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Peintures murales de la chapelle de la Vierge : Glorification de la Vierge, Annonciation, Visitation, Repos pendant la fuite en Egypte, Dormition de la Vierge, Assomption
Historique
Le décor de la chapelle de la Vierge est le premier travail exécuté par le peintre Louis-Anselme Longa (1809-1869) pour la nouvelle église Saint-Jacques. A peine ébauchées en avril 1856, date de la consécration de l'église, les peintures sont achevées dans le courant de cette année et de l'année suivante, comme l'indiquent la date de 1856 relevée au bas de l'Assomption et du Repos de la Sainte Famille, et celle de 1857 sur la Dormition. La même année 1857, le peintre exécute le décor de la chapelle de saint Martin dans le bras sud du transept, suivi en 1858 par le chemin de croix sur bois. Les campagnes suivantes ne seront menées que dans la décennie suivante, en 1865 pour le chœur et en 1867 pour la nef.
Longa, ainsi qu'il le fit presque toujours pour ses peintures religieuses, a puisé son inspiration dans des sources gravées contemporaines. Comme ce sera encore le cas huit ans plus tard pour le décor du chœur, l'œuvre du peintre nazaréen allemand Friedrich Overbeck (1789-1869) a fourni l'essentiel des modèles, reproduits ne varietur ou bien adaptés. Les deux scènes de la vie de la Vierge conservées dans leur forme originale (la Visitation a été recréée a novo) illustrent ces différentes méthodes. Le Repos pendant la fuite en Égypte reprend sans changement la composition d'Overbeck gravée en 1839 par Ferdinand Ruscheweyh (1785-1846), Longa se contentant d'ajouter à droite un couple d'anges guerriers terrassant le démon, groupe dont le modèle n'a pu être identifié. L'Annonciation procède en revanche d'un collage : la Vierge est empruntée à une estampe de Friedrich August Ludy (1823-1890/96) d'après Overbeck, tandis que la figure de l'archange provient d'un Saint Rudolph et l'ange gravé en 1851 par Eduard Rittinghaus (1830-1898) d'après Franz Ittenbach (1813-1879), autre peintre de l'école nazaréenne. Toutes ces gravures avaient paru dans la collection de la "Société pour la propagation des bonnes gravures religieuses" de Düsseldorf (Verein zur Verbreintung relig. Bilder in Düsseldorf).
La Dormition de la Vierge est, quant à elle, un intéressant exemple de collage d'emprunts divers habilement assemblés, provenant pour la plupart des mêmes modèles de Düsseldorf. Le personnage du Christ est adapté d'un Bon Pasteur de Carl Müller (1818-1893) gravé en 1844 par Franz Keller (1821-1890/96), estampe qui servit aussi à Longa pour un tableau de 1858 à l'église de Luglon (réf. IM40002023). Les deux apôtres agenouillés au premier plan ainsi que trois apôtres debout à gauche, auxquels s'ajoutent le saint Jean assis à droite et l'apôtre au livre debout à droite sont empruntés à une Pentecôte du graveur Heinrich Kipp (1826-?) exécutée en 1850 d'après un vitrail de la cathédrale de Cologne. Enfin, quatre autres apôtres (les saints Jacques le Majeur et Thomas à gauche de la scène, Jacques le Mineur et Philippe à l'extrême droite) sont copiés de lithographies (1848) de Bartolomeo Bartoccini d'après une série dessinée par Friedrich Overbeck, dont d'autres figures serviront de modèles à Longa pour son décor du chœur en 1865. Quant à la figure de la Vierge dans la lunette de l'Assomption, elle dérive en contrepartie de l'Immaculée Conception qui orne le frontispice de La Compassion de la Très-Sainte Vierge, ouvrage publié en 1844 par l'éditeur parisien Henri-Léon Curmer avec des illustrations d'Overbeck et d'Edward von Steinle (1810-1886) ; l'Immaculée Conception dessinée par Steinle fut gravée par Joseph von Keller (1811-1873). On retrouve cette même figure, peinte sur porcelaine, sur un prie-Dieu conservé dans le chœur de l'église.
L'état des décors de Longa, déjà alarmant en 1887, s'est considérablement dégradé au cours du XXe siècle. Des infiltrations sur le mur nord de la chapelle ont ainsi entièrement détruit la scène de la Visitation et fortement endommagé l'Annonciation et le Repos en Égypte. Un premier sauvetage partiel, effectué en 1991 par Frédérique Thomas (qui a recréé a novo la Visitation) a été suivi, à partir de 1999 et du classement de l'édifice, par une nouvelle campagne de restauration menée par l'atelier bordelais Dufon sous la direction de l'architecte Stéphane Thouin.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 3e quart 19e siècle |
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Dates |
1856, porte la date 1857, porte la date |
Stade de création | copie interprétée d'estampe |
Auteurs |
Auteur :
Longa Louis-Anselme Peintre né à Mont-de-Marsan le 4 avril 1809 et mort dans la même ville le 13 décembre 1869 ; fils cadet de l'orfèvre Jacques Longa (1769-1822) et petit-fils par sa mère de l'orfèvre montois Joseph Lacère (1731-1810) ; frère puiné de l'orfèvre-bijoutier Jean-Baptiste Longa (1797-1861). Élève de Paul Delaroche à l'École des beaux-arts de Paris, puis réinstallé en 1848 à Mont-de-Marsan, où il exerça les fonctions de professeur de dessin au collège, puis au lycée impérial à partir de 1866. Sur les Longa, voir : ABBATE Simone, Louis-Anselme Longa, 2008. Afig : Overbeck Johann Friedrich Peintre né à Lübeck le 3 juillet 1789, mort à Rome le 12 novembre 1869 ; fils de Christian Adolph Overbeck, sénateur-maire de Lübeck, et d'Eleonora Maria Jauch. Élève à partir de 1806 de Heinrich Friedrich Füger à l'Académie des beaux-arts de Vienne, il fonde en 1809, en réaction à l'académisme néoclassique régnant, la Confrérie de saint Luc avec quelques condisciples, s'installe à Rome en 1810 et y réside jusqu'à sa mort. Converti au catholicisme en 1813, il œuvre au renouveau de l'art religieux auprès d'autres artistes romains d'origine allemande, tels Peter von Cornelius, Friedrich Wilhelm von Schadow, Philipp Veit, Julius Schnorr von Carolsfeld ou Joseph von Führich au sein du mouvement dit des Nazaréens, dont il est l'un des membres les plus connus grâce, notamment, à la diffusion de son œuvre par la gravure. Afig : Bartoccini Bartolomeo Bartolomeo (ou Bartolommeo) Bartoccini, graveur italien né à Pérouse en 1816 et mort dans la même ville en 1882. Il travailla à Rome dans le cercle des artistes de l'école nazaréenne et grava d'après Friedrich Overbeck ainsi que d'après des maîtres anciens (cycle de la Passion du Christ de Duccio di Buoninsegna à la cathédrale de Sienne, dessiné par Franz von Rhoden, 1847). Afig : Ruscheweyh Ferdinand Graveur allemand, né à Neustrelitz (Mecklembourg) en 1785 et mort dans la même ville en 1846. Élève de Daniel Berger à Berlin en 1803, puis compagnon d'études de Franz Pforr à Rome en 1808. Il grava d'après Taddeo Gaddi, Michel-Ange et Raphaël, et, parmi les modernes, Peter von Cornelius et Friedrich Overbeck. Afig : Steinle Edward Jakob von Prénom usuel : Edward ou Eduard. Peintre austro-allemand né à Vienne le 2 juillet 1810 et mort à Francfort-sur-le-Main le 19 septembre 1886. Élève de l'École des beaux-arts de Vienne, puis émule à Rome de Friedrich Overbeck, Philipp Veit et Peter von Cornelius ; membre du mouvement nazaréen, auteur de peintures religieuses et de portraits. Afig : Keller Joseph von, graveur Afig : Kipp Heinrich, graveur Afig : Müller Karl ou Carl Peintre nazaréen, membre de l’École de Düsseldorf, né à Darmstadt le 29 octobre 1818, mort à Bad Neuenahr le 15 août 1893. Fils du peintre de cour Franz Hubert Müller et frère des peintres Andreas et Constantin Müller, avec qui il étudia à l'Académie d'art de Düsseldorf, auprès, notamment, de Friedrich Wilhelm von Schadow. Séjournant à Rome de 1840 à 1842, il y rencontra Peter von Cornelius et Friedrich Overbeck, puis voyagea en Toscane et en Ombrie. De 1844 à 1850, il travailla aux côtés d'Ernst Deger et Franz Ittenbach à l'église Saint-Apollinaire de Remagen, chef-d'oeuvre de l'école de Düsseldorf. Afig : Keller Franz, graveur Afig : Ittenbach Franz Peintre allemand de l'école nazaréenne, né le 18 avril 1813 à Königswinter, mort le 1er décembre 1879 à Düsseldorf. Elève de l'Académie de Düsseldorf en 1832, membre du mouvement nazaréen ; voyage en Italie de 1839 à 1842, puis s'installe à Munich avant de retourner à Düsseldorf en 1849, où il se dédie exclusivement à la peinture religieuse. Afig : Rittinghaus Eduard, graveur Personnalite : Neurisse de Laluque Marie Louise Catherine de Marie-Louise Catherine de Neurisse de Laluque (Tartas, 22 avril 1781 - Tartas, 26 janvier 1874), dite Mlle de Laluque, dernière des treize enfants de Pierre François Salvat, baron de Laluque, lieutenant-général au sénéchal d'Albret (1730-1798), et de Catherine-Ursule de Chambre d'Urgons (1740-1804), elle-même sœur de l'évêque d'Orope. Auteur : Thomas Frédérique, peintre, restaurateur (signature) |
Lieux d'exécution |
lieu d'exécution |
Description
Le décor, probablement exécuté à la cire sur enduit, couvre la totalité des murs et des voûtes de la chapelle, ainsi que son arc d'entrée. Le motifs ornementaux sont exécutés au pochoir.
Détail de la description
Catégories |
peinture murale |
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Matériaux |
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Iconographie |
Précision sur l'iconographie : Le décor, illustrant la dédicace de la chapelle, est entièrement dévolu à la Vierge, à ses annonciateurs (mur est) et à différents épisodes de sa vie terrestre (mur nord) et céleste (mur sud). Toutes les scènes, séparées par des bandeaux ornementaux (chevrons rouges et or, palmettes en volutes), sont figurées sur fond d'or à motifs géométriques (quadrillage fleuronné à l'est, quadrilobes à quartefeuilles au sud). Le soubassement est peint en bleu semé de quartefeuilles et de perles dorées ; les colonnettes de l'arc d'entrée sont décorées de losanges pointés mi-parti rouge et or et de croisillons sur fond rouge brique ; les embrasures de la fenêtre (mur nord) sont peintes de rinceaux de vigne blancs, rouges et verts sur fond bleu ; les voûtains de la croisée d'ogives, d'un bleu profond semé de fleurs de lys d'or héraldiques. Mur est : Glorification de la Vierge. La composition est axée autour de la niche murale qui surmonte l'autel et abrite une statue de la Vierge à l'Enfant. Au registre inférieur sont figurés six prophètes qui ont annoncé par leur écrits les différents épisodes de la vie de la Vierge et du Christ représentés sur les murs latéraux. Groupés trois par trois de chaque côté de l'autel, assis ou debout, la tête entourée d'un nimbe d'or portant leur nom, ils lèvent le regard vers la Vierge et tiennent leur attribut principal : à gauche, Moïse avec les tables de la Loi, David avec sa harpe et Zacharie avec le chandelier à sept branches ou menorah (par assimilation avec le grand-prêtre d'Israël Zacharie ben Joïadah) ; à droite, Aaron avec une verge fleurie, Jérémie et Daniel mains levées en adoration. Aux deux registres supérieurs (correspondance céleste du registre inférieur), des anges en adoration entourant la niche mariale, ceux du bas agenouillés en oraison, ceux du haut accoudés sur des nuées et portant plusieurs attributs des Litanies de la Vierge (l'étoile de la Stella matutina, le trône de la Sedes sapientiæ, le lys du Pura lilium), une palme et une flamme, ainsi qu'un long phylactère avec le texte de la salutation angélique. Au sommet, la colombe du Saint-Esprit dans une gloire rayonnante est surmontée d'un ange tenant les deux couronnes de Marie, reine de la Terre et du Ciel. Mur nord : scènes de la vie terrestre de la Vierge. Au registre supérieur, de part et d'autre de la fenêtre, sont représentés deux des Mystères joyeux. A droite, l'Annonciation : la Vierge agenouillée, mains croisées sur la poitrine en un geste d'acceptation, reçoit l'annonce de l'archange debout sur une nuée, qui tient un lys et désigne la colombe du Saint-Esprit dans un nimbe rouge crucifère, que surmonte la dextre divine. A gauche, la Visitation (recréation) : la jeune Vierge, cheveux dénoués et flottants, est accueillie à la porte de sa maison par Élisabeth, la tête voilée ; une vigne grimpante s'accroche au mur. Les deux scènes sont inscrites dans un cadre en ogive constitué de branches feuillues qui s'épanouissent en rinceaux polychromes au sommet du mur. Au registre inférieur du mur, un grand panneau horizontal représente le Repos pendant la fuite en Égypte : la Vierge, berçant l'Enfant dans ses bras, est assise au pied d'un figuier dont saint Joseph, à gauche, recueille les fruits dans son manteau ; au pied de l'arbre, posés au sol, un chapeau de paille et une gourde ; à gauche, l'âne ; à l'extrémité droite, deux anges guerriers, armés, l'un d'une épée flammée, l'autre d'une épée droite et d'un bouclier, pourfendent le démon, figuré sous l'aspect d'une créature hybride de couleur verte, à la tête de chien cornu, au long cou serpentiforme, au corps et aux serres d'oiseau de proie et à la queue terminée par un dard. Mur sud : scènes de la vie terrestre et céleste de la Vierge. Au registre inférieur, un grand panneau horizontal figurant la Dormition de la Vierge : la Vierge, couchée sur son lit mortuaire, est entourée du collège apostolique, dont quelques membres sont reconnaissables à leur attributs (Jacques le Majeur avec son bourdon de pèlerin à gauche, Philippe avec sa croix et Jacques le Mineur avec un livre à droite ; au centre, le Christ bénissant emporte l'âme de sa Mère sous la forme d'une petite figure couronnée et dorée ; à demi agenouillé à droite, un ange tenant une palme répand des roses et des lys au pied de la couche de Marie. Au registre supérieur du mur, la lunette en demi-lune représente l'Assomption de la Vierge, l'épisode qui suit immédiatement sa dormition : la Vierge est debout, bras écartés, sur fond de gloire dorée rayonnante inscrite dans une mandorle en amande portée par six anges aux robes et aux ailes de couleurs différentes. |
Inscriptions et marques |
Signature et date : A. L. 1856 (mur sud, Assomption, en bas à droite) ; Longa 1856 (mur nord, Repos de la Sainte Famille, en bas à droite) ; A. LONGA / 1857 (mur sud, Dormition de la Vierge, en bas à droite). Inscription concernant l'iconographie, signature et date (mur sud, Assomption, sur la mandorle de la Vierge) : ASSVMPTA EST MARIA IN CŒLVM. GAVDENT ANGELI. COLLAVDANTES BENEDICVNT DOMINVM ALLELVIA. / LONGA 1856. Inscription concernant l'iconographie : AVE MARIA GRATIA PLENA DOMINVS TECVM / REGINA ANGELORVM (mur est, Glorification de la Vierge, sur le phylactère des anges) ; MOISE, DAVID, ZACHARIE, AARON, JEREMIE, DANIEL (mur est, Glorification de la Vierge, sur les nimbes des prophètes). Inscription concernant une restauration (mur nord, Visitation, en bas à gauche) : Panneau de gauche / détruit jusqu'au faît(e) / de l'ogive. / Recréé lors de la / restauration de / 1990-91. / FRÉDÉRIQUE THOMAS. |
État de conservation |
Le décor était à la fin du XXe siècle dans un état de dégradation avancé, les peintures du mur nord, victimes d'infiltrations, étant détruites en totalité (Visitation) ou en partie (Annonciation, Repos pendant la fuite en Égypte). Après un premier projet de restauration présenté en 1990 par l'atelier Poydenot de Mont-de-Marsan, non suivi d'effet, les travaux ont été réalisés en 1991 par Frédérique Thomas, qui a notamment recréé ex nihilo la scène de la Visitation et très fortement repeint l'Annonciation et le Repos. Le travail a été repris et complété à partir de 1999 dans le cadre de la campagne de restauration de la totalité de l'église, entreprise par l'atelier bordelais Dufon sous la direction de l'architecte Stéphane Thoin après le classement de l'édifice au titre des Monuments historiques. |
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre objet mobilier |
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Référence du dossier |
IM40007985 |
Dossier réalisé par |
Maisonnave Jean-Philippe
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Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Tartas est |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2019 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Peintures murales de la chapelle de la Vierge : Glorification de la Vierge, Annonciation, Visitation, Repos pendant la fuite en Egypte, Dormition de la Vierge, Assomption, Dossier réalisé par Maisonnave Jean-Philippe, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/23d626a3-5d9e-40fe-83e7-720cd6f4090b |
Titre courant |
Peintures murales de la chapelle de la Vierge : Glorification de la Vierge, Annonciation, Visitation, Repos pendant la fuite en Egypte, Dormition de la Vierge, Assomption |
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Dénomination |
peinture monumentale |
Titres |
Glorification de la Vierge, Annonciation, Visitation, Repos pendant la fuite en Egypte, Dormition de la Vierge, Assomption |
Statut |
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Protection |
Précision sur la protection : Peintures classées avec l'église. |
Intérêt |
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- Ferdinand Ruscheweyh d'après Friedrich Overbeck : Repos pendant la fuite en Égypte (1839)
- Joseph Leudner d'après Johann von Schraudolph : Annonciation
- Bartolomeo Bartoccini d'après Friedrich Overbeck : Saint Jacques le Majeur (1848)
- Bartolomeo Bartoccini d'après Friedrich Overbeck : Saint Jacques le Mineur (1848)
- Bartolomeo Bartoccini d'après Friedrich Overbeck : Saint Philippe (1848)
- Heinrich Kipp : La Descente du Saint-Esprit (gravure, 1850) ; vitrail de la cathédrale de Cologne
- La Descente du Saint-Esprit (la Pentecôte), vitrail de la cathédrale de Cologne (1848)
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Tartas , place Saint-Martin
Milieu d'implantation: en ville