand (attribution par travaux historiques (incertitude))
Lieux d'exécution

lieu d'exécution

Chandeliers de style néoroman ; base triangulaire ajourée, tige constituée d'une figurine d'ange en ronde bosse et de bagues toriques superposées, bobèche évasée à bord festonné, binet ; décor entièrement fondu.

Catégories

bronze d'art

Structures
  1. plan, triangulaire
Matériaux
  1. Matériau principal : bronze

    Techniques : décor en relief, décor rapporté, décor dans la masse, fondu, doré

  2. Matériau principal : laiton

    Techniques : doré

Dimensions
  1. Type de mesure : h

    Valeur : 54.5

    Précision sur la mesure : hauteur sans le binet

  2. Type de mesure : la

    Valeur : 17.5

    Précision sur la mesure : largeur de la base

Iconographie
  1. Caractère général : ornementation

    Thèmes : ange, épée, animal fabuleux, grappe, rinceau, pomme de pin


Précision sur l'iconographie :

Les pieds de la base sont constitués de monstres cynocéphales ailés, la tête en bas, le corps se terminant par des feuillages et une grappe de raisin ; chacune des trois faces de la base est ornée d'un rinceau à demi-palmettes et pomme de pin, surmonté d'un ange en buste aux ailes déployées ; sur la tige, une figurine en ronde bosse de l'ange de justice, debout, les mains croisées appuyées sur son épée ; couronne de feuilles au sommet de la tige ; feuilles nervurées sur la bobèche, palmettes sur ses festons sommitaux.

État de conservation
  • partie remplacée
  • oeuvre restaurée

Les broches d'origine ont été remplacées par des binets. Dorure refaite récemment.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Saint-Yaguen

Milieu d'implantation: en village

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