Abbatiale Saint-Martin actuellement cathédrale Notre-Dame

France > Nouvelle-Aquitaine > Corrèze > Tulle

La construction de l’abbatiale actuelle est entreprise en 1103 par Guillaume de Carbonnières aidé par les puissantes familles du bas-limousin et le Pape Urbain II de passage à Tulle. En 1317, le diocèse de Tulle est érigé sur le territoire du Bas-Limousin qui relevait de l’Évêché de Limoges. L’église abbatiale est alors promue Cathédrale et l’Abbé Arnaud de Saint-Astier est promu à la dignité d’évêque. En 1792, le culte cesse d’y être célébré, l’édifice est pillé et saccagé. On y stocke du fourrage, puis on y installe une fabrique de canons. En 1794 un arrêté ordonne sa démolition, mais le citoyen Laval, adjudicataire, sauve l’édifice de la destruction totale. En 1796, la coupole surmontant la croisée du transept s’effondre, et avec elle, le transept, le chœur, le chevet. En 1805, la construction d’un mur de remplissage permet de sauver la nef et de rendre cette partie de la cathédrale au culte. Ce mur devient l’actuel chevet plat de la cathédrale qui reste amputée de presque la moitié de sa longueur. Les premières restaurations connues sur le cloître sont effectuées dès le18e siècle, comme l’atteste la clé d’une voûte de la galerie ouest portant la date de 1711. Mais c’est après le classement au titre des monuments historiques, en 1862, de la cathédrale et du cloître que sont réalisés les travaux les plus importants. La première grande campagne débute en 1873 et s’attache à la restauration de l’aile ouest du cloître. L’essentiel des parements extérieurs ainsi que les galeries d’étage sont repris. Jusqu’à la fin des années 1920, plusieurs opérations successives s’emploient à aménager le bâtiment ouest pour y installer le musée municipal. Parallèlement, une sacristie est installée sur l’aile est où les baies de la chapelle Notre-Dame du Chapitre sont rouvertes. En 1929, une partie de la voûte de la dernière travée sud-est est restituée. En 1997, débute une série d’interventions de réfection des couvertures de la nef qui s’achève par la restauration des couvertures des bas-côtés de la cathédrale en 2007. En 2010 et 2011 une campagne de restauration sur l’aile orientale du cloître, dans la continuité des travaux anciens. Cette opération s’est accompagnée de la reconstitution d’une clé de voûte copiée et complétée à partir d’une clé ancienne lacunaire conservée dans le dépôt lapidaire. Enfin, les polychromies du chapiteau de l’angle sud de l'aile est du cloître ont été restituées d'après les vestiges conservés. Enfin, en 2013-2014, le clocher-porche est restauré.

Périodes

Principale : 1er quart 12e siècle

Secondaire : 1er quart 18e siècle

Secondaire : 4e quart 18e siècle

Secondaire : 3e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle

Secondaire : 1er quart 20e siècle, 4e quart 20e siècle

Secondaire : 1er quart 21e siècle

Dates

1711, porte la date

De l’époque romane, ne subsiste que la travée orientale de la nef ainsi que le clocher-porche. Les fenêtres à double lancette, ornées de motifs trilobés ou quadrilobés, rappellent celles de la cathédrale de Limoges. Les piliers d’angle s’achèvent par des tourelles couronnées de lanternons à flèche, à l’imitation de la flèche centrale qui culmine à plus de 72 mètres de hauteur.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Matériau du gros oeuvre : gneiss

    Mise en oeuvre : moellon

Toits
  1. tuile, ardoise
Plans

plan allongé

Étages

3 vaisseaux

Couvrements
  1. voûte d'ogives
Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : pignon couvert

  2. Forme de la couverture : appentis

  3. Forme de la couverture : flèche polygonale

Typologie
  1. clocher porche
  2. chevet plat

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Corrèze , Tulle , 2 rue Roc la Pierre

Milieu d'implantation: en ville

Cadastre: 2014 AX 252

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