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Château de l'Angle

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Doussay

Le château de l'Angle était le siège d'une seigneurie de basse justice, dépendante de la baronnie de Mirebeau, dont l'existence est attestée dès 1313. L'abbé Lalanne mentionne Jean d'Usseau comme seigneur de l'Angle en 1402. La famille de Chergé possède ensuite la seigneurie à partir du milieu du 15e siècle jusqu'en 1742 au moins.

Le château est probablement confisqué à la Révolution en tant que bien national et revendu aux enchères. Il devient alors une simple métairie que les propriétaires louent à des exploitants. En 1799, l'Angle appartient à un dénommé Jacques Quéreau (ou Querreau). Après son décès au début du 19e siècle, c'est son épouse, Élisabeth Gilbert, qui possède la métairie. Le 1er janvier 1817, elle lègue le domaine au Grand Séminaire de Poitiers qui en conserve la propriété pendant presque un siècle. À partir de 1834, le Séminaire loue l'exploitation à la famille Perdriau à partir de 1834, dont le père, Cyprien Perdriau, est maire de Doussay entre 1866 et 1878.

En 1908, l'Angle échoit au receveur des domaines à Doussay, probablement suite à la loi de séparation de l’Église et de l’État. Le département de la Vienne est ensuite le propriétaire des lieux entre 1913 et 1921. En 1914, un état des lieux est effectué : " les bâtiments de la ferme sont loin d'être en bon état ; d'une manière générale tous les murs ont besoin d'être restaurés extérieurement ; plusieurs d'entre eux surplombent et d'autres sont lézardés. Le portail et toutes les portes des servitudes sont vermoulues et disloquées. Les couvertures sont cependant assez bonnes ". En 1921, la ferme est vendue à des propriétaires privés.

Aujourd'hui, le pigeonnier et une porte en plein cintre sur une dépendance sont les seuls vestiges antérieurs à la Révolution. Le logement actuel semble avoir été intégralement reconstruit dans la seconde moitié du 20e siècle.

Périodes

Principale : 18e siècle (incertitude)

Secondaire : 2e moitié 20e siècle

L'ancien château est situé à quelques centaines de mètres à l'est du bourg, au pied de la colline de Puy-Livet. La propriété comprend un logement, plusieurs dépendances, et un pigeonnier de plan circulaire. Les bâtiments sont répartis en deux ailes parallèles de chaque côté d'une cour centrale.

Le bâtiment sud de l'aile ouest accueillait probablement des étables. Sa moitié nord est partiellement détruite mais conserve une porte couverte d'un arc en plein cintre.

Le pigeonnier, au nord de la propriété, est protégé par un toit conique couvert d'ardoises et de tuiles plates. Des chaînes en pierre de taille renforcent la maçonnerie en plusieurs endroits. Le trou d'envol pour les pigeons est aménagé à l'étage, à proximité d'une porte haute. Aujourd'hui, une partie de son parement est effondrée, ainsi que la toiture. Un cerclage métalique a été installé à l'étage pour consolider le bâtiment.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Revêtement : enduit
Toits
  1. tuile creuse, ardoise
Plans

plan rectangulaire régulier

Étages

en rez-de-chaussée

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à deux pans

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Vienne , Doussay

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: l' Angle

Cadastre: 1826 D 977, 979 (D 977 : fuie. D 979 : logis et dépendances.), 2017 ZV 54, 55

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