Manoir de Fief-Clairet

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Saint-Benoît

Le "fief aux Clairets", terme signifiant "terre à vignes, est mentionné au 15e siècle. Le domaine s´étendait autrefois jusqu'aux bois du Poiré, englobant Chantejeau, Naintré, La Chaume, La Varenne et l'Ermitage. Le premier seigneur connu, au début du 16e siècle, est Jean Berthelot, par ailleurs propriétaire de l´hôtel particulier qui porte son nom à Poitiers. Berthelot vend sa terre aux Cacquereau, et elle arrive ensuite aux Irland qui la réunissent à deux autres seigneuries. Charles Irland, conseiller au Parlement de Bretagne et maire de Poitiers, construit l'actuelle demeure entre 1620 et 1627. Un pavillon est ajouté sous Louis XVI. A la mort du chanoine Irland, dernier représentant de sa famille, la propriété entre par héritage dans la famille de la Guéronnière, à laquelle elle appartient toujours. Le cadastre mentionne ensuite une construction nouvelle de maison en 1858, puis des augmentations de construction en 1865, 1866, 1871, 1878 et 1881. La couverture en tuiles plates a été remplacée au 19e siècle par des ardoises. Au sud-ouest de la demeure se trouve une ferme dont les premiers bâtiments datent probablement du 15e ou du 16e siècle, comme le laisse penser notamment le linteau en accolade d'une porte. Le cadastre y indique la construction d'un bâtiment en 1870, et une autre en 1880.

Périodes

Principale : 2e quart 17e siècle

Dates

1627, daté par source

Auteurs Auteur : auteur inconnu,
Personnalite : Irland, Charles, commanditaire (attribution par source)

Le domaine est accessible par le nord et un portail à piliers maçonnés. Une allée mène à la cour principale, entourée des bâtiments en U. Ceux-ci comportent un logis flanqué de deux ailes en retour d'équerre. Un jardin s´étend au sud, avec les vestiges d'un parc et les ruines d'une chapelle. L´ensemble se présente sous la forme d´une construction basse en rez-de-chaussée. Des caves s´étendent sous une partie des bâtiments. La toiture du logis et des communs est à la Mansart. Elle a conservé la charpente d'origine. Au-dessus des communs on observe à gauche une girouette, à droite une cloche sous un petit abri en bois. La façade du logis ouvre par cinq travées, dont la porte centrale. Ces travées se prolongent par des lucarnes, tout comme pour les communs. A l'intérieur du logis, les pièces sont en enfilade et donnent à la fois sur la cour et le jardin.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Revêtement : enduit

  3. Mise en oeuvre : moellon

Toits
  1. ardoise
Étages

sous-sol, en rez-de-chaussée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans brisés

Escaliers
  1. Emplacement : escalier intérieur

    Forme : escalier tournant à retours avec jour

Décors/Technique
  1. peinture
  2. sculpture
Décors/Représentation
  1. Representations : fronton

  2. Representations : volute

  3. Representations : paysage


Précision sur la représentation :

Les lucarnes du logis et des communs, alternativement rondes et rectangulaires, voient se succéder les frontons triangulaires et ceux en arc segmentaires. Dans tous les cas, des volutes encadrent les lucarnes. Un décor paysager peint orne les murs de la pièce d'angle sud-ouest du logis. Ce dernier a aussi conservé des éléments de décor du 18e siècle, des boiseries aux trumeaux de cheminées.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Saint-Benoît , Rocade Ouest

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Fief-Clairet

Cadastre: 2004 AD 34, 26

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