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Présentation de la commune de Saint-Junien
France > Nouvelle-Aquitaine > Haute-Vienne > Saint-Junien

Le site du barrage de Saint-Amand vu depuis le pont du chemin de fer.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Le pont aux Malades et les moulins à draps, détail de l'Estat topographique du chanoine Collin, 1655.
Baroulaud Emmanuel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Tableau d'assemblage du plan cadastral parcellaire de la commune de Saint-Junien, 1812.
Archives départementale de la Haute-Vienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La ville extra-muros, dite section de Saint-Junien. Extrait du cadastre de 1812.
Archives départementale de la Haute-Vienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La ville intra-muros, dite section de Saint-Junien. Extrait du cadastre de 1812.
Archives départementale de la Haute-Vienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La papeterie des Marmottes, extrait du cadastre de 1812.
Archives départementale de la Haute-Vienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Archives départementales de la Haute-Vienne

Moulin de la Roche, extrait du cadastre de 1812.
Archives départementale de la Haute-Vienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Plan du pont de chemin de fer. Compagnie des chemins de fer des Charentes. Ligne d’Angoulême à Limoge,1873.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Plan de la Vienne entre la papeterie de Grammont et le pont-Notre-Dame, 1891 (1)
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Plan de la Vienne entre la papeterie de Grandmont et le pont-Notre-Dame, 1891 (2)
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Plan de Saint-Junien, Villoutreix éditeur. annoté le 19 février 1908 par Picat (Géomètre)
Rivière Philippe, Villoutreix
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Affiche. Demande d'établissement d'un atelier de teinture et de dégraissage d'etoffes à Saint-Junien, 1908.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Détail des vannages de l’usine de Grandmont appartenant au sieur Lachaud, 1859.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Demande d'autorisation d'un barrage sur la Vienne pour l'alimentation d'une usine près de l'île de Chaillac. Plan des lieux, 1896.
Rivière Philippe, Duboys B
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Couverture de la revue La ganterie française, 1931.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Publicité pour la ganterie Nicolet, 1931.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Publicités pour les ganteries J. Perrin, E. Roch, et P. Hélias & P. Jantaud, 1931.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Publicités pour les ganteries Rigaudy & cie et Gady frères & cie, 1931.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Publicités pour les gants Debail et les gants Chryses (A. Cloutas, ganterie moderne limousine), 1931.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Publicités pour les gants Georges Morand et Samyra, 1931.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Publicités pour les gants Ratinaud, J. Bois et fils, Jean-Louis Bernard et Jean Rivaud (L'Ydéal gant), 1970.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Carte postale. Vue générale sur Saint-Junien depuis la rive gauche de la Vienne.
Rivière Philippe, Nouvelles Galeries (éditeur)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Carte postale. Vue du moulin et du pont-Notre-Dame depuis l'amont de la rive gauche vers 1910.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Les mégisseries en aval du pont Notre-Dame, photographie aérienne, éditions Lapie, 1950.
Lapie Roger (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Bibliothèque francophone multimédia de Limoges

Vue aérienne : la Vienne et le quartier de la gare.
Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Vue aérienne : la confluence de la Vienne et de la Glane.
Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Vue aérienne : la Vienne et le pont Notre-Dame.
Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Vue aérienne : la confluence Glane-Vienne
Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Vue aérienne : la Vienne entre les pont Notre-Dame et le pont du chemin de fer.
Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

La Vienne vers le moulin de la Roche
Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Vue aérienne : le moulin du Pont-Notre-Dame
Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Vue aérienne : la Vienne et le centre ville de saint-Junien.
Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Le pont ferroviaire sur la Vienne et l'abbaye Saint-Amand.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien

La Vienne et le pont Notre-Dame, vue aérienne.
(c) Ville de Saint-Junien, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

L'abbaye Saint-Amand, vue aérienne.
(c) Ville de Saint-Junien, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

La minoterie et l'abbaye Saint-Amand, vue aérienne.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien

Vue aérienne du Bas-Moulin, sur la Glane.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien

Vue de la Vienne depuis la confluence.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien

Vue aérienne de la Vienne et des usines du Goth.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien

Le site de l'abbaye Saint-Amand.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien

L'abbaye Saint-Amand et le canal de fuite de la minoterie.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien

L'abbaye Saint-Amand, vue aérienne.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien

L'abbaye Saint-Amand, vue aérienne.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien

Vue aérienne vers l'aval depuis le Goth.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien

Vue aérienne des usines du Goth, vers l'amont.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien

La Vienne en amont de Saint-Junien, vue aérienne.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien

La Vienne à la hauteur du barrage de saint-Amand, vue depuis le pont de chemin de fer.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Maisons de gantiers, 4-6-8 avenue Amédée-Deserces
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Maison de gantier, 8 avenue Anatole-France
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Les jardins en degrés de Saint-Amand, vus de l'ouest.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Le site des moulins de saint-Amand et l'abbaye, vus depuis le pont ferroviaire.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Immeuble du syndicat des patrons-gantiers, 10, boulevard de la République.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Maison patronale, 35, avenue Henri-Barbusse.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Maison patronale, 2 place Lacote.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Anneau pemettant d'assurer les barques lors des réparations au barrage du Pont-Notre-Dame ; situé en rive gauche.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Maison-atelier de gantier, 7, avenue Gustave-Flaubert.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Maison-atelier de gantier, 7, avenue Gustave-Flaubert.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Atelier de ferronnerie-serrurerie, 17 avenue Pingault, vue du sud-ouest.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Atelier de ferronnerie-serrurerie, 17 avenue Pingault, vue du nord-ouest.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Ateliers, 10, avenue Victor-Roche.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

Mégisserie, 42, quai des Mégisseries.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel

maison et atelier de gantier (en appentis sur le jardin), 9, boulevard Marcel-Cachin.
Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel

Maison patronale d'un mégissier, chemin de Saint-Amand.
Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
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Titre : Présentation de la commune de Saint-Junien
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Localisation : Haute-Vienne , Saint-Junien
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Type de dossier : Dossier d'aire d'étude
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Date d'enquête : 2013
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Auteur du dossier : Decoux Jérôme , Bernard Frank , Lamy Blandine
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Copyright : (c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien
Historique
Saint-Junien est la seconde ville du département de la Haute-Vienne, avec près de 11.000 habitants. Son ancien nom de Comodoliac évoque un peuplement gallo-romain, peu documenté. Des vestiges d'une voie romaine reliant probablement Limoges à Saintes ont été retrouvés sur la rive gauche de la Vienne. La ville se trouve à la confluence de deux rivières, et donc au point d’un double franchissement, celui de la Glane (Est-Ouest) et celui de la vienne (Nord-Sud).
La tradition veut que la ville se soit organisée autour d'un oratoire puis d’un monastère qui ont pour origine les ermitages des saints Amand et Junien. Le tombeau de saint Junien, situé sur un chemin fréquenté est devenu un lieu de pèlerinage. Enrichis par le commerce, les bourgeois obtiennent dès le XIIe siècle, une charte réglant leurs rapports avec les évêques et la nomination de consuls, chargés de défendre leurs intérêts.
Au XIIIe siècle, un pont est construit sur la Vienne (sans doute un gué auparavant). Les seigneurs, abbés puis évêques font construire une enceinte fortifiée et des châteaux aux alentours : Châteaumorand, Rochebrune et le Châtelard.
Outre la collégiale et l'église Saint-Pierre située près de la porte de la Voie du Pont, au bout de l'actuelle rue Louis Codet (dont la paroisse a été active de 1324 à la Révolution), la ville compte aussi quatre couvents (dominicains, récollets, religieuses de Notre-Dame et cordeliers) et la chapelle de Notre-Dame du Pont. Elle n'a jamais été un centre administratif ni judiciaire, pas plus sous l'ancien régime que depuis la Révolution.
La confluence des deux rivières permet dès le moyen-âge le développement d’un artisanat lié d’une part à la mégisserie et la ganterie et d’autre part à la papeterie. La population de Saint-Junien à la fin du 17e siècle peut être estimée à 3000 habitants (800 feux fiscaux). Elle double au cours du 18e siècle (6000 en 1801) et reste stable dans la première moitié du 19e siècle (5994 habitants en 1856).
Au 19e siècle, la mégisserie et la papeterie (reconvertie dans la production de papier de paille) s’industrialisent fortement, tandis que la ganterie se tourne vers le luxe. Ces trois secteurs, favorisés par l’arrivé du chemin de fer en 1875, font de Saint-Junien la seconde ville industrielle du département. En 1860, la ville compte treize mégisseries et dix-sept ganteries employant les unes 250 mégissiers et teinturiers, et les autres 150 gantiers et 1800 couturières, auxquelles il faut ajouter en 1874 neuf papeteries et deux fabriques de feutres, une usine de porcelaine, une de porterie et une saboterie. En 1881, on dénombre neuf papeteries de papier de paille (comptant 300 employés), vingt-sept mégisseries (200 ouvriers), quatorze fabriques de gants (200 gantiers et gantières), onze teintureries (24 ouvriers) et deux scieries mécaniques
Ces activités attirent une population issue d’une émigration rurale venue des campagnes pauvres voisines, des monts de Blond et surtout du Sud-Ouest du département de la Haute-Vienne : 7442 habitants en 1871, 8221 en 1876, 9674 en 1902, et atteint 11 000 habitants en 1911. Elle oscille ensuite entre 10 000 et 11000 habitants, valeur qu’elle retrouve dans les années 1960.
L'après-guerre voit la fermeture des grandes mégisseries, mais l'activité toujours entrainée par les deux secteurs historiques de la peausserie et de la papeterie est florissante : en 1951, d'après l'annuaires Tout Limoges, Saint-Junien compte soixante-six gantiers (plus quatre fournisseurs de matériels de ganterie et trois marchands de machines à coudre), seize mégisseries, huit teinturiers en peaux ; le travail de la laine, activité induite, occupe dix-sept entreprises (y compris les seize mégisseries), trois entreprises de délainage et trois filatures de laine. Deux teintureries travaillent cette laine pour les six bonneteries de la ville et une entreprise de gants tricotés, tandis que quatre fabriques de feutre la transforment à destination des papeteries. Fortement concentrée, la papeterie ne compte que deux unités, produisant du cartonnage, du papier ondulé et du papier d'emballage. Celui-ci est transformé en sac en papiers par quatorze sacheteries. Deux minoteries, une usine de porcelaine et une usine de jouet complètent le tableau industriel de la commune.
Dans les années 1960, une zone industrielle est créée au nord de la ville, à proximité de la nationale 141. A partir des années 1970, la désindustrialisation frappe l'activité de la ville en entrainant la fermeture des papeteries et la réduction de l’activité gantière.
Un premier projet de musée de la ganterie est envisagé dès les années 1960. Dans les années 1980, la mairie réactive le projet tandis que l'association Aicarpa mène des enquêtes orales et des reportages photographiques sur les activités industrielles de la commune. Depuis 2004, un fonds mobilier et archivistique autour des métiers du cuir est collecté. Enfin, portée par la municipalité et la Communauté de communes de la Porte océane du Limousin, la Cité du cuir, structure permanente des savoir-faire du cuir chargée de promouvoir, conserver, valoriser et animer ce patrimoine, devrait ouvrir en 2024.
Description
La ville de Saint-Junien est bâtie en amphithéâtre sur le coteau qui sépare la Glane de la Vienne. Ville d’étape au point de franchissement des deux rivières, Saint-Junien s’organise autour de la jonction de quatre routes : au Nord vers le Poitou, à l'Est vers Limoges, au Sud vers le Périgord, après la traversée de la Vienne, à l'Ouest vers Angoulême et la mer.
La forme de la ville est structurée par l’enceinte fortifiée médiévale dont le tracé est encore lisible dans les boulevards établis sur l'emplacement des fossés. Chaque porte commande une des rues principales : rue du Pont-Levis, aujourd'hui Lucien-Dumas, rue du Cimetière, rue Paillouse, aujourd'hui Gabriel-Péri, rue Saler, aujourd'hui Jean-Jacques-Rousseau. Suivant un plan radioconcentrique, ces rues se rejoignent au centre de la ville, sur la place du Marché. On y trouve l'église et les maisons du Chapitre, la salle épiscopale, la maison des consuls, la halle. Des rues intérieures parallèles à l'enceinte doublent le tracé du chemin de ronde : rue Beaumont, rue Chapelain, rue Dubois, rue Lamartine, rue Louis-Codet. Quatre portes fortifiées complétaient la défense de la ville : Porte du Pont-Levis au Nord, Porte du Cimetière à l'Est, Porte de la Voie du Pont au Sud, Porte Saler à l'Ouest.
Hors les murs, les quatre faubourgs s’échelonnent le long des voies d'accès ; peu étendus, ils sont plus denses sur la route d’Angoulême et surtout vers la Vienne (artisanat liés à la ganterie et à la mégisserie), ainsi qu’autour du Champ-de-Foire. En bord de Vienne et de Glane, les moulins forment un chapelet disjoint.
Les faubourgs accueillent des établissements religieux ou de bienfaisance : l'Hôpital du faubourg Saler, le couvent des Dominicains ou Jacobins proche de la porte Saler, hors des remparts, la chapelle Notre-Dame du Pont, le couvent des Récollets établis dans les anciens bâtiments de l'ermitage Saint-Amand ; au pont Sainte-Elisabeth, la Maladrerie ; enfin, au Nord de la porte du Cimetière, le couvent des Cordeliers.
Vers 1760, sous l’intendance de Turgot, la création des routes de Limoges à Angoulême et de Lyon à Brest entraine la démolition des remparts devenus obsolètes et empiétant sur le tracé des nouvelles voies. L’intendant Meulan d'Ablois ensuite fait aménager des cours sur l’emplacement des fossés, tandis que des places remplacent les portes. Ces cours deviennent ensuite les boulevards Victor-Hugo, de la République, Gambetta, Pierre-Brossolette et Garibaldi.
La physionomie de la ville change au XIXe siècle, favorisée par le développement industriel. L’implantation de nouvelles mégisseries crée une zone industrielle continue en bord de Vienne, tandis que, le long de la Glane, s’implante un chapelet d’usines dispersées qui perdure malgré les conditions géographiques qui en limitent l’expansion et la desserte.
En ville, où les ateliers de gantiers sont nombreux, la démolition de l'ancien quartier épiscopal en deux étapes (1881 et 1899) permet de construire des Halles. Sur les boulevards, s’élèvent des bâtiments publics : en 1884-1886, les écoles de garçons (boulevard de la République), école de filles et école maternelle (boulevard Gambetta), plus récemment le Bureau de poste (boulevard de la République). Face à l'ancienne porte du Pont-Levis, se trouve le champ de foire, prolongé par une promenade et un vaste terrain à la disposition des forains.
Dans le même temps, la croissance des faubourgs est spectaculaire, mais inégale : elle se fait d’abord et surtout en direction de la gare (à partir de l’arrivée du chemin de fer en 1875) et de la Vienne où de larges avenues forment une ceinture au peuplement nouveau effectué le long de l'axe formé par l'ancien faubourg du Pont, actuellement Blanqui et Gaillard. Limitée par la voie ferrée, la zone d’habitat ne va pas jusqu'aux usines et à la Vienne.
Au nord de la ville, le faubourg du Pont-Levis a un aspect plus résidentiel, tandis qu’à l’ouest, le faubourg Saler (puis Liebknecht), est de peuplement plus ouvrier. A l’est, le faubourg du cimetière, tout comme la rive gauche, sont restés peu peuplé. Entre les faubourgs, des espaces vides se bâtissent lentement. Le village de Glane dominant le confluent des deux rivières reste loin du grand centre.
Après la seconde guerre mondiale, la ville s’étend vers le nord, où une zone industrielle est créée pour compenser la fermeture des grandes mégisseries (dès 1950) puis des papeteries, et la réduction de l’activité gantière.
Informations complémentaires
Type de dossier |
Dossier d'aire d'étude, communal |
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Référence du dossier |
IA87006071 |
Dossier réalisé par |
Decoux Jérôme
chargé du patrimoine industriel au service de l'inventaire du patrimoine, région Limousin (2012-2015) puis Nouvelle-Aquitaine (depuis 2016) Bernard Frank Historien, président de l'association des vieilles pierres de Saint-Junien. Lamy Blandine assistante chef de projet "Cité du Cuir" et responsable du service "Cité du Cuir". |
Cadre d'étude |
|
Date d'enquête |
2013 |
Copyrights |
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien |
Citer ce contenu |
Présentation de la commune de Saint-Junien, Dossier réalisé par Decoux Jérôme, (c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien, https://www.patrimoine-nouvelle-aquitaine.fr/Default/doc/Dossier/12a8959f-8055-4f0f-97d3-3d8065a13cf5 |
Titre courant |
Présentation de la commune de Saint-Junien |
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Documents d'archives
3 P 165 Saint-Junien, cadastre, 1812
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 3 P 165
ISBD/Commentaire :
Cadastre napoléonien dressé par Lessard, géomètre de 1ère classe, 1812.
7 S 45 Pont-et-Chaussées
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 7 S 45
ISBD/Commentaire :
Service hydraulique des Ponts-et-Chaussées. La Glane, barrage et usines du Bas-Moulin (1857-1921) ; usines de Jabreilles (1849-1925), du Dérot (1891), du Chatelard (1873-1897), du Moulin-Brice (1868-1938). 1849-1938.
7 S 46 Ponts-et-Chaussées
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 7 S 46
ISBD/Commentaire :
Service hydraulique des Ponts-et-Chaussées. La Glane. Moulins des Marmottes (1882-1896), Pénicaud (1905-1910), du Prévôt (1837-1846), du Pont à la Planche (1851-1928), Vallier (1937).
7 S 92 Ponts-et-Chaussées
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 7 S 92
ISBD/Commentaire :
Service hydraulique des Ponts-et-Chaussées. Rivière de Vienne. Moulins codet et Gady (1853-1871), de Notre-Dame du pont ou du pont Notre-Dame (1856-1906) ; mégisserie au got (1891) ; usine au Moulin-de-Grammont (1858-1874).
7 S 95 Ponts-et-Chaussées
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 7 S 95
ISBD/Commentaire :
Service hydraulique des Ponts-et-Chaussées. Rivière de Vienne. Saint-Junien, usine des Seilles (1858-1911).
7 S 165 Ponts-et-Chaussées
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : S 165
ISBD/Commentaire :
Service hydraulique des Ponts-et-Chaussées. Rivière de Glane. Usines du Bas-Moulin (1859-1932), de Chatelard (1873), du Dérot (1891), de Jabreilles (1849-1925).
7 S 166 Ponts et chaussées
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 7 S 166
ISBD/Commentaire :
Service hydraulique des Ponts-et-Chaussées. Rivière de Glane. Usines du moulin Brice (1868-1938), du moulin des Marmottes (1882-1896), du moulin Pénicaud (1858-1910), du Pont-à-la-Planche (1884-1912)
7 S 206 Ponts-et-Chaussées
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 7 S 206
ISBD/Commentaire :
Service hydraulique des Ponts-et-Chaussées. Rivière de Vienne. Usines de Grandmont ou Grammont (1858-1874), de Notre-Dame du Pont (1853-1896), du moulin Notre-Dame (1906).
7 S 207 Ponts-et-chaussées
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 7 S 207
ISBD/Commentaire :
Service hydraulique des Ponts-et-Chaussées. rivière de Vienne. Usine du moulin Saint-Amand (1860-1934).
CC 1 Plan Collin, 1655
Lieu de conservation : Archives municipales, Saint-Junien
Côte : CC 1
ISBD/Commentaire :
Etat topographique des églises, maisons, jardins, et autres lieux de la ville et faubourg étant de la seigneurie directe, féodale ou foncière de messieurs les vénérables prévôts, chanoines et chapitre de la l’église collégiale et séculière de Saint-Junien [...] en 1655, dit Plan Collin.
1 O 4 Plan d'aménagement (1923-1949)
Lieu de conservation : Archives municipales, Saint-Junien
Côte : 1 O 4
ISBD/Commentaire :
Urbanisme. Plan d’aménagement, d’extension de d’embellissement (1923-1949).
5 J 5 Recensement des établissements classés.
Lieu de conservation : Archives municipales, Saint-Junien
Côte : 5 J 5
ISBD/Commentaire :
Hygiène publique et salubrité. Recensement des établissements classées, insalubres, incommodes et dangereux. 1850-1920.
5 J 6 Hygiène publique et salubrité.
Lieu de conservation : Archives municipales, Saint-Junien
Côte : 5 J 6
ISBD/Commentaire :
Hygiène publique et salubrité. Établissements insalubres, incommodes et dangereux (1872-1955).
5 J 7 Hygiène publique et salubrité.
Lieu de conservation : Archives municipales, Saint-Junien
Côte : 5 J 7
ISBD/Commentaire :
Hygiène publique et salubrité. Établissements insalubres, incommodes et dangereux (1855-1860).
5 J 8 Hygiène publique et salubrité.
Lieu de conservation : Archives municipales, Saint-Junien
Côte : 5 J 8
ISBD/Commentaire :
Hygiène publique et salubrité. Établissements insalubres, incommodes et dangereux (1859-1958).
Statistique industrielle 1844
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 6 M 508
ISBD/Commentaire :
Statistique industrielle. Industries des cuirs et peaux de l'arrondissement de Rochechouart, 1844.
Statistique industrielle, 1887
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 6 M 514
ISBD/Commentaire :
Statistique sommaire des industries principales. Arrondissement de Rochechouart, 1874-1887.
Etablissements industriels insalubres 1851-1919
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 5 M 56
ISBD/Commentaire :
Établissements industriels dangereux et insalubres. Dépôts de cuirs et peaux, teintureries de peaux, fabriques de produits pour la tannerie : dossiers des demandes d’autorisation (avec plan) ; enquêtes ; rapports ; oppositions ; certificats de publication des demandes ; avis du conseil d’hygiène ; arrêtés d’autorisation (1851-1919).
Etablissements industriels insalubres 1853-1905
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 5 M 60
ISBD/Commentaire :
Etablissements industriels insalubres. Dossiers des demandes d’autorisation de mégisseries ; enquêtes ; rapports ; oppositions ; certificats de publication des demandes ; avis du conseil d’hygiène ; arrêtés d’autorisation. (1853-1905).
rôle de 20e d'industrie.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : C 194
ISBD/Commentaire :
Intendance, rôles des 20e d'industrie, 1768-1788.
Recensement Saint-Junien 1836-1896
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 6 M 210
ISBD/Commentaire :
Recensement de la population, listes nominatives. Saint-Junien (1836-1896).
Situation industrielle du département 1888-1892
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 9 M 3
ISBD/Commentaire :
Situation industrielle dans le département. États annuels sur la situation des industries dans le département.1888-1892.
Papeteries, états et rapports.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 9 M 28
ISBD/Commentaire :
Papeterie, imprimerie. États ; rapports ; mémoires et renseignements divers.1812-1899.
1203 W 121 cadastre rénové Saint-Junien 1969
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : 1203 W 121
ISBD/Commentaire :
Cadastre rénové de Saint-Junien, dressé en 1969 par Bonnin géomètre-expert.
Périodiques
La ganterie française. 1931
Lieu de conservation : Bibliothèque nationale de France, Paris
Côte : JO-67131
ISBD/Commentaire :
CHAMBRES SYNDICALES FRANçAISES DE L'INDUSTRIE DU GANT. La ganterie française. Grenoble, Paris, Millau, Saint-Junien, Niort, Chaumont. Catalogue de la production française, gants de peau, gants de tissus, industrie, annexes. Pierre Argence éditeur, Lyon, 12e année, 1931. 178 pages.
La ganterie française, 1939
Lieu de conservation : Archives municipales, Saint-Junien
Côte : fonds Annette Bigaud
ISBD/Commentaire :
La ganterie française, Grenoble, Paris, Millau, saint-Junien, Niort, Chaumont. Catalogue de la production française, gants de peau, gants de tissus, industrie, annexes. Pierre Argence éditeur, Lyon, 20e année, août 1939.
BARDY, La tannerie à l’exposition universelle. 1893
Mention : p 377-390
Lieu de conservation : Internet
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
BARDY Charles. "La tannerie à l’exposition universelle". Revue technique de l’exposition universelle de 1889. Paris, 1893. p 377-390. [https://archive.org/details/revuetechniquede00vigr/page/n4, consulté le 7 octobre 2019]
B E Les mégisseries de Saint-Junien, 1942
Lieu de conservation : Archives municipales, Saint-Junien
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
B E. "Les mégisseries de Saint-Junien". Notre province, n° 3, avril mai 1942. p 78-81
BERNARD, Ganterie et gantiers de Saint-Junien au XVIIe siècle (2000)
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM G402/4
ISBD/Commentaire :
BERNARD, Frank. "Ganterie et gantiers de Saint-Junien au XVIIe siècle". Cahier d'IMPACT n°4, décembre 2000, 38 pages.
BERNARD, Le Chercheur d'or n°72
Mention : p 1
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM 58191/S
ISBD/Commentaire :
BERNARD Frank. "Des gants pour le Maréchal". le Chercheur d'or n°72, 2019.
BERNARD, le Chercheur d'or n°56
Mention : p 3
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM 58191/S
ISBD/Commentaire :
BERNARD Frank. "Trois reines pour le Maréchal", le Chercheur d'or n°56, 2018.
BERNARD, le Chercheur d'or n°40
Mention : p 1
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM 58191/S
ISBD/Commentaire :
BERNARD Frank. "Gantiers en Amérique (2), les frères Limousin". Le Chercheur d'or n°40, 2010.
BERNARD, le Chercheur d'or n°66
Mention : p 1
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM 58191/S
ISBD/Commentaire :
BERNARD Frank. "Roger Faré, le gant de Saint-Junien aux Etats-Unis", le Chercheur d'or, n°66, 2017.
BERNARD F. Le chercheur d'or. 2002
Mention : p 2
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM 58191/S
ISBD/Commentaire :
BERNARD Frank. "Le moulin de Jabreilles, de moulins en usines", le Chercheur d'or n°5, 2002.
CHAM La ganterie française, 1959
Lieu de conservation : Bibliothèque Universitaire de droit et sciences économiques, Limoges
Côte : UB57799
ISBD/Commentaire :
CHAMBRES SYNDICALES FRANçAISES DE L'INDUSTRIE DU GANT. "La ganterie française, répertoire de la production ganterie de peau et tissus". Ganterie, n° spécial, 1957, 172 pages.
DUCOURTIEUX, Almanach-annuaire Ducourtieux (1888-1914)
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : LIM 58035/M
ISBD/Commentaire :
DUCOURTIEUX Paul. Almanach-annuaire limousin du ressort de la Cour d'appel et du Diocèse de Limoges, Ducourtieux éditeur, Limoges, 1888-1914
DUMONT, Annuaire Dumont et Almanach Limousin, 1920-1927
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM 58035/O
ISBD/Commentaire :
Annuaire Dumont et almanach Limousin réunis : orné d'un plan de la ville de Limoges, de la carte du département de la Haute-Vienne comprenant le réseau des chemins de fer départementaux, de la carte des chemins de fer de la région. Limoges, 1920-1927
FOURQUET, L'industrie de la papeterie dans la région de Limoges, 1954
Mention : p 267-286
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : L216
ISBD/Commentaire :
FOURQUET Marie-Pierre. "L'industrie de la papeterie dans la région de Limoges". Norois. N°3, 1954.
GAUDY, Moulins à papier et moulins à matières à porcelaine de la Haute-Vienne, 1994
Mention : p 167-184.
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : LIM 58040
ISBD/Commentaire :
GAUDY, Fernand. "Moulins à papier et moulins à matières à porcelaine de la Haute-Vienne". Bulletin de la société archéologique et historique du Limousin. Tome CXXII. 1994, p. 167-184.
LAMY, Le travail sous la main, 1980
Mention : p 33-62
ISBD/Commentaire :
LAMY Yvon. "Le travail sous la main. A domicile et en atelier, gantières et coupeurs à Saint-Junien à la fin des années 1980". Genèses, 7, 1992. p.33-62.
MINGAUD, Le développement de l’industrie du sac papier à Saint-Junien (2001)
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM G402/5
ISBD/Commentaire :
MINGAUD, A. "Le développement de l’industrie du sac papier à Saint-Junien (1875-1960)". Cahier d’IMPACT, n°5, juin 2001.
MEYN Trois centres de ganterie. 1934.
Mention : p 648-652.
ISBD/Commentaire :
MEYNIER André. "Trois centres de ganterie : Millau, Niort, Saint-Junien". Annales de Géographie. 1934, t. 43, n°246.
PASCAUd, Le Chercheur d'or n°46
Mention : p 3
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM 58191/S
ISBD/Commentaire :
PASCAUD Jean-René. "Saint-Junien, centre de recherche contre la maladie du charbon". Le Chercheur d'or n°46, 2012.
PERRIER, Saint-Junien. Étude de géographie urbaine, Norois. 1965.
Mention : p. 337-348
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : L216
ISBD/Commentaire :
PERRIER Antoine. "Saint-Junien. Étude de géographie urbaine". Norois. N°47, 1965.
PRANEUF M. Les gantiers de Saint-Junien. 1995
Mention : p 49-53
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : BIB IL 76
ISBD/Commentaire :
PRANEUF Michel. Les gantiers de Saint-Junien. Lemouzi. juillet 1995.
PERRIER, La Situation économique de la Haute-Vienne en 1963 et 1964, 1966
Mention : p 130-134.
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : L216
ISBD/Commentaire :
PERRIER, Antoine. "La Situation économique de la Haute-Vienne en 1963 et 1964, d'après les rapports de la Chambre de Commerce". Norois. N°49, 1966.
ROCH, Les gants de Saint-Junien, 1951
Mention : p 22-24
ISBD/Commentaire :
ROCH Maurice. "Les gants de Saint-Junien". Revue de la VIIe région économique, n° 10, 1951.
ROUSSEAU M, Cuir et chaussure en limousin, 1998
Lieu de conservation : Centre de documentation du patrimoine, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, Limoges
Côte : ROU ETHN
ISBD/Commentaire :
ROUSSEAU Muriel. "Le cuir et la chaussure en Limousin". Ethnologia / études limousines, n°81-82, Société d'ethnographie du Limousin et de la Marche, Limoges, 1998, 120 p.
La ganterie française. 1970
Lieu de conservation : Collection particulière
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
CHAMBRES SYNDICALES FRANçAISES DE L'INDUSTRIE DU GANT. La ganterie française. Les vêtements de peau ; répertoire de la production. Ganterie vêtements de peau, 47e édition, 1970.146 pages.
Annuaire Dumont 1903-1920
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : LIM 58035/N
ISBD/Commentaire :
Annuaire Dumont, orné d'un plan de la ville de Limoges, de la carte du département de la Haute-Vienne comprenant le réseau des chemins de fer départementaux, de la carte des chemins de fer de la région. Limoges, 1903-1920.
Bibliographie
ANO Guide historique du quai des mégisseries [s.d.]
Lieu de conservation : Collection particulière
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
ANONYME. Guide historique du quai des mégisseries, 2 pages. [s.d.]
ARDOUIN, Voyage en France, 1903
Mention : p 102-105
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM 16517/28
ISBD/Commentaire :
ARDOUIN-DUMAZET Victor-Eugène. Voyage en France. Limousin, Basse-Marche, Haut-Limousin et Xaintrie, avec 25 cartes et croquis. 28e série, Paris, Berger-Levrault, 1903, 345 pages.
BERNARD, L'usine du Goth à Saint-Junien (2002)
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM G402/8
ISBD/Commentaire :
BERNARD, Frank. "L’usine du Goth à Saint-Junien (1874-2002)". Cahier d’IMPACT n°8, décembre 2002
BERNARD, le Chercheur d'or n°58
Mention : p 3
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM 58191/S
ISBD/Commentaire :
BERNARD Frank. "Papetiers de Saint-Junien vers 1900". le Chercheur d'or n°58, 2018.
BERNARD, Travaux urbains à Saint-Junien (2005)
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM G402/13
ISBD/Commentaire :
BERNARD, Frank. FOUGERAS, Eric, PASCAUD, Jean-René. "Travaux urbains à Saint-Junien 1860-1900". Cahier d’IMPACT, n°13, décembre 2005
BERNARD, Archéologie industrielle à Saint-Junien (2006)
Mention : p 101-110.
Lieu de conservation : Collection particulière
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
BERNARD, Frank. Archéologie industrielle à Saint-Junien (Haute-Vienne). Travaux d’archéologie limousine, 2006.
BERNARD, Etat des données sur les moulins de la Glane à Saint-Junien (2005)
Lieu de conservation : Collection particulière
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
BERNARD, Frank. Etat des données recueillies en archives sur les moulins de la Glane à Saint-Junien. 2005. 15 pages dactyl.
BIGAUD, Les industries à Saint-Junien (1963)
Lieu de conservation : Archives municipales, Saint-Junien
Côte : fonds Annette Bigaud
ISBD/Commentaire :
BIGAUD, Annette. Les industries à Saint-Junien. Mémoire de géographie. Université de Poitiers, 1963, 98 pages.
BOISONNADE, Un grand centre industriel du Limousin, Saint-Junien (1928)
Lieu de conservation : Bibliothèque nationale de France, Paris
Côte : 8-V PIECE-22585
ISBD/Commentaire :
BOISSONNADE, Pierre. Un grand centre industriel du Limousin, Saint-Junien et son canton, monographie d'histoire économique régionale. Poitiers, Société française d'imprimerie. 1928. 19 pages.
BREUIL, La ganterie à Saint-Junien (1985)
Lieu de conservation : Bibliothèque Universitaire de droit et sciences économiques, Limoges
Côte : UB18553
ISBD/Commentaire :
BREUIL, Bernard. La ganterie à Saint-Junien, en Haute-Vienne. Limoges, mémoire de Droit et sciences économiques, 1985, 93 pages
BRISSAUD, La ville de Saint-Junien et le chemin de fer d’Angoulême à Limoges, 1867.
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM B1623
ISBD/Commentaire :
BRISSAUD M. La ville de Saint-Junien et le chemin de fer d’Angoulême à Limoges, Limoges, 1867, 19 pages.
CHABER, Guide des noms de rue de saint-Junien, 2005
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM F2690
ISBD/Commentaire :
CHABERNAUD, Sylvie, BROUSSE, Vincent (sous la direction de). Guide des noms de rues de Saint-Junien, Saint-Junien. 120 p, 2005.
COLL, Papier, papeteries, papetiers, 1987
Lieu de conservation : Archives municipales, Saint-Junien
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
COLLECTIF. Papier, papeteries, papetiers : une mémoire pour des perspectives, Saint-Junien, Aicarpa, 31 p, 1987.
HOUD L’union syndicale ouvrière : une coopérative de consommation à Saint-Junien, 2006
Lieu de conservation : Bibliothèque Universitaire des Lettres et Sciences Humaines, Limoges
Côte : 944.66 HOU
ISBD/Commentaire :
HOUDELINE Pierre. L’union syndicale ouvrière : une coopérative de consommation à Saint-Junien (1902-1972). Master d’histoire contemporaine, université de lImoges. 2006.
LEBRAUD L. Les mégisseries de Saint-Junien, 1994
Lieu de conservation : Bibliothèque Universitaire de droit et sciences économiques, Limoges
Côte : 944.66 LEB
ISBD/Commentaire :
LEBRAUD Lidwine. Les mégisseries de Saint-Junien. Maîtrise, faculté de Lettres et Sciences humaines de Limoges. 1994.
LAMY, L'artiste et la gantière, 1980
Lieu de conservation : Archives municipales, Saint-Junien
Côte : fonds Aicarpa
ISBD/Commentaire :
LAMY Yvon. L'artiste et la gantière : gens du cuir à Saint-Junien à la fin des années 1980. Aicarpa, 1987, 124 pages.
LAMY B. La cité du cuir, 2015
ISBD/Commentaire :
LAMY Blandine. La cité du cuir de Saint-Junien. Une réalisation transversale. Communauté de communes Vienne-Glane Pays de la météorite. 2015, dactyl. 68 pages.
INSEE, La population active gantière dans la région de Saint-Junien, 1956
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : BR 3532
ISBD/Commentaire :
INSEE. La population active gantière dans la région de Saint-Junien, 1956, 8 p.
LAMY, Fonds mobilier cuir. Eventuelle protection M.H., 2004
Lieu de conservation : Centre de documentation du patrimoine, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, Limoges
Côte : 94066
ISBD/Commentaire :
LAMY Blandine. Fonds mobilier cuir. Eventuelle protection au titre des monuments historiques de certaines machines. [sd ; post 2004]
LAMY, inventaire des sites du cuir et de la ganterie à Saint-Junien, 2004
Lieu de conservation : Centre de documentation du patrimoine, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, Limoges
Côte : 94066
ISBD/Commentaire :
LAMY Blandine. Inventaire des sites et du mobilier du cuir et de la ganterie à Saint-Junien, IUP Limoges, 2002-2004
LARIVIERE, L’industrie à Limoges et dans la vallée limousine de la Vienne (1967)
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : LIM G2037/1
ISBD/Commentaire :
LARIVIERE Jean-Pierre. L’industrie dans la vallée limousine de la Vienne, thèse de doctorat. Clermont-Ferrand, 1967. 315 pages.
MOULINIER, la ganterie : principaux problèmes du secteur et application au cas de Saint-Junien (1992)
Lieu de conservation : Bibliothèque Universitaire de droit et sciences économiques, Limoges
Côte : UMLIM1992/47
ISBD/Commentaire :
MOULINIER, Corinne. La ganterie : principaux problèmes du secteur et application au cas de Saint-Junien. mémoire, Limoges : [s.n.], 1992, 76 p
MAROUSSEM, La société générale des papeteries du Limousin. 1900
Mention : p 2-37
Lieu de conservation : Bibliothèque nationale de France, Paris
Côte : 8-R-7312
ISBD/Commentaire :
MAROUSSEM PIerre du. "La Société générale des papeteries du Limousin". Les ouvriers des deux mondes. 3e série, fascicule supplémentaire A. Paris. 64 pages.
Statuts de la Société générale des papeteries du Limousin, 1922.
Lieu de conservation : Collection particulière
Côte : non coté
ISBD/Commentaire :
Statuts de la Société générale des papeteries du Limousin, établis en octobre 1938 et modifiés en 1899, 1908 et 1922. Villoutreix, Saint-Junien, 1922, 38 p.
ROUQUETTE, Pour un projet de maison des cuirs et du gant de peau à Saint-Junien, 1997
ISBD/Commentaire :
ROUQUETTE, Marie. Pour un projet de maison des cuirs et du gant de peau : notes et réflexions. Saint-Junien : [s. n.], 1997. 32 p.
ROUQUETTE, Le matériel et les sources documentaires concernant la tannerie-mégisserie et ganterie à Saint-Junien, 1997
Lieu de conservation : Centre de documentation du patrimoine, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, Limoges
Côte : 94066
ISBD/Commentaire :
ROUQUETTE, Marie. Le matériel et les sources documentaires concernant la tannerie-mégisserie et ganterie à Saint-Junien : rapport d'inventaire. Saint-Junien : [s. n.], 1997. 152 p., croquis.
ROUQUETTE, Annexe au rapport d'inventaire, 1997
Lieu de conservation : Centre de documentation du patrimoine, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, Limoges
Côte : 94066
ISBD/Commentaire :
ROUQUETTE, Marie. Machines et outils de mégisserie et de ganterie, annexes au rapport d'inventaire. [50] photographies. Saint-Junien, 1997.
ROUSSEAU M, cuir et chaussure en Limousin, 1994
Lieu de conservation : Centre de documentation du patrimoine, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, Limoges
Côte : ROU MEM
ISBD/Commentaire :
ROUSSEAU Muriel. Le cuir et la chaussure en Limousin. Mémoire de l'école du Louvre sous la dir. de Martine Jaoul, Paris, 1994, 3 vol. 845-[820]-269 p.
VERLHAC, L’industrie rurale en Limousin, 1987
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : MAG.P LIM 38172/1
ISBD/Commentaire :
VERLHAC Francis. L’industrie rurale en Limousin. Trames, 1987, 334 pages.
VITAL, Monographie Saint-Junien, 1950
Lieu de conservation : Archives départementales de la Haute-Vienne, Limoges
Côte : I/K66
ISBD/Commentaire :
VITAL, Bernard. Monographie des industries de la ganterie et de la mégisserie de Saint-Junien, dactyl., 20 p, 1950.
Multimédia
GENERET L, Les aristocrates du cuir, 2012
Lieu de conservation : Bibliothèque francophone multimédia, Limoges
Côte : DIF LIMAV 685.2 GEN
ISBD/Commentaire :
GENERET Laurence. Les aristocrates du cuir, Dvd, 13 production, 2012, 52 minutes.
Annexes
Les papeterie de la Haute-Vienne en 1812.
Réponses aux questions proposées par son excellence le ministre de l'intérieur, sur les papeteries du département de la Haute-Vienne. 1812
"Il existe dans le département trente-six papeteries, dont trente et une dans l'arrondissement de Limoges (de Saint-Léonard à l'Isle), trois dans celui de Bellac, et deux à Saint-Junien (situés sur la Glane ; propriétaires, Roulhac Rochebrune et Pierre Reymond). Dans toutes ces fabriques, on fait du papier carré-fin au raisin et carré-moyen pour l'impression ainsi que du papier-bulle ou Lombard servant au pliage de l'épicerie et autre marchandise. Chaque cuve fait six rames par jour, pesant de quinze à seize livres.
Le papier ci joint qu'on envoie à l'exposition est émané d'une fabrique située sur la rivière de Glane. On ignore le temps où cet établissement a été fondé. Il porte le nom de moulin de Rochebrune, et appartient à M. Doulhac Rochebrune, membre du conseil général du département. Il est exploité par un contremaitre, quatre ouvriers de cuve, six femmes salerandes et plusieurs enfants. Le salaire des hommes est d'environ un franc par jour avec le avantages qu'ils sont dans l'usage de faire ; celui des femmes est de 7 sols, celui des enfants et dans la proportion de leur travail. Les uns et les autres sont en outre éclairés, chauffés, blanchis et il leur est fourni la soupe, le sel et les légumes.
La quantité de chiffon qui s'y consomme peut s'élever annuellement de 50 à 60 milliers et le nombre de rames qui en sort est de 2000 à 2500. dans l'an 13, il s'y est employé : paille fine, 33461, qui a donné 1332 rames ; paille moyenne, 14460, d'ou 672 rames, et lombard 5000, idem 150.
Malgré la grossièreté des matières premières du pays et l'imperfection des machines, on pourrait faire du papier sinon comparable à ceux de l'Angoumois et du Vivarais, du moins infiniment supérieur à tout ce qui c'est jamais fait dans les fabrique du limousin. Quelques encouragements peuvent produire cet effet.
En 1813, trois papeteries à St Junien, mais « une seule de ces papeteries est en activité ». Emploient 5 personnes en moyenne.
Archives départementales de la Haute-Vienne, 9 M 28.
Etat de la situation industrielle à Saint-Junien en 1844.
En 1844, "il y a six fabriques de gants dans l’arrondissement de Rochechouart. Elles sont toutes à Saint-Junien, et occupent 300 ouvriers, hommes et femmes."
Léonard Quinchaud | Gants | 75 métiers à coudre |
Jacques Reix | Gants et mégisserie | 75 métiers à coudre |
François-Etienne Rigaud | Gants et mégisserie | 50 métiers à coudre |
Jean-Baptiste Rigaud jeune | Gant | 40 métiers à coudre |
Rigaud Quinchaud | Gant | 50 métiers à coudre |
Léonard Gérald | Gants et mégisserie | 45 métiers à coudre |
Labarre et Montazaud | Tannerie |
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Mallebay | Tannerie | Deux moulins, deux fosses, quinze cuves |
Jacques Dubant | Tannerie |
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|
Et cinq fabriques de cuirs de moutons.
d'après : Archives départementales, situation industrielle, 1844, 6 M 508.
L'industrie en ville au XIXe siècle : un rare refus
Le 25 octobre 1865, la demande de Jean Gouteron pour une mégisserie au faubourg Saler est le seul refus enregistré dans les archives. Selon le registre d’enquête de comodo-incomodo, signé d’une douzaine de voisins et approuvé par la mairie, « il n’y a à cet endroit aucun cours d’eau qui puisse enlever celles ayant servi au travail de la mégisserie » ; « la construction projetée est placée dans une position tellement encaissée que la rue seule pourrait servir d’écoulement ». Le conseil d’hygiène précise « une mégisserie installée à l’intérieur d’une ville serait un danger pour la santé publique ».
d'après : Archives départementales de la Haute-Vienne, 5 M 60.
L'industrie à Saint-Junien d'après le recensement de 1886
En 1886, la commune de Saint-Junien compte 8 479 habitants ; 1213 sont liés à l’industrie ; l'effectif des métiers de la ganterie est le plus important, avec 16 gantiers-fabricants, 184 gantiers et 337 gantières, soit 537 personnes. Vient ensuite la mégisserie, avec 209 mégissiers (sans distinction de rang ni de rôle), branche à laquelle on peut ajouter le métier annexe de la teinturerie qui occupe 8 coloristes et 18 teinturiers (36). La papeterie compte 7 fabricants, 52 ouvreurs, 160 papetiers et 115 papetières (soit 234). Viennent ensuite la porcelaine (64 porcelainiers), douze meuniers et douze manufacturiers, et deux fabricants de feutre.
d'après le recensement de 1886, Archives départementales 87 6 M 210.
Situation industrielle de Saint-Junien, 1888-1892
Pendant l'année écoulée [1888], plusieurs industries ont repris leur ancienne prospérité. La mégisserie notamment a occupé un bien plus grand nombre d'ouvriers que les années précédentes. La maison Dumas-Raymond a donné une si grande extension à sa fabrication qu'elle occupe, à elle seule, autant d'ouvriers que les vingt trois autres mégisseries. [un début de grève chez Dumas-Raymond amène une hausse de salaire de 25 centimes / jour) , hausse suivie par d'autres patrons.]
L'usine du Chatelard vient d'être réouverte. On y a établi une fabrique de sacs en papier. De là provient l'augmentation du personnel d'ouvrier occupé par cette industrie. Les directeurs se plaignent de la concurrence que leur font les condamnés travaillant dans les prisons.
La ganterie a beaucoup repris depuis le mois de septembre dernier. En ce moment, les chefs d'établissements peuvent à peine suffire aux nombreuses commandes qui leur sont faite. Cela provient de ce que les autres villes où il existe des fabriques de gants ont trouvé d'autres débouchés que la France et envoient leurs produits à l'étranger, en Amérique principalement. Tous les ouvriers et ouvrières en ganterie sont donc occupés en ce moment.
La papeterie occupe toujours le même personnel tant à Saint-Junien, qu'à Rochechouart, Saillat et Saint-Brice.
le sous préfet de Rochechouart, 17 janvier 1889.
[ En 1891], la ganterie, qui était en souffrance depuis quelques années, voit sa situation s'améliorer sensiblement. Cela tient à la bonne qualité de ses produits qui lui permet de lutter avantageusement avec l'étranger. Il en est de même des autres principales industries de mon arrondissement, notamment de la mégisserie, de la papeterie et de la porcelaine ; ces deux dernières étaient en souffrance en raison de la concurrence étrangère et du malaise qui pesait sur l'agriculture. Dans de nombreuses usines, les ouvriers ont fait défaut bien que leur nombre eut sensiblement augmenté. Cependant les salaires sont restés à peu près les mêmes, cette légère reprise des affaires n'ayant pas encore pu produire tout son effet. Les ouvriers ne s'en plaignent pas, espérant que la situation continue à être bonne et permettra d'améliorer leur position. L'accord entre eux et leur patron continu à être parfait. Aucune apparence de grève ou de chômage n'est à signaler.
Sous préfecture de Rochechouard, 23 janvier 1891
d'après : Archives départementales, situation industrielle, 1888-1891, 9 M 3.
Etat de la situation industrielle à Saint-Junien en 1890.
Etat de la situation industrielle à Saint-Junien en 1890.
Mégisserie : vingt-quatre mégisseries (260) [vente difficile des laines, malaise général] ; dix teintureries en peaux (21)
Papeterie : huit papeteries de paille (180) [Chaillac, Saint Brice, Rochechouart, Saint Mathieu, une chaque] ; fabrique de sac en papier, trois (32)
Alimentation : neuf boulangerie (21 employés) et trois meunerie (6 emp) ;
Construction : trois entreprises de charpenterie (14), quatre de maçonnerie (27), trois tailleurs de pierre (12).
Travail du bois : neuf ébénisteries (27), un sciage à la mécanique (23), huit saboteries (21), trois entreprises de charronnage (11)
Textile : une filature de laine (4) ; deux usines de feutre (20) ; deux corderies (2) ;
Habillement : quatorze bonneteries et ganteries (130), deux chapelleries (6), cinq lingeries et modes, deux fabriques de parapluies (2), sept habillement, confection et blouse (7) et trois teintureries (7)
Métal : trois ferblanterie (6) ; quatre serrurerie (14) ; une fonderie (3)
Divers : trois selleries (7), une fabrique de porcelaine (7), trois fabriques de chandelle (3), une imprimerie (3) , deux carrières (6), une usine à gaz (2) [la seule de l'arrondissement ; en Haute-Vienne, Bellac, Saint-Yrieix, Limoges]
d'après : Archives départementales, situation industrielle, 1888-1891, 9 M 3.
Saint-Junien et la vallée de la Vienne au début du 20e siècle.
Au delà d'Aixe, la beauté de la vallée s'accroît encore. La Vienne, large, claire, tantôt torrent des Vosges, tantôt lac endormi, embrassant des îles, bruissant contre des rochers, est toujours superbe. Près de la gare de Verneuil, il y a tout un archipel d'îlots de granit disposés en collier et revêtus d'arbres luxuriants ; ces îlots sont si exigus, que parfois un seul arbre y trouve place; les plus étendus sont des tapis de verdure dont la pelouse est sans cesse rafraîchie par la poussière d'eau s'élevant des rapides. La transparence du flot est d'autant plus singulière que la teinte est plus sombre. L'industrie a accru la splendeur de ce paysage par les barrages qui font refluer la Vienne et l'obligent à s'endormir en beaux fiords dans lesquels se mirent les rochers, les arbres et les toits moussus.
[...]
La ville [de Saint-Junien], née autour du tombeau de son patron, fut de bonne heure florissante. Les habitants travaillèrent les peaux et produisirent des gants dont la réputation s'est perpétuée jusqu'à nous. Ville close, souvent prise au cours des guerres contre les Anglais et des luttes civiles, elle a depuis longtemps remplacé sa ceinture circulaire de murailles et de tours par de larges boulevards plantés d'arbres, bordés de maisons et de belles habitations bourgeoises, rappelant tant d'autres cités démantelées du Midi. La ressemblance est complétée encore par les petites rues étroites et tortueuses ; leurs maisons de granit ont gardé trace des ornements des belles époques d'art. Le Moyen-Age et la Renaissance s'étaient plu à historier les façades, à les peupler de mascarons et de modillons grimaçants, à couronner les faîtes de mâchicoulis.
La pierre robuste se prêtait mal au ciseau, mais les artistes en ont triomphé, ont su l'assouplir. L'église, construite à l'aurore du XIIe siècle, est superbe de force et de majesté. A l'intérieur, d’énormes piliers portent les voûtes et accroissent cette impression de puissance et de durée. L'édifice est riche en oeuvres d'art dont une partie provient de l'abbaye de Grammont, mais la plus précieuse, le tombeau de saint Junien, lui a toujours appartenu, puisque ce temple a été élevé pour le recevoir. L'époque romane ne nous a légué aucun autre mausolée orné avec tant de grâce ; rarement ses artistes turent aussi bien inspirés.
Au bas et en dehors de la vieille ville, sur la Vienne coulant dans la merveilleuse vallée, un pont ogival très curieux a fait naître un faubourg qui s'accroît sans cesse par la création de nouvelles usines et le voisinage de la gare. Là encore le passé a laissé des traces, la chapelle, dédiée à Notre-Dame et qui s'attira les largesses de Louis XI, est encore debout.
Les établissements industriels sont nombreux : fabrique de feutre pour papeterie, filatures de laine, papeteries de paille, mégisseries, teinturerie de peaux, porcelainerie, prolongent la ville, sur la Vienne et la Briance [? plutôt la Glane], entourées par les demeures ouvrières et les riantes habitations patronales.
L'industrie du papier de paille a son centre principal sur les bords de la Vienne limousine et charentaise. Cela n'est pas dû seulement à l'abondance de la force motrice, mais surtout à l'état agricole du pays. Si les sols granitiques se prêtent peu à la production du froment, le seigle y vient à merveille ; mais les environs des manufactures ne sauraient suffire à l'énorme consommation des trente usines de la Haute-Vienne et de la Corrèze, il faut faire appel à la Creuse (qui possède elle-même une usine à Bourganeuf), au Puy-de-Dôme, à la Haute-Garonne et aux Landes pour compléter les 40 000 000 de kilogrammes de paille nécessaires. Cette fabrication ne réclame pas uniquement de la paille, elle demande au Berry plus de 7 000 tonnes de chaux et tire des houillères du Centre 2800 tonnes de charbon. La chaux sert à activer la macération de la paille ; celle-ci, découpée par de puissantes machines en brins de 3 à 4 centimètres de longueur, est disposée dans des fosses, où elle est arrosée de lait de chaux.
La paille séjourne de six à huit jours dans ces fosses avant d'être lavée, égouttée puis livrée aux moulins qui la transforment en pâte. Le reste de la fabrication n'offre rien de particulier. Le papier de paille, dont l'usage est devenu si courant pour le pliage et l'emballage, a complètement remplacé dans les usines du Limousin l'ancienne fabrication du papier de chiffons. Au début, ces papiers se faisaient à la main, mais la machine a fini par triompher partout. La première production mécanique apparut à Saint-Junien en 1845. Elle a fait naître des industries annexes, notamment celle des sacs en papier qui occupe à Saint-Junien 250 ouvriers et, à Saillat, la fabrication des boîtes d'allumettes pour l'État. Toutes les boîtes dans lesquelles les usines nationales placent leurs produits viennent des bords de la Vienne.
En dehors de la chaux et de la houille, la préparation des pâtes à papier exige d'autres produits qui donnent beaucoup d'activité aux transports, notamment l'acide sulfurique et les matières colorantes. Cependant le nombre d'ouvriers employés par la papeterie de paille est plus faible que ne pourrait le faire supposer cette activité : i 5oo environ dans la Haute-Vienne, 3oo dans la Corrèze, qui possède neuf usines. Le centre principal de cette production est l'active cité de Saint-Junien, dont le rôle industriel remonte, dit-on, à plusieurs siècles.
La mégisserie est la plus considérable des industries locales ; non seulement elle alimente la ganterie dont Saint-Junien est un des centres, mais encore elle vend au loin ses produits. Elle n'occupe pas moins de vingt établissements ; si deux sont très puissants, elle n'a pas encore une importance comparable à celle des autres centres de préparation des peaux fines : Annonay, Grenoble et Millau. On ne met en œuvre à Saint-Junien que les peaux d'agneaux, comme dans cette dernière ville, alors que le chevreau est la spécialité des deux premières.
Saint-Junien ne saurait trouver en France toutes les peaux qui lui sont nécessaires, il les tire surtout de l'étranger. Ses principaux fournisseurs sont le Brésil, l'Espagne, l'Italie et la Russie, où Kazan et la foire de Nijni-Novgorod en expédient d'énormes quantités à l'adresse de la petite ville limousine — ou plutôt marchoise, car Saint-Junien dépendait de la Basse-Marche.
Les peaux mégissées nécessaires à la ganterie de Saint-Junien sont teintes dans six établissements et mises en œuvre dans la ville même ou dans les campagnes. Une grande partie est exportée. Millau demande des peaux à Saint-Junien; l'Angleterre et l'Amérique sont des clients assidus depuis que la supériorité sur les mégisseries allemandes a été reconnue.
La ganterie de Saint-Junien est une industrie intéressante, mais elle n'a pas une importance comparable à celle de Millau et surtout à celle de Grenoble. Chacune des grandes usines de cette dernière ville produit plus que les vingt fabricants de Saint-Junien. Trois ou quatre ateliers sont assez importants. C'est ici une industrie familiale, mais non usinière. Il y a en ville trois cents familles d'ouvriers. Les hommes coupent, les femmes et les jeunes filles font les coutures et les boutonnières et posent les boutons.
Ce n'est pas le côté le plus intéressant de la ganterie de Saint-Junien : l'émigration en est la marque curieuse. On a pu voir, dans la plupart des villes de province, les petits ateliers de gantiers où, derrière les grandes glaces, un ou deux ouvriers coupent et cousent des gants. Les enseignes portent des noms ayant la terminaison eix ou as, mais eix surtout, ce sont des désinences communes en Limousin. Les ouvriers sont en effet originaires de ce coin de France, la plupart nés à Saint-Junien.
Les jeunes gens les plus intelligents ne restent pas dans leur ville natale ; dès qu'ils ont l'âge d'hommes, ils vont s'installer au loin. Les mégisseries, qui ont intérêt à étendre leurs relations, leur avancent un petit capital de 2 000 à 3 000 francs et leur assurent un crédit pour les premières acquisitions. D'abord restreinte au Centre et au Sud-Ouest, cette émigration s'est étendue : Alger, Marseille, Lille, Roubaix, ont des ateliers de gantiers venus des bords de la Vienne, et qui travaillent surtout des peaux d'agneaux de la même provenance.
Mégisserie et ganterie ont attiré des industries et des commerces annexes. Tous les mégissiers transforment en colle les débris de peaux ; un négociant vend uniquement des jaunes d'œufs ; les laines donnent lieu à un commerce considérable. A côté de ces annexes, la fabrication des papiers-paille occupe dans la commune huit usines considérables. J'ai déjà dit quel nombre d'ouvriers employait la fabrication des sacs en papier. La porcelaine et la poterie sont encore des causes d'activité.
Aussi Saint-Junien, malgré son rang modeste de chef-lieu de canton, est-il par le nombre d'habitants (11 432) la deuxième ville de la Haute- Vienne. Il possède un des bureaux auxiliaires les plus importants de la Banque de France, ayant fait en 1900 un chiffre d'affaires de 4227 650 fr et venant pour le chiffre du bénéfice avant les bureaux de villes autrement populeuses, comme Rochefort, Vierzon, Vienne, Chatellerault et Thiers. Pour le chiffre d'affaires, il dépasse Grasse, Pontarlier et Saint-Claude.
extraits de ARDOUIN-DUMAZET, Voyage en France, 28e série, 1903
La population ouvrière saint-juniaude en 1900
La population ouvrière de Saint-Junien, seconde ville industrielle de la Haute-Vienne (9 674 hab., d'après le recensement de 1896, dont 5 965 agglomérés) représente 5 000 personnes environ. Les trois corporations du papier, du cuir (mégisserie) et de la ganterie représentent près de 4 500 hommes, femmes et enfants (ouvriers, ouvrières et leurs familles). La papeterie peut réclamer plus d'un millier sur cet effectif.
Le préjugé local place au premier rang les gantiers, qui, volontiers, se posent en artistes (comme les sculpteurs pour le bois), et en indépendants à cause du façonnage à domicile. Immédiatement après viennent les mégissiers, les pelaux, dit la langue locale (ouvriers en peaux), collaborateurs de la grande industrie (200, 300 ouvriers agglomérés). Leur prestige relatif est dû à un salaire de 3f par jour. Enfin, au dernier rang : les papetiers, plus ruraux, plus près de la "terre", mais avec une distinction fondamentale entre papetiers proprement dits et manœuvres.
Toute la ville de Saint-Junien témoigne d'un appel incessant aux populations rurales circonvoisines. Sur les 9 674 habitants, 8 190 sont originaires du département et 1080 de la Charente (arrondissement voisin et similaire de Confolens). L'aspect des intérieurs ouvriers, les mœurs, le patois universellement utilisé montrent que l'on a affaire à des « paysans déracinés. » La population des usines de papiers de paille (usines de banlieue, à cause des chutes d'eau sur la Vienne et la Glane) forme un premier échelon de la transformation des campagnards en citadins.
Extrait de Pierre du MAROUSSEM, "La Société générale des papeteries du Limousin, groupe d'usines rurales primitivement indépendantes et depuis peu fusionnées, d'après les renseignements sur les lieux en 1899 et 1900", Les ouvriers des deux mondes, troisième fascicule, 1900.
Au voisinage d'une teinturerie, en 1902
L'industrie en ville : le délicat problème du voisinage d'une teinturerie.
La Teinturerie de peaux de M. Giraud s'installe en 1901 impasse Pouliot à Saint-Junien.
Lettre du sous préfet de Rochechouart, 17 mai 1902 :
« M. Giraud a ouvert son établissement sans avoir sollicité d’autorisation préalable. Les voisins les plus proches sont tous favorables au maintien de l’établissement. M. le maire de Saint-Junien dit qu’il est certain que le voisinage d’une teinturerie de peaux est fort peu agréable, mais que cette industrie s’est exercée de tout temps dans les rues les plus fréquentées de cette ville et souvent dans les immeubles les plus en vue. Elle fait partie intégrante de la grande industrie locale, la ganterie, et s’il convient de la réglementer dans un but de salubrité publique, on ne saurait songer à l’interdire. Je partage entièrement l’avis de M. le maire. »
La préfecture préconise les limitations suivantes : "en ce qui concerne la disposition relative à l’emploi de l’urine putréfiée, considérant qu’il n’a pas été possible jusqu’ici de découvrir un produit chimique qui pût remplacer l’urine pour la production de certaines nuances. Ce dernier produit ne pourra être employé que pour les nuances pour lesquelles il est encore indispensable. Les manipulations des touries et cuves d’urine n’auront en aucun cas lieu sur la voie publique ; les tonneaux d’urine en réserve devront être dans un hangar construit dans le jardin, et non dans l’atelier ; les cheminées de la chaudière à teinture et du séchoir devront dépasser de trois mètres au moins le faite des maisons."
Rapport de la commission sanitaire, 1907 :
En 1907, la commission sanitaire "constate que les appartements de la maison Raymond ayant vue sur la teinturerie sont à peu près inhabitables par suite des mauvaises odeurs, qu’un tuyau de chaudière a son orifice au ras de la toiture de l’usine que les cabinets d’aisance sont dépourvues de tuyau de dégagement ; que les obligations imposées par l’administration n’ont pas été observées. La teinturerie comprend un atelier de teinture avec une petite cour cimentée attenante à la façade postérieure de l’immeuble Raymond ; un séchoir placé en face et à la hauteur du premier étage ; un troisième local destiné au daulage des peaux construit dans un jardin et à une distance assez éloignée. L’atelier de teinture est beaucoup trop exigu pour le personnel employé ; l’aération est insuffisante. M. Giraud prétend ne plus employer d’urine qu’exceptionnellement et déclare lui substituer comme mordant une solution ammoniacale qui ne répand pas beaucoup d’odeur."
Lettre de M François Raymond, tailleur 24 juillet 1907 :
"Ces signatures pour le maintien de cette industrie meurtrière, je ne peux comprendre ce qui étouffe en eux la sympathie humaine ; mais l’hygiène dort à Saint-Junien si on n’est pas riche on est martyrisé. Ayant acquis une petite maison par notre travail rue Louis-Dumas, notre voisin, Giraud, coiffeur, voulant agrandir son commerce en 1901, établit une teinturerie en peaux dans son immeuble occupant cinq ouvriers sans air ni hygiène n’ayant pas de distance séparé de mauvais torchis de bardage en planches et des ouvertures sur la dite teinturerie riverain du conduit où les eaux tinctoriales se déversent rend mon logement insalubre étant incommodé par les odeurs infectes provenant de la manipulation des urines corrompues, les toxiques dangereux dont on se sert pour les couleurs de la peau nous rendent malades. […] Le docteur nous dit de protester pour faire éloigner cette industrie. Le maire P. Codet fabricant de gants se fait nommer commissaire-enquêteur pour soutenir les intérêts de son collègue. La municipalité allait être renversée, nous avons souffert ce problème. […] Nos locataires s’en sont allé ; deux membres de la famille sont morts du cancer et de la tuberculose [!]"
extrait de Archives départementales de la Haute-Vienne, établissements insalubres, 5 M 56.
Saint-Junien industriel en 1910.
Cheminées d’usine : Caland, boulevard de la République.
Couture de gants, entrepreneurs de : Guago vve, boulevard Gambetta ; Lavergnas, rue Saint-Pierre ; Teilliet vve, rue Rigaud.
Cuirs et peaux : Rigaud et Jouhanneaud, au Go ; Lagarde (J), au Go.
Filatures : Dussoulier et cie, à Glane ; Ringuet, moulin Vallier.
Fabricants de gants : Bastard, boulevard Louis-Blanc ; Bernard Emile, avenue Carnot ; Bisserieix frères, place du Champ-de-Foire ; Codet et Teilliet, boulevard Victor-Hugo ; Cussaguet, faubourg Gaillard ; Darconnat J, place du Champ-de-Foire ; Dussoubz M, rue Defaye ; Fargues, rue guizier ; Gady, rue Simian ; Gibouin fils, avenue Carnot ; Lambert A fils, avenue Carnot ; Levêque P, avenue Thiers ; Méringuet, avenue des Cordeliers ; Morange P, route de Brigueil ; Pagnoux Jules, faubourg Gaillard ; Pagnoux Théophile, faubourg Notre-Dame ; Praneuf P, rue Defaye, Rigaudie, faubourg Notre-Dame, Roumilhac, avenue Victor-Roche.
Imprimerie de sac et papier pliage : Barataud, Boutant et cie, rue des Bournassous ; Bonneua, faugourg Pont-Levis ; dussoulier et cie, au Bas-Moulin ; Gaudy, rue Diogène Bertrand ; Imbert, faubourg Gaillard ; Longaygue, avenue Roche.
Jaune d’œufs pour mégissier : Gingeot, rue Louis Codet ; Pointu, faubourg Saler.
Laines (négociants en) : Desselas JB et fils, aux Seilles ; Société anonyme des mégisseries et laines de Saint-Junien, au Go.
Machines à coudre : Dumas-Delage, boulevard de la République ; Forgemol dame, rue Lucien Dumas ; Labrot (cie singer), place de la République ; Reix, boulevard Victor-Hugo.
Mégissiers : Chabaudie et sœur, rue Guizier ; Desselas (J-B et fils) aux Seilles ; Fargue, rue Guizier ; Lagarde aîné, au Go ; Pointu, faubourg Saler ; Pouret, Lévêque et cie, avenue Carnot ; Rigaud et Jouhannzaud, au Goth ; Ripet Th., faubourg Notre-Dame ; Société anonyme des Mégisseries et laines de Saint-Junien, au Go.
Papier de paille (fabrique) : Labrousse frères et cie (usine de Saillat, bureaux faubourg Notre-Dame) ; société générale des papeteries du Limousin, bureau, route de Brigueil.
Peausserie : Rigaud et Jouhannzaud, au Go ; Lagarde, au Go.
Sabot (fabrique) : Beynel, rue de la Liberté ; Bichoux, rue de la Liberté ; Descharles, place Deffuas ; Dugraindelorge, à Bonnefont ; Dumont, place Auguste Roche ; Granet J, boulevard Gambetta ; Léonard, rue du Pont ; Restoueix, faubourg Notre-Dame.
Sacs en papier (fabricant) : Barataud, Boutand et cie, faubourg Pont-Levis ; Bonneau O, place du Champ-de-Foire ; Dussoulier et cie, au Bas-Moulin ; Gaudy, boulevard Victor-Hugo ; Imbert, faubourg Gaillard ; Longaygue, avenue Thiers.
Teinturiers en étoffe : Labrunie aîné, place Deffuas ; Labrunie G, rue Lucien Dumas.
Teinturiers en peaux : Dasqué, boulevard Gambetta ; Delavie, rue Junien-Rigaud, Fargues, rue Guizier ; Gaudy et Delavie, rue Beaumont ; Gaillard, faubourg Saler ; Gibouin, avenue Carnot ; Giraud, rue Lucien-Dumas ; Lambert A fils, avenue Carnot ; RIgaud et Jouhanneaud, au Go.
d'après l'Almanach-annuaire limousin du ressort de la Cour d'appel et du Diocèse de Limoges : contenant la liste alphabétique de tous les fonctionnaires, propriétaires et commerçants de Limoges et du département, Ducourtieux, Limoges, 1910
Etat des usines hydrauliques de la Vienne à Saint-Junien en 1921
Usine hydraulique | Concessionnaire | Hauteur de chute | Débit annuel (mètres cubes) | Puissance (kw/h) | Divers | |
1 | Moulin de Grammont | Supprimé | 1.50 | 18 | 280 |
|
2 | Moulin du Pont | supprimé | 1.10 | 10 | 110 |
|
3 | Usine des Seilles | Desselas père et fils | 1.00 | 13 | 130 | Remonterait au 16e siècle ; les deux usines partagent le même barrage, Desselas (avec trois turbines) ayant 5/6e de la puissance et Dordet 1/6e(une turbine). |
4 | Usine des Seilles | Dordet [feutre pour papeterie] | 1.15 | 3 | 39 | |
5 | Moulin de Saint-Amand | Desselas et Nadaud | - | - | - | Ne fonctionne plus |
d'après : Archives départementales de la Haute-Vienne, 7 S 165 : état récapitulatif des usines [hydrauliques] existantes sur la Vienne à Saint-Junien à la date du 31 décembre [1921. [Enquête menée à l’été 1921], dans le cadre de la loi du 16 octobre 1919 sur l’utilisation de l’énergie hydraulique.
Etat des usines hydrauliques de la Glane à Saint-Junien en 1921
| Usine hydraulique | Concessionnaire | Hauteur de chute | Débit annuel (mètre cube) | puissance (kw/h) | Divers |
1 | Pont-de-la-planche | Vincent et cie | 2.20 | - | 57 |
|
2 | Jabreilles | Gros | 1.80 | - | 36 |
|
3 | Montjonc | Combeau | 1.20 | - | 17 | Serait le plus ancien moulin de la Glane |
4 | Moulin des Marmottes | - | - | - | - | N’existe plus |
5 | Moulin du Dérot | Société Union de Papeterie | 3.7 / 2.2 / 1.3 | 0.3 m3 | 126 |
|
6 | Moulin du Dérot | Supprimé | 7.5 | - | 113 |
|
7 | Moulin du chatelard | Surin | 1.2 | - | 18 | Les deux moulins du Chatelard appartenaient à une même famille. |
8 | Moulin du Chatelard | Dussoulier | 2.2 | - | 33 |
|
9 | Moulin Brice | Pontet de Pland | 1.7 + 2.10 + 4 |
| 34 + 32 = 66 |
|
10 | Moulin Péricaud | Supprimé | 1.40 et 2.00 | 3 | 102 |
|
11 | idem | Supprimé | 4.00 | 1 | 40 |
|
12 | Bas-moulin | Dussoulier | 1.90 | 2 | 38 |
|
13 | idem | Dussoulier | 1.70 | 2 | 34 |
|
14 | idem | Dussoulier | ? | ? | ? |
|
15 | Moulin Pailler | Rouguet |
|
|
| Détruit |
d'après : Archives départementales de la Haute-Vienne, 7 S 165 : état récapitulatif des usines [hydrauliques] existantes sur la Vienne à Saint-Junien à la date du 31 décembre [1921. [Enquête menée à l’été 1921], dans le cadre de la loi du 16 octobre 1919 sur l’utilisation de l’énergie hydraulique.
Plan d’aménagement, d’extension de d’embellissement, 1923 et 1936.
Description de la ville dans le cadre du plan d’embellissement, en 1923 et 1936.
[texte de 1923 corrigé et annoté en mairie en novembre 1936 : dans la transcription qui suit, les ajouts de 1936 sont en italiques et les retraits sont barrés]
Saint-Junien comptait en mars 1936 10 375 habitants, dont 7856 agglomérés, 3394 ménages et 2136 maisons d’habitations.
Saint-Junien est une ancienne ville fortifiée, entourée de murailles qui furent démolies au début du siècle dernier et dont il reste aujourd’hui quelques traces. Les remparts sont aujourd’hui, transformés en larges boulevards, donnant accès aux antiques rues étroites qui sillonnent le centre de la ville.
C’est à la Vienne, qui roule à ses pieds, que Saint-Junien doit la plus grande partie de sa prospérité. Là, en effet, se trouvent les grandes usines de mégisseries, de peausserie et fabriques de papiers. Les mégisseries et ganteries sont les plus anciennes industries de la ville. Elles remontent à plusieurs siècles, et occupent le premier rang dans l’industrie locale. L’industrie de papier de paille, très florissante il y a quelques années, a été particulièrement éprouvée par la crise économique actuelle, et plusieurs usines ont du être fermées. Des industries plus récentes, fabriques de sacs en papier, usines de textiles, ont donné un nouvel essor au développement de la cité.
Par ailleurs, en dehors de son caractère industriel, la ville de Saint-Junien présente le plus vif intérêt au point de vue touristique. […] Saint-Junien possède une magnifique église classée comme monument historique. […] Près de la gare, sur la Vienne, existe un vieux pont du 13e siècle, à l’extrémité duquel s’élève la chapelle Notre-Dame du Pont (15e siècle), monument historique, où Louis XI venait faire ses dévotions.
A l’extrémité nord de la rue Lucien-Dumas (ancienne rue du Pont-Levis) principale artère de la ville, on découvre l’immense champ-de-foire, établi en 1861.
Dans le centre, subsistent encore quelques maisons des 12e, 14e, et 15e siècles. Place de la République, notamment, une vieille maison du 13e siècle avec de jolies fenêtres aux 1er et 2e étages. Louis XI y demeura en 1453. Parmi les autres monuments, on remarque :
- Rue Defaye, l’hôpital élevé en 1263.
- Au cimetière, l’ancienne chapelle des Pénitents bleus, qui s’y établirent en 1611.
La ville de Saint-Junien possède, également, une école primaire supérieure de garçons très fréquentée. C’est un établissement moderne, avec tout le confort désirable, qui a remplacé l’ancien collège, installé dans un bâtiment ancien.
Depuis 1931, grâce à la générosité et au dévouement du peintre Jean Teilliet, aujourd’hui décédé, un musée municipal, régional, très curieux, a été installé dans les bâtiments de l’ancien couvent du Verbe Incarné. Il comprend, outre le musée limousin, des salles de peinture, sculpture, histoire naturelle et l’atelier du fondateur, Jean Teilliet.
A proximité de l’église, se trouvent le marché couvert et la salle des fêtes, bâtiments imposants, construit en 1900. Enfin, innovation de la municipalité actuelle, de magnifiques jardins publiques ont été aménagés à la gare, square Curie, place de la Bourse, place Lacôte.
Par ailleurs, la municipalité /commune, comprenant les aspirations et les nécessités d’une population ouvrière laborieuse, /faisait /a fait /édifier dès le début de son administration une magnifique bourse du travail. [rayé] Dans celle-ci sont installées une grande et belle salle de réunion où sont données d’agréables soirées théâtrales ou cinématographiques et une bibliothèque publique fort intéressante, mise à la disposition de la population.
[…]
Enfin, l’initiative ouvrière et son esprit d’économie ont permis la création de coopératives de consommation et de production. La coopérative de consommation, qui exploite toutes les branches d’alimentation : épicerie, boulangerie, boucherie, vins, charbons, etc… possède de superbes immeubles, dont l’esthétique parfaite est un embellissement pour la ville.
Les deux coopératives de production occupent un nombreux personnel. L’une est spécialisée dans la fabrication du gant de peau, la matière brute étant entièrement préparée dans ses usines de mégisseries et de teintureries. L’autre, récemment créée, a pour but la fabrication des sacs en papier.
Etant données sa situation industrielle, la beauté de ses sites et la facilité des communications, la ville de Saint-Junien est appelée à un essor de plus en plus grand. Grâce au développement de son industrie hôtelière et à l’accueil bienveillant de sa population, le nombre des touristes augmente chaque année et tous les visiteurs emportent un excellent souvenir de cette charmante localité.
Extrait : du Plan d’aménagement, d’extension de d’embellissement (1936). AM Saint-Junien, 1 O 4.
Plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement de Saint-Junien (1943).
Pas d’îlots insalubres, mais seulement quelques immeubles (environ 50) plus ou moins insalubres, disséminés dans les rues antiques du centre de la ville.Pas de quartier vétuste, pas de surpeuplement, assainissement très avancé, la plupart des voies publiques sont pourvues d’égouts qui se déversent dans la station d’épuration des Seilles.
Les voies importantes restant à canaliser sont les avenues Corot et Voltaire.
Alimentation en eau : deux systèmes indépendants alimentent Saint-Junien : le captage de Fontbonne et du Grand Boisse, ils sont insuffisants en été ; un nouveau projet d’adduction est à l’étude.
Le gaz et l’électricité sont fournis par l’usine installée en 1879, concédée à la Société Gaz et Electricité du Limousin. 1753 abonnés gaz, 3645 abonnés électricité.
Le cimetière existe sur son emplacement actuel depuis le XVIIIe siècle ; il a été agrandi trois fois, il mesure quatre hectares. Maison de garde du cimetière, construite en 1875 et agrandie en 1933.
Château du Chatelard, propriété communale avec terrains de sports, acquise en 1934.
Château d’eau (bassin du Champ-de-Foire) construit en 1891.
Halle, marché couverte avec salle des fêtes, place Deffuas, construit en 1901.
Kiosque à musique, 1893. Jardin public de la place Lacôte aménagé en 1893, place Maginot en 1926, square Curie en 1929, place de la Gare (1931)
Propriétés privés importantes ou de caractère spécial, maison d’agrément de M. Gibouin, au Chalet, sur les bords de la Glane.
Parc et jardin : Parc de MM Desselas, place Lacôte et avenue Flaubert ; jardin Navière du Treuil, boulevard Gambetta ; jardin Veuve Boutant, avenue Thiphonnet. Le pont Saint-Elisabeth, dit autrefois « pont des Malades ».
Carrière à ciel ouvert en exploitation : Les Gouttes, le Chatelard, Beaulieu, Bois-Boulin, Puy de Valette.
Quartier de résidence : toute la partie agglomérée de la ville.
Bâti agricole : une douzaine de fermes.
Bâtiments publics et écoles - Hôtel de ville construit en 1888.- Hôpital élevé en 1263 et agrandi en 1835 et 1909.
- Pavillon de bains-douche dépendant de l’hôpital et ouvert à la population.
- Collège moderne, installé dans un immeuble très ancien, restauré et agrandi en 1933 et 1937.
- Bourse du travail, élevé en 1925-1926.- Ecole de garçons du boulevard de la République, construite en 1878-79 et agrandie en 1907-1908
- Ecole de filles du boulevard Gambetta construite en 1878-79 et agrandie en 1907-1908.
- Ecole maternelle du boulevard Gambetta construite en 1907-1908.
- Ecole du hameau de Glane construite en 1907-1908.
- Ecole du hameau du Mas construite en 1876.
- Ecole du hameau de la Bretagne construite en 1883.
- Musée municipal installé dans l’ancien couvent du Verbe incarné en 1929.
- Caserne des pompiers installée dans l’ancien couvent du Verbe incarné en 1941.
- Dépôt des pompes installé dans l’ancien couvent du Verbe incarné en 1927.
- Bascule publique de la place de la Coopération construite en 1844.
- Bascule publique du champ de foire construite en 1900.
- Abattoir, avenue de l’abattoir, construit en 1877 et agrandi en 1938-39.
- Maison du garde du cimetière construite en 1875 et agrandie en 1933.
- Lavoirs publics du boulevard Gambetta et de la rue Junien Rigaud, 1891).
- Terrain de sport de la Croix Blanche, acquis en 1933.
- Centre scolaire du Chalet (en cours d’achèvement), acquis en 1942.
- Kiosque à musique construit en 1893.
Jardins publics : - de la place Lacôte, aménagé en 1893.- Square Curie, 1829.- Place Maginot, 1928.- de la Gare, 1931.
Extrait du plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement de Saint-Junien (1943) Archives Municipales Saint-Junien, 1 O 4
Extrait du plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement de Saint-Junien (1943) AM Saint-Junien, 1 O 4
Saint-Junien industriel en 1951
Bonneterie (fabrique) : Bastard J et fils ; La bonneterie du Centre ; Dordet et cie ; Gros aîné, Michaud ; Mad-Ja-Yette
Cartonnage (fab) : Tête
Feutre (fab) : Depland R et fils ; Dordet ; Dussoulier et Chevrier ; le Feutre du Centre.
Gants de peau (fabriques et agents de fabriques) : Andérodias P ; Bardet A ; Bardet L ; Beaunier L et cie ; Bernard ch et cie ; Bernard G ; Bernard M ; Bernard R ; Bernard et Gourd ; Berthet ; Bois ; Boulesteix ; Bourdeau G ; Bourdier G ; Bouyat et cie ; Bouyat G ; Burbaud L ; Codet et Teillet ; Decouty F ; Decouty R ; Descharles ; Deserces Théophile ; Ducolombier ; dumonteil ; Faret et cie ; Fourgeaud J ; Pascaud Ets ; Gants Deslys ; Gants Inédits ; Gants Nicolet ; Gants Prima ; Gants Roch ; Gants Saint-Amand ; Gants Saint-Brice ; Gants Saint-Michel ; Ganterie Coopérative de Saint-Junien ; Ganterie Limousine ; Gourt René ; Granet J-P ; Jude Marcel ; Labrot E ; Labrot L ; Labrot R ; Lagarde M ; Lasvergnas ; Lavie veuve et fils ; Manufacture Française de gants de peau ; Marcillaud R ; Maucor ; Merle P ;Moreau ; Nicot et cie ; Parverie J ; Peyrelade P ; Perrin et cie ; Peyrot R à Chantemerle ; Pourrichou ; Ratinaud F ; Réjasse ; Restoulix L ; Restoin ; Rigaudy et Perrin fils ; roch E ; Rougier ; simonet ; Vevaud R ; Veyret.
Gants - fournitures : Boulanger ; La Soie ; Trouvé ; Vincent R.
Gants, tricot, fabrique : Bastard J et fils
Jouets (fab) : Neumond Paul.
Laine (filature) : Dordet ; Gros aîné ; les Laines du Bas-Moulins.
Laine (laveur) : Ets desselas ; Lagarde frères et cie ; Vaugelade et cie.
Laine à tricoter : Michaud ; tous les mégissiers.
Machine à coudre : Coindeau ; cie Singer ; Delaye.
Mégissiers : Bélivier F ; Bernard L et cie ; La Bourbonnaise ; ets Braud ; Colombier ; Desselas ; Gamaury F ; Ganterie Coopérative ; Granet-Jourdain ; Lagarde frères et cie ; Meyer ; Pascaud J ; Pérucaud P ; Rigaudy et Perrin ; Mégisserie Coopérative ; Mégisserie Ripet frères.
Minotier : Nadaud, à Saint-Amand.
Papier d’emballage : Ets Ménigault ; Société des Papeteries du Limousin.
Papiers ondulés ; Ets Ménigault.
Porcelaine (fab) : Michelaud L, à la Fabrique.
Sabots (fab) : Filloux P ; Jacquet.
Sacs en papier : Bonneau A ; Braud et Labaumie ; Chambon A ; Coindeau et Mingaud ; coopérative de papiers et sacs ; Dudognon ; Ets J. Sensaud ; Joubert et cie ; Malet et Gautier ; Martineau ; Mériguel J ; Reix J-B ; Rivet ; Société de papiers et sacs de Saint-Junien.
Teinturerie, blanchiment et apprêtage : Labrunie (usine) ; Peynet (usine).
Teinturier en peaux : Colombier ; Ets Braud ; Ets Desselas ; Ets Lagarde ; Gady ; Gamaury ; Jourdain ; Pascaud.
d'après : Tout Limoges : annuaire Dumont et almanach limousin réunis, Paris-Limoges ,1951
Liste sommaire des édifices protégés au titre des Monuments Historiques
Abbaye de Saint-Amand (ancienne) : la chapelle en totalité y compris la fontaine ; les sols et les terrasses bordés par les restes de murailles et lesdites murailles : classement par arrêté du 9 novembre 1987
Chapelle du cimetière, dite aussi chapelle du Civoire et chapelle Saint-Guignefort : inscription par arrêté du 30 novembre 1994
Chapelle Notre-Dame-du-Pont : classement par arrêté du 9 avril 1910
Eglise Saint-Junien : classement par liste de 1840
Maison (ancienne) et ses caves, place Auguste-Roche, inscription par arrêté du 12 août 1988
Pont Sainte-Elisabeth sur la Glane, rue du Pont-Sainte-Elisabeth ; place Jean-Baptiste-Brachet : classement par arrêté du 25 janvier 1990
Pont Notre-Dame sur la Vienne, sur le C.D. 675 (sauf le tablier en ciment armé) : inscription par arrêté du 28 janvier 1986
d'après DRAC Nouvelle-Aquitaine, liste sommaire des UP immeubles, 17 mars 2022.
- COURTINES Paul, Vues de saint-Junien, 1959
- PERRIN André, Le gant, tradition et modernisme d'un art millénaire,1960 (Cinémathèque de Nouvelle Aquitaine)
- VALLADEAU Jean-Pierre, visite touristique à Saint-Junien, vers 1960 (cinémathèque Nouvelle Aquitaine)
- LAMY Yvon, l'artiste et la gantière, rapport de recherche Ministère Culture, 1989.
Galerie d'images 65

Le site du barrage de Saint-Amand vu depuis le pont du chemin de fer.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Le pont aux Malades et les moulins à draps, détail de l'Estat topographique du chanoine Collin, 1655.
Auteur de l'illustration : Baroulaud Emmanuel
Tableau d'assemblage du plan cadastral parcellaire de la commune de Saint-Junien, 1812.
Auteur de l'illustration : Archives départementale de la Haute-Vienne
La ville extra-muros, dite section de Saint-Junien. Extrait du cadastre de 1812.
Auteur de l'illustration : Archives départementale de la Haute-Vienne
La ville intra-muros, dite section de Saint-Junien. Extrait du cadastre de 1812.
Auteur de l'illustration : Archives départementale de la Haute-Vienne
La papeterie des Marmottes, extrait du cadastre de 1812.
Auteur de l'illustration : Archives départementale de la Haute-Vienne
Moulin de la Roche, extrait du cadastre de 1812.
Auteur de l'illustration : Archives départementale de la Haute-Vienne
Plan du pont de chemin de fer. Compagnie des chemins de fer des Charentes. Ligne d’Angoulême à Limoge,1873.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Plan de la Vienne entre la papeterie de Grammont et le pont-Notre-Dame, 1891 (1)
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Plan de la Vienne entre la papeterie de Grandmont et le pont-Notre-Dame, 1891 (2)
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Plan de Saint-Junien, Villoutreix éditeur. annoté le 19 février 1908 par Picat (Géomètre)
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe, Villoutreix
Affiche. Demande d'établissement d'un atelier de teinture et de dégraissage d'etoffes à Saint-Junien, 1908.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Détail des vannages de l’usine de Grandmont appartenant au sieur Lachaud, 1859.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Demande d'autorisation d'un barrage sur la Vienne pour l'alimentation d'une usine près de l'île de Chaillac. Plan des lieux, 1896.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe, Duboys B
Publicités pour les ganteries J. Perrin, E. Roch, et P. Hélias & P. Jantaud, 1931.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Publicités pour les ganteries Rigaudy & cie et Gady frères & cie, 1931.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Publicités pour les gants Debail et les gants Chryses (A. Cloutas, ganterie moderne limousine), 1931.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Publicités pour les gants Georges Morand et Samyra, 1931.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Publicités pour les gants Ratinaud, J. Bois et fils, Jean-Louis Bernard et Jean Rivaud (L'Ydéal gant), 1970.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Carte postale. Vue générale sur Saint-Junien depuis la rive gauche de la Vienne.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe, Nouvelles Galeries (éditeur)
Carte postale. Vue du moulin et du pont-Notre-Dame depuis l'amont de la rive gauche vers 1910.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Les mégisseries en aval du pont Notre-Dame, photographie aérienne, éditions Lapie, 1950.
Auteur de l'illustration : Lapie Roger (photographe)
Vue aérienne : la confluence de la Vienne et de la Glane.
Auteur de l'illustration : Van Riesen Wulf
Vue aérienne : la Vienne entre les pont Notre-Dame et le pont du chemin de fer.
Auteur de l'illustration : Van Riesen Wulf
Vue aérienne : la Vienne et le centre ville de saint-Junien.
Auteur de l'illustration : Van Riesen Wulf
La Vienne à la hauteur du barrage de saint-Amand, vue depuis le pont de chemin de fer.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Le site des moulins de saint-Amand et l'abbaye, vus depuis le pont ferroviaire.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Immeuble du syndicat des patrons-gantiers, 10, boulevard de la République.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Anneau pemettant d'assurer les barques lors des réparations au barrage du Pont-Notre-Dame ; situé en rive gauche.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Atelier de ferronnerie-serrurerie, 17 avenue Pingault, vue du sud-ouest.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
Atelier de ferronnerie-serrurerie, 17 avenue Pingault, vue du nord-ouest.
Auteur de l'illustration : Rivière Philippe
maison et atelier de gantier (en appentis sur le jardin), 9, boulevard Marcel-Cachin.
Auteur de l'illustration : Rivière PhilippeLe pont aux Malades et les moulins à draps, détail de l'Estat topographique du chanoine Collin, 1655.

Baroulaud Emmanuel
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Tableau d'assemblage du plan cadastral parcellaire de la commune de Saint-Junien, 1812.

Archives départementale de la Haute-Vienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La ville extra-muros, dite section de Saint-Junien. Extrait du cadastre de 1812.

Archives départementale de la Haute-Vienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La ville intra-muros, dite section de Saint-Junien. Extrait du cadastre de 1812.

Archives départementale de la Haute-Vienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La papeterie des Marmottes, extrait du cadastre de 1812.

Archives départementale de la Haute-Vienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Archives départementales de la Haute-Vienne
Moulin de la Roche, extrait du cadastre de 1812.

Archives départementale de la Haute-Vienne
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Plan du pont de chemin de fer. Compagnie des chemins de fer des Charentes. Ligne d’Angoulême à Limoge,1873.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Plan de la Vienne entre la papeterie de Grammont et le pont-Notre-Dame, 1891 (1)

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Plan de la Vienne entre la papeterie de Grandmont et le pont-Notre-Dame, 1891 (2)

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Plan de Saint-Junien, Villoutreix éditeur. annoté le 19 février 1908 par Picat (Géomètre)

Rivière Philippe, Villoutreix
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Affiche. Demande d'établissement d'un atelier de teinture et de dégraissage d'etoffes à Saint-Junien, 1908.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Détail des vannages de l’usine de Grandmont appartenant au sieur Lachaud, 1859.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Demande d'autorisation d'un barrage sur la Vienne pour l'alimentation d'une usine près de l'île de Chaillac. Plan des lieux, 1896.

Rivière Philippe, Duboys B
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Couverture de la revue La ganterie française, 1931.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Publicité pour la ganterie Nicolet, 1931.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Publicités pour les ganteries J. Perrin, E. Roch, et P. Hélias & P. Jantaud, 1931.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Publicités pour les ganteries Rigaudy & cie et Gady frères & cie, 1931.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Publicités pour les gants Debail et les gants Chryses (A. Cloutas, ganterie moderne limousine), 1931.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Publicités pour les gants Georges Morand et Samyra, 1931.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Publicités pour les gants Ratinaud, J. Bois et fils, Jean-Louis Bernard et Jean Rivaud (L'Ydéal gant), 1970.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Carte postale. Vue générale sur Saint-Junien depuis la rive gauche de la Vienne.

Rivière Philippe, Nouvelles Galeries (éditeur)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Carte postale. Vue du moulin et du pont-Notre-Dame depuis l'amont de la rive gauche vers 1910.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Les mégisseries en aval du pont Notre-Dame, photographie aérienne, éditions Lapie, 1950.

Lapie Roger (photographe)
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Bibliothèque francophone multimédia de Limoges
Vue aérienne : la Vienne et le quartier de la gare.

Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Vue aérienne : la confluence de la Vienne et de la Glane.

Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Vue aérienne : la Vienne et le pont Notre-Dame.

Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Vue aérienne : la confluence Glane-Vienne

Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Vue aérienne : la Vienne entre les pont Notre-Dame et le pont du chemin de fer.

Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
La Vienne vers le moulin de la Roche

Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Vue aérienne : le moulin du Pont-Notre-Dame

Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Vue aérienne : la Vienne et le centre ville de saint-Junien.

Van Riesen Wulf
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Le pont ferroviaire sur la Vienne et l'abbaye Saint-Amand.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien
La Vienne et le pont Notre-Dame, vue aérienne.

(c) Ville de Saint-Junien, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
L'abbaye Saint-Amand, vue aérienne.

(c) Ville de Saint-Junien, (c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
La minoterie et l'abbaye Saint-Amand, vue aérienne.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien
Vue aérienne du Bas-Moulin, sur la Glane.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien
Vue de la Vienne depuis la confluence.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien
Vue aérienne de la Vienne et des usines du Goth.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien
Le site de l'abbaye Saint-Amand.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien
L'abbaye Saint-Amand et le canal de fuite de la minoterie.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien
L'abbaye Saint-Amand, vue aérienne.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien
L'abbaye Saint-Amand, vue aérienne.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien
Vue aérienne vers l'aval depuis le Goth.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien
Vue aérienne des usines du Goth, vers l'amont.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien
La Vienne en amont de Saint-Junien, vue aérienne.

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien
La Vienne à la hauteur du barrage de saint-Amand, vue depuis le pont de chemin de fer.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Maisons de gantiers, 4-6-8 avenue Amédée-Deserces

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Maison de gantier, 8 avenue Anatole-France

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Les jardins en degrés de Saint-Amand, vus de l'ouest.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Le site des moulins de saint-Amand et l'abbaye, vus depuis le pont ferroviaire.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Immeuble du syndicat des patrons-gantiers, 10, boulevard de la République.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Maison patronale, 35, avenue Henri-Barbusse.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Maison patronale, 2 place Lacote.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Anneau pemettant d'assurer les barques lors des réparations au barrage du Pont-Notre-Dame ; situé en rive gauche.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Maison-atelier de gantier, 7, avenue Gustave-Flaubert.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Maison-atelier de gantier, 7, avenue Gustave-Flaubert.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Atelier de ferronnerie-serrurerie, 17 avenue Pingault, vue du sud-ouest.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Atelier de ferronnerie-serrurerie, 17 avenue Pingault, vue du nord-ouest.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Ateliers, 10, avenue Victor-Roche.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
Mégisserie, 42, quai des Mégisseries.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
maison et atelier de gantier (en appentis sur le jardin), 9, boulevard Marcel-Cachin.

Rivière Philippe
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
Maison patronale d'un mégissier, chemin de Saint-Amand.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
La ganterie et la maison patronale contruites en 1909 par Emile Gibouin, 34 avenue Carnot.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel, (c) Saint-Junien, Pôle cuir
Publicité murale pour le gant Poulain, vue depuis le Goth.

Buisson Pierre
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel, (c) Ville de Saint-Junien
Le site du barrage de Saint-Amand vu depuis le pont du chemin de fer.

Rivière Philippe
(c) Région Limousin, service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
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