Afficher la couverture 'Ferme dite Landelène | Suire Yannis' en grand format
/5

0 avis

Ferme dite Landelène

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Marans

La ferme de Landelène (ou l'Andelène) était la dernière située sur les rives de la Sèvre Niortaise avant d'atteindre son embouchure (ou la première en entrant dans le fleuve). Située dans les marais inondables de la rive droite du fleuve, elle fait partie des fermes d'élevage ou "vacheries" qui existaient dans les marais avant les dessèchements du 17e siècle. La vacherie de Landelène est ainsi mentionné en 1655 dans un acte de vente impliquant Pierre Mauvillain, laboureur à bras, qui y demeure. La ferme apparaît au début du 18e siècle sur les différentes cartes des environs réalisées par l'ingénieur Claude Masse. L'une d'elle, représentant les marais de Mouillepied en 1716, précise qu'elle appartient à M. Avrart. Appelée la "cabane neuve de l'Andelène", la ferme figure ensuite sur le plan cadastral de 1820 et est alors détenue par Jean Faucher qui y demeure.

Les bâtiments actuels, en grande partie en ruines, ont dû être (re)construits à la fin du 18e siècle ou au début du 19e, comme le laisse penser l'appellation "cabane neuve" sur le cadastre de 1820. L'étable au sud-ouest de l'ensemble est probablement un ajout effectué dans la première moitié du 20e siècle (les vues aériennes montrent une autre dépendance accolée à celle-ci, côté ouest, aujourd'hui disparue). Au cours du même siècle, le logis de ferme a abrité un café, fréquenté par les mariniers qui allaient et venaient entre Marans et la baie de l'Aiguillon.

Périodes

Principale : 1er quart 19e siècle (incertitude)

L'ancienne ferme est située au beau milieu des marais inondables de la Sèvre Niortaise, sur un îlot, au creux d'une des dernières boucles formées par le fleuve avant qu'il ne se jette dans la baie de l'Aiguillon. La ferme est protégée à l'est par une petite digue qui court tout le long de la Sèvre de manière plus ou moins ininterrompue depuis les Portes du Contrebot de Vix. La ferme était essentiellement reliée aux Portes de Vix par un des nombreux cours d'eau ou fossés qui l'environnent.

La ferme comprenait essentiellement un logis formé de trois parties : l'une, centrale, à un étage, encadrée par deux autres parties habitables, en rez-de-chaussée. Chacune des ces trois parties possédaient une cheminée, dont l'une avec un four au rez-de-chaussée de la partie centrale du logis. L'habitation était prolongée, au nord et au sud, par des dépendances, notamment, au sud, une vaste grange-étable à façade en pignon. Dont la porte est surmontée d'un oculus. A l'intérieur de cette dépendance se trouvent les vestiges de mangeoires en bois.

Au sud-ouest de l'ensemble, se trouvent les vestiges d'une autre étable, construite en parpaings, avec des mangeoires en béton à l'intérieur. A côté, l'extrémité d'un cours d'eau forme un abreuvoir.

Murs

  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : moellon

    Revêtement : enduit
Toits
  1. tuile creuse
Étages

1 étage carré

Couvertures

  1. Forme de la couverture : toit à longs pans
Typologie
  1. Ferme à bâtiments jointifs
  2. Grange à façade en pignon
État de conservation
  1. vestiges

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Marans

Milieu d'implantation: isolé

Cadastre: 1820 F 102, 2016 OF 142

Localiser ce document

Chargement des enrichissements...