Maison de maître, dite Château Croûte-Courpon

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Bourg

Un bâtiment figure sur le plan cadastral de 1825.

L'édition de 1868 de l'ouvrage Bordeaux et ses vins indique trois domaines de Croute, appartenant à Gayet, Courpon et Mallard. Le dénommé Courpon produit 80 à 100 tonneaux.

Selon les augmentations et diminutions du cadastre, une maison est démolie en 1856 pour le compte de Jean Courpon ; deux constructions nouvelles de maisons sont signalées la même année.

Le domaine est vendu en 1879 dans le cadre de la succession de Jean-Edouard Courpon. C'est la veuve Buzet qui l'acquiert et qui fait reconstruire les bâtiments. Selon les augmentations et diminutions du cadastre, une maison est construite en 1880. La construction d'un "château" est signalée l'année suivante sur la même parcelle.

Un autre "château" est construit également pour la veuve Buzet en 1881 dans la ville de Bourg, sur la parcelle A 20 : sur la façade de cette demeure, située 8 rue de l'Amiral Besson, la signature de l'architecte L. Dumeyniou est accompagnée de la date 1880. La construction de Croûte-Courpon pourrait ainsi être attribuée à L. Dumeyniou.

La production de vin à Croûte-Courpon fluctue entre 30 et 50 tonneaux.

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle

Dates

1881, daté par travaux historiques

Auteurs Auteur : Dumeyniou Louis

Également orthographié : Dumeynieux. Domicilié à Bordeaux 27, rue Dubourdieu en 1876 (Bulletin de la Société archéologique de Bordeaux, t. III, 1876, p. 197) ; puis 2, quai de Bourgogne en 1880 (Bulletin de la Société archéologique de Bordeaux, t. VII, 1880, p. 228) ; autre adresse connue :13, rue Ausone à Bordeaux.

, architecte (attribution par analyse stylistique (incertitude))

Les bâtiments sont disposés à mi-coteau, dominant les palus qui bordent la Dordogne.

Une allée encadrée d'arbres mène au château. Celui-ci est composé d'un corps de logis de plan rectangulaire flanqué d'une tour circulaire au nord-est. La façade est organisée selon quatre travées, les deux travées centrales étant délimitées par des pilastres à bossage et surmontées de lucarnes à frontons triangulaires et volutes. Les ouvertures sont en arc segmentaire et présentent des encadrements moulurés ou traités en léger ressaut. La toiture brisée à croupes est en ardoise, agrémentée d'oeils-de-boeufs, d'une crête de toit et d'épis de faîtage en zinc. La tour circulaire est percée de fenêtres à traverses et meneaux. La corniche sommitale est formée d'une série d'arceaux, à la manière de faux mâchicoulis avec des motifs de disques. Elle est coiffée d'une haute toiture conique en ardoise.

La maison est précédée de deux terrasses, l'une de plain-pied, l'autre en contrebas accessible par un escalier à double volées avec grilles et rambardes métalliques.

Les deux portes principales de la maison présentent des châssis vitrés dotés de ferronneries avec les initiales EC (?) et TB (?). Elles étaient abritées par une marquise en ferronnerie.

Les dépendances sont en grande partie ruinées ; elles sont disposées au sud-ouest de la demeure. L'un des bâtiments abritait peut-être le cuvier surmonté d'un fenil. L'autre bâtiment servait certainement d'écuries : ce dernier présente une architecture soignée, avec une toiture à demi-croupes en tuile plate en écaille de poisson, lucarne à baie géminée, lucarnes secondaires en bois. Les ouvertures sont encadrées de pierre de taille ; celle-ci est parfois peinte en imitation brique pour des arcs en plein-cintre ou des plates-bandes.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. ardoise
Étages

1 étage carré, étage de comble

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans brisés

    Partie de toit : croupe brisée

  2. Forme de la couverture : toit conique

Typologie
  1. IC4
Décors/Technique
  1. sculpture
  2. ferronnerie

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Bourg

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Croûte-Charlus

Cadastre: 1825 C1 309, 2018 AM 217

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