Présentation de la commune d'Épenède

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente > Épenède

La commune d'Epenède a connu une occupation au Néolithique et au Paléolithique au Petit-Breuil et au paléolithique à Saint-Henri. Les parties les plus anciennes de l'église paroissiale Saint-Hilaire pourraient remonter au XIIe siècle. Selon l'ancien plan cadastral de 1825, le village d'Epenède s'est d'abord développé surtout à l'est et au sud de l'église. La route devant l'église n'a été percée qu'après la translation du cimetière qui se trouvait à l'origine devant l'église. Cette route figure sur le plan cadastral de 1825. La paroisse dépendait du diocèse de Poitiers.

La commune d'Epenède est la moins étendue du canton de Confolens-Nord, 3 363 hectares. Le cours d'eau, le Transon, en forme la limite à l'ouest et au sud. Au nord se trouvent le Bois de Banier et le Bois d'Amboisnoir ainsi qu'un étang. A l'est, se trouvent plusieurs petits points d'eau dispersés. La départementale D. 30 dessert la commune du nord-ouest à l'est et la D. 169 du sud au nord-est, les deux routes se croisant au village d'Epenède, qui occupe une position centrale dans la commune. En plus du village d'Epenède, la commune comprend 23 lieux-dits très dispersés, dont la plupart ne sont composés que d'une, deux ou trois fermes à l'exception du Breuil qui en compte six et Lagemaranche sept. Certains écarts posent des problèmes d'attribution d'origine des granges aux logements (Puybertaud, 4 logements et 6 granges). En 1990, l'INSEE indique 93 résidences principales (dont 43 à Epenède), 21 résidences secondaires (dont 10 à Epenède), et 25 logements vacants (dont 8 à Epenède).

Selon les statistiques de l'INSEE de l'an 2000, la superficie agricole utilisée est de 2 192 hectares, dont 1 764 hectares en terres labourables (444 hectares en céréales). La superficie en terres fourragères est de 1 340 hectares. La culture du blé occupe 342 hectares, celle du tournesol 228 hectares et celle du colza 67 hectares. Le cheptel bovins s'élève à 1 551 têtes dont 715 vaches. Sont décomptées également 2 737 brebis mères et 465 chèvres. Les exploitations s'élevaient à 66 en 1979, à 55 en 1988 et de 36 en l'an 2000. Les exploitations de 50 hectares (ou plus) étaient de 19 en 1979, elles passent à 23 en 1988 pour ne compter à nouveau que 19 en l'an 2000. La population ne cesse de décroître : 543 habitants en 1876, 468 en 1901, 419 en 1926, 355 en 1946, 350 en 1954, 311 en 1962, 242 en 1990 et 209 en 1999. Selon un Annuaire de la Charente de 1890, il y avait dans la commune à cette période, trois aubergistes-débitants, un " coquetier ", un épicier, un maître-maçon et un fabricant de tuiles.

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...