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Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Vincent-de-Xaintes

Actuel autel de la Vierge et statue de la Vierge à l'Enfant.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Ancien autel de la Vierge (détruit) et statue de la Vierge à l'Enfant.
Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes

Ancien autel de saint Joseph (détruit) et statue de saint Joseph à l'Enfant.
Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes

Croix de procession (disparue).
Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes

Plaque commémorative de la construction de l'église.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Plaque commémorative de la consécration de l'église.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Armoire aux saintes huiles.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Confessionnal (d'un ensemble de 4).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Chandelier d'autel (d'un ensemble de 4).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Chandelier d'autel (d'un ensemble de 4 avec croix d'autel).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Croix d'autel.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vase d'autel (d'un ensemble de 5).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Vase d'autel (obus) (d'une paire).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Ciboire.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Thabor.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Bannière de procession.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Croix de procession.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Chemin de croix : station IX.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Chandelier d'église (d'une paire).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Chape (rouge).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Chasuble (d'un ornement blanc).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Chasuble (d'un ornement noir).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Chandelier (d'une paire) (n° 1).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Chandelier (d'une paire) (n° 2).
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

1ère boîte contenant des ossements.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

2e boîte contenant des ossements.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

3e boîte contenant des ossements.
Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Titre : Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Vincent-de-Xaintes
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Auteur de l'oeuvre : Mame Alfred, Louges Célestin, Cretin-l'Ange Arsène, Bonnet Jean-Henri, Vettiner Jean-Baptiste
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Localisation : Landes , Dax , place Saint-Vincent
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Type de dossier : Mobilier
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Date d'enquête : 2012
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Auteur du dossier : Maisonnave Jean-Philippe
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Copyright : (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Historique
L'église Saint-Vincent-de-Xaintes, qui fut jusqu'en 1056-1057 le siège du diocèse de Dax, possédait certainement, dès son origine, un décor mobilier en rapport avec l'importance de son statut épiscopal et celle du pèlerinage organisé autour des reliques du saint éponyme, trouvées selon la légende par la vierge Maxime vers le début du VIe siècle. De ce premier édifice ne subsistent toutefois, outre quelques fragments lapidaires déposés au musée de Borda, qu'un sarcophage gallo-romain longtemps considéré comme le tombeau du saint fondateur, un fragment de pavement en mosaïque redécouvert lors de fouilles en 1893, un chrisme d'époque romane qui devait surmonter la porte principale de l'édifice, enfin un couvercle de sarcophage gothique à l'effigie d'un prélat mitré. Quant au décor de l'église rebâtie au XVIe siècle, évoqué succinctement dans les procès-verbaux de visites pastorales, il n'en est rien resté.
La reconstruction totale de l'édifice en 1893-1894 entraîna le renouvellement complet de son mobilier et des objets dévolus au culte, à l'exception des trois cloches, au demeurant de fabrication récente (par les fondeurs dacquois Delestan et fils, 1864 et 1885). L'homogénéité du décor était due à la part prépondérante prise dans sa conception par l'architecte Edmond Ricard, qui dessina la plupart des éléments mobiliers et en confia la réalisation à des artisans aux qualités éprouvées : les sculpteurs bordelais Rispal et Martin pour les fonts baptismaux, les sculptures ornementales (chapiteaux) et sans doute pour les autels de marbre ; le serrurier dacquois Prosper Seris pour les diverses clôtures de fer forgé (chœur, absidioles et chapelle des fonts) ; le peintre Célestin Louges pour les peintures décoratives. La vitrerie fut fournie dès 1893 par le Bordelais G.-P. Dagrant, qui réalisa à cette occasion de nouveaux cartons pour un important cycle de la vie de saint Vincent. La même année, le facteur bordelais Gaston Maille (successeur de Wenner) installa le grand-orgue, inauguré avec l'église le 19 novembre. Enfin, les décorateurs Bonnet et Vettiner, eux aussi bordelais, exécutèrent en 1898 les peintures figurées de l'abside et des absidioles, dont le programme et sans doute la conception d'ensemble (connus par un dessin à l'aquarelle conservé aux archives de la ville) furent donnés par Ricard. Dans le même temps et au cours des deux décennies suivantes, on renouvela en entier le vestiaire de la sacristie, avec l'achat de divers ornements aux maisons Monna de Toulouse et sans doute Diharce de Bayonne, tandis que de nouvelles pièces d'orfèvrerie étaient acquises auprès d'orfèvres parisiens (Demarquet frères, Jamain et Chevron, Biais et Rondelet, Capello-Morel) et lyonnais (Armand-Calliat, H. Nesme). Cet ensemble est demeuré presque inchangé jusqu'à l'époque du concile de Vatican II. En 1962, l'architecte René Guichemerre réaménage le chœur, supprime le maître-autel néo-roman de 1894 et le remplace par une composition incluant le sarcophage et la mosaïque gallo-romains, les plus anciens témoins de l'histoire de l'édifice. De manière plus contestable, il fait également détruire les peintures murales de Bonnet et Vettiner, qui rehaussaient pourtant avec bonheur l'architecture un peu froide de Ricard. Les autels des absidioles sont supprimés à leur tour à la fin des années 1990. Le dernier ajout important au décor intérieur est celui d'une statue en pierre de saint Vincent (figuré sous l'aspect d'un "athlète de la foi"), installée en 1993 à l'occasion du centenaire de la reconstruction.
Détail de l'historique
Auteurs |
Auteur :
Mame Alfred, imprimeur-éditeur Auteur : Louges Célestin Pierre Célestin Louges, peintre à Dax, né à Dax le 19 mai 1856 et mort dans la même ville le 15 octobre 1923 ; fils du peintre Jean Louges (Dax, 1810 - Dax, 22 décembre 1882) et de Marguerite Lescoute-Peyré (Sauveterre-de-Béarn, 1814 - Dax, 24 juillet 1872) ; marié à Dax, le 24 octobre 1881, à Marie Fesq (Dax, 19 décembre 1861 - ?), fille de Pierre Fesq, marchand de parapluies, et de Marie Dampeyrou, dont il eut deux fils : Jean-Baptiste Bernard Gaston (Dax, 21 août 1882 - Biarritz, 14 juin 1970), marié à Biarritz, le 20 novembre 1907 à Lucie Madeleine Louise Montestrucq, et Paul-Auguste (Dax, 23 août 1901 - 20 octobre 1969), marié à Dax le 21 avril 1924 à Anna Duprat (1901), fille de l'ébéniste Jean Duprat. Auteur : Cretin-l'Ange Arsène Horloger à Morbier (Jura), successeur des maisons Germain Cretin-l'Ange et Les fils de Germain Cretin-l'Ange, Arsène Cretin-l'Ange, à la tête d'une affaire fondée en 1830, crée en 1877 sa propre usine d'horlogerie. Mentionnée à la fin du siècle comme "usine à vapeur éclairée à l'électricité", cette manufacture d'horloges monumentales est acquise en 1906 par Léon Labrosse. Dans les Landes, Arsène Crétin-l'Ange fournit une horloge à l'église de Coudures en 1887 et soumissionne sans succès pour celle de l'église Saint-Vincent-de-Xaintes à Dax en juillet 1894. Casimir Arsène Crétin-l'Ange, né le 2 juillet 1841 à Combe Froide (Morbier, Jura) et mort le 11 mars 1911 dans la même commune, est le fils de François Germain (1812-1890) et de Marie Adélaide Bailly-Maître (1817-1895). Marié à Morbier, le 17 février 1868, avec sa cousine Marie Lucie Martin (Morbier, 24 mars 1843 - id., 22 septembre 1898), fille de l'horloger Jean Alexis Martin (1804-1849) et de Marie Zénaïde Bailly-Béchet (1817-1861), il en eut trois enfants : Marie Lucie Aline (1869-ap. 1895), en 1894 Mme Pierre Georges Alexandre Joly, Cyrille Armand (1872-1872) et Henri Armand (1877-1878). Auteur : Bonnet Jean-Henri Jean (prénom unique à l'état civil) dit Jean-Henri Bonnet, peintre-décorateur à Bordeaux au tournant des XIXe et XXe siècles. Né à Bordeaux (au 33, rue Villedieu) le 11 avril 1854, il était le fils d'Élie Bonnet, "peintre en décors", et de Marguerite Lassus, et le frère cadet et associé du peintre-décorateur Jean Charles Bonnet (1838-?). Jean-Henri épousa à Bordeaux, le 23 août 1877, Marie Blanche Sauts (Bordeaux, 11 juillet 1856-?), fille de Jean Sauts, tailleur d'habits, et d'Anne Jeanne Constantin, et tante maternelle du peintre-décorateur Léon Gouillaud (1866-1952). Le couple Bonnet-Sauts eut cinq enfants : Élie Daniel (1878), Marguerite (1881, Mme Benoit Henry Fédou), Amélie Magdelaine (1886, Mme André Joseph Loustalot, puis Mme Roger Pierre Bouchillou), Élie Marie Louis (1891-1915) et Jean Marie (1893-1973). Un en-tête de lettre de 1894 porte la raison sociale : "BONNET & FILS FRÈRES, J. Henri Bonnet Successeur. 4, rue Valdec - Bordeaux / Peintures décoratives, historiques et archéologiques pour Église, Monuments et Appartements, dorure". En 1913, les "bureaux et ateliers" étaient installés au 73, rue d'Arès. Parmi les collaborateurs de la maison figurèrent le dessinateur Jean-Baptiste Vettiner (1871-1935) et Jules Millepied, "peintre-décorateur, ancien ouvrier de la maison Bonnet de Bordeaux (...) pendant vingt ans" (L'Espérance, 3 avril 1904). Auteur : Vettiner Jean-Baptiste Jean-Baptiste François Vettiner, né à Bordeaux (1, rue du Temps-Passé) le 7 septembre 1871 et mort dans la même ville le 9 juin 1935, fils de Raymond Alfred Vettiner, commis, et de Marie Malacrida, épouse en premières noces, à Paris le 27 avril 1899, Juliette Jeanne Léonard, et en secondes noces, à Paris le 24 septembre 1908, Claire Lopès (source : Geneanet). Élève de Jean-Charles Bonnet à l'École des Beaux-Arts de Bordeaux, puis d'Auguste Alfred Rubé à Paris, il s’est illustré en tant que décorateur (collaborateur de Jean-Henri Bonnet), ornemaniste ou peintre verrier, mais c’est surtout dans l"art de la gravure qu’il a donné le meilleur de son œuvre. Vettiner a pratiqué très tôt la gravure, dans toutes ses techniques (eau forte, gravure sur bois, burins sur cuivre et gravures en couleurs sur bois). En 1920, il est à l’origine de la Société de la gravure sur bois originale. Il produisit de nombreuses illustrations pour ouvrages de bibliophilie de luxe (Francis Jammes, Pierre Loti, Moréas...). Grand Prix d’honneur au Salon des Arts décoratifs en 1923, Vettiner réalisa, en 1931, l’architecture du pavillon de Bordeaux et de la VIIIe Région économique à l’Exposition coloniale de Paris, avec l’architecte Jourde. [source : Musée des Beaux-Arts de Bordeaux] |
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Informations complémentaires
Type de dossier |
Mobilier |
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Référence du dossier |
IM40004382 |
Dossier réalisé par |
Maisonnave Jean-Philippe
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Cadre d'étude |
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Date d'enquête |
2012 |
Copyrights |
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel |
Citer ce contenu |
Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Vincent-de-Xaintes, Dossier réalisé par Maisonnave Jean-Philippe, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/b0443a03-0185-4bab-b57c-9e80d1285b78 |
Titre courant |
Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Vincent-de-Xaintes |
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Parties constituantes non étudiées |
plaque commémorative autel gradin d'autel tabernacle armoire aux saintes huiles confessionnal bénitier d'applique armoire de sacristie fauteuil de célébrant tabouret de célébrant banc de choeur chandelier pascal chandelier d'autel croix d'autel pupitre d'autel vase d'autel boîte à hosties calice patène ciboire thabor encensoir navette à encens seau à eau bénite bannière de procession croix de procession lanterne de procession chemin de croix chandelier d'église chape ornement étole voile huméral garniture de dais de procession chandelier statue estampe livre cloche |
Documents d'archives
Archives diocésaines, Dax. Cahier des délibérations de la fabrique de l'église Saint-Vincent-de-Xaintes à Dax (1855-1906)
Lieu de conservation : Archives diocésaines, Dax
ISBD/Commentaire :
Cahier des délibérations de la fabrique de l'église Saint-Vincent-de-Xaintes à Dax (1855-1906).
Église Saint-Vincent-de-Xaintes : agrandissement, reconstruction (1879-1932)
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 2 O 654
ISBD/Commentaire :
Église Saint-Vincent-de-Xaintes : agrandissement, reconstruction (1879-1932)
AD Landes. 70 V 344/8. Inventaire des biens dépendant de la fabrique de l'église Saint-Vincent-de-Xaintes à Dax, 8 février 1906
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 344/8
ISBD/Commentaire :
Inventaire des biens dépendant de la fabrique de l'église Saint-Vincent-de-Xaintes à Dax, 8 février 1906.
Compte de gestion de la fabrique, 1894-1906.
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 70 V 344/11
ISBD/Commentaire :
Compte de gestion de la fabrique, 1894-1906.
AM Dax. 9 M 11. Eglise Saint-Vincent-de-Xaintes : reconstruction, réparations, restauration et transfert de la mosaïque classée (1865-1970)
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 11
ISBD/Commentaire :
Église Saint-Vincent-de-Xaintes. Reconstruction, réparations, restauration et transfert de la mosaïque classée (1865-1970)
Lettre du peintre-décorateur Jean-Henri Bonnet au maire de Dax, accusant réception du paiement du solde des peintures du maître-autel de l'église Saint-Vincent-de-Xaintes, 4 août 1894.
Lieu de conservation : Archives municipales, Dax
Côte : 9 M 1
ISBD/Commentaire :
Lettre du peintre-décorateur Jean-Henri Bonnet au maire de Dax, accusant réception du paiement du solde des peintures du maître-autel de l'église Saint-Vincent-de-Xaintes, 4 août 1894.
Documents figurés
Ancien autel de la Vierge (détruit) et statue de la Vierge à l'Enfant.
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 1338 w art. 52 / canton de Dax sud
ISBD/Commentaire :
Ancien autel de la Vierge (détruit) et statue de la Vierge à l'Enfant.
Ancien autel de saint Joseph (détruit) et statue de saint Joseph.
Lieu de conservation : Archives départementales des Landes, Mont-de-Marsan
Côte : 1338 w art. 52 / canton de Dax sud.
ISBD/Commentaire :
Ancien autel de saint Joseph (détruit) et statue de saint Joseph.
Bibliographie
CUZACQ René. Saint-Vincent de Xaintes
ISBD/Commentaire :
CUZACQ René. Saint-Vincent de Xaintes. Pau : Marrimpouey Jeune, 1976.
Annexes
Extraits du cahier des délibérations de la fabrique de l'église Saint-Vincent-de-Xaintes à Dax (1855-1906)
- 1855 (10 décembre). Prise de possession de la cure de Saint-Vincent-de-Xaintes par Louis Marie André d'Oro de Pontonx.
- 1855 (12 décembre). "Inventaire du mobilier, du linge et de tous les objets appartenant à l'Eglise de St-Vincent-de-Xaintes, dressé le 12 Xbre 1855. / Un grand vestiaire, en bois de chêne = à réparer. / Une petite armoire, en bois de pin. / Une vieille armoire, en bois de pin = vermoulue. / Deux prie-Dieu, en mauvais état. / Un vieux fauteuil, en très mauvais état. / Un confessionnal portatif. / Une hallebarde. / Une croix de procession = belle. / Une bannière, en toile peinte = dégradée, horrible. / Un tableau, toile peinte = Baptême de N.S. / Un dais, soie rouge = vieux. / Deux candélabres bronzés à réparer. / Deux encensoirs à réparer. / Une lampe du T.S. Sacrement, cuivre argenté. / Un gouppillon (sic), manche en bois, à réparer. / Un bénitier portatif, en mauvais état, à réparer. / une boîte à hosties, en fer blanc. / Un vieux ciboire, cuivre, condamné. / Un calice en argent, petit, usé, insuffisant. / Un ciboire, en vermeil, petit, insuffisant. / Un ostensoir, en vermeil, é redorer. / Une petite custode en argent, pour porter le St viatique. / Trois crémières (sic) pour les Stes huiles. / Un bassin en cuivre pour l'eau baptismale. / Deux burettes en argent. / Deux burettes en verre. / Deux sonnettes pour la messe, en cuivre. / Un grand tableau, toile peinte = Ascension de N.S. / Un chemin de croix, toile peinte. / Quatorze chandeliers d'autel, dont huit en cuivre argenté. / Six = en bois doré. / Une échelle double. / Un pupitre ou lutrin. / Trois bans (sic) mobiles, pour les garçons. / Douze bans mobiles pour les filles. / Six chaises hautes. / Cent-dix chaises à louer. / Deux missels en mauvais état. / Un vieux rituel en très mauvais état. / Un antiphonaire romain, vieux. / Un psautier romain, vieux. / Une cloche. / Linge. / Trois aubes en tulle = usées. / Cinq aubes en mousseline = usées. / Trois surplis = usés. / Trois rochets de confessional = en calico. / Vingt-quatre amicts, dont 12 usés. / Douze corporaux, mi-usés. / Cinquante purificatoires, dont 30 usés. / Quarante lavabos, mi-usés. / Quatre garnitures d'autel, bonnes. / Six garnitures d'autel, usées. / Sept nappes d'autel dont 5 usées. / Une seule nappes de la Ste table. / Quatre vieilles aubes d'enfants de chœur. / Deux vieilles soutanes, id., usées. / Dix serviettes dont quatre usées. / Quatre bouquets, vieux, à réformer. / Ornemens. / Deux ornements blancs, vieux, dont un à réformer. / Un ornement vert, propre. / Un ornement violet, vieux, à réparer. / Un ornement rouge, à réformer. / Un ornement noir, propre. / Deux dalmatiques de diacre et ss-diacre, noires. / Une chappe (sic) fond rouge, vieille. / Une chappe fond blanc, presque neuve. / Une écharpe pour bénédiction du St-Sacrement, propre. / Une étole pastorale, fond or, propre. / Une bourse pour porter le T.S. Sacrement, vieille. [...]"
- 1863 (5 avril). "L'an 1863 et le premier dimanche c'avril [...] Monsieur de Pontonx, curé de la paroisse, a exposé [...] l'état de vétusté de l'ancien dais [...]. Le conseil, accédant à cette proposition [...] a fini par reconnaître la nécessité d'une plus forte somme pour avoir un dais convenable et il a ouvert à Monsieur le desservant un crédit de mille à douze cents francs pour l'achat d'un dais en drap d'or fin [...]."
- 1863 (juillet). "[...] Délibération prise par le conseil municipal de St-Vincent pour doter cette paroisse d'une seconde cloche et d'une horloge [...]."
- 1864 (avril). "Séance de Quasimodo [...]. Ensuite Monsieur de Pontonx a fait observer qu'en vue des ressources assez considérables de la Fabrique [...] il conste que, d'après l'inspection des comptes, il serait indispensable d'acheter 1° un calice en vermeil, l'Eglise de St-Vincent n'ayant qu'un très petit calice en argent déjà usé ; 2° un ciboire également en vermeil et plus grand que le ciboire existant, qui est très insuffisant, surtout les jours de fête où les communions des fidèles deviennent de plus en plus nombreuses. Le conseil accédant à ces observation a alloué une somme de 300 à 350 f. pour le calice et une somme de 250 à 300 f. pour le ciboire."
- 1866 (20 avril). "Inventaire des meubles, linges & ornements appartenant à l'Eglise de St-Vincent-de-Xaintes, dressé le 20 avril 1866. / Les objets désignés à la page 3 du présent registre, inventaire du 12 décembre 1855, existent, tous les meubles ayant été réparés, mais le linge & les ornements se trouvant naturellement vieillis & usés par le temps et par le service. Il n'est besoin pour rendre le présent inventaire complet que d'ajouter à ces objets ceux qui ont été acquis depuis 1855. Ces objets sont : / Une grande armoire en bois blanc formant placard contre le mur à droite en entrant dans la sacristie, appartenant tant à la confrairie (sic) du St-Sacrement qu'à la congrégation des enfants de Marie & à la fabrique. / Un poêle. / Deux porte-chappes (sic) en vois. / une fontaine en terre de pipe antique. / Une dame-jeanne pour l'huile. / Deux plats à quêter en fer blanc. / Une lampe carcelle. / Trois quinquets. / Un goupillon en cuivre argenté. / Deux beaux candélabres dorés. / Deux lanternes montées pour accompagner le St-Sacrement. / Une bannière paroissiale toile peinte & damas Solférino neuve. / Un prie-Dieu velours vert - issue de la loterie. / Une croix de procession cuivre argenté. / Deux encensoirs neufs./ Un dais neuf en drap d'or. / Un beau calice gothique en vermeil. / Un beau ciboire même style en vermeil. / Un joli missel neuf. / Un rituel neuf. / Un petit antiphonaire romain neuf. / Un petit vespéral neuf. / Les burettes qui étaient en argent mises en vermeil. / Dix bancs mobiles pour l'école des garçons. / Six bancs mobiles pour l'école des filles. / Cinquante cinq chaises neuves. / Un Te-igitur pour les messes funèbres. / Un beau Te-igitur pour les grandes fêtes. / Linge. / Cinq aubes neuves. / Quatre surplis. / Huit rochets d'enfants de chœur. / Dix soutanes. / Trois nappes d'autel. / Deux nappes de communion. / Dix-huit serviettes. / Dix corporaux. / Une garniture d'autel en tulle. / Une garniture avec broderie d'or. / Soixante purificatoires. / Dix-huit amicts. / Deux cordons d'aube. / Ornements. / Un ornement blanc, galon or fin, broderie soie fine sur damas fin. / Ornement blanc liston argent mi-fin (propriété de M. de Pontonx curé). / Ornement rouge damas, galon soie jaune (à M. de Pontonx). / Ornement violet velours foncé, galon ordinaire. / Ornement drap d'or mi-fin donné par Madame Lamathe pour la bénédiction de la cloche. / Deux dalmatiques de diacre & sous-diacre drap d'or ordinaire provenant de la loterie. / Chappe (sic) brillante liston d'or, donnée par M. Peyris pour la bénédiction de la cloche. / Echarpe pour la bénédiction du St-Sacrement, drap d'or mi-fin assortie à la chappe (sic) donnée par Mme Lamathe pour la bénédiction de la cloche. / Echarpe damas blanc broché, pour la bénédiction du St-Sacrement (à M. de Pontonx, curé). / Etaule (sic) pastorale drap d'or. / Etaule pastorale drap d'argent (à M. de Pontonx curé). / Ornement rouge damas galon d'or mi-fin (à M. de Pontonx, curé). / Lustre en verre cristal (à M. de Pontonx, curé). / Lustre cuivre doré provenant de la loterie. / Harmonium symphonista Guichené. / Dans cet inventaire ne se trouvent pas compris les objets précieux & nombreux appartenant exclusivement à la congrégation des enfants de Marie tels que statue & couronne de la Ste Vierge, bouquets & vases d'autel, nappes & garnitures d'autel, bannières diverses & oriflammes dont la plupart ont été donnés par Monsieur de Pontonx, curé de St-Vincent de Xaintes. [...] On doit ajouter à cet inventaire la grande cloche et l'horloge en date de 1863-4."
1866 (24 avril). "Lettre de Monseigneur l'Evêque d'Aire [Louis Marie Epivent] adressée à M. le curé de St-Vincent-de-Xaintes le 24 avril 1866. [...] / Mon cher curé, / La dernière cérémonie que j'ai eu la consolation de célébrer dans l'Eglise paroissiale de St-Vincent m'a mis en mesure de reconnaître par moi-même la nécessités de certaines œuvres, nécessité qui fut constatée à diverses époques, par Monseigneur Lannelucq (sic) & Monseigneur Hiraboure mes vénérés prédécesseurs. / [...] 1° La reconstruction de votre Eglise paroissiale me paraît indispensable, il est évident à première vue que la superficie de cette Eglise n'est point en rapporté avec le nombre actuel de vos paroissiens, nombre qui s'accroît d'ailleurs chaque année. Il résulte de cet état de choses un encombrement très fâcheux pour l'exercice de nos saintes cérémonies [...]. En dehors de ces considérations, j'ai lieu de craindre que la vétusté du bâtiment n'offre pas toutes les garanties désirables. [...] / D'autre part, mon cher curé, les fonds réalisés par la loterie du tombeau de St Vincent de Xaintes il y a quelques années, devraient sans plus de retard être affectés à la restauration de ce tombeau, monument précieux, reste sacré qui nous rappelle le premier apôtre de la foi dans notre bien aimé diocèse. Je bénirai le jour où il me sera donné de voir ces restes vénérés rendus aux hommages qui leur sont dus ! Toutefois, je ne saurai consentir en ce qui me concerne à ce que cette restauration se fasse dans les conditions si peu convenables de l'église actuelle. Ce serait placer des joyaux sur des haillons. [...] 2° L'institution régulière d'un vicaire à St-Vincent est urgent [...].
1866 (28 avril). "Délibération du 28 avril 1865 (sic !) prise en conséquence de la lettre sus-énoncée de Monseigneur Epivent évêque d'Aire et Dax à Monsieur l'abbé de Pontonx, curé de St-Vincent-de-Xaintes. [...] En ce qui concerne la reconstruction de l'Eglise, le conseil de Fabrique, considérant 1° qu'un pan considérable de mur de la dite Eglise est tombé de vétusté, que la majeure partie des fondations exige des réparations considérables sous peine de menacer ruine, que la charpente dont une poutre principale, tombée il y a quelques années en pleine Eglise a perdu d'une manière sensible et probablement dangereuse son niveau ; considérant 2° que l'enceinte de la dite Eglise ne suffit plus aux nécessités du culte ni au nombre de la population [...], comme cela conste 1° de l'examen de la superficie de l'Eglise composé au nombre des habitants, cette superficie n'étant que de 208 mètres carrés et la population se composant de 2.400 habitants [...] / Le conseil [...] prie Monsieur le Maire et le conseil municipal de la ville de Dax de vouloir bien nommer une commission formée des architectes résidents dans la dite ville, ci-nommés, savoir : MM. Sanguinet, Bousquet et Roger Legrand, afin qu'ils examinent ensemble la question relative à l'Eglise de St-Vincent de Xaintes et qu'ils produisent ensuite chacun leur rapport, lequel rapport sera soumis au jugement de Monsieur l'architecte départemental qui présentera lui-même ultérieurement ses conclusions."
- 1867 (15 janvier). Prise de possession de l'abbé Charles Dulau, nouveau curé de Saint-Vincent (Louis Marie André d'Oro de Pontonx passe à la cure de Peyrehorade).
- 1875 (3 octobre). "Séance du dimanche 3 octobre 1875. [...] Le conseil de fabrique, en la modifiant légèrement, la lettre écrite en son nom par Mr le curé de St-Vincent à Mr le Maire de Dax. / Monsieur le Maire, Le conseil de Fabrique [...] est depuis longtemps préoccupé de l'état de son église. Le moment lui semble venu où cette importante question [...] doit recevoir enfin une solution. Déjà, l'ancienne commune de St-Vincent, qui par son annexion à la ville de Dax avait grandement contribué à son extension, lui a fourni les ressources considérables qui ont servi à la doter de plusieurs monuments. Sand doute, et grâce à la municipalité actuelle, nous nous plaisons à la reconnaître, St-Vincent a eu une petite part dans ces embellissements et dans ces améliorations. Mais son église attend toujours une reconstruction qui la rende digne de la religion dont elle est le berceau dans nos contrées, de la cité qui la compte au nombre de ses édifices et de la paroisse elle-même devenue trop nombreuse pour contenir dans son étroite enceinte. La population de St-Vincent et le conseil de fabrique, interprète de ses vœux, n'auront pas trop compté sur l'esprit d'équité qui préside à l'administration de l'édilité dacquoise, en espérant que le conseil municipal affectera à la réédification de leur église le produit des coupes extraordinaires qui doivent avoir lieu dans la forêt communale. [...] Le conseil de fabrique considérant : 1° Que l'église de St-Vincent est notoirement insuffisante pour cette paroisse qui compte 2.400 habitants, alors que la superficie de l'église est seulement de 208 mètres, ce qui, déduction faite de l'emplacement réservé aux autels ne donne place qu'à 400 personnes à la fois, en ne laissant même que 50 centimètres pour chacun [...]. / 3° Que le bâtiment, dont la vétusté n'offre pas les garanties de solidité désirable, est totalement dépourvu d'architecture, très-bas, et contraste péniblement avec l'antique cathédrale qui, fondée par St Vincent, occupa jusqu'au 11ème siècle l'emplacement de l'église actuelle. Ces saintes et glorieuses traditions la rendent chère à tout cœur chrétien et ami de son pays, la distinguent des églises ordinaires et expliquent la prédilection qu'ont eu pour elle nos évêques. [...] / 4° Que l'article 4 de la loi qui réunit à la commune de Dax celle de St-Vincent-de-Xaintes réserve les droits d'usage ou autres qui pourraient êtres respectivement acquis ; et que le conseil municipal de Dax, assisté des plus imposés, dans sa délibération relative à l'annexion (14 mai 1860, p. 142) dit formellement que St-Vincent conserve ses ressources, ses revenus avec ses édifices communaux et religieux ; / 5° Considérant que des coupes extraordinaires doivent avoir lieu dans la forêt communale, et que de long-temps la section de St-Vincent n'aura plus les ressources nécessaires à la reconstruction de son église ; qu'on ne peu compter sur le piété généreuse des fidèles que pour l'ameublement et la décoration intérieure du nouvel édifice ; / Pour ces motifs, le conseil de fabrique prie Mr le Maire et le conseil municipal de Dax de vouloir bien lui venir en aide, en votant les fonds nécessaires pour la reconstruction de l'église St-Vincent-de-Xaintes. [...]"
- 1876 (23 avril). "Séance de Quasimodo 1876. / L'an mil huit cent soixante seize et le vingt-trois du mois d'avril [...]. Le conseil vote l'achat d'une chape blanche, de deux étoles, l'une blanche et violette, l'autre noire, &. et règle ainsi le Budget de 1877 / [...] Le conseil de fabrique ayant demandé, dans sa séance du 3 octobre 1875, que le produit des coupes extraordinaires de bois de St-Vincent fût affecté à la reconstruction de l'église de cette paroisse, témoigne sa satisfaction du bon accueil fait à sa demande par la municipalité de Dax, qui a chargé l'architecte de la ville [Victor Sanguinet] de lui faire un rapport sur cette question. Le conseil observera avec le plus vif intérêt la marche de cette faire importante."
- 1878 (28 avril). "Séance de Quasimodo 1878. / L'an mil huit cent soixante dix-huit et le vingt-huit du mois d'avril [...]. Puis, le conseil met à son ordre du jour la question de l'église. Il entrevoit avec une grande satisfaction le jour où elle va recevoir enfin une solution favorable. Le 14 novembre 1877, le conseil municipal de Dax a voté un crédit de 40.000 f. pour l'agrandissement de l'église de St-Vincent, et le 28 du même mois il a décidé que le projet serait misa au concours. Dans la séance du 18 février 1878, le programme de ce concours a été arrêté. Le conseil municipal a réglé qu'on le portera à la connaissance des architectes par les journaux de la région ; que les projets devront être déposés à la mairie de Dax avant le 1er juin, et qu'ils seront classés par le conseil municipal, conjointement avec MM. l'archiprêtre de Dax, le curé de St-Vincent et l'ingénieur de l'arrondissement. Le conseil de fabrique attend avec confiance le résultat de ce concours ; mais il pense que les travaux d'agrandissement devront coûter autant que la reconstruction de l'église sans présenter les mêmes avantages. Il faudrait, pour donner pleine satisfaction aux intérêts de la paroisse, en venir à cette reconstruction demandée, par lui, dans sa délibération du 3 8bre 1875."
- 1878 (9 octobre). "Séance du 9 octobre. / L'an mil huit cent soixante dix-huit et le neuf du mois d'octobre [...]. Le conseil de fabrique prend connaissance d'une lettre que lui adresse Mr le Maire de la ville de Dax lui demandant, de la part de l'administration supérieure, de joindre au dossier relatif à l'agrandissement de l'église de St-Vincent, 1° l'avis du conseil de fabrique, 2° copie du budget et du dernier compte de cet établissement. / Il est ensuite donné lecture de la délibération du conseil municipal, en date du 14 août 1878, par laquelle il a adopté les conclusions de la commission des travaux publics, et classée sous le n° 1 au concours pour cet objet, le plan portant l'épigraphe : Alleluia. / Le conseil de fabrique examine les détails de ce plan et le devis estimatif des dépenses qui l'accompagne, et, tout en regrettant de n'avoir pu faire prévaloir l'idée d'une reconstruction complète de l'église de St-Vincent, comme il l'avait demandé dans sa séance du 3 octobre 1877, il se rallie au projet d'agrandissement proposé, espérant qu'il donnera satisfaction aux exigences de l'art, aussi bien qu'aux aspirations, aux intérêts et aux droits de la paroisse. / Le conseil de fabrique émet le vœu que les travaux d'agrandissement de l'église soient faits en deux fois, dans un délai qui ne dépassera pas un an et demi, afin que l'on puisse faire les offices dans la partie restée libre, et qu'ainsi le dérangement soit moindre. / Enfin, le conseil de fabrique demande que la (municipalité) Ville de vouloir bien prendre à sa charge, en dehors du crédit voté par elle, la clôture provisoire de la partie de l'église où se feront les offices, de manière qu'elle offre le plus d'espace possible. [...]"
- 1880 (11 avril). "Séance de Quasimodo 1880. / L'an mil huit cent quatre vingt et le onze du mois d'avril [...]. Le conseil de fabrique ne voulant pas être taxé d'indifférence pour les intérêts de la paroisse qu'il représente ne peut laisser plus longtemps dans l'oubli le projet d'agrandissement de l'église de St-Vincent, qui a été mis au concours et voté. Il croit que la Ville de Dax a eu tout le temps et les moyens de pourvoir à cette dépense. [...]"
- 1883 (1er avril). "Séance de Quasimodo 1883. / L'an mil huit cent quatre vingt-trois et le premier du mois d'avril [...]. Mr le curé remet à la Fabrique un grand et bel ostensoir du prix de cinq cents francs, légué par Mr Pierre Fayet, décédé à Lalanne. Le conseil, inscrivant sur le registre de sa délibération le nom du pieux et généraux donateur, le signale à la reconnaissance de la paroisse [...]"
- 1884 (20 avril). "Séance de Quasimodo 1883. / L'an mil huit cent quatre vingt-quatre et le vingt du mois d'avril [...]. Mr le curé [...] demande aussi que la fabrique fasse l'acquisition d'un ornement noir et de burettes pour les grandes circonstances. Le conseil vote cette dépense. / Il vote aussi la proposition de Mr le curé, des remerciements à Mme Vve Arrou à Dax qui a fait don à l'église St-Vincent d'une somme de mille francs pour l'érection de l'autel de la Ste Vierge."
- 1885 (4 janvier). "L'an mil huit cent quatre vingt-cinq et le quatre du mois de janvier [...]. Mr le curé a fait observer que l'une des cloches, fêlée depuis longtemps, doit être refondue. Comme on ne peut compter que sur les ressources de la fabrique, il demande que le conseil vote les fonds nécessaires pour cette opération ; et que le travail soit confié à Mr Louis Délestan. La dépense qui doit s'élever au moins à la somme de 400 f. est votée [...] / Mr le curé de St-Vincent a cru devoir adresser à Mr le maire de Dax la lettre suivante [...] : St-Vincent-de-Xaintes, 14 février 1885. Monsieur le Maire, il ya déjà quelque temps, vous aviez appelé mon attention sur l'une de nos cloches qui est fêlée et dont la mise en branle n'est pas sans danger, notamment pour l'horloge. [...] Je suis heureux de vous annoncer, Mr le Maire, que le conseil de fabrique a voté les fonds nécessaires pour procéder à cette opération, confiée à Mr Louis Délestan, et que la cloche sera bénite et remise en place le 1er mars prochain [...]"
- 1887 (17 avril). "Séance de Quasimodo 1887. / L'an mil huit cent quatre vingt-sept et le dix-sept du mois d'avril [...]. Le conseil nomme membre de la fabrique Mr Ozanne, en remplacement de Mr Dupouy décédé [...]" (Alexandre Ozanne [1828-1888], ex-architecte départemental)
- 1889 (28 avril). "Séance de Quasimodo 1889. / L'an mil huit cent quatre vingt-neuf et le vingt-huit du mois d'avril [...]. Après ce règlement, le conseil prend connaissance d'un nouvel échange de lettres entre Mr le Maire de Dax et Mr le curé de St-Vincent sur la reconstruction projetée de l'Eglise [...]. A la date du 30 juin 1888, Mr le Maire écrit à Mr le curé : "J'ai l'honneur de vous informer que, dans sa séance du 28 juin courant, sur les conclusions du rapport de la commission des travaux publics, le conseil municipal m'a demandé de faire dresser par Mr l'architecte de la Ville un plan complet de reconstruction de l'église de St-Vincent. / Dans ce plan, dont les bases sont fournies par l'avant-projet qui vous a été soumis, Mr l'architecte est invité à s'inspirer des observations que vous avez présentées au nom de la Fabrique de votre paroisse, de manière à vous donner satisfaction dans la mesure du possible, mais en limitant d'une manière absolue la dépense totale à la charge de la Ville, et qui comprend le gros œuvre, à la somme de 80.000 francs ; la décoration et l'ameublement de l'édifice ayant été pris par la Fabrique à sa charge, ainsi qu'il résulte de votre lettre du 16 février dernier. [...] / Nous voici sur le point d'entrer dans la période d'exécution." / Le 2 juillet Mr le curé répond : "[...] C'est avec bonheur que j'entrevois la réalisation prochaine de mon vœu le plus cher ; et ma joie serait complète si vous adoptiez les lignes principales du projet que j'ai eu l'honneur de vous soumettre. Quand je le demandai à Mr Ozanne, je ne me préoccupai point de la dépense, sachant d'ailleurs qu'elle ne pouvait être considérable, vu les proportions de l'Eglise et l'emplacement qu'elle doit occuper. Je m'en suis informé depuis, et il m'a été dit par des hommes très compétents en ces matières que la somme de 80.000 f., quoique fort importante, ne suffirait pas pour construire une église comme il la faut à St-Vincent. Mais je me hâte de vous le dire, Mr le Maire, on pourrait ce semble, trouver à St-Vincent même le moyen de parfaire la somme nécessaire, par exemple en vendant quelque portion des terrains communaux, qui sont encore considérables. Notre population, voyant que la Ville veut bien faire les choses, arriverait à une heure, pour mettre l'ameublement et la décoration de l'Eglise, qui offriraient encore bien de la marge à ses libéralités, en rapport avec un édifice digne de son passé et de la cité dacquoise." La lecture de ces lettres terminée [...]."
- 1891 (5 avril). "Séance de Quasimodo 1891. / L'an mil huit cent quatre vingt-onze et le cinq du mois d'avril [...]. Le conseil vote ensuite entr'autres dépenses extraordinaires, l'achat de 2 dalmatiques en drap d'or assorties à une chape neuve, la réparation et la dorure d'un petit ciboire et de deux calices [...]. / Mr le curé annonce au conseil que la reconstruction de l'église de St-Vincent a été classée par le conseil municipal, à la date 21 novembre 1890, dans la première période, 2ème partie, des travaux qui doivent être exécutés au moyen d'un emprunt de 183.000 f. La somme afférente à cette reconstruction qui aura lieu en 1892, sera de 86.000 f. / Le conseil de Fabrique accueille cette communication avec une satisfaction très vive et croit devoir remercier particulièrement Mr le Maire [ces quatre mots ajoutés au-dessus de la ligne] Mr Théodore Denis, avocat, adjoint au maire, qui ont ["a" rayé] grandement contribué à cet heureux résultat [...]."
- 1891 (4 novembre). "L'an 1891 et le 4 du mois de novembre [...]. 1° L'adjudication pour la reconstruction de l'église de St-Vincent devant avoir lieu dimanche prochain 8 9bre, le conseil de Fabrique avisera préalablement Mr le Maire, pour qu'il veuille bien en donner connaissance à qui de droit, qu'il renonce à la substitution des voûtes en pierre aux charpentes apparentes figurant dans le premier projet. Cette substitution demandée à Mr l'architecte avait exigé de lui un nouveau travail, pour lequel il lui est dû 2%. Il veut bien se contenter de 1 1/2 %, que la Fabrique lui comptera sans retard. / 2° Quant aux fonds destinés à couvrir la dépense supplémentaire qu'aurait nécessité ce changement, s'il avait eu lieu, ils seront exclusivement consacrés à la décoration intérieure et à l'ameublement de l'église neuve, dont la Fabrique s'est chargée, laissant le gros-œuvre à la Ville. La somme de quinze mille francs, provenant de souscriptions particulières, va être immédiatement placée au Trésor pour cet objet, en attendant d'autres ressources. / 3° La Fabrique se charge de la démolition des charpentes de l'église actuelle et de l'installation provisoire du service paroissial chez les Dames Dominicaines, en employant les matériaux qui pourront être utilisés dans cet objet, et qui seront, comme les charpentes, sa propriété. Elle se trouva ainsi un peu indemnisée des frais de cette installation, que finiront de couvrir au besoin quelques fonds placés à la Caisse d'épargne, et réservés pour la nouvelle église. Ces fonds proviennent d'une loterie qu'avait organisée Mr l'abbé de Pontonx. / 4° Sur la demande de Mr le curé, les Dames Dominicaines veulent bien, sans préjudice des exercices religieux de la communauté, prêter leur chapelle à la paroisse de S-Vincent, afin qu'elle puisse y célébrer les offices, pendant le temps nécessaire à la reconstruction de l'église, temps porté par le cahier des charges de l'entreprise à 15 mois. [...]"
- 1893 (9 avril). "Séance de Quasimodo 1893. / L'an mil huit cent quatre vingt-treize et le neuf du mois d'avril [...]. Mr le curé expose au conseil que Mr le trésorier a levé à la Caisse d'Epargne de Dax la somme de 2000 f. Là-dessus, 324 f. 29 c. ont été payés à Mr l'architecte e la Ville [Edmond Ricard] pour le travail supplémentaire mentionné plus haut [voir séance du 4 novembre, article 1°]. Le reste a servi pour l'installation de l'église provisoire, comme cela conste du compte de Mr Bernadet, entrepreneur des charpentes [...]. / Il a fallu apporter au plan une modification très importante : les deux sacristies qui y figuraient étaient absolument insuffisantes ; les autels latéraux n'avaient pas de place ; force donc a été de construire une sacristie plus grande. Mais pour cela, et pour bien d'autres choses encore, le conseil a été d'avis de demander au Gouvernement un secours proportionné au sacrifice que s'imposent la Ville et la population de St-Vincent [...]."
- 1894 (18 février). "Séance du conseil de Fabrique. / L'an 1894 et le 18 du mois d'avril [...]. Le conseil de Fabrique [...] délibère sur les moyens à prendre pour parfaire la somme de onze mille francs, portée au devis supplémentaire des travaux de l'église de St-Vincent, dressé par Mr Ricard, architecte de la Ville. / Une subvention de huit mille francs a été accordée par le Gouvernement, à qui la Fabrique se fait un devoir d'exprimer toute sa reconnaissance. / Reste à réaliser la somme de trois mille francs. [...] Mr le curé s'est procuré cette somme, et il la dépose sur le Bureau. [...]"
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Liste des oeuvres disparues.
Ensemble de 6 chandeliers et d'une croix d'autel (garniture d'autel).
Bois sculpté et argenté à la feuille d'argent. Garniture fournie avant décembre 1787 par le sculpteur tarbais Dominique Ferrère (1723-1809), qui la signale dans une convention passée le 22 de ce mois avec le peintre et doreur de Lescar Antoine Laussatte (1755-1791) pour l'achèvement du maître-autel de l'hôpital Saint-Eutrope de Dax. Ferrère précise, à propos de la garniture destinée à l'autel de l'hôpital, que "les six chandeliers et croix qui assortiront l'ouvrage susdit seront traités ainsi que ceux de l'autel de l'église de Saint-Vincent, faubourg de la ville de Dax".
Peinture monumentale.
Peintures du chœur réalisées en 1898 par Jean-Henri Bonnet et Jean-Baptiste Vettiner, décorateurs à Bordeaux. Détruites en 1960 lors de la rénovation intérieure par l'architecte René Guichemerre. Les dessins préparatoires à l'aquarelle sont conservés aux Archives municipales de Dax ; une photographie de l'abbé Paul Cazaux prise vers 1910 montre le décor du chœur, en tout point conforme au projet dessiné. Iconographie : dans le chœur, tenture feinte verte au registre inférieur du mur, bandeaux à motifs végétaux au registre médian, symboles des Évangélistes entourés de rinceaux dorés sur fond rouge au registre supérieur, effigie à mi-corps de Dieu le Père bénissant et tenant le globe crucifère au-dessus de la colombe du Saint-Esprit sur fond étoilé sur le cul-de-four, calice de la Foi et ancre de l'Espérance dans des médaillons à fond bleu sur l'arc-triomphal, surmonté de l'inscription Credo in unum Deum pater omnipotentem ; dans la chapelle nord, tenture feinte rouge surmontée d'une rose mariale dans un médaillon doré sur fond de ciel étoilé au cul-de-four, effigies d'Adam et Ève de part et d'autre du serpent enroulé autour de l'arbre de la Connaissance au-dessus de l'arc d'entrée ; dans la chapelle sud, tenture feinte rouge surmontée d'un cœur sacré de Jésus et de la couronne d'épines dans un médaillon doré sur fond de ciel étoilé au cul-de-four, l'Agneau mystique couché sur le livre aux sept sceaux entre deux anges armés de lances et brandissant des rouleaux inscrits In principio et Agnus Dei au-dessus de l'arc d'entrée.
Ensemble de 2 tableaux : Baptême du Christ, Ascension. Huile sur toile. Mentionnés dans l'inventaire du mobilier de l'église le 12 décembre 1855, deux jours après la prise de possession du curé Louis Marie André d'Oro de Pontonx : "Un tableau, toile peinte = Baptême de N.S. / [...] / Un grand tableau, toile peinte = Ascension de N.S."
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Liste des oeuvres non étudiées.
Plaque commémorative de la construction de l'église [porche] (ill. 20124000836NUC2A)
1893. Marbre gris.
Dimensions approximatives : h = 150 ; la = 150.
Inscription (gravée et peinte) : Cette église a été / édifiée pendant les / années 1892 et 1893, au / moyen des subsides de la / Commune, et des dons généreux des fidèles. / M. MILLIÈS-LACROIX / étant maire de Dax et / M. Charles DULAU curé de / St Vincent de Xaintes, sur / les plans dressés par M. / Edmond RICARD architecte / de la Ville.
Plaque commémorative de la consécration de l'église [porche] (ill. 20124000837NUC2A)
1893. Marbre gris.
Dimensions approximatives : h = 150 ; la = 150.
Inscription (gravée et peinte) : L'an de J.C. 1893. / et le 19 Novembre / sous le pontificat de Léon XIII / l'église de St Vincent de Xaintes / a été Consacrée par Mgr Delannoy, / évêque d'Aire et de Dax, / assisté d'un nombreux clergé, / en présence des autorités civiles, / et d'un grand concours de fidèles. / - / Le même jour a été inauguré / l'orgue de cette église.
Plaque commémorative du centenaire de la construction de l'église [porche] (ill. 20124000836NUC2A)
1993. Marbre gris.
Dimensions approximatives : h = 25 ; la = 150.
Inscription (gravée et peinte) : Commémoration de la construction et de la consécration / de l'église Saint Vincent de Xaintes / Yves GOUSSEL+BAIRE-DUPIN, étant maire de Dax / Mgr Robert SARRABERE, évêque d'Aire et Dax / et Michel JUZANX, curé / 1893 - 1993.
[Plaque apposée sous la plaque commémorative de la construction.]
Ensemble autel, 2 gradins d'autel et tabernacle (autel de la Vierge) [absidiole de gauche] (ill. 20124001192NUC2A)
Vers 1884 ou 1894. Marbre blanc veiné.
Style néogothique. Autel tombeau droit à trois arcs brisés sur colonnettes, flanqués de 4 autres colonnettes ; massif postérieur débordant formant gradin, avec crédences en console aux extrémités ; 2e gradin droit encastrant un tabernacle à porte rectangulaire inscrite dans un arc brisé sur colonnettes ; exposition cubique.
Décor en relief : ciboire (porte du tabernacle), pinacles à crochets (angles de l'armoire eucharistique) ; décor gravé et doré : monogramme M.A. (face du tombeau), rinceaux et réseau de quadrilobes (gradins).
Dimensions totales : h = 243 ; la = 281.
[Autel sans doute acquis après la fin de la reconstruction de l'église en 1894, à moins qu'il ne s'agisse de "l'autel de la Ste Vierge" acquis en 1884 grâce à un don de 1.000 francs de "Madame veuve Arrou" à la fabrique (délibération de la fabrique, 20 avril 1884). Repéré en 1992, le meuble a été supprimé avant 2012 et remplacé par un petit autel moderne en bois teinté (ill. 20124000930NUC2A).]
Ensemble autel, 2 gradins d'autel et tabernacle (autel de saint Joseph) [absidiole de droite] (ill. 20124001193NUC2A)
Après 1906. Calcaire, bois, fer.
Style néoroman. Autel tombeau droit à trois arcs outrepassé sur colonnettes ; deux gradins droits encastrant un tabernacle à porte (en bois et fer) inscrite dans un arc cintré à voussure évoquant un portail roman ; exposition de plan hexagonal.
Décor en relief : bouquets de roses et de lys (face du tombeau), réseau quadrillé (gradins), chrisme entre l'alpha et l'oméga (tympan du tabernacle).
Dimensions totales : h = 197 ; la = 247.
[Autel sans doute acquis après 1906, l'inventaire réalisé cette année-là ne mentionnant qu'un "autel bois consacré à St Joseph" ; repéré en 1992, supprimé avant 2012 et remplacé par un petit autel moderne en bois teinté.]
Armoire aux saintes huiles [collatéral gauche, chapelle des fonts baptismaux] (ill. 20124000954NUC2A)
4e quart 19e s. Calcaire (d'Angoulême ?), fer forgé.
Armoire constituée d'une niche en calcaire fermée par deux battants en fer forgé partiellement doré ; l'encadrement en calcaire est orné de pilastres latéraux pseudo-ioniques, d'un tympan à oculus aveugle et rinceaux gravés, avec corniche à frise de feuilles d'eau, amortissements latéraux en acrotère et croix sommitale.
h = ca. 120 ; la = 102.
Ensemble de 4 confessionnaux [collatéraux] (ill. 20124000946NUC2A)
2e moitié 19e s. Chêne teinté.
Style néoroman. Trois loges sur plan trapézoïdal ; loge centrale saillante à battant rectangulaire avec claire-voie (trois lancettes cintrées), flanqué de colonnettes à chapiteau feuillagé et surmonté d'un tympan cintré (percé d'un quadrilobe) et d'un gâble ; loges latérales à linteau droit, accotoir, agenouilloir et guichet à jalousie.
Décor : rosaces en relief au sommet du battant de la loge centrale et sur le linteau des loges latérales ; quadrilobe ajouré entouré de rinceaux gravés et de rosaces en relief dans le tympan de la loge centrale, croix sommitale tréflée à l'aplomb du gâble, fleurons en amortissement des colonnettes, crénelage au-dessus de la corniche, tourelles hexagonales à dôme aux extrémités des loges latérales.
h = 265 (sans la croix sommitale ; avec la croix: h = 300) ; la = 205 ; pr = 105.
[Des confessionnaux en tout point identiques, exécutés par le menuisier dacquois Jean Bernos en 1858, sont conservés en l'église voisine de Saint-Paul-lès-Dax (réf. IM40004302), et deux autres à la cathédrale Notre-Dame de Dax (réf. IM40004422). Les confessionnaux de Saint-Vincent, au nombre de quatre en 1992, ne sont plus que deux en 2012.]
Bénitier d'applique [porte du bras droit du transept]
4e quart 19e s. Marbre blanc.
Vasque semi-circulaire à décor de godrons.
la = 27,5.
Ensemble de 3 armoires de sacristie [sacristie]
2e moitié 19e s. Chêne et pin.
Une armoire à deux battants juxtaposés ; une armoire à battant unique ; un bas d'armoire à deux battants (moulures chantournées).
[N° 22, inv. 1906.]
Ensemble d'un fauteuil de célébrant, de 4 tabourets de célébrant et de 8 bancs de chœur [chœur]
Limite 19e s.-20e s. Bois fruitier, cuir noir (garniture).
Fauteuil de style Directoire, à dossier incurvé reposant sur des accotoirs en volute ; garniture du siège et du dossier en velours rouge fixée par des clous de tapissier en laiton doré.
Fauteuil : h = 75 ; la = 63 ; tabourets : h = 44 ; la = 40 ; bancs : h = 46 ; la = 101.
Chandelier pascal [réserve]
19e s. Bois peint en doré.
Base tripode.
h = 128.
Ensemble de 4 chandeliers d’autel [clocher] (ill. 20124000998NUC2A)
2e moitié 19e s. Laiton argenté.
Style néoclassique. Pied triangulaire, nœud en vase, bobèche en vase Médicis godronné.
Décor : volute à feuille d’acanthe, bustes du Christ, de la Vierge et de saint Joseph (pied).
h = 39,5 (sans le binet).
État : des binets ont remplacé les broches d’origine.
Ensemble de 4 chandeliers d’autel et d'une croix d'autel [clocher] (ill. 20124000996NUC2A)
2e moitié 19e s. Laiton et bronze argentés.
Style néoclassique. Pied triangulaire, nœud en vase Médicis, tige cannelée, bobèche en vase Médicis et broche (chandeliers) ; Christ et titulus fondus et rivés (croix).
Décor : volute à feuille d’acanthe, bustes du Christ, de la Vierge et de saint Joseph (pied des chandeliers), cœurs sacrés jumelés, triangle trinitaire et angelot (pied de la croix), cannelures et godrons ; Christ et titulus, palmettes à l'antique (bras de la croix).
h = 54 (chandeliers, sans la broche) ; h = 62,5 (croix).
Croix d’autel [sacristie] (ill. 20124000905NUC2A)
Limite 19e s.-20e s. Laiton et bronze dorés.
Style néo-roman. Pied triangulaire ajouré, tige tubulaire, nœud torique, croix en bronze fondue d’une seule pièce ; Christ (de type classique, représenté vivant, yeux au ciel, au moment de l'invocation au Père) fondu et rivé.
Décor : palmettes sur les faces du pied, crosses végétales rapportées aux angles, rosettes rapportées sur le nœud, fleurons végétaux aux extrémités des bras.
h = 64 ; la = 26.
Pupitre d’autel [sacristie]
2e moitié 19e s. Laiton doré (à la bronzine).
Plan rectangulaire ; faces ajourées ; décor : monogramme I.H.S., feuilles de vigne.
h = 51 ; la = 27,5.
Ensemble de 5 vases d’autel [réserve sud] (ill. 20124000914NUC2A)
Limite 19e s.-20e s. Porcelaine blanche dure.
Vases cornets de forme haute à base ovale, encolure évasée et dentelée et anses rapportées. Décor peint en doré sur la face : monogramme M.A. nimbé et motifs feuillagés.
h = 23.
Ensemble de 2 vases d'autel (obus) [clocher] (ill. 20124001002NUC2A)
1er quart 20e s. Cuivre.
Douilles d'obus de la Première Guerre mondiale remployés en vases. Décor repoussé et poinçonné : croix de Lorraine à bras tréflés alternant avec des écussons ; dents de scie et festons.
Boîte à hosties [sacristie]
Limite 19e s.-20e s. Fer blanc.
Forme circulaire. Décor gravé du couvercle : croix fleuronnée rayonnante.
h = 9,5.
Ensemble calice, patène [sacristie]
2e moitié 19e s. Laiton et argent dorés.
Style néogothique. Pied circulaire, nœud torique, fausse-coupe ajourée.
Décor (repoussé, gravé et ciselé) : bustes du Christ, de la Vierge et de saint Joseph dans des médaillons ovales (pied), pommes de pin, feuilles et rinceaux (pied, nœud, fausse-coupe) ; monogramme I.H.S. (patène).
Calice : h = 22.
[Ensemble repéré en 1992, non retrouvé en 2012.]
Ciboire [sacristie] (ill. 20124000920NUC2A)
4e quart 19e s. Laiton doré, argent (coupe).
Style néoroman. Pied à six lobes, tige tubulaire, nœud torique, une bague, fausse-coupe découpée et ajourée ; pied renforcé par une plaque métallique vissée.
Décor (repoussé, estampé, ciselé au trait et au mat) : pommes de pin et rosaces sur fond amati, feuilles lancéolées (pied, fausse-coupe et couvercle).
h = 24,5 ; d = 14,1 (pied) ; d = 10,6 (coupe).
Poinçon non identifié (coupe) : lettre M (non encadrée).
État : il manque la croix sommitale du couvercle.
Thabor [sacristie] (ill. 20124000888NUC2A)
2e moitié 19e s. Bois blanc doré à la feuille d'or, laiton découpé, verre transparent coloré.
Thabor de plan rectangulaire et d'élévation en cavet renversé, sur pieds en métal fondu ; face surdécorée d'un monogramme I.H.S. en verre rouge encadré de pampres de vigne en laiton découpé, de grappes en verre rouge et d'épis en faux brillants ; cabochons de verre coloré vert et rouge sur le bord du plateau.
h = 19,5 ; la = 41 ; pr = 26,5.
Encensoir [sacristie]
Milieu 19e s. Laiton argenté.
Style néoclassique. Pied circulaire, couvercle emboîtant. Décor estampé : godrons (réserve, couvercle).
h = 22.
Navette à encens [sacristie]
Milieu 19e s. Bronze argenté.
Style néoclassique. Coupe en forme de nef, couvercle mobile sur charnière, pied circulaire. Décor en relief : canaux, godrons.
h = 8.
Seau à eau bénite [sacristie]
Milieu 19e s. Laiton argenté.
Style néoclassique. Seau en vase Médicis, à anse mobile et décor perlé.
h = 18.
Bannière de procession : la Vierge [sacristie] (ill. 20124000891NUC2A)
2e moitié 20e s. Tissu synthétique blanc, fil métal doré (passementerie).
Décor peint polychrome : Vierge à l'Enfant entre des guirlandes de fleurs (face), monogramme M et étoile (revers).
h = 108 ; la = 75.
Croix de procession (n° 1) [sacristie] (ill. 20124001215NUC2A)
Milieu 19e s. Laiton et bronze (argentés à l’origine).
Style néoclassique. Hampe et douille emboîtante en laiton, nœud en forme de vase balustre avec anses carrées à la grecque ; Christ (représenté vivant), gloire de rayons (à la croisée) et titulus (tenu par un ange en vol) fondus, dorés et rivés, fleurons en forme de lyre à motifs de plumes en panache aux extrémités des bras.
h = 280 (avec la hampe).
[Croix repérée en 1992, non retrouvée en 2012.]
Croix de procession (n° 2) [sacristie] (ill. 20124000909NUC2A)
Milieu 19e s. Laiton et bronze argentés.
Style néoclassique. Hampe et douille emboîtante en laiton, nœud en forme d'urne aplatie à canaux et guirlande de laurier ; Christ (représenté vivant) et titulus (tenu par un ange en vol) fondus, dorés et rivés ; I.H.S. à la base du montant, palmettes à la romaine aux extrémités des bras.
h = 67 ; la = 26 (sans la hampe) ; hampe : h = 130.
Paire de lanternes de procession [clocher]
2e moitié 19e s. Laiton doré, verre.
Lanterne hexagonale vitrée, à anse mobile sur charnière et couvercle en dôme à croix sommitale fleuronnée ; décor ajouré et estampé de style néogothique.
Mauvais état.
Chemin de croix [collatéraux] (ill. 20124000947NUC2A)
4e quart 19e s. Bois et métal (?) peints.
Scènes peintes en polychromie sur fond doré ; cadres en bois verni avec panneau sommital en bâtière couronné d'une croix nimbée. Titres peints (en français) sur la traverse inférieure du cadre.
h = 100 environ.
[N° 2, inv. 1906 : "un chemin de croix bois peint, suspendu aux murs, revendiqué par Mme Ozanne" (peut-être Clary Ozanne [1832-1924], veuve de l'architecte départemental Alexandre Ozanne [1828-1888]).]
Paire de chandeliers d’église [sacristie] (ill. 20124000906NUC2A)
4e quart 19e s. Laiton et bronze dorés.
Style néoroman. Base ajourée à trois pieds en forme de monstre cynocéphale ailé ; nœud torique ; tige oblique portant sept lumières à bobèche et binet ; décor de feuilles de vigne et de fleurettes (rehaussées de bleu) sur la tige.
h = 60 ; la = 66.
Ensemble de 10 chapes [sacristie]
Limite 19e s.-20e s. et milieu 20e s.
A. Damas de coton et soie blanc, fil de soie jaune, orangé, vert et violet (passementerie et décor brodé). Décor brodé (chaperon) : monogramme J.H.S., rinceaux. Vers 1900.
B. Damas de coton et soie vert, fil métal doré et fil de soie orangé (passementerie, décor). Décor brodé (chaperon) : monogramme J.H.S., rinceaux. Vers 1900.
C. Damas de coton et soie rouge, fil métal doré (passementerie, décor). Décor brodé (chaperon) : monogramme I.H.S. dans une gloire, rinceaux fleuris. Vers 1900. ill. 20124000884NUC2A.
D. Damas de coton et soie violet, bougran violet (doublure), fil métal doré et argenté (passementerie, décor). Décor brodé (chaperon) : Agneau mystique sur le livre aux sept sceaux. Vers 1900.
E. Drap lamé doré, fil métal doré (passementerie, décor), fil de soie rouge (décor). Décor (chaperon) : chrisme entre l'alpha et l'oméga, fleurs de lys. Vers 1900.
F. Damas de coton et soie blanc, fil métal doré (passementerie). Milieu 20e s.
G. Damas de coton et soie blanc, fil métal doré (passementerie) et fil polychrome (décor). Décor brodé en "peinture à l'aiguille" (chaperon) : buste du Sacré-Cœur. Milieu 20e s.
H. Damas de coton rouge, fil de soie rouge et doré (passementerie, décor). Décor brodé (chaperon) : monogramme J.H.S. dans une gloire, croix. Milieu 20e s.
I. Velours de coton et soie noir, velours violet (orfrois), fil métal argenté (passementerie, décor). Décor brodé (chaperon) : chrisme entre l'alpha et l'oméga. Milieu 20e s.
J. Damas de coton et soie noir, fil de soie violet et doré (orfrois, passementerie). Milieu 20e s.
Ensemble de 7 ornements [sacristie]
Limite 19e s.-20e s.
A. Satin de coton et soie blanc, tapisserie au petit point (croix dorsale et colonne pectorale de la chasuble), bougran de toile rouge (doublure), fil de coton jaune or (passementerie, décor). Chasuble de forme française. Décor de fond du satin : semis de croix grecques pattées et d'étoiles. Décor (croix dorsale en tapisserie de la chasuble) : monogramme I.H.S. dans une mandorle, rinceaux polychromes. N° 41, inv. 1906 ? ill. 20124000898NUC2A.
B. Satin de coton et soie rouge, tapisserie au petit point (croix dorsale et colonne pectorale de la chasuble), bougran de toile rouge (doublure), fil métal doré (passementerie). Chasuble de forme française. Décor (croix dorsale en tapisserie de la chasuble) : monogramme J.H.S., bouquet d'œillets. N° 41, inv. 1906 ?
C. Damas de coton et soie violet, fil de coton violet et jaune (passementerie). N° 41, inv. 1906 ?
D. Damas de coton et soie vert, fil de coton vert et jaune (passementerie). N° 41, inv. 1906 ?
E. Velours de coton et soie vert, fil métal doré (passementerie, décor). Décor (croix dorsale de la chasuble) : monogramme I.H.S. dans une gloire (en paillettes dorées). Chasuble retaillée et utilisée en remploi comme garniture de lutrin.
F. Damas de coton et soie noir, velours façonné noir (croix dorsale et colonne pectorale de la chasuble), bougran de toile rouge (doublure), fil de coton et fil métal argenté (passementerie, décor). Chasuble de forme française. Décor de fond du damas : griffons dans un réseau de médaillons quadrilobés. Décor (croix dorsale en velours de la chasuble) : chrisme entre l'alpha et l'oméga, rinceaux avec chardons. ill. 20124000897NUC2A.
G. Velours de coton et soie noir, bougran noir (doublure), fil métal argenté (passementerie).
Ensemble de 3 étoles pastorales [sacristie]
Limite 19e s.-20e s.
A. Satin de coton et soie blanc, fil métal doré (passementerie, décor). Décor : croix.
B. Satin de coton et soie violet, fil métal doré (passementerie, décor). Décor : croix.
C. Velours de coton et soie noir, fil métal argenté (passementerie, décor). Décor : croix.
Voile huméral [sacristie]
Limite 19e s.-20e s. Drap lamé doré, coton rouge (doublure), fil métal doré (passementerie, décor).
Décor : monogramme I.H.S., rinceaux d'épis de blé et de vigne (grappes en demi-perles de laiton doré).
Garniture de dais de procession [sacristie]
Limite 19e s.-20e s. Drap lamé doré, fil métal doré (passementerie, décor).
Décor brodé : monogramme I.H.S. dans une gloire, épis de blé, pampres.
Paire de chandeliers (n° 1) [clocher] (ill. 20124000995NUC2A)
2e moitié 19e s. Laiton doré.
Base circulaire, tige en gaine, binet en vase, bobèche mobile.
h = 29.
Paire de chandeliers (n° 2) [clocher] (ill. 20124000997NUC2A)
2e moitié 19e s. Laiton doré.
Base circulaire, tige en balustre, binet en vase, bobèche mobile.
h = 29.
Ensemble de 4 statues
Limite 19e s.-20e s. (sauf mention contraire). Plâtre polychrome (sauf mention contraire).
Vierge à l'Enfant (absidiole gauche, autel ; h = 95 environ ; n° 1, inv. 1906 : "six statues en plâtre représentant la Vierge [...]" ; ill. 20124000930NUC2A). Saint Vincent de Paul (collatéral droit ; h = 126). Sainte Thérèse de Lisieux (vers 1930 ; collatéral gauche ; socle peint en faux marbre avec inscription "Sainte Sœur Thérèse" ; h = 125). Christ en croix (nef centrale, au-dessus du 3e pilier de droite ; croix en bois peint et doré à extrémités trilobées).
Statue : Saint Joseph [absidiole droite, autel] (ill. 20124001193NUC2A)
2e moitié 20e s. Bois.
Statue monoxyle à revers sculpté. Personnage représenté jeune et imberbe, tenant un rabot et une masse de charpentier (saint Joseph ou le Christ adolescent ?).
h = 101.
Estampe : Sacré-Cœur de Jésus [absidiole droite (en 1992)]
Limite 19e s.-20e s. Lithographie, bois doré sur enduit crayeux (cadre).
h = 56 ; la = 44 (cadre).
[Œuvre repérée en 1992, non retrouvée en 2012.]
Livre : Missel romain [sacristie]
1923. MAME et fils, éditeur à Tours. Papier, carton, cuir rouge.
In quarto. Reliure en cuir rouge doré au fer, dos à 5 nerfs, tranche dorée. Composition : 868 pages, dont 46 paginées en chiffres romains (De anno et ejus partibus / Kalendarium Rubricae generalis Missalis / Praeparatio ad missam) et 822 en chiffres arabes, avec trois ensembles à pagination autonome (624 pages pour le Proprium missarum, 120 pour le Commune sanctorum, 78 pour l'Appendix continens cantus ad libitum).
h = 32,5 ; la = 24 ; pr = 6,5.
Page de titre : MISSALE / ROMANUM / Ex decreto sacrosancti concilii tridentini restitutum / S. PII V. PONTIFICIS MAXIMI / jussu editum / CLEMENTIS VIII. URBANI VIII. ET LEONIS XIII / auctoritate recognitum / - / ACCURATISSIMA EDITIO / novis missis indulto apostolico concessis acta / - / TURONIBUS / TYPIS A. MAME ET FILIORUM / Sanctae Sedis apostolicae et Sacrae Rituum Congegationnis typographorum / MCMXXIII. Armoiries de Pie XI.
Frontispice gravé (photogravure) : Adoration des bergers. Lettre : Velasquez pinxit - Photogravure Braun et Cie.
[Le frontispice est une héliogravure de la maison Adolphe Braun et Compagnie (fondée en 1876, fermée en 1968) d'après un tableau de Velázquez (1619, Madrid, musée du Prado).]
Cloche [clocher]
19e s. (?). Bronze.
Non vue (inaccessible). Il s'agit de la grosse cloche.
Ensemble de 3 boîtes contenant des ossements [sacristie, clocher] (ill. 20124000889NUC2A, 20124000890NUC2A, 20124001010NUC2A et 20124001011NUC2A)
Ossements découverts lors des fouilles qui précédèrent la reconstruction de l'église en 1892-1893.
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Galerie d'images 29

Actuel autel de la Vierge et statue de la Vierge à l'Enfant.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Ancien autel de la Vierge (détruit) et statue de la Vierge à l'Enfant.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
Ancien autel de saint Joseph (détruit) et statue de saint Joseph à l'Enfant.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
Croix de procession (disparue).
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
Plaque commémorative de la construction de l'église.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-Philippe
Plaque commémorative de la consécration de l'église.
Auteur de l'illustration : Maisonnave Jean-PhilippeAncien autel de la Vierge (détruit) et statue de la Vierge à l'Enfant.

Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes
Ancien autel de saint Joseph (détruit) et statue de saint Joseph à l'Enfant.

Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes
Croix de procession (disparue).

Maisonnave Jean-Philippe, Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Conseil départemental des Landes
Plaque commémorative de la construction de l'église.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plaque commémorative de la consécration de l'église.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Armoire aux saintes huiles.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Confessionnal (d'un ensemble de 4).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Chandelier d'autel (d'un ensemble de 4).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Chandelier d'autel (d'un ensemble de 4 avec croix d'autel).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Croix d'autel.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vase d'autel (d'un ensemble de 5).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Vase d'autel (obus) (d'une paire).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ciboire.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Thabor.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Bannière de procession.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Croix de procession.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Chemin de croix : station IX.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Chandelier d'église (d'une paire).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Chape (rouge).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Chasuble (d'un ornement blanc).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Chasuble (d'un ornement noir).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Chandelier (d'une paire) (n° 1).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Chandelier (d'une paire) (n° 2).

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
1ère boîte contenant des ossements.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
2e boîte contenant des ossements.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
3e boîte contenant des ossements.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Ossements.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
ettre du peintre-décorateur Jean-Henri Bonnet au maire de Dax, accusant réception du paiement du solde des peintures du maître-autel de l'église Saint-Vincent-de-Xaintes, 4 août 1894.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Actuel autel de la Vierge et statue de la Vierge à l'Enfant.

Maisonnave Jean-Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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