Patrimoine et inventaire de Nouvelle-Aquitaine

La maison a pu être construite (pour partie du moins et avant reprises ultérieures) au 16e siècle. C'est ce que laisse penser notamment la présence de la tour ronde avec escalier en vis, placée à l'origine à la jonction entre deux corps de bâtiments perpendiculaires. Si le bâtiment ouest a disparu, l'aile centrale (aujourd'hui aile ouest) demeure, percée de larges ouvertures caractéristiques du 18e siècle. Le plan cadastral de 1820 montre l'aile ouest aujourd'hui disparue : elle reliait l'aile qui subsiste à un autre bâtiment situé de l'autre côté du jardin actuel (le long de la rue de l'Y). Le reste du jardin actuel, à l'angle du quai et de la rue de l'Y, était occupé par une autre maison, aujourd'hui disparue. Le plan de 1820 montre enfin que la petite cour à l'est, donnant sur la rue des Fours, était occupée par une habitation (elle a été découverte à la fin du 20e siècle).

Un plan du port par Tréton-Dumousseau en 1806 indique que la maison appartenait à cette date à M. Brochet. Selon le cadastre de 1820, elle est ensuite passée à trois propriétaires différents : le petit logement à l'angle du quai et de la rue des Fours (devenu une mercerie au 20e siècle) appartenait à Jean Bellion, marchand ; l'habitation à la place de la petite cour actuelle sur la rue des Fours, était détenue par Pierre Deveau, cordier ; enfin, la maison principale et sa tour appartenaient à la veuve Arrivé, demeurant aux Ablettes, commune de Chaillé-les-Marais. Dans la première moitié du 20e siècle, le rez-de-chaussée de la maison (aile est, sur la rue des Fours) a été occupé par le four d'une panification.