Quartier Burruntz

France > Nouvelle-Aquitaine > Pyrénées-Atlantiques > Bidart

La mention la plus ancienne de ce hameau daterait de 1667, d'après le dépouillement des comptes annuels des élus de cette même année réalisé par Jean Espilando pour la rédaction de l'ouvrage collectif Bidart Bidarte. La création de ce hameau résulterait de l'établissement d'un noble, qui malgré le droit du sol accordé aux labourdins, fit l'acquisition de terres incultes. Son habitation prit le nom de "Jauregia" qui se traduit par château. Des demeures fivatières étaient construites sur les terres nobles, leurs propriétaires étaient alors gestionnaires des terres en contrepartie d'une redevance. D'après la toponymie, il existait bien une Jauregia (section B2, parcelle 238) à Burruntz, mais aujourd'hui aucun document n'atteste de la présence de la noblesse. On peut supposer que les maisons environnantes formant le hameau étaient des maisons fivatières. Selon l'article "le nom des maisons" composant l'ouvrage Bidart Bidarte, il existait cinq maisons à la fin du 17e siècle :

- Souhara, maison repérée dans les comptes annuels des élus de 1667 qui correspondait à la parcelle 277 et n'existe plus aujourd'hui.

- Burruntzzihurri qui se traduit "à l'endroit de la fontaine de Burruntz", maison repérée dans les comptes rendus des assemblées de 1690. La toponymie n'a pas permis de localiser cette maison.

- Burruntz Tipitoena qui se traduit " la plus petite maison de Burruntz", maison repérée dans les comptes rendus des assemblées de 1690 qui pourrait correspondre à la parcelle 241.

- Burruntz Hiriartia qui se traduit "au centre de Burruntz". maison repérée dans le compte des élus de 1687 et qui correspond à la parcelle 269.

- Suharetcheberry, maison repérée les comptes rendus des assemblées de 1690 et qui correspond à la parcelle 265.

La maison Cambare (parcelle 234) serait plus tardive car elle porte les dates de 1709 sur un linteau de la façade sud et de 1760 sur un linteau de la façade ouest.

Lors de la réalisation du plan cadastral, en 1831, la commune de Bidart fut divisée en quatre sections : la section B porte le nom de Bourons en référence à ce quartier. Visible sur la feuille 2 de cette section, il s'organise au sud du croisement entre le chemin de Bidart à Arbonne et le chemin de Cambare. Il comptait huit maisons dont trois étaient dotées de dépendances. La maison Larraldia, nom signifiant "à côté de la lande", apparait sur le plan cadastral de 1831 (parcelle 280). Elle n'existe plus aujourd'hui.

D'après la photographie aérienne de 1938, à cette date les maisons Souhara, Burruntz Tipitoena et Larraldia n'existaient plus, tandis que pour les autres maisons ( Burruntz Hiriartia, Suharetcheberry, Jauregia, Cambare) l'emprise au sol du bâti était alors identique au plan cadastral de 1831. Ces cinq maisons sont encore visibles aujourd’hui, mais certaines ont connu quelques modifications.

Périodes

Principale : 16e siècle

Secondaire : 17e siècle

Secondaire : 18e siècle

Dates

1709, porte la date

1760, porte la date

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Pyrénées-Atlantiques , Bidart , rue Burruntz

Milieu d'implantation: en écart

Lieu-dit/quartier: Burruntz

Cadastre: 1831 B2 234-241, 267-271, 2017 AE 11, 23, 25-28, 756

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