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Garage

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Lurbe-Saint-Christau

Un vaste édifice faisant office de grange et d'écurie, probablement construit à l'initiative du propriétaire Pierre-Antoine-Joseph de Bois-Juzan, se trouve à cet emplacement sur le plan cadastral de 1846, puis il disparaît de l'iconographie de la seconde moitié du 19e siècle. Les cartes postales du début du 20e siècle montrent une construction équivalente à deux niveaux, érigée sur cette même parcelle afin d'abriter les automobiles. Les véhicules, surtout durant l'entre-deux-guerres, sont garés près de l'allée arborée, devant les grands portails et à l'intérieur de ce bâtiment utilitaire. Après la prise de possession du site par la famille Presle du Plessis, héritière de la station en 1898, ce bâtiment correspond peut-être au hangar édifié en 1901 que mentionne la matrice cadastrale.

Comme la plupart des équipements de la station, cet édifice fait partie intégrante du patrimoine réquisitionné lors de la Première Guerre mondiale pour héberger un hôpital complémentaire. L'inventaire dressé par l'architecte Jules Noutary en 1915 indique qu'il s'agit d'une construction "relativement récente" dotée d'une charpente en fer sur murettes en maçonnerie, procédés constructifs caractéristiques du début du 20e siècle. La bâtisse ayant subi peu de dégradations fait office de garage et de théâtre, ses vastes volumes permettant d'y développer une activité en vogue dans les stations thermales.

Le bâtiment est de nouveau réquisitionné durant la Guerre civile espagnole, où il est envisagé d'y aménager des chambres pour atteindre une capacité d'accueil de 700 réfugiés sur l'ensemble de la station, puis lors de l'occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale. L'inventaire dressé par l'architecte Fernand Noutary en 1949 à l'issue du conflit estime le montant des dégâts qu'il a subi à hauteur de 225 000 francs. Comme l'ensemble des équipements de la station, le garage est rénové entre 1948 et 1953 sous la direction de Noutary.

Racheté au même titre que le reste de la propriété par la Société Thermale de Saint-Christau en 1951, puis exploité et acquis par la famille Barthélémy (future Chaîne Thermale du Soleil) à partir de 1964, la bâtisse figure encore sur le plan des lieux établi dans le rapport du BRGM en 2000, mais elle a été démolie depuis.

Périodes

Principale : 1ère moitié 19e siècle (détruit)

Principale : 1er quart 20e siècle

Secondaire : milieu 20e siècle
Auteurs Auteur : Noutary Fernand

Fils de l'architecte Jules-Antoine Noutary. Architecte à Pau et architecte départemental à la fin de sa carrière.

, architecte (attribution par source)
Auteur : Noutary Jules-Antoine

Architecte à Pau (14, rue Valéry-Meunier), ancien élève de l'école des Beaux-Arts. Père de l'architecte départemental Fernand Noutary.

, architecte (attribution par source)

A l'emplacement de l'édifice démoli, se trouve une étendue gazonnée.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : brique creuse

    Revêtement : badigeon

  2. Matériau du gros oeuvre : fer
Toits
  1. tuile mécanique
Étages

rez-de-chaussée, 1 étage carré

Couvrements
  1. charpente métallique apparente
Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans
État de conservation
  1. détruit

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Lurbe-Saint-Christau , Route de Saint-Christau

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Saint-Christau

Cadastre: 2019 OA 9

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