Calice et patène (n° 2)

France > Nouvelle-Aquitaine > Landes > Lahosse

Ensemble exécuté par les orfèvres parisiens Jules Jamain (1828-1910) et Eugène Chevron (1832-1913), associés de 1865 à 1879 et beaux-frères depuis 1856. Le calice est d'une sobriété inhabituelle dans leur production courante.

Périodes

Principale : 2e moitié 19e siècle

Auteurs Auteur : Jamain Jules

Jules Auguste Victor Jamain, orfèvre à Paris (23, rue Michel-le-Comte), associé à son beau-frère Eugène Chevron d'août 1865 au 23 septembre 1879. Né à Paris le 4 mai 1826 et mort à Paris 16e (76, rue de la Tour) le 29 avril 1910 ; fils de Sébastien Victor Jamain (Montargis, 1796 - Paris 17e, 1864) et d'Alexandrine Despréaux (Chauconin, 1799 - Paris 17e, 1872). Marié à Paris, le 17 mai 1854, à Victorine Eugénie Lefèvre (Paris 6e, 21 août 1836 - Paris 3e, 31 mai 1871), fille d'Eugène Lefèvre (1811-1895) et d'Elisabeth Magdeleine Oberhauser (1809-1898), et sœur aînée d'Adèle Mélanie Lefèvre (épouse d'Eugène Chevron en 1856). Il en eut deux enfants : Eugène Victor (né à Passy le 16 avril 1855) et Adélaïde Marie (née à Paris le 18 mars 1859).

, orfèvre
Auteur : Chevron Eugène

Eugène Servay (ou Servais) Chevron, orfèvre à Paris (23, rue Michel-le-Comte), associé à son beau-frère Jules Jamain d'août 1865 au 23 septembre 1879. Né à Paris 4e (10, rue de la Monnaie) le 8 mars 1832 et mort à Cannes le 8 janvier 1913, fils d'Hubert Chevron, bottier, et de Catherine Charlotte Laury. Marié à Paris (Saint-Merry), le 25 septembre 1856, à Adèle Mélanie Lefèvre (née à Paris 7e, au 31 rue Michel-le-Comte, le 3 juin 1838, morte avant 1913), fille d'Eugène Lefèvre (1811-1895) et d'Élisabeth Magdeleine Oberhauser (1809-1898), et sœur cadette de Victorine Eugénie Lefèvre (épouse de Jules Jamain en 1854) (source : Archives de Paris, état civil reconstitué). Il en eut cinq fils, tous nés à Troyes : Henri Nicolas (7 mai 1858), les jumeaux Eugène Edmond (9 mars 1859 - 17 mars 1859) et Victor Jules (9 mars 1859 - 28 mars 1859), Eugène Edmond (23 août 1861 - Asnières-sur-Seine, 6 mai 1925) et Jules Georges (1er mai 1865). Henri et Edmond devinrent tous deux orfèvres sous la raison sociale "Chevron frères".

Eugène Chevron et sa femme résidaient au 23, rue Michel-le-Comte au moment de leur mariage, s'installèrent ensuite à Troyes (10, rue d'Orléans) - où Eugène est qualifié de "marchand bijoutier" (1858) puis de "marchand orfèvre" (1859-1865) et où naquirent leurs cinq fils entre mai 1858 et mai 1865 - puis regagnèrent Paris en août 1865, date à laquelle l'orfèvre s'associa à son beau-frère Jules Jamain. Après les débuts d'orfèvre de son fils aîné Henri en juillet 1879 et la fin de sa propre association avec Jamain en septembre de la même année, Eugène Chevron insculpa un nouveau poinçon et continua quelque temps son activité avant de se retirer définitivement du métier : s'il est encore qualifié de "joaillier-orfèvre" dans l'acte de mariage d'Henri au mois d'octobre 1879 (il réside alors au 108, boulevard Sébastopol), il est dit "rentier" dans l'acte de naissance de son petit-fils Marcel en septembre 1881, époque où il habite désormais au 203 bis, boulevard Saint-Germain avec son fils Edmond. Le même document mentionne comme co-témoin Placide Laury, "orfèvre, 23, rue Michel-le-Comte", né en 1816, cousin et probablement ancien collaborateur de Chevron. Le même Laury était qualifié de "perceur" dans l'acte de mariage d'Henri en octobre 1879. Eugène Chevron se retira à la fin de sa vie à Cannes, où il mourut le 8 janvier 1913.

, orfèvre
Lieux d'exécution

lieu d'exécution

Calice : pied circulaire prolongé sans solution de continuité par une tige tubulaire lisse ; nœud torique ; une collerette ; coupe en cône renversé à bord droit, sans fausse-coupe (mais un bandeau soudé ceinturant la coupe simule une fausse-coupe) ; décor réduit à des cabochons de verre coloré et à une croix émaillée bleue. Patène à ombilic saillant et décor ciselé gravé sur fond amati.

Catégories

orfèvrerie

Structures
  1. pied, circulaire
Matériaux
  1. Matériau principal : argent

    Techniques : ciselé, gravé, doré

Dimensions
  1. Type de mesure : h

    Valeur : 22.8

    Précision sur la mesure : hauteur du calice

  2. Type de mesure : d

    Valeur : 9.8

    Précision sur la mesure : diamètre de la coupe du calice

  3. Type de mesure : d

    Valeur : 13.9

    Précision sur la mesure : diamètre du pied du calice

  4. Type de mesure : d

    Valeur : 14.5

    Précision sur la mesure : diamètre de la patène

Iconographie
  1. Thèmes : La Croix

  2. Caractère général : ornementation

    Thèmes : cabochon

  3. Thèmes : IHS, polylobe


Précision sur l'iconographie :

Le décor du calice est limité à une petite croix "de Toulouse" émaillée bleue sur le pied et à des cabochons de verre coloré rose sur le bord du pied, le bandeau lisse sur le pourtour du nœud et celui de la coupe. La patène est

Inscriptions et marques
  • garantie gros ouvrages 1er titre Paris 1838-1973
  • poinçon de fabricant

Poinçons sur le pied et la coupe du calice et sur la patène. Poinçon de fabricant : J & C, une grenade militaire en chef, une accolade en pointe (losange horizontal).

État de conservation

Le bord de la patène est enfoncé.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Landes , Lahosse

Milieu d'implantation: en village

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