Maison Larqué puis maison Maysonnave

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Laruns

Partie intégrante de l'ensemble construit le long de la route nationale, cette maison se distingue des voisines par sa position en angle à l'entrée de la rue de l'École menant à la Source Minvielle. Elle est mentionnée par Adolphe Moreau comme l'une des pensions les plus confortables de la station en 1843 mais n'apparaît dans la documentation iconographique qu'à partir des années 1850, notamment dans les lithographies de Pierre Gorse. En 1864, elle figure sur le plan d'aménagement d'une promenade menant au col de Gourzy où elle est mentionnée sous le nom de maison Larqué, son probable commanditaire.

Comme la plupart des constructions voisines, cet édifice accueillait une pension pour voyageurs au 19e et au début du 20e siècle. L'encadrement de la porte d'entrée, particulièrement soigné, témoigne de la position de notable de son propriétaire.

En 1883, Jean-Baptiste Larqué perçoit de la commune un dédommagement de 1107 francs pour avoir cédé une parcelle à l'arrière de sa maison afin de permettre l'élargissement de l'entrée de la promenade Minvielle. A cette époque, la demeure appartient à Louis et Jean-Baptiste Larqué, père et fils, puis elle revient à Sophie Larqué en 1911. Elle répertoriée parmi les pensions bourgeoises de la station dans les années 1900.

Périodes

Principale : 2e quart 19e siècle

Située au bord de la route nationale, la maison Larqué prend part à une série d'édifices mitoyens se référant à la fois au modèle urbain plébiscité au 19e siècle et à l'architecture vernaculaire ossaloise. Elle se démarque de ses voisines par sa situation à l'angle du chemin menant à la source Minvielle. Percée de baies et dépourvue de galeries, sa façade arrière, initialement non destinée au regard, est donc perceptible depuis cette rue.

Sa façade sur la route nationale, en moellons recouverts d'enduit blanc, se compose de trois travées, deux étages et un niveau de combles. Selon le même modèle que les maisons Fourçans, Casadebaig et Frotté voisines, la porte d'entrée alterne avec des baies en porte-fenêtre.

La maison Larqué se distingue également par le soin accordé à sa façade principale. Les encadrements de baies, de la porte d'entrée et de la porte-cochère, relativement soignés, sont en pierre de taille bouchardée provenant des carrières locales. En particulier, les piédroits de la porte d'entrée se composent de bas-reliefs représentant des colonnes ioniques et de socles ornés de motifs quadrilobés. Les fenêtres, agrémentées de volets en persiennes verts, sont dotées de garde-corps en fer forgé géométriques. La couverture d'ardoises pyrénéennes est agrémentée de lucarnes en chien assis, caractéristiques de l'architecture vernaculaire.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : pierre

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit

Toits
  1. ardoise
Plans

plan carré régulier

Étages

2 étages carrés, étage de comble

Élévations extérieures

élévation à travées

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

    Partie de toit : croupe

Décors/Technique
  1. sculpture
  2. ferronnerie
Décors/Représentation
  1. Representations : pilastre

  2. Representations : ornement géométrique


Précision sur la représentation :

Les piédroits de la porte d'entrée se composent de bas-reliefs représentant des pilastres ioniques et de socles ornés de motifs quadrilobés. Les garde-corps en fer forgé des baies des étages se composent de motifs géométriques.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Laruns , Bourg

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Eaux-Chaudes

Cadastre: 2018 BE 40

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