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Fontaines et lavoirs du Pays Dunois
France > Nouvelle-Aquitaine
Historique
FRESSELINES Les lavoirs de Fresselines datent pour la plupart du 19e siècle, mais parmi eux certains pourraient être plus anciens. Un grand nombre a subi quelques remaniements au 20e siècle. Dès la seconde moitié du 20e siècle, de nombreuses fermes se sont dotées de lavoirs-bacs en béton standardisés, avec généralement deux compartiments et un coté largement incliné. Ils étaient plus confortables que les lavoirs anciens car on s'y tenait debout et non à genoux. En revanche, ces lavoirs n'offraient plus le caractère communautaire d'autrefois, car une seule personne à la fois pouvait faire ses lessives. Beaucoup de lavoirs ont disparus ces trente dernières années ou n'ont pas pu être repérés. C'est le cas pas exemple à La Bussière, où le lavoir rectangulaire a été progressivement détruit par les bêtes installées dans le pré. Ce lavoir avait la particularité d'avoir été autrefois couvert d´une charpente en bois et d´une toiture à deux pans en ardoise. Le lavoir de La Chinaud et sa fontaine, situés en contrebas à l'ouest du village dans un champ, a été détruit de la même façon dans les années 1950. Au Pré Gonnot, il ne reste qu'un trou d'eau pour montrer l'emplacement de l'ancien lavoir. Les anciens habitants de Puy Guillon se souviennent que dans les années 1960 le lavoir situé dans la côte à l'est était encore très usité, mais qu'en revanche les femmes n'y lavaient que l'hiver. Il était effectivement éloigné des maisons, si bien que les lessives se faisaient directement dans la rivière sauf lorsque le gel contraignait les femmes à monter jusqu'au lavoir, au sein duquel l'eau était tiède en permanence. Le lavoir de Puy Guillon semble avoir disparu entre 1970 et 1975. LAFAT Le lavoir du bourg, dédié à Saint-Sulpice, date de la fin du 19e siècle. Le bourg comptait un deuxième lavoir, dans le quartier de la Chinaud, dont il ne reste aujourd'hui que le pourtour. Un troisième lavoir se situait au nord du bourg, en plein champ, mais il ne figure pas sur le cadastre de 1826. Il existait également un lavoir au village de la Réjade, un au village de la Dauge et un au village du Perthuis. Avant que les maisons ne s'équipent de puits, chaque village comportait une fontaine où les habitants venaient chercher leur eau. La plupart ont été construites avant le 19e siècle. NOUZEROLLES Nouzerolles possédait plusieurs fontaines, pour la plupart détruites ou très dégradées. Il vraisemblable que d'autres fontaines devaient exister autrefois mais leur mémoire n'a pas subsisté. Sur les quatre lavoirs qui existaient encore au milieu du 20e siècle, seuls deux subsistent : le premier se trouve près de l'église dans le pré dit de Saint Pierre et le second au lieu-dit Le Baron. SAINT-SULPICE-LE-DUNOIS Le patrimoine vernaculaire, tel que les fontaines, demeure très difficile à dater. Si quelques très rares exceptions pourraient dater de l'Antiquité, la plupart sont des constructions contemporaines des 19e et 20e siècles, souvent restaurées et/ou modifiées. Très peu figurent sur le plan parcellaire de 1826. La fontaine des Vauxfouines fait figure d'exception : sans être représentée, la parcelle qui la délimite apparaît nettement dans des proportions similaires à la parcelle du cadastre de 2008 (AK 69).
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : Moyen Age Principale : Temps modernes Principale : Epoque contemporaine |
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Description
LA CHAPELLE BALOUE (FIG 1 à 5) Le bourg possède plusieurs fontaines, dont deux situées dans la rue de la Fontaine. Celle qui a donné son nom à la rue se trouve au bas de celle-ci. Ancienne, elle pourrait remonter au 18e siècle. Elle se compose d'un bassin circulaire entouré de grandes dalles de granite. La seconde fontaine de cette rue alimente un lavoir. Elle est intégrée dans un mur de soutènement portant le route. Son entrée rectangulaire permet l'accès à un bassin circulaire. L'eau s'écoule vers un lavoir appareillé en granite dont quelques pierres à laver sont encore visibles. Dans le bas du bourg, à proximité de la croix éponyme et jouxtant le pont menant à la grille du château, la margelle circulaire ancienne d'une fontaine ou d'un puits est encore visible. Elle se compose de deux blocs monolithiques semi-circulaires. L'intérieur a été entièrement comblé. Trois lavoirs ont par ailleurs été repérés : un lavoir découvert dans le bourg rue de la Fontaine, un lavoir couvert dans le bas du bourg et un lavoir détruit qui se trouvait dans un champs entre les fermes de Puyrageat. CROZANT (FIG 6 à 14) Deux fontaines de dévotion ont été repérées sur la commune : une aux Places, dite fontaine de la Vierge (datée du Bas Moyen Age), et une au Moulin de la Folie dite fontaine Saint Placide qui était réputée soigner les coliques. Plusieurs fontaines ont été signalées dans et à proximité du village de Maisons (S. Gorsic) : - la fontaine dite font des 14 sous avec son abreuvoir en granite monolithe. Le toit en pierre de taille a été précipité dans la fontaine lors des travaux de réalisation de la piste agricole. Cette fontaine ne tarissait jamais. Lorsque tous les puits étaient bas, tous les troupeaux du village allaient boire à cette fontaine ; un code tacite d´utilisation était en vigueur : l´abreuvoir (dit bache) devait toujours être plein. Après chaque passage, le propriétaire des vaches le remplissait en puisant l´eau de la fontaine avec un cibre qui était en permanence sur le toit de la font. Le petit ris de l´Armantine qui faisait suite à la fontaine a été comblé pour cause de piste agricole. Le ruisseau de trop plein a subi le même sort. - la fontaine dite font de la rouette, située à l´entrée du passage étroit, dit rouette, qui mène du bas du village aux Rouillas. Aux Places se trouve près de l'étang, entre les Places et la Chapelle Sainte Foix, une fontaine taillée dans le rocher, qui aurait pu être un lieu de culte celtique. Aux Jongettes, une fontaine circulaire est bâtie en moellon de granite et devait à l'origine être couverte (la dalle couvrant la fontaine s'est effondrée). A côté de la fontaine, se trouve un abreuvoir carré, monolithe en granite. Une fontaine ancienne se situe au village de La Brousse, elle pourrait remonter au 18e siècle. Une seconde fontaine ancienne se dresse au village de Vitrat. Dans le bourg, une fontaine est nommée Font la Bonne. Plusieurs lavoirs ont également été signalés à Maisons (S. Gorsic), dits ris puisqu'ils longeaient les ruisseaux : - le ris de la Marie Nadwo´ (Mère Eugène Lépinat), situé au bord du Chemin des Morts - chemin public venant de Villejoint et rejoignant la route de Dun-Le-Palestel à Argenton-Sur- Creuse, au bas du village de Maison. Comblé par le temps, le mur de soutien en pierres sèches et les pierres à laver sont toujours sur place. - le ris de abeurdou est actuellement comblé. Les pierres à laver subsistent (propriété privée). - le ris de la tiétade, de forme ovale et avec un mur de soutien en pierres, est comblé et envahi de saules Marsault. Il a néanmoins conservé ses pierres à laver (propriété privée). - le ris de Pastigot est à demi comblé (propriété privée). - le ris du quartet, en bordure de l´étang, est à demi comblé (propriété privée). - le ris du paturwo de la porte, est un lavoir situé dans la vallée (propriété privée). Cette liste donne une idée du nombre de petits lavoirs qui parsemaient autrefois les hameaux de Crozant. Un lavoir a été bâti vers 1930 à Maisons pour remplacer les mares aménagées en lavoir. Cet ensemble maçonné en béton comprend un réservoir d'eau (sorte de fontaine sans écoulement), un lavoir à double bassin (une partie pour laver le linge, un autre pour le rincer) et un abreuvoir. La partie lavoir était entourée d'une barrière en bois pour empêcher les bêtes de boire dans le lavoir. L'abreuvoir, placé en quinconce, est désormais à demi enterré : il était autrefois à la hauteur des vaches. L'un des seuls lavoirs circulaires du Pays Dunois a été repéré au village de La Brousse, au nord-est de la commune. Ce lavoir existait déjà au 19e siècle. Après l'arrivée de l'eau courante dans le village en 1976, il a été transformé en vivier. Un bassin spécifique pour les alevins a été aménagé en contrebas du lavoir, parallèlement à l'écoulement de l'eau. Le lavoir se situe à l'ouest de la parcelle 708, à proximité de la fontaine qui alimentait le village. L'eau du lavoir ne semble pourtant pas fournie par ladite fontaine puisque les deux édicules sont situés au même niveau sur une côte. De plan circulaire, le lavoir est appareillé en grosses pierres de granite. Plusieurs pierres à laver, rectangulaires et taillées en biseau, sont disposées sur le bord du bassin. L'eau s'écoule vers l'est. Près de cette rigole et à un mètre du bassin environ se trouve un bac rectangulaire qui servait à isoler les alevins lorsque le lavoir avait fonction de vivier. Certes moussu, le lavoir est bien conservé, ce qui n'est pas le cas du second lavoir de La Brousse. Ce dernier se situe au nord de la parcelle 726, il longe la rouette qui menait à la fontaine du village et qui alimentait ce lavoir. De plan carré, la partie contre le flanc de la côte (sur lequel passe la rouette) était soutenue par un muret en pierre. La partie basse du bassin est en partie écroulée. Deux pierres à laver affleurent encore dans la végétation qui a envahi le site. Un lavoir a été recensé à Vitrat, dans une propriété privée. D'après la tradition orale, ce lavoir a été édifié au 19e siècle par les habitants du village de Vitrat. Il a été restauré en béton dans la seconde moitié du 20e siècle. Le lavoir n'étant plus utilisé, un saule poussait à l'intérieur, endommageant le contour du bassin. Il a été coupé au début du 21e siècle. Ce lavoir se situe au centre de Vitrat, à l'est de la route traversant verticalement ce village. Cet ancien bien de section se trouve désormais dans le jardin d'une propriété privée. De forme rectangulaire, le bassin jadis entièrement en pierre de taille en granite rose a été restauré en béton. Un conduit circulaire amène l'eau d'une source, puis cette eau s'écoule sans rigole vers le sud. Un lavoir de plan carré a également été recensé au village des Coublins. Les pierres à laver ne sont plus visibles mais le bassin a conservé son pavage. Le lavoir est aujourd'hui entretenu par les habitants du village. Au village de La Baronnière existait à l'origine un lavoir carré mais ce dernier a été entièrement bouché. Deux autres lavoirs, de petite dimension et à usage privé, ont été repérés dans des propriétés privées à Maisons et à l'Age Vieille. DUN-LE-PALESTEL (FIG 15 et 16) Le hameau de La Valette possède deux lavoirs. La premier est lavoir-bac en béton, doté d'une pierre à laver trapézoïdale encastrée dans le rebord. Il est adossé au pignon d'une maison et l'eau de la source y coule en continu. Le second est également bâti en béton mais le bassin présente une forme traditionnelle basse et rectangulaire. Comme sur le précédent, l'unique pierre à laver trapézoïdale est scellée dans l´un des rebords. Un puits circulaire à treuil métallique ainsi qu'une pompe en fonte se trouvent sur la même parcelle que ce lavoir. FRESSELINES (FIG 17 à 30) Outre les fontaines alimentant des lavoirs, plusieurs villages possédaient des fontaines indépendantes, comme celle du Priorat, autrefois liée à la Maison-Dieu dite le prieuré, dépendant du Rivaud. Une autre fontaine de petite dimension existe à La Roche. De plan carré, elle est appareillée en pierres sèches (schiste) et sommée d'une pierre de couverture formant un léger dôme. A La Roche-Blond, la source est toujours existante mais il ne reste plus de trace d'un édicule pour son captage. Une petite fontaine est par ailleurs visible à Puy Rageau, intégrée dans le mur de soutènement d'une maison située à l'est du village. Enfin, une fontaine est située dans le bois de La Bretaudière : de grande profondeur mais n'étant plus en eau, elle est l'un des derniers vestiges du château de La Bretaudière. Tous les villages ne possédaient pas de lavoir maçonné. Au Rivaud, les habitants descendaient laver leur linge sur le bord du ruisseau, où chaque famille avait un emplacement dédié. Ces sites sont dits lavoirs au fil de l'eau. A La Renauchat, c'est une serve (mare artificielle alimentée par une source) qui était utilisée par les habitants pour laver le linge. A Chanteloube, un lavoir rectangulaire de grande dimension, en pierre de taille (granite), daté du 19e siècle, a été remanié au milieu du 20e siècle : les contours inclinés, servant de pierres à laver, ont été refaits en béton. La source qui alimentait autrefoid le lavoir a été détournée, asséchant de fait le bassin. D'autres lavoirs rectangulaires ont été recensés, notamment celui de Confolent, situé dans un pré isolé sur une propriété privée, ou celui de La Roche. Ce dernier s'intègre à la pente naturelle du site. Sept pierres à laver demeurent contre le bord du bassin. Les pierres à laver étaient taillées en biseau afin de permettre l'essorage du linge. Aux Forges, le lavoir, de plan rectangulaire, a été remanié et agrandi sur l´un de ses côtés au début du 21e siècle. Le deuxième lavoir des Forges, à l'ouest du village, a été refait en béton dans le 3e quart du 20e siècle. Le bassin rectangulaire est en partie couvert par un auvent en bois et tôle ondulée. LAFAT (FIG 31 à 40) Le lavoir du Peux Guierchois se situe aujourd'hui dans une propriété privée et a conservé une pierre à laver en granite. Le lavoir de Chadreugnat est un lavoir carré. Il ne possède pas de pierre à laver et n'est plus en eau aujourd'hui. Le deuxième lavoir du bourg est situé dans le quartier de la Chinaud. Seule une petite étendue d'eau subsiste. A la Dauge, seul l'emplacement du bassin est encore visible (devenu une mare). Lafat conserve plusieurs fontaines de village : une au Perthuis, une aux Peux Guierchois, deux à la Réjade et une à Chadreugnat. Celle du Peux Guierchois, construite en granite, comporte une margelle circulaire en pierre de taille et un mur de soutènement en pierres sèches (granite). La fontaine du Perthuis se situe aujourd'hui dans un champ. Elle est construite en pierres sèches de granite et est couverte d'une pierre monolithe en granite. Elle est figurée sur le cadastre de 1826. L'une des deux fontaines de la Réjade alimentait un lavoir, aujourd'hui disparu, tandis que la deuxième, réalisée en pierre sèche, se trouve en plein champ. MAISON-FEYNE (FIG 41 et 42) Un lavoir a été recensé au Formier, dans une propriété privée. Les anciens du village indiquent que le lavoir existait déjà au début du 20e siècle, mais la fontaine a été remaniée dans les années 1950. Le bassin est en partie écroulé, et la fontaine est désormais protégée par un édicule de plan carré en brique et béton. MEASNES (FIG 43 à 53) Parmi les sept fontaines repérées, trois alimentent un lavoir (celles de Montépinaud, de La Boussige et de la Grande Planche) et deux alimentent un abreuvoir (celles du Mont et du Chezeau Limousin). Les fontaines du Chezeau Limousin, de la Boussige, de La Grange Planche et de Montépinaud sont bâties en dalles de granite tandis que la fontaine de dévotion du bourg et la fontaine du Moulin Neuf sont construites respectivement en pierre de taille et en brique. Dans le bourg, la fontaine de dévotion est dédiée à Saint Gervais, patron de la commune. Sa légende raconte qu'aux premiers siècles du Moyen Age, un homme de guerre nommé Gervais et son frère Servais vinrent sur la commune. Blessé lors d'un combat, Gervais y perdit son bras : à l'endroit où ce dernier tomba on creusa une fontaine dite de Saint Gervais, dont l'eau pouvait guérir les plaies et les maux de tête. Il n'est pas possible de donner des précisions sur les origines historiques de cette oeuvre, entièrement restaurée dans la seconde moitié du 19e siècle. Une pompe en fonte remplace la margelle traditionnelle. Parmi les cinq lavoirs repérés, trois sont alimentés par une fontaine située à proximité : ceux de Montépinaud, de La Boussige et de la Grande Planche. Seul le lavoir de Montépinaud présente une construction circulaire. Le lavoir de la Grande Planche, en mauvais état, pourrait cependant avoir également été de forme circulaire. Les lavoirs de Montépinaud, de la Grande Planche et des Gouttes sont construits en granite, ceux du bourg et de La Boussige en béton. Le lavoir du bourg, datant probablement du 19e siècle mais dont le bassin a été restauré en béton au milieu du 20e siècle, a été transformé en parterre de fleurs. NAILLAT (FIG 54 à 73) La commune possède une fontaine de dévotion, placée sous le vocable de saint Eutrope et située dans le bourg, sur un pré privé longeant la route de Dun, face à la croix Saint Eutrope. Ses eaux étaient réputées soigner les enfants estropiés. La commune possède également 12 fontaines : - dans le bourg, une fontaine située sur le chemin longeant la mairie, au nord, est dite la Fontchaloupe ou la Font au loup. Elle daterait du 19e siècle. La légende raconte que les petites filles ne devaient pas s'y arrêter de peur que le loup les attrape, pour les faire disparaître à tout jamais, aussi devaient-elles passer leur chemin sans s'attarder. La fontaine se compose d'une pierre de seuil, de deux murets en moellon de granite parés par deux blocs monolithes en granite, et couverts d'un bloc monolithe formant un léger fronton triangulaire. Une grille en fer forgé ferme l'accès au bassin. Ce dernier mesure 80 cm sur 40 cm de largeur et présente une profondeur d'environ 200 cm. - une autre fontaine est dite la Font du Coudert. Elle se trouve à l'entrée ouest du village des Fougères. Maçonnée en pierre de granite enduites à la chaux, elle est couverte d'une dalle remaniée et moussue. L'accès au bassin est protégé par une petite grille en bois. Cette fontaine date du début du 20e siècle. - la fontaine de Pécut est dite fontaine des Beurdours. Elle a été érigée vers 1930 par Fernand Betoux, ancien maire de Naillat. Située à l'entrée est du hameau de Pécut, ce petit édicule maçonné en pierre de granite, dont l'entrée rectangulaire laisse apparaître le bassin, est prolongé par une longue auge-abreuvoir en granite. - la fontaine de La Barde se situe à la sortie ouest du village. Circulaire, elle est édifiée en moellon de granite et alimentait autrefois le village en eau. Elle date vraisemblablement du 19e siècle. - la fontaine de La Vallette se dresse au centre du village. Sur le cadastre de 1826, il semblerait qu´un lavoir, actuellement disparu, était alimenté par cette fontaine. Elle est aujourd´hui protégée par une guérite circulaire construite en moellon de granite. Son accès est protégé par des rondins de bois. - à La Vergne, la fontaine, figurée sur le cadastre de 1826 (elle daterait donc de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle), alimentait autrefois un lavoir (également figuré sur le cadastre de 1826). Adossée à un talus, elle est aujourd´hui constituée de deux murets maçonnés en moellon de granite et couverte d´une dalle de granite monolithe. - à Lavaugautier, la fontaine, située le long de la route qui mène d´Azat à Lavaugautier, est encastrée dans un mur de soutènement en moellon de granite. L´ouverture ménagée pour la fontaine est surmontée d´un linteau en plein cintre. - à Rebeyrolle, la fontaine est similaire à celle de Lavaugautier : elle est encastrée dans le talus qui supporte la route et est surmontée d´un linteau en arc segmentaire en moellon de granite. - la fontaine du Teilloux, située le long d´un chemin qui relie le village à celui de Lavaudaguet, est adossée à un talus. Construite en moellon de granite, elle est surmontée d´un linteau monolithe (granite). - la fontaine des Beiges se situe sur le coteau qui longe le ruisseau de la Gâne. Aujourd´hui très peu accessible, elle est édifiée en moellon de granite et possède une ouverture très étroite. - aux Francs, la fontaine se situe à la sortie nord-est du village. Entièrement dissimulée par la végétation, elle semble cependant être construite en moellon de granite. Elle ne figure pas sur le cadastre de 1826 et daterait donc de la deuxième moitié du 19e siècle. - à proximité de Grosbost, une fontaine a été repérée en 1998 dans un pré. Elle présentait alors une margelle monolithe circulaire en granite. Elle n'a pas pu être repérée en 2013. Outre ces douze fontaines, sept autres alimentant un lavoir ont été repérées sur la commune : - au Grand Bougoueix - à Poulignat - au Monteil - à Pécut, à la sortie nord du village, un lavoir est alimenté par une fontaine appelée les Petites Fonts. L'origine de la fontaine n'est pas connue (18e siècle ?). Restaurée en 1920 par Raymond Lamasset, la fontaine est maçonnée en pierre de granite, et couverte avec les dites pierres. Une petite entrée à linteau droit permet d'accéder au bassin. Un petit canal apporte l'eau de la source jusqu'au lavoir. - un lavoir et sa fontaine sont situés à l'entrée sud du village de Puyjaragne. La fontaine est adossée à un talus. L'entourage du lavoir en pierre et les pierres à laver taillées en biseau existent toujours. - à Grosbost, une fontaine, située au bord de la route qui relie Grosbost au village du Mont sur la commune de Noth, alimente un lavoir situé sur une propriété privée à proximité. La fontaine est maçonnée en moellon de granite. - à Lavaudaguet, la fontaine qui alimentait le lavoir était à l´origine adossée à un talus. La commune compte également quinze lavoirs dont sept sont alimentés par une fontaine : - au Grand Bougoueix - à Poulignat - au Monteil - à Pécut - à Puyjaragne - à Grosbost : le lavoir, situé sur une propriété privée, est constitué d´un bassin rectangulaire sur lequel sont encore visibles quelques pierres à laver. - à Lavaudaguet : le lavoir, adossé à un talus, présente un pourtour en béton sur lequel se trouvent deux pierres à laver, également en béton. Pour les huit autres lavoirs, aucune fontaine n´a été repérée à proximité : - à La Valette - à La Barde - à Pécut, un lavoir porte le nom les Thermes. Cet ancien lavoir remonte probablement au 19e siècle. Situé au nord du village, il est entouré d'un mur et alimenté par une source tempérée qui facilitait le lavage du chanvre. Il n'est plus utilisé de nos jours. - à Audines, le lavoir se situe à l´entrée sud du village : le bassin, rectangulaire, est construit en moellon de granite mais il n´est aujourd´hui plus en eau et est envahi par la végétation. - à Rebeyrolle, l´ancien lavoir se situe aujourd´hui dans un champ. En grande partie détruit et envahi par la végétation, il semblerait qu´il ait été de forme circulaire. Quelques pierres à laver sont encore visibles dans le bassin qui n´est plus en eau. - à Fretay, il existait un lavoir qui n´est plus visible de nos jours. - au Grand Couret, la grande mare située à l´entrée sud du village a été équipée de pierres à laver et utilisée comme lavoir. - à La Vergne, le lavoir, dont le bassin est rectangulaire, est de grande dimension et cimenté. NOUZEROLLES (FIG 74 à 77) Il existait à Nouzerolles deux fontaines de dévotion : - la fontaine de dévotion dite fontaine de la Vierge, dans le bourg. - la fontaine de dévotion dite fontaine de Saint Pierre, à l'extrémité nord-ouest du pré situé derrière l'église Saint-Pierre-ès-Liens. L'eau était réputée faire marcher les enfants dont on y trempait les linges. Trois autres fontaines ont également été repérées : - à l'extrémité ouest du Puy Balièbre. Elle n'est signalée que par une pierre de soutènement en granite côté chemin. - à La Jarrige, dans un communal situé au nord du village, la fontaine est une oeuvre en moellon, intégrée dans une butte, et donnant sur un petit bassin rectangulaire. L'eau qui s'en écoulait ruisselait ensuite jusqu'à un lavoir situé à quelques mètres en contrebas. Ce dernier n'existe plus non plus. - au nord du Baron, la fontaineétait surnommée La Chenevière car un bassin à proximité servait à rouir le chanvre. Quatre lavoirs ont été repérés sur la commune : - dans le bourg, les femmes se rendaient à proximité de l'église pour laver leur linge, dans un pré dit pré de Saint-Pierre. Le lavoir se trouve à l'extrémité nord-ouest de ce champ. Remis en état en 2007, il se compose d'un bassin rectangulaire d'environ deux mètres de long, avec des bords inclinés en granite. Près de ce lavoir se trouvait une fontaine à dévotion dite font du pré de Saint-Pierre. - à l'entrée sud du village Le Baron, le long de la route départementale 5, le lavoir est surnommé localement le Ris de la Chinaud. De plan rectangulaire et de grande dimension, le bassin a été entièrement cimenté. Les bords du bassin sont inclinés, d'où l'absence de pierres à laver. La fontaine de ce lavoir, située à quelques mètres à l'ouest du bassin, est bâtie en moellon de granite. De plan circulaire et adossée à la pente au-dessus de laquelle passe la route, cette fontaine n'est plus alimentée par la source qui remplissait aussi autrefois le lavoir. - au Puy Balièbre, il ne reste que l'emplacement du lavoir du village, à l'angle du chemin situé à l'extrémité ouest du hameau. Le bassin rectangulaire se devine mais le lavoir a été dégradé et en partie arasé. - à La Jarrige dans un communal situé au nord du hameau, existait un lavoir mais il n'a pas été repéré sur le terrain. Les témoignages relatent que ce lavoir comportait un bassin rond (ce qui est rare) et six pierres à laver. Il était maçonné en granite. La fontaine qui l'alimentait était intégrée à la butte environ huit mètres au-dessus du lavoir. La fontaine en moellon possédait un petit bassin rectangulaire. C'était l'unique point d'eau potable de La Jarrige. SAGNAT (FIG 78 à 88) Trois fontaines ont été recensées à Sagnat, dont une fontaine de dévotion dédiée à Saint-Roch. Sur les sept lavoirs repérés, seul celui de La Roche Bonneau a été étudié. A Beaupré, une fontaine se trouve au centre du hameau. Bâtie autour d'un bassin circulaire, elle se compose de blocs de schiste et de granite, le tout couvert par une grande dalle monolithe en granite. Cette fontaine était autrefois utilisée par les trois maisons qui existaient autour de la place au milieu de laquelle elle se situe. Une fontaine ornementale existe à La Roche Bonneau. Elle se compose d'un bassin circulaire cimenté, sculpté par deux moulurations et comportant en son centre une fontaine sommaire constituée de blocs de pierres. L'ensemble est entouré d'un dallage en granite en opus incertum. Le lavoir du bourg existait autrefois au sud du bourg, près de l'entrée du chemin menant au cimetière. Il a été détruit à la fin du 20e siècle et seules quelques pierres éparses rappellent l'existence de cet aménagement. Trois lavoirs ont été recensés à Beaupré : - le premier est situé près de la fontaine au centre du village. Il ne reste que le mur de soutènement en granite et les deux côtés du bassin rectangulaire en moellon. Ce bassin est en partie comblé par des pierres. Autrefois, les deux côtés du lavoir étaient reliés côté rue par une poutre en bois. - à l'est du village, un lavoir privé bâti en 1908 desservait deux maisons. De plan rectangulaire et maçonné en ciment (450 l ; 250 la), il comprend quatre pierres à laver, une arrivée d'eau, un déversoir et une vidange. Les pierres à laver étaient taillées en biseau pour l'essorage du linge. Un écusson porte la date 1910 sur la face sud. Le lavoir est jouxté par une partie servant d'auge-abreuvoir. - le troisième lavoir, beaucoup plus grand, se situe dans un champs à l'ouest de Beaupré. De plan rectangulaire également, il était construit en moellon de granite mais est en partie écroulé. Un autre lavoir se trouve en périphérie du village de La Grande Renardière, en bordure d'un champ et de la D69. Il s'agit d'un petit bassin rectangulaire en granite, comportant encore une pierre à laver. Un lavoir situe dans le village de La Sagne, en retrait par rapport à la route et proche d'une petite mare (entre les parcelles A 746, A 80 et A 75). Sa fontaine est de forme circulaire, en granite empierrée mais non aménagée, encore en eau. Le bassin du lavoir, de forme carrée en granite et schiste, présente encore quatre pierres à laver en schiste en place. Les autres sont tombées dans le fond du lavoir. Ces pierres étaient taillées en biseau de manière à faciliter l'essorage du linge. SAINT-SEBASTIEN (FIG 89 à 95) Outre la fontaine de dévotion de Saint Jean, quatre fontaines ont été repérées. Par ailleurs, six lavoirs ont repérés dont deux ont été étudiés. Quatre fontaines existent à Saint-Sébastien dans les villages de Trébuget, Marainan, Vaussujean et Labetoulle : - la fontaine dite La font de Trébuget est située au bout d'un sentier à l'écart du village. De plan rectangulaire, elle comporte une pierre monolithe au fond ainsi qu'une seconde sur le devant, entaillée d'une rigole pour permettre à l'eau de s'écouler. - à Marainan, la fontaine présente un bassin carré ainsi qu'une grande pierre triangulaire en couverture, pierre soutenue par trois blocs monolithes. - à Vaussujean la fontaine se compose de quatre plaques monolithes en granite. Un lavoir existait à quelques mètres de cette fontaine mais a été détruit lors de la réfection du chemin vers 1965. - à Labetoulle, la fontaine, de type adossée, comporte un bassin carré bâti en moellon de schiste couvert par une longue dalle en schiste rectangulaire. L'eau s'écoule dans une rigole dont les parois sont couvertes par des planches de châtaigniers. Il existait une autre fontaine à Bougbert, située près de la pêcherie communale. La source alimentait à la fois la fontaine, un petit aménagement faisant office de lavoir et la pêcherie. Cette dernière a été vendue avec le pré communal attenant en 1976 et les édicules n'ont pas été conservés. Six lavoirs ont été repérés à Saint-Sébastien, dont cinq ont été conservés à Vaussujean, à Laigue, dans le bourg route de la fontaine Saint Jean, à Lagoutte et au Puy Mory. Ils ne sont ni couverts, ni accompagnés d'une fontaine maçonnée. Celui de Puy Mory est de type lavoir-bac. Le lavoir de Laigue a été remanié. Deux pierres à laver témoignent de l'utilisation du bassin comme lavoir. La source n'a pas été protégée par un édicule. A Lagoutte, le lavoir présente la particularité d'être alimenté par une source qui traverse une ancienne auge-abreuvoir taillée en granite avant de s'écouler dans le bassin appareillé en schiste. La hauteur de cette auge indique qu'elle n'est plus utilisée pour les bêtes (une grande auge abreuvoir en béton située à quelques mètres a vraisemblablement remplacé cette auge ancienne monolithe). Un lavoir à bassin double en ciment a été recensé au Puy Mory. Dans le bourg, le lavoir qui jouxte la fontaine Saint-Jean est le seul de la commune à ne pas être dépourvu de fontaine. Ce lavoir est le dernier qui subsiste dans le bourg. Un autre lavoir existait face au cimetière mais il a été rebouché : il s'agissait d'un lavoir rectangulaire en ciment avec des bords inclinés. SAINT-SULPICE-LE-DUNOIS (FIG 96 à 112) Plusieurs fontaines de dévotion ont été repérées sur la commune. Les trois principales sont la fontaine Saint Mandé dans le bourg, la fontaine Saint Antoine à Champotier et la fontaine Saint Jean-Baptiste au Mas Saint Jean (dite aussi font de la chapelle). Cette dernière se trouve en face de la Ferme du Cheval Rouge. D'autres fontaines de dévotion auraient également existé aux villages de Villemalard, des Villards et de Lage (non repérées in situ). Vingt-trois autres fontaines ont été repérées sur la commune : une à Nouzeirat-Haut, une à Rousseau, deux à Lage, une à Grand-Montpion, une aux Verrines, trois aux Villards, deux à Puy-Léger, une à Chabannes, une dans le Bois de Chabannes, une à Gest, une à Seigue, une à Grand-Prat, une au Chier, une à Champotier, une aux Vauxfouines, une aux Velledries, une à Puygerolle, une aux Bordes et une aux Termes. Parmi elles, cinq alimentent un lavoir (Gest, Seigue, Champotier, Puygerolle, Termes). La fontaine de Chabannes est située au centre du hameau en contrebas et à l'est de la route départementale 913 mais est très peu visible. Le plan d'eau situé derrière, sous un tilleul, n'est également, plus visible. Il existe deux fontaines dans le village de Lage. La première, située le long de la route en venant de Rousseau, est intégrée à un mur de clôture. De plan rectangulaire, elle est construite en brique et couverte d'une dalle en béton. La seconde fontaine, plus ancienne, se situe au bout d'un chemin public au centre du hameau. Il s'agit d'une fontaine en granite, soigneusement appareillée, avec deux jambages monolithes rectangulaires et deux pierres rectangulaires en couverture. La fontaine de Seigue est aussi une fontaine intégrée. Elle est bâtie en moellon de granite rejointoyé au ciment. Le bassin en demi-lune est protégé par une grille en fer forgé. Une inscription dans le ciment indique RIVAUD. L'eau s'écoule en contrebas vers un lavoir-bac en béton. Aux Villards, trois fontaines existent toujours. L'un d'entre elles, située le long de la route vers Bussière-Dunoise, présente un bassin circulaire ancien surmonté de trois pierres en granites : deux pour les jambages et une en couverture. La troisième fontaine se dresse le long du chemin menant au moulin au fond du hameau à l'est, près du ruisseau d'Isles. Le bassin rectangulaire est protégé par un édicule en granite et couvert par une pierre monolithe. Le village de Puyléger possède deux fontaines. La première se situe à la sortie nord du village en direction de Grand-Prat. Il s'agit d'un bassin, protégé par une barrière en bois. La seconde est intégrée dans un mur de soutènement à la sortie sud de Puyléger, en direction des Verrines. A Grand-Montpion, la fontaine isolée est de plan carré. Les jambages et le linteau de la couverture sont en pierre de taille tandis que le reste de l'édicule est en moellon. Aux Vauxfouines, la fontaine est éloignée du village, au bout d'une piste longée d'un côté par les champs, de l'autre par les bois. Elle présente un bassin protégé par un édicule rectangulaire en moellon qui s'intègre dans la butte sur laquelle passe le chemin. L'ouverture de cet édicule est ornée d'un linteau en arc segmentaire. C'est également à flanc de coteau qu'est bâtie la fontaine de Grand-Montpion. Cette fontaine dite La Fontrimeau se trouve à l'orée du bois, après le pont de chemin de fer à l'extrémité sud du village. Il s'agit d'un édifice en granite, de plan irrégulier, formant sur la face principale une ouverture rectangulaire avec pierre de seuil. La fontaine de Grand-Prat se trouve en contrebas du village, le long d'une mare dans laquelle s'écoule l'eau qui est captée par la fontaine. La guérite a été reprise en ciment. Située sur une propriété privée, son accès est difficile. Le bassin circulaire de la fontaine de Nouzeirat-Haut est protégé par une grille en fer. La fontaine des Termes se situe au centre du village, au bout d'un chemin peu visible depuis la route. Intégrée dans un mur en pierre, elle alimente un lavoir situé le long de la route qui traverse le village. Selon la tradition orale, cette fontaine serait l´une des plus anciennes de la commune. Des propriétés privées sont parfois dotées de trous d'eau appareillés, localement appelés beurnas. Il en existe par exemple au Couderc de Montrignat. Il existait de nombreux lavoirs dans la commune. De forme rectangulaire, ils comportaient des pierres à laver disposées régulièrement tout autour du bassin. Celui dont se servaient les femmes du bourg jouxte la fontaine Saint-Mandé. Il est de forme rectangulaire et son bassin en ciment comporte de nombreuses pierres à laver en granite disposées régulièrement tout autour du bassin. A Grand-Prat, les habitants rapportent que le lavoir a été bâti en 1932. Alimenté par une fontaine, il se trouve en bordure de la route CD 47. La fontaine de plan circulaire fournissait l'eau aux habitants du village. Aujourd'hui asséché, le lavoir a conservé ses pierres à laver. Autrefois bien de section, le lavoir de Champotier a été acquis par la commune au milieu des années 1990. Cette acquisition a amorcé le défrichage du site par les bénévoles de l'association La Digitale en 1998, puis sa valorisation par la municipalité dans le cadre de la mise en place de chemins de randonnée. Le lavoir de plan rectangulaire se situe le long de la départementale 15, à l'entrée sud du village de Champotier. A Puygerolle, le lavoir de plan rectangulaire en granite possède encore sept pierres à laver. La fontaine attenante se compose d'un bassin rectangulaire et d'une guérite en moellon. Un lavoir à Laveaucoupet existait près du trou d'eau (source) qui s'y trouve encore. Les vestiges de ce lavoir se trouvent au croisement du Pré Soucage et des Vermelles, près du ruisseau descendant du Bois de Chabannes. Au village des Termes, le lavoir, rectangulaire, a été construit en pierre et renové au cours du 20e siècle. Alimenté par la fontaine située à proximité, il ne conserve que deux pierres à laver. Les lavoirs les plus récents sont les lavoirs-bacs en béton, construits en série dans les années 1950. L'un d'eux accompagne la fontaine de Gest. Le second à Seigue présente la particularité de comporter un bassin double de grande dimension (environ 2,50 mètres). D'autres exemples sont visibles dans des cours de fermes. Il ne reste que quelques pierres du bassin rectangulaire du lavoir des Mesures (AI 177). De même, au nord du village de Grand-Prat, la destruction d'une stabulation datant des années 1950 (AX 132) a permis de mettre au jour les vestiges d'un lavoir. Des pierres à laver étaient alors encore visibles. La source a été dégagée mais le lavoir n'a pas été reconstruit. VILLARD (FIG 113 à 118) La commune de Villard ne conserve que deux fontaines tandis que l'existence d'une troisième est avérée. L'une des deux fontaines conservées se trouve à la Prugne et alimente le lavoir. La deuxième se trouve au village des Coutures et est constituée de moellons de granite. La troisième, disparue, était une fontaine de dévotion dédiée à Saint-Paul, située près de l'église, dont les eaux étaient réputées soigner les coliques des enfants. A l'extrémité est du village de Tenèze, un lavoir longe le tracé d'une voie romaine. La tradition orale le désigne comme lavoir romain, mais il date en réalité de la fin du 19e siècle ou du début du 20e siècle. Actuellement, il ne reste pratiquement plus rien du bassin, dont seules quelques pierres éparses rappellent l'existence. Un lavoir de dimension exceptionnelle - le plus grand rencontré dans le Pays Dunois - se trouve au sud-est de Lavaud. Ce bassin rectangulaire, profond, a conservé une pierre à laver. Il est désormais sans eau. Selon la tradition orale, il s'agissait à l'origine d'un refuge, transformé par la suite en lavoir.