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Tableau : La Trinité souffrante ou Le Trône de grâce

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Aurice

Ce tableau, peut-être mentionné dans l'inventaire de février 1906 sous le n° 49 ("Deux vieux grands tableaux relégués dans un coin"), a été repéré en dépôt au presbytère d'Aurice lors d'un pré-inventaire en 1969 mais non retrouvé lors de l'enquête de 2016. Il portait la signature "St Sever 1825, Morlan F[ecit]", qui figure aussi sur un Saint Michel d'après Raphaël, daté de 1822 et conservé à l'église de Goudosse (commune de Souprosse). Ce Morlan, originaire d'Auch et professeur de dessin à l'École centrale de Saint-Sever, appartenait à la famille de peintres auscitains de ce nom : il s'agit de Pierre II Morlan, né à Gondrin (Gers) en 1765 et mort le 1er juillet 1850 à Saint-Sever, fils du peintre-doreur Pierre Morlan et de Marie Mondin (communication écrite de Jacques Lapart, 2017). Le Morlan de Saint-Sever est évoqué, en termes assez dépréciatifs, par le chroniqueur local Martianay neveu dans un article de l'hebdomadaire monarchiste La Nouvelle Chalosse (édition du 31 août 1884) : "un grand et joli homme ayant la passion mais non le talent de la peinture, il est mort à Saint-Sever à 88 ans".

La toile d'Aurice reproduit un tableau célèbre de Guido Reni, exécuté en 1625 pour le maître-autel de l'église romaine de la Santissima Trinità dei Pellegrini à la demande du cardinal Ludovico Ludovisi, neveu du pape Grégoire XV (in situ). La composition fut diffusée, entre autres, par une estampe de Nicolas Dorigny éditée en 1702, qui servit sans doute de modèle au peintre saint-severin.

Périodes

Principale : 2e quart 19e siècle
Dates

1825, porte la date
Stade de création copie de peinture
Auteurs Auteur : Morlan Pierre II

Peintre originaire d'Auch, issu de la famille d'artistes auscitains de ce nom. Né à Gondrin (Gers) le 25 avril 1765 et mort à Saint-Sever (Landes) le 1er juillet 1850, fils du doreur Pierre Ier Morlan (1730-1807) et de Marie Mondin, il s'installa avant 1800 à Saint-Sever où il fut professeur de dessin à l'École centrale (comm. de Jacques Lapart, ancien CAOA du Gers). Il habitait rue Lafayette en 1835. Marié à Eauze, le 30 avril 1791, à Marie-Blandine Labry ou Labri (vers 1770 - Saint-Sever, 18 novembre 1835), fille de Jean Labry et de Catherine Lesprit, il en eut une fille, Marie Agnès Euphrasie (Saint-Sever, 1801 - Tartas, 1862), épouse en 1838 de Jean-Baptiste Claverie (1797-1851), chef de service aux contributions indirectes à Saint Sever. Pierre Morlan fut peut-être le père de Joseph-Marie Morlan, avocat et maire de Saint-Sever de 1830 à 1835, puis de 1838 à 1839.

Une demi-douzaine de tableaux signés "Morlan" (sans doute Pierre II) ont été repérés dans le Sud-Ouest : une Crucifixion à Lannepax (Gers), datée de l'an XIII (1805) ; trois toiles à la cathédrale de Tarbes datées d'août 1807 (Ascension, Naissance de la Vierge ; un Saint Dominique à Mauvezin (Gers), daté 1812 ; un Saint Michel à Goudosse (Souprosse, Landes), daté de Saint-Sever en 1822 ; une Trinité souffrante ou Trône de grâce autrefois à Aurice (Landes), daté de Saint-Sever en 1825.

, peintre (signature)
Afig : Reni Guido

Guido Reni dit le Guide, peintre né à Bologne le 4 novembre 1575 (fils du musicien Daniele Reni et de Ginevra Pozzi) et mort dans la même ville le 18 août 1642 ; actif à Bologne, Rome et Naples, figure majeure de l'école bolonaise à la suite des Carrache.

, peintre
Afig : Dorigny Nicolas

Peintre et graveur parisien, fils de Michel Dorigny et petit-fils de Simon Vouet, membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1725.

, graveur
Lieux d'exécution

lieu d'exécution

Toile à tissage régulier, constituée d'un lé principal complété d'une bande verticale à droite, tendue sur un châssis à traverse médiane.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Aurice

Milieu d'implantation: en village

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