0 avis
Buxerolles : présentation de la commune
France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Buxerolles
Historique
L´histoire de Buxerolles est profondément marquée par sa grande proximité géographique avec Poitiers. Cette paroisse agricole, peu peuplée, est étroitement liée à cette ville, à sa population, à ses activités, à son économie, au point d´en constituer presque un faubourg. Cette attraction se manifeste par des axes de circulation orientés en étoile autour de la ville, du nord au sud. Chaque hameau composant Buxerolles est relié directement à Poitiers, et rares sont les routes qui mènent autre part : les échanges avec l´ouest sont limités par le Clain, et très peu d´axes mènent à l´est vers Montamisé. Des hameaux ou domaines comme Lessart à l´ouest et la Charletterie à l´est ne sont même pas directement reliés. L´activité autour du Clain et des moulins de Lessart a toutefois engendré deux axes de circulation venant de l´est : l´un par la Loubantière et l´Ormeau, l´autre par la Vallée et le bourg. L´attraction exercée par Poitiers a également eu un impact sur l´extension territoriale de Buxerolles : sous l´Ancien Régime, la paroisse est plus étendue que ne l´est aujourd´hui la commune. Le Clain constitue alors la frontière ouest de la paroisse qui comprend alors l´hôpital des Champs, et sa limite sud pousse jusqu´aux falaises qui surplombent le Clain et Poitiers, aux Couronneries. C´est à la Révolution que Buxerolles est ramené à ses limites actuelles, ces territoires tombant sous l´attraction économique et démographique de Poitiers. La superficie de Buxerolles passe alors de 930 hectares à 870.
L´occupation humaine du territoire de la commune actuelle de Buxerolles aux époques préhistoriques et protohistoriques a notamment été révélée par les fouilles menées en 2004 lors de la création de la zone d´activités du Pas-de-Saint-Jacques. En dehors de ce site archéologique d´importance, des prospections aériennes et des découvertes isolées ont permis de relever un enclos de l´âge du Bronze ou de l´âge du Fer à la Chaume à Moret, à l´est de la commune, une sépulture gallo-romaine près de l´église du bourg, des sépultures gallo-romaines au Planty, une occupation gallo-romaine à la Varenne, aux Bizais et à Chandy, et une enceinte au Bois-Terrier, d´époque indéterminée. A l´époque gallo-romaine, Buxerolles est traversée par la voie romaine qui vient de Tours et se poursuit vers Poitiers. En arrivant à Buxerolles par le nord, elle se divise en deux branches que constituent aujourd´hui la rue du Planty et le chemin rural de la Grosse borne (la rue actuelle dite "voie romaine" ne correspond pas en fait à une de ces deux branches). De cette même époque date l´autel dit "de Buxerolles", conservé aujourd´hui au Musée de Poitiers, mais qui proviendrait en fait de l´ancienne abbaye Saint-Cyprien de Poitiers. Cet autel a été remis en 1862 à la Société des antiquaires de l´ouest par M. Véron, propriétaire de la Loubantière à Buxerolles, où se trouvait alors l'autel. Quant au site de la Pierre Pèlerine, à l´est de la commune, partagé avec la commune voisine de Montamisé, il est constitué d´une cavité souterraine à plusieurs galeries, aujourd´hui en partie située sous la rocade est de Poitiers. Une grosse pierre tombée en fond de vallée et brisée, aurait été l´objet d´un pèlerinage, d´où le nom du site. Selon la légende, le jour de Mardi Gras s´y tenait le "sabbat des chats" : les vignerons qui taillaient leurs vignes, omniprésentes à cette époque sur les coteaux, se réunissaient alors près de la pierre, réputée pourvoyeuse de richesse, et y rencontraient des sorciers.
Des traces d´occupation médiévale existent aussi sur la commune de Buxerolles, en particulier à Lessart dont les moulins sont mentionnés dès 1077, à Chandy ou encore à proximité de l´église du bourg. Là l´ancien cimetière a laissé en terre des sarcophages de forme trapézoïdale d´époque mérovingienne ou carolingienne, mis à jour notamment lors de la reconstruction de l´église en 1868. Quant à l´ancienne voie romaine et à ses deux branches, elles perdent au Moyen Age leur rôle d´axe majeur en raison des difficultés d'accès à Poitiers, liées au relief accidenté. Les pèlerins de Compostelle qui s'arrêtent au Pas de Saint-Jacques sont désormais presque les seuls à emprunter cet ancien axe. La circulation se déplace alors sur la route longeant le Clain, via Lessart. La paroisse de Buxerolles elle-même, constituée autour de l´église romane estimée du 11e siècle, est citée pour la première fois en 1226, sous le nom de "parochia Santi Jacob de Buxeroliis", puis "Buxeroles" en 1296, "Buyxeroles" en 1322 et "Busseroles" en 1479. La paroisse tirerait son nom des buis qui, avec la vigne, couvraient alors son territoire. Sous l´Ancien Régime, Buxerolles est partagée entre trois seigneuries : le sud-ouest, c´est-à-dire le Planty, les Bizais et la Varenne, dépend de l´abbaye Sainte-Croix de Poitiers qui contrôle aussi partiellement Lessart et la Charletterie ; à l´est du chemin de la Grosse borne et du chemin de l´Ormeau à Bonillet s´étend la seigneurie de la Loubantière ; quant à la seigneurie de Buxerolles à proprement parler, elle ne comprend que le nord-ouest de la paroisse, soit le bourg, Lessart et Clotet ; les terres situées au nord-est, au-delà de la Caborne et de l´actuelle rocade, dépendent de domaines appelés "coûtreries", appartenant à des ecclésiastiques de Poitiers. Si la seigneurie de Buxerolles est donc la moins étendue, c´est malgré tout la plus honorifique et celle qui regroupe Lessart, le plus gros hameau de la paroisse, et le bourg, là où se trouve l´église et la métairie seigneuriale. La seigneurie passe entre plusieurs mains différentes entre les 15e et 18e siècles (voir synthèse ci-jointe). Parmi les seigneurs les plus importants, on note Jacques Charlet, originaire de Bretagne et trésorier de France à Poitiers, qui achète la terre de Buxerolles le 8 avril 1611. La seigneurie passe ensuite, vers 1670, à M. de Lépinay-Richeteau dont les armoiries sculptées sont encore visibles à l´église du bourg. A partir de 1757 et jusqu'à la Révolution, la seigneurie appartient à la famille des Brochard d´Auzay.
Sous l´Ancien Régime déjà, Buxerolles vit à l´ombre de Poitiers, ce qui semble freiner son développement démographique. Si 72 feux sont recensés en 1759, soit environ 324 habitants, ce chiffre recule à 52 feux et 254 habitants en 1790. A cette date, le poids démographique de Buxerolles est inférieur à celui des paroisses voisines (800 habitants à Chasseneuil et à Montamisé, 1700 à Migné). La densité de population n´est que de 28 habitants au km2 contre 45 à Chasseneuil, 40 à Montamisé, 32 à Saint-Benoît, 59 à Migné. Un rôle d´impôt établi en 1787 relève 15 laboureurs, 12 domestiques, 10 journaliers, 8 vignerons, 5 meuniers, 3 marchands, 2 tailleurs d´habit, un maçon, un voiturier, un notaire, etc. L´emprise de Poitiers se manifeste surtout au point de vue foncier. En 1787, 89,5 % des propriétaires imposés à Buxerolles habitent à Poitiers ou dans ses faubourgs ; seuls 4,5 % vivent à Buxerolles. Les institutions religieuses de Poitiers sont très présentes : 4 abbayes, 4 chapitres, 2 chapelles, 2 cures, les Jésuites et 4 coûtres sont possessionnés à Buxerolles en 1787. Parmi les autres Poitevins qui y détiennent des terres figurent nombre d´artisans et d´agriculteurs urbains, surtout originaires des quartiers de Poitiers les plus proches de Buxerolles, également les plus populaires, c´est-à-dire Montierneuf et Montbernage. Ces Poitevins possèdent 87 % des vignes, 78 % des terres labourables, 71 % des prés, 81 % du total des terres. Inversement, dans les actes de ferme des terres, 77 % des preneurs sont de Buxerolles.
Economiquement, le vignoble est très présent sur le territoire de Buxerolles depuis le Moyen Age. En 1263 déjà, un certain Pierre de Bosco donne à Geoffroi de Pontios son ami, tous deux chanoines, trois arpents de vigne situés sur "la Roche Douet" près Poitiers, à Buxerolles. Les vendanges sont une véritable institution avec ses règles. Le 17 septembre 1752 par exemple, comme chaque année, le sénéchal et le procureur fiscal de la seigneurie de la Loubantière se rendent à la sortie de la messe de Buxerolles pour exposer que "le temps et la saison convenable pour faire la récolte des vins s´aprochant", il est "à propos de procéder dans les règles prescrittes au banc des vendenges en distinguant les différents cantons par lesquels il faudra commencer et finir, pour éviter la confusion et procurer la commodité aux propriétaires des vignes". Des experts sont désignés pour aller voir dans les vignes si la vendange est à maturité. Après quoi, un calendrier est établi pour vendanger les cantons les uns après les autres, de la Croix Mériot à Chandy en passant par les Hautes Landes, etc. Selon la carte de Cassini établie au milieu du 18e siècle, ce vignoble recouvre le coteau ouest, entre le Planty et Lessart, l´ouest et le nord-est de la Dinière, et surtout le nord d´une ligne reliant Lessart à la Caborne : il trouve en ces lieux des sols calcaires propices et, sur les coteaux et sur les pentes des vallées sèches, un ensoleillement optimum. Les vignes impriment leur marque sur le paysage par les nombreux "chirons" qui les séparent : ces murets sont constitués par les pierres retirées de la surface des champs par les paysans ; ils délimitent les parcelles et retiennent la terre des vignes sur les coteaux. Quant aux céréales, le froment surtout, elles couvrent la majorité du plateau calcaire. Enfin les seules prairies sont situées sur la rive gauche du Clain, qui dépend alors encore de la paroisse.
Ce tableau foncier et économique perdure au 19e siècle. Toutefois la vente des biens des anciennes abbayes, saisis comme biens nationaux, fractionne le tissu foncier, augmente le nombre d´exploitations et permet à un peu plus de Buxerollois d'accéder à la propriété. Sur le cadastre de 1817, les terres labourables représentent les deux tiers de la superficie totale de la commune, les vignes plus d´un quart, et les prés 2,1 %. Le vignoble garde donc une place importante : preuves en sont les mesures prises en 1824 et en 1842 par le conseil municipal pour protéger les vignes des vols et des chiens, ou la motion votée en 1839 par le même conseil municipal en faveur de la future ligne de chemin de fer vers la région parisienne, sur laquelle Buxerolles compte pour expédier son vin. Mais à la fin du 19e siècle, le phylloxéra a raison de ce vignoble et fait chuter le prix de la terre. Malgré tout, en 1906 est fondée une association de vignerons catholiques à laquelle est liée une mutuelle qui compte 122 membres en 1911. Entre temps, cette activité économique et le contexte démographique général français se sont concrétisés à Buxerolles par une augmentation de population, toutefois moins spectaculaire qu´ailleurs : 305 habitants en 1821, 476 en 1851, 814 en 1881, 885 en 1901, 866 en 1911. A cette dernière date, sur 286 familles recensées, 253 vivent de l´agriculture. On compte en outre 25 artisans ou industriels, 5 commerçants, 21 journaliers, ouvriers agricoles ou domestiques, 60 métayers ou colons, 160 propriétaires exploitants, 12 non exploitants ou rentiers. L´exode rural se fait pourtant déjà sentir, comme le montre le recul démographique entre les recensements de 1901 et 1911. Beaucoup de jeunes Buxerollois préfèrent partir à Poitiers, Paris ou Limoges. Ces départs sont compensés par l´arrivée de beaucoup de rentiers et de retraités poitevins dans le quartier du Planty dès la seconde moitié du 19e siècle. Le solde migratoire est donc positif et permet à la population de Buxerolles d´augmenter à nouveau dans l'Entre-deux-guerres : en 1936, la commune compte 1007 habitants, affichant les prémices de son évolution future. Elle bénéficie en outre de la proximité de la ville et de ses services, qui se traduit déjà par une amélioration des conditions d´existence. Dès avant 1914 et surtout dans l´Entre-deux-guerres, les réseaux d´adduction d´eau, d´électricité ou de bus sont prolongés à partir de Poitiers vers Buxerolles. En 1910 un accord d´électrification est conclu avec la Compagnie anonyme d´électricité de Poitiers ; en 1919 sont créées deux lignes d´autobus passant par Buxerolles ; en 1923, la commune adhère au syndicat intercommunal d´électricité de la Vienne, et en 1925 l´électricité est installée dans la mairie et l´école ; en 1928, une première cabine téléphonique prend place à Lessart, au café Guyonneau, et l´approvisionnement de la commune en électricité est confiée à la Compagnie du gaz pour la France et l´étranger ; enfin, en 1935-1937 est établie l´adduction d´eau potable, avec la construction du château d´eau de la Vallée. Déjà le caractère rural de la commune s´estompe, du moins dans sa partie sud-ouest. Dans les années 1940, Buxerolles subit le passage des troupes d´occupation, qui campent sur l´actuel terrain de sport du bourg. Surtout, le Planty et la vallée de Lessart sont les victimes indirectes des bombardements sur la gare de Poitiers en 1944.
Après 1945, Buxerolles connaît un développement démographique, périurbain et économique spectaculaire et continuel, auquel, une fois encore, la proximité immédiate de Poitiers n´est pas étrangère. Buxerolles fait d'ailleurs partie des premières communes membres du district de Poitiers, en 1965, et c´est au canton de Poitiers 2 que Buxerolles est rattaché en 1973, quittant le canton de Saint-Georges-lès-Baillargeaux. Le 5 juin 1948, le conseil municipal adopte le plan d´urbanisme élaboré par le ministère de la Reconstruction. Déjà en expansion avant 1940, le quartier du Planty se démultiplie. L´impulsion décisive est donnée dans les années 1950 par la construction de la cité des Castors, dont la population dépasse très rapidement celle du bourg. Cette construction est suivie de peu par celle des premières cités : la cité des Peupliers en 1954-1957, les immeubles de la Saboterie en 1955, ceux de la Vallée Sainte-Croix en 1964-1965, ou encore la cité des Amandiers en 1965-1969. La population augmente très rapidement : suivant une croissance ininterrompue, elle atteint déjà 2023 habitants en 1954, 3293 en 1962, 5156 en 1975. Ces nouveaux habitants trouvent à Buxerolles de grands espaces à construire disponibles, aux portes de Poitiers où ils travaillent pour la plupart. En contrepartie, cet afflux de population nécessite une intense politique de travaux d´équipements, lesquels contribuent à leur tour à convaincre d'autres habitants de s'installer là. En 1952, un programme est envisagé dans le cadre du plan quinquennal d´équipement, avec la construction d´une nouvelle mairie, de bains-douches, d´égouts, de l´éclairage public, d´une passerelle à Lessart, sans oublier l'agrandissement du cimetière. La construction du groupe scolaire du Planty et, un peu plus tard, du collège Jules-Verne, ou encore celle du nouveau château d´eau près des Castors en 1961, de même que la révision du cadastre en 1959-1960 illustrent ce mouvement qui déplace vers le sud le coeur économique et démographique de la commune. Parallèlement, des efforts sont consentis pour le développement économique : le 26 février 1955, le conseil municipal adhère au dispositif d´exonération de 50 % de la patente communale pour toute nouvelle implantation d´usine. L´extension urbaine a des incidences en termes de transport et de sécurité routière : en 1957, Buxerolles et Poitiers s´entendent pour appliquer sur les deux côtés de la route de Lessart la même réglementation concernant le stationnement, la circulation étant de plus en plus intense à cet endroit. Le 2 avril 1963, le conseil municipal décide de procéder à la dénomination et à la numérotation des rues, en raison du développement de la partie urbaine de la commune, et attribue d´ores et déjà les noms des anciens maires Camille Girault et Abel Tassin à deux axes principaux. Le 3 septembre 1965, dénomination est faite des rues de la nouvelle cité des Amandiers.
Cette croissance périurbaine se poursuit dans les années 1970, 1980 et 1990. De nouveaux quartiers urbanisés se développent à la suite des premières cités, tous le long de la rue du Planty et de la rue Camille-Girault : les Terrageaux, les Hauts de Buxerolles, la Petite Sablière, Saint-Eloi et la Charletterie, etc. Surtout, l'installation de l'hôtel de ville près du Planty en 1978 entraîne dans les années 1980 et 1990 la création d'un nouveau centre-ville autour du secteur urbain du Mail, augmenté peu après par celui des Bizais. En 1990, Buxerolles compte 6350 habitants, puis 8776 en 1999 et 9298 en 2004. Entre 1999 et 2004, le nombre de ménages augmente de 13 %. En 1999, on dénombre 109 établissements de commerce et d´artisanat, dont 53 commerces et services de proximité et 33 établissements de construction, habitat et immobilier. Il ne reste plus en 2000 que 7 exploitations agricoles, contre 21 en 1979 ; 136 hectares sont alors cultivés, contre près de trois fois plus vingt-cinq ans plus tôt. Cette explosion urbaine et le développement de zones industrielles et artisanales comme celle du Tilleul créée en 1983 et celle du Pas-de-Saint-Jacques créée en 1992, s´accompagnent d´un désenclavement routier. La déviation nord de Poitiers met Buxerolles en relation avec les grands axes que sont la RN10, l´A10 et la RN147. Une nouvelle voie, l´actuelle avenue de la Liberté, est tracée pour relier le centre-ville à la rocade. L´ancienne commune rurale en périphérie de Poitiers est désormais devenue la troisième agglomération de la Vienne.
Description
La commune de Buxerolles, qui couvre 910 hectares, est majoritairement située sur le haut du plateau calcaire du sud du Haut-Poitou. L´altitude maximale est de 116 mètres à l´Ormeau et aux Bizais. Le sol est recouvert d´une terre peu profonde, caillouteuse, pauvre en humus, avec un peu d´argile, le tout propice à la céréaliculture. En 2000 toutefois, seuls 136 hectares (soit 15 %) sont cultivés, l´habitat et les zones commerciales et artisanales ayant pris le pas sur l´agriculture. Le plateau est interrompu par deux phénomènes géologiques et paysagers : la vallée sèche dite "vallée des Buis" au nord, la vallée du Clain à l´ouest. La vallée sèche ou "vallée des Buis" est le prolongement de celle qui prend naissance à l´est de Poitiers, se poursuit au sud-ouest de Montamisé, puis achève sa course dans la vallée du Clain. Elle serpente d´est en ouest depuis la Vallée au lait jusqu´à Clotet en passant par le Bois Terrier, le nord de la Caborne et de la Vallée et les Hautes Landes. Les limites est et nord-ouest de la commune épousent ses méandres. Les coteaux de cette vallée sont occupés par des bois et des prairies. Ceux-ci constituent un riche écosystème dont le développement est favorisé par l'exposition au sud synonyme d'un micro-climat chaud et sec favoable aux pelouses sèches calcaires. Ces dernières abritent des plantes d'origine méditerranéenne telles que l'astragale de Montpellier, la brunelle à grandes fleurs ou le lin sous-ligneux. Des oiseaux peu répandus y nichent, notamment la locustelle tachetée. Reconnue pour cette richesse, la vallée des Buis constitue la Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 numéro 176. A l´ouest de Buxerolles s´étendent les rives du Clain, constituées de dépôts charriés par la rivière et favorables aux prairies naturelles. La vallée est dominée par les coteaux abrupts de Lessart et de Clotet, et par ceux, plus doux, du Planty.
C´est sur le plateau et sur ses coteaux ouest et sud-ouest que se répartissent la majorité des habitations de la commune. Le quartier du Planty, prolongé par les secteurs urbains de l´hôtel de ville et des Bizais, constitue le cœur démographique et administratif de la commune. Le vieux bourg conserve un rôle religieux et résidentiel. Parmi les hameaux qui se partagent le reste de l´habitat, Lessart est le plus important, devant Clotet, la Charletterie-Saint Eloi, la Dinière, la Vallée-la Caborne, l´Ormeau et l´Orbras. Seule l´ancienne ferme de Chandy constitue un écart isolé.
La commune est traversée par plusieurs axes routiers, principalement d´orientation nord-sud, convergeant vers Poitiers : la route de Lessart-rue de la Vincenderie à l´ouest, la rue du Planty-rue Camille Girault-avenue de la Liberté, la Voie romaine, la rue du Sentier-rue des Cosses, et la route de Bonneuil-Matours. Entre deux se développent des axes transversaux comme l´avenue Charles-De-Gaulle, la rue des Terrageaux-route de Lessart au Breuil et la rue Hippolyte Véron-route de la Vallée. Enfin la rocade de Poitiers contourne Buxerolles par le nord et l´est, offrant deux échangeurs d´accès à la commune au nord et au nord-est. Outre ces grands axes, la commune est sillonnée de chemins piétonniers intégrés au sein des lotissements, à l'image de ce qu'avaient conçu les Castors, ou bien s'inscrivant dans les paysages du plateau. Certains reprennent des axes anciens tels que l'ancienne voie romaine ou chemin de la Grosse borne, ou encore le chemin rural du Planty.
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'aire d'étude, communal |
---|---|
Référence du dossier |
IA86004354 |
Dossier réalisé par |
Suire Yannis
Conservateur en chef du patrimoine au Département de la Vendée et directeur du Centre vendéen de recherches historiques à partir de 2017. |
Cadre d'étude |
|
Date d'enquête |
2006 |
Copyrights |
(c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel, (c) Communauté d'Agglomération de Poitiers |
Citer ce contenu |
Buxerolles : présentation de la commune, Dossier réalisé par Suire Yannis, (c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine culturel, (c) Communauté d'Agglomération de Poitiers, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/dc4e4926-82bd-4865-9f34-89f47ae304e2 |
Titre courant |
Buxerolles : présentation de la commune |
---|