Maisons de la ville de Marennes

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Marennes

Peu d'éléments médiévaux ont été repérés : un bâtiment (rue de Verdun / Place Brassaud) présente des baies à accolade. Les constructions datent principalement des 18e et 19e siècles. Certaines façades semblent avoir été plaquées sur un bâti plus ancien (place Brassaud). Le traitement des baies en arc segmentaire mais également le décor sculpté, notamment des portes, constituent des éléments de datation pour le 18e siècle. La rue Le Terme conserve des façades du 18e siècle ainsi qu'une irrégularité dans leur alignement.

Plusieurs dates portées ont été recensées correspondant à la date de construction ou à celle d'un remaniement : 1679, 1802, 1878, 1898, 1899, 1923, 1930.

Le traitement des façades est également soigné au 19e siècle : il atteste de la prospérité économique de la ville. Certaines maisons ont abrité des commerces et sont aménagées avec des vitrines ou d'anciennes enseignes. On note aussi le décor néogothique de deux maisons (accolades, pinacles, motifs trilobés).

Des maisons construites dans les années 1950-1960 ont notamment été repérées avenue de Lattre de Tassigny.

Périodes

Principale : 15e siècle

Principale : 18e siècle

Principale : 19e siècle

Principale : 20e siècle

Les maisons de la ville de Marennes sont le plus souvent alignées sur la rue ; quelques-unes sont en retrait avec une cour au-devant, fermée par un muret de clôture, une grille et un portail. Des impasses parfois avec puits donnent accès à des cours ou des jardins à l'arrière.

Elles sont en rez-de-chaussée ou à un étage. Quelques-unes se distinguent avec deux étages. Elles sont souvent accompagnées de bâtiments de dépendance et de puits dans les jardins. Des caves ont été signalées (non visitées). Les toitures sont majoritairement en tuile creuse, certaines en ardoise.

La façade reflète le niveau social des habitants : simple unité d'habitation en rez-de-chaussée ou maison cossue à étage et décor sculpté, elle porte parfois les initiales des propriétaires sculptées sur l'agrafe de la porte. Le registre ornemental des façades reprend des motifs comme les bandeaux, corniches, encadrements moulurés ou encore balcons.

Certaines maisons abritaient des commerces en rez-de-chaussée ; celles situées au croisement de rues présentent fréquemment un angle coupé.

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