Cimetière
France > Nouvelle-Aquitaine > Creuse > Colondannes
Historique
A l'origine, le cimetière se trouvait près de l'église, comme le précise l'acte de vente du presbytère du 6 août 1796 : "joignant le cimetière et l'église". Un cimetière existait également au Peu dit le Haut-Bourg dans un terrain appelé L'eypaillat ou La Paillotte, il avait alors une superficie de 6 ares 70. En 1844, il est jugé trop petit pour les besoins de la population. La commune a alors achè
A l'origine, le cimetière se trouvait près de l'église, comme le précise l'acte de vente du presbytère du 6 août 1796 : "joignant le cimetière et l'église". Puis on trouve un cimetière au Peu dit le Haut-Bourg dans un terrain appelé L'eypaillat ou La Paillotte, il avait alors une superficie de 6 ares 70. En 1844, il est jugé trop petit pour les besoins de la population. La commune a alors acheté à Silvain GENEST et Marc MARIDAT le bas d'une terre dite de la Couture, joignant le Communal des Plats. Les travaux de construction, confiés à Jean TISSIER (entrepreneur), ont débuté suite à l'enquête de commodo et incommodo du 31 août 1845. En 1883, l'ancien cimetière a été vendu. Le nouveau cimetière est agrandi en 1966.
Détail de l'historique
Périodes |
Principale : 2e quart 19e siècle (daté par source) Principale : 3e quart 20e siècle (daté par source) |
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Dates |
1845, daté par source 1966, daté par source |
Description
Situé aux Termes, le cimetière, avec ses deux allées se coupant perpendiculairement, compte plusieurs concessions perpétuelles datant de la fin du 19e siècle ou du début du 20e siècle ainsi que deux chapelles funéraires. Les tombes les plus anciennes sont situées dans la partie nord du cimetière. Les chapelles funéraires sont celles de la familleVALLET, édifiée à la mort d'Alexandrine VALLET en 1867, et sur laquelle figure la signature du marbrier : "Lambert marbrier à Paris", ainsi que celle de la famille BRUGIERE édifiée en 1897, dont les portes comportent les lettres "F" et "B" en relief. Ces deux chapelles sont ceintes d´une clôture en fer forgé et surmontées d'une croix en pierre. Plusieurs tombes du cimetière sont fermées par une clôture. La sépulture de la famille JARIGEON, ceinte d'une clôture en fer forgé ouvragée, est surmontée d´un toit en plaques plastiques translucides et fer forgé dont les montants et le faîtage sont ouvragés. Ce système de couverture par des plaques plastiques translucides se retrouve sur plusieurs autres tombes, dont celle de la famille DELOT-LACHASSAGNE. Cette dernière est entièrement close, formant une chapelle funéraire fermée par des portes en fer forgé ouvragé. Le cimetière compte également trois tombes de soldats morts durant la Première Guerre mondiale : celle d'Octave DUCROS mort en 1917 à la bataille de Mourmelon, sur laquelle figure la photo du défunt, celle d'Etienne Henri GABIACHE décédé en 1915 à l´hôpital Gama de Toul, ornée d´un rameau de chêne, et celle d'Ernest ROUSSEAU, tombé en 1916 dans la tranchée de Lippa (près de Maurepas dans la Somme) qui ne comporte pas de pierre tombale. De nombreuses tombes d´anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre d'Algérie sont ornées de plaques en leur honneur, déposées par leurs camarades de guerre ou de la résistance. Parmi les tombes les plus anciennes, certaines sont ornées de plaques funéraires en porcelaine de Limoges. La plaque funéraire de Sylvain DELAFONT, décédé en 1894, est ornée d´une simple croix. Celles de Geneviève JINGEAUD et Emile ALEONARD, décédés respectivement en 1878 et 1908, et de Jules JOUANNAUD décédé en 1894, sont ornées de pensées. Celles de Jean POIRIER, décédé en 1874, et de Catherine CARTEAUD, épouse de Jean POIRIER décédée en 1874, sont ornées d´un paysage dans lequel figure une pierre tombale. Certaines tombes sont surmontées d'une croix en fer forgé. Sur une tombe (sans nom) située dans la partie sud-ouest du cimetière, a été déposée une pierre représentant le compas et l´équerre, symboles des Compagnons du Devoir, et comportant quatre lettres : "D.A.M.D". La pierre tombale de la sépulture d'Armand TESSIER, qui se trouve dans la partie sud-est du cimetière, a été réalisée d'après une sculpture de Brancusi intitulée "Le Baiser" représentant deux personnes s'enlaçant et s'embrassant.
Détail de la description
Murs |
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Toits |
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État de conservation |
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Décors/Représentation |
Précision sur la représentation : La pensée évoque le souvenir du défunt chez les proches. Elle est aussi la fleur de la Passion du Christ. Elle rappelle par le nombre de ses pétales les 5 plaies du Christ et par ses trois couleurs la Trinité. La pensée orne aussi bien les tombes de chrétiens et de libres penseurs, qui en ont fait leur attribut. Le rameau de chêne est le symbole universel de force, de puissance, de majesté, de longévité, de résistance. Les feuilles de chêne symbolisent la durée, l'éternité. Leur présence sur les monuments aux morts signifie que l'hommage rendu aux morts se place dans la durée et la continuité. |
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'oeuvre architecture |
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Référence du dossier |
IA23006017 |
Dossier réalisé par |
Pacquot Eglantine
Chargée de recherche, Conseil départemental de la Creuse, 2010-2020 |
Cadre d'étude |
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Aire d'étude |
Communauté de communes du Pays Dunois |
Phase |
étudié |
Date d'enquête |
2009 |
Copyrights |
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Département de la Creuse |
Citer ce contenu |
Cimetière, Dossier réalisé par Pacquot Eglantine, (c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Département de la Creuse, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/f2ea18f9-df7b-4837-9a8d-35a475ac139b |
Titre courant |
Cimetière |
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Dénomination |
cimetière |
Parties constituantes non étudiées |
chapelle funéraire clôture croix funéraire tombeau |
Statut |
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Localisation
Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Creuse , Colondannes
Milieu d'implantation: en écart
Lieu-dit/quartier: les Termes
Cadastre: 2008 AN 0093, 0094