Ferme dite la Sablière
France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Jean-de-Liversay
Historique
La cabane de la Sablière a dû être créée dans la seconde moitié du 17e siècle, au moment du dessèchement des marais de Taugon-La Ronde-Choupeau-Benon. Lors du partage de ces marais en 1665 et 1675, elle fait partie du carreau B des marais de Choupeau dans lequel Arthus Gouffier, duc de Roannez, un des principaux membres de la Société, reçoit, entre autres, 40 journaux de marais. La cabane apparaît ensuite sur la carte de la région par Claude Masse en 1720. A la Révolution, la Sablière est exploitée et habitée par René Suire (1742-1797) et son épouse, Marie Coutanceau (1734-1793) qui y décèdent. En 1806, elle appartient à Michel Garos, demeurant à Luçon. Un plan montre ses bâtiments et les carrés de marais desséchés qui la composent, séparés par des fossés que franchissent des passerelles. La cabane figure ensuite sur le plan cadastral de 1811. Ses bâtiments sont alors divisée en deux parties, appartenant à l'ouest à Pierre Genauzeau (1769-1826), cabanier, époux de Madeleine Chauvet, qui y demeure ; à l'est à Jean Martineau dit le Riche, demeurant à Choupeau. Parmi les bâtiments actuels, les deux parties du logis semblent correspondre à deux étapes de construction, la partie basse étant la plus ancienne. Le cadastre mentionne une reconstruction en 1872 puis un agrandissement en 1882, le tout pour le compte de Jules Gaucher. Au recensement de 1881, celui-ci vit là avec son épouse, Marie Renoux, et ses beaux-parents, Jean Renoux (1811-1882) et Marie Gelot (1810-1891), tous deux décédés ensuite à la Sablière.
Détail de l'historique
| Périodes |
Principale : 3e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle |
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Description
Cette ancienne cabane ou ferme de marais desséchés comprend plusieurs corps de bâtiment alignés. Au centre s'élève le logis, prolongé à l'ouest par une ancienne grange-étable à façade sur le mur pignon (caractéristique d'une importante activité d'élevage). A l'est se trouve une autre grange-étable, plus récente. Le logis est lui-même constitué de deux corps de bâtiments. Le plus ancien, à l'est, comprend un simple rez-de-chaussée avec grenier habitable. La partie ouest, plus récente, est élevée d'un étage. L'ensemble présente en façade six travées d'ouvertures.
Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Jean-de-Liversay , chemin de la Sabière
Milieu d'implantation: en écart
Lieu-dit/quartier: Thairé-le-Fagnoux
Cadastre: 1811 A 2039 et 2040, 2019 YA 3

