Maison Cazères

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Eaux-Bonnes

Absent des représentations antérieures à 1837, mais déjà présent sur le plan géométrique d'Eaux-Bonnes de 1841, cet édifice endossait dès l'origine la fonction de pension pour touristes. Relevant de la deuxième vague de construction de la station après les abords immédiats de l'établissement thermal, il comptait parmi les plus anciens gîtes de l'actuelle rue Louis-Barthou. Dès 1838, la Maison Cazères est mentionnée dans le guide du docteur Édouard Vastel en tant qu'hôtel du Petit-Paris. Durant le Second Empire, l'hôtel de Paris, dont le nom sera remployé plus tard pour une succursale de l'hôtel des Princes en face, est exploité par le dénommé Pascal Larcade.

En vertu d'une délibération du conseil municipal en date du 5 juillet 1868, l'édifice est acquis par la commune à la fin de cette même année pour un montant de 100 000 francs afin de procéder à la création de la place de la Poste et à l'ouverture de la rue de la Cascade, répondant de ce fait à des nécessités urbanistiques liées au développement de la station. La démolition de la Maison Cazères est actée en 1871, au profit d'une nouvelle place permettant d'accroître la superficie viaire et bâtie d'Eaux-Bonnes.

Périodes

Principale : 2e quart 19e siècle

Dates

1837, daté par travaux historiques

Situé à proximité du jardin Darralde dans l'enfilade de constructions à l'entrée de la station thermale, l'ancienne Maison Cazères s'inscrivait dans le contexte des constructions urbaines de la station, participant de ce fait au singulier programme architectural d'Eaux-Bonnes. Son architecture mêlait les prérogatives de l'urbanisme haussmannien naissant et les influences vernaculaires ossaloises.

Le plan géométrique de 1841 dévoile le plan de l'édifice qui adoptait une forme trapézoïdale, s'adaptant vraisemblablement au relief naturel, au centre de laquelle se trouvait une cour intérieure, à l'instar des constructions urbaines habituelles.

Les lithographies, notamment de Charles Mercereau (1822-1864), mais aussi les photographies d'époque, en particulier d'Alphonse Davanne vers 1850, laissent apparaître l'édifice dans le prolongement de l'hôtel de la Poste - actuel hôtel des Eaux-Bonnes - et près de la Maison Marianne. Sur le modèle des immeubles de la station, alliant influences haussmanniennes et vernaculaires, la maison Cazères se composait d'une élévation avec trois étages et sept travées ainsi que d'un niveau de combles doté de fenêtres en chien-assis. D'après ces mêmes clichés, la construction était en moellons recouverts d'enduit peint et la toiture en ardoises. Une enseigne était disposée entre le premier et le deuxième étage.

Murs
  1. Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

  2. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. ardoise
Étages

3 étages carrés, étage de comble

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

État de conservation
  1. détruit

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Eaux-Bonnes , place de la Poste

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 2018 AN (Édifice détruit pour aménager la place de la Poste)

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...