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Station de péage, puis café, auberge, actuellement maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Deux-Sèvres > Magné

Cette maison aurait servi à l'origine de station de péage pour le franchissement du pont de la Garette (d'autres sources indiquent cependant que cette station de péage se trouvait de l'autre côté du pont, côté la Garette). Le cadastre mentionne ici la construction d'une maison pour le compte de l'ingénieur Eugène Midy de la Greneraye-Surville, chargé de la construction du pont jusqu'en 1849. Le péage est supprimé en 1879 et la maison passe à Jean Courseau époux Picoron, ancien préposé au péage. Il meurt en 1881 et la maison passe à sa fille, Alexandrine Courseau qui tient là un café et/ou auberge, opportunément établi contre la rampe d'accès nord du pont, au bord d'une route désormais très fréquentée. En 1897, aubergiste, Alexandrine Courseau se marie avec Louis Chavasseau qui, au recensement de 1901, est mentionné comme débitant. Selon le cadastre, celui-ci fait agrandir la maison en 1902.

Périodes

Principale : 4e quart 19e siècle, limite 19e siècle 20e siècle

La maison est établie contre la rampe nord du pont de la Garette. Elle comprend de ce fait un étage de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé. La façade, couronnée par une épaisse corniche moulurée, présente trois baies.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit partiel
Toits
  1. tuile creuse
Étages

étage de soubassement, en rez-de-chaussée surélevé

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans
Typologie
  1. Maison indépendante
  2. 0/3

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Deux-Sèvres , Magné , 351 route de la Garette

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: la Garette

Cadastre: 1833 B 471, 2024 AT 209

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