Cimetière de Mortagne-sur-Gironde

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Mortagne-sur-Gironde

D'abord situé sur la place de l'église, le cimetière est transféré par décision du conseil municipal du 15 mai 1837. Le vieux cimetière est en effet trop petit et ses abords s'éboulent sur la rue. La municipalité achète alors un terrain appelé "la Raganne", au nord du bourg. Si l'acte d'achat n'est signé qu'en février 1838, les travaux de construction du mur de clôture du nouveau cimetière commencent dès septembre 1837 et sont confiés à M. Chaissoleau, tailleur de pierre à Saintes. Le cimetière, dont les tombes les plus anciennes se trouvent dans la partie nord, est agrandi une première fois en décembre 1859. Il est alors divisé en deux par une haie, séparant une partie catholique et une partie protestante. Les murs de clôture sont prolongés en partie en 1863 par Jean Mérit, entrepreneur à Mortagne, mais cette clôture reste incomplète pendant encore plusieurs années, favorisant les dégradations par les animaux. En 1875, la municipalité confie la conception de nouveaux murs de clôture à Aimé Bonnet, architecte à Saint-Jean-d'Angély, qui vient de réaliser une partie de la mairie-école. Les travaux sont adjugés le 23 juillet 1876 à Ferdinant Yvonnet, entrepreneur de travaux publics à Mortagne. Témoignant de cette opération, la date 1879 est visible encore aujourd'hui sur le mur de clôture, près du passage qui interrompt le mur sur son côté ouest. En 1885, parachevant le tout, un nouveau portail est construit à l'entrée du cimetière par Firmin Coudin, forgeron, et Léon Gaudin, maçon à Mortagne, sur les plans de M. Lamy et Le Coader, architectes à Bordeaux. En 1897, la municipalité confie à Emile-François Brunet, entrepreneur à Mortagne, la construction d'un abri à corbillard à l'entrée du cimetière, à nouveau sur les plans de l'architecte Aimé Bonnet. En 1915, la décision est prise de construire un monument aux morts de la guerre à l'entrée du cimetière. Dans le même temps, le carré protestant situé près de l'entrée, à droite, est supprimé (l'endroit est alors réservé aux sépultures des enfants).

Périodes

Principale : 19e siècle

Principale : 20e siècle

Dates

1837, porte la date

1879, daté par source

1897, daté par source

Auteurs Auteur : Lamy, architecte (attribution par source)
Auteur : Bonnet Aimé

Architecte de la Ville de Saint-Jean-d'Angély dans la seconde moitié du 19e siècle. Réalise notamment de nombreuses écoles. Père de Arthur Bonnet, également architecte.

, architecte (attribution par source)

Situé à l'extérieur du bourg, au nord, le cimetière occupe une parcelle triangulaire longée par la rue du Poirier d'hiver. Il est délimité par un mur de clôture en pierre de taille. Son accès principal, au sud, est matérialisé par un ancien abri à corbillard. La façade de ce dernier, également en pierre de taille, est en pignon découvert. Surmontée d'une croix, elle est flanquée de deux piliers engagés qui encadrent la porte charretière, en arc segmentaire. L'édifice, dont les murs gouttereaux sont en brique, est couvert d'un toit à longs pans et en ardoise. De cette entrée partent deux grandes allées principales, reliées par de petites allées secondaires. Parmi les carrés ainsi délimités, plusieurs sont percés de sortes d'impasses. Parmi les tombeaux et monuments funéraires présents dans le cimetière, on remarque peu de stèles avec une croix en ferronnerie, mais de nombreux caveaux accessibles par une trappe ou un escalier à l'avant, ainsi que des chapelles funéraires alignées le long des allées.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Mortagne-sur-Gironde , rue du Poirier d'hiver

Milieu d'implantation: isolé

Cadastre: 2009 OC 982

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